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 [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan

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lagentillefan
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MessageSujet: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 2:22

Voici la fic la plus noire que j'ai jamais écrite d'où l'avertissement:

ATTENTION!!AMES SENSIBLES,S'ABSTENIR!!


Il faut dire qu'au moment où je l'ai écrite,mon moral n'était pas au beau fixe.Mais vous verrez comment a évolué mon moral au fil de l'histoire lol!
Merci à vous!!

Disclaimer:Rien à moi,tout à CBS à part l'idée de cette histoire,les vilains et les protagonistes qui interviennent
Pour le suspense et la tension dramatique,et puis,pour une fois,il est plus long que d'habitude,je ne mets que le prologue Wink (mais bon,le chapitre 1 suivra dès le lendemain lol! )
__________________________________________________________________________________

LA MAISON CLOSE


Prologue

Alicia : Alors ? Vous avez fait votre choix ?
Homme : Oui. (désignant une photo) Celle-ci.

Alicia regarda la photographie qu’il lui indiquait et sourit. Parfait…

Alicia : Excellent choix. Elle se débat comme une lionne. C’est une vraie tigresse…Vous aimez que cela soit violent, n’est-ce pas ?
Homme : Je ne serais pas ici, sinon.
Alicia : En effet… Voulez-vous voir ses yeux ou faut-il que je le lui bande ?
Homme : Je l’ai justement choisie pour ces beaux yeux. Je veux qu’elle me regarde.
Alicia : Pour votre sécurité, il vous faudra donc mettre un masque.
Homme : Très bien.

La jeune femme lui tendit alors une cagoule noire qui couvrirait la totalité de son visage, excepté les yeux, les narines et la bouche. L’homme, très élégant, la prit et paya Alicia, comme ils l’avaient convenu avant qu’il ne fasse son choix dans le catalogue.

Alicia (comptant les billets) : Parfait. Je vais vous mener à la chambre d’Emeraude.

L’homme sourit d’anticipation, impatient, et suivit Alicia avec empressement. Il allait se régaler…

Homme : Est-ce qu’elle crie ?

Alicia se mit à sourire. C’était un client sadique et certainement très violent. Emeraude plierait bientôt…Elle se soumettra…

Alicia : Si vous faites un effort, oui. C’est une battante et une dure. Elle retient ses cris à chaque fois. Mais en mettant la dose…
Homme : Parfait.

Alicia lui ouvrit enfin une porte menant à une petite chambre, lui conseillant de mettre sa cagoule, et l’invita ensuite à entrer.
Quand la jeune femme, nue et attachée au lit par les poignets, vit l’homme se diriger droit sur elle, se déshabillant rapidement, des larmes perlèrent sur ses joues.

Stella (suppliant) : Non…Pitié…
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 10:47

Le thème a l'air assez dur mais le prologue est intriguant, ça donne envie de lire la suite ! Effectivement ça a l'air de changer de ton style habituel qui est plus léger ^^ !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 4:08

Tu n'as pas idée! lol!
Merci pour ton com,Claire!!
Et hoplà,la suite!!
_______________________________________________

1- Disparition

Deux mois. Ça faisait deux mois que Stella Bonasera avait disparu. Et le jeune lieutenant Don Flack Jr s’en sentait responsable. Il l’avait laissée seule dans cette ruelle juste cinq minutes, le temps d’une conversation téléphonique avec Mac Taylor. Et ç’avait été cinq minutes de trop. Quand le détective était revenu, il n’était resté que sa mallette médico-légale, son arme et sa plaque. Plaque qu’il gardait constamment sur lui aujourd’hui, comme s’il voulait sentir Stella à ses côtés…
Bien sûr, Don l’avait cherchée partout, interrogeant chaque passant, chaque habitant, fouillant le moindre recoin…En vain.
Le F.B.I avait été appelé mais il n’avait toujours rien trouvé. Pourtant Mac et son équipe ne voulaient pas perdre espoir, ils s’y refusaient. Et Flack aussi. Surtout Flack. Le jeune homme s’était juré de la retrouver, à n’importe quel prix ! Il avait manqué de vigilance et cette faute lui avait coûté la perte de Stella. Non, elle avait juste disparu… Elle n’était pas encore perdue…
C’est pourquoi chaque jour depuis deux mois, Don revenait sur les lieux de la disparition de la scientifique, espérant trouver un nouvel élément, un nouvel indice qui lui auraient échappé les fois précédentes…
Cette disparition avait aussi permis à Don de lever le voile sur ses sentiments envers Stella. Des sentiments qu’il ne s’attendait pas à ressentir…Et cela accentuait sa peine et sa culpabilité…Il l’aimait…À un point qu’il n’aurait jamais cru pouvoir imaginer…Mais elle n’était plus là pour qu’il lui dise…
Flack était connu pour sa franchise. Il n’était pas homme à tourner autour du pot. Il avait pris sa décision depuis longtemps : dès qu’il la retrouverait, il lui avouerait tout…Mais si Stella était morte ? Ça aussi, il l’avait décidé depuis longtemps…Il la suivrait…
Cela faisait presque une heure que le jeune détective était là et Don finit par retourner vers sa voiture, bredouille encore une fois. Mais quelque chose attira son regard bleu, légèrement terni depuis la disparition de Stella. Deux hommes. Deux hommes très élégants qui faisaient vraiment tache dans le décor délabré et sordide de ce quartier pourri du Queens. Deux hommes inappropriés dans ces lieux. Pour Flack, il devait s’agir de cadres, de courtiers ou d’avocats…Enfin, des types qui gagnaient très bien leurs vies. Alors que faisaient-ils ici ?
Le détective finit par les suivre discrètement jusqu’à un vieil immeuble délabré et en principe désaffecté depuis des années mais les deux hommes y entrèrent sans hésitation. Don resta quelques instants devant l’entrée, hésitant. Puis il prit une décision. S’il y avait un indice, ou la moindre chance de trouver Stella, Flack ne devait pas hésiter une seconde.
Le jeune détective entra donc dans l’immeuble à son tour.
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 10:55

Le lien entre la disparition de Stella et la femme du chapitre 1 est inquiétante ^^ ! J'ai hâte de savoir ce qui va se passer avec Don et aussi à la scientifique !

La suite !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 2:16

Merci pour ton com Claire!!
Et voilà la suite!!
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2- Descente en enfer

Flack fut étonné quand il découvrit le hall d’entrée de l’immeuble. Quelle différence avec son aspect extérieur délabré ! Tout paraissait neuf ici…Et accueillant. Ça cachait vraiment quelque chose…
Avançant prudemment, le jeune détective aperçut enfin une sorte de bureau d’accueil…Les deux hommes qu’il suivait étaient passés rapidement. Certainement des habitués de l’endroit…
Prenant une profonde inspiration, Don avança avec détermination vers l’hôtesse d’accueil, qui sourit poliment à sa vue, et pria pour qu’on ne le fouille pas : il avait caché son arme et sa plaque au cas où il y aurait du grabuge. Il pouvait en avoir besoin à tout moment…

Alicia : Bonjour. (l’observant rapidement) Vous n’êtes jamais venu, n’est-ce pas ?
Don : En effet…

Surtout garder son calme, paraître le plus zen possible. Elle ne devait se douter de rien…

Alicia : Bien. Si vous êtes là, c’est que vous avez rencontré l’un de mes collaborateurs…
Don : Oui. A…
Alicia : Je ne veux pas savoir d’où vous venez. S’il est venu à vous, c’est que nous pouvons nous satisfaire mutuellement.
Don : En effet…

Bien. Il donnait le change. Mais de quoi parlait-elle ?

Alicia : Je vois que nous nous comprenons…Suivez-moi. Comme vous êtes un nouveau client, je dois vous expliquer les règles de notre établissement.

Client ? Qu’est-ce qu’elle vendait ? Que proposait-elle comme service ici ? Et pourquoi tenait-elle à ne pas savoir qui il était ? Enfin, ça l’arrangeait bien mais cela intriguait énormément Flack.
Alicia mena le détective au petit salon et l’invita à s’asseoir sur l’un des fauteuils confortables. Elle se dirigea ensuite vers un petit bar, admirant discrètement le beau jeune homme…Il ne devait pas avoir de problèmes pour se trouver des filles…Mais manifestement, il cherchait autre chose…

Alicia : Voulez-vous boire quelque chose ?
Don : Non, merci.
Alicia (le rejoignant, s’asseyant à son tour avec élégance, un verre de cognac à la main) : Bien. Ecoutez-moi attentivement. Je ne répéterai pas les règles…Vous ne parlez de cet endroit à personne_ j’ai déjà ce qu’il me faut pour ça. Quand vous venez ici, soyez discret…

Flack souriait intérieurement : il en connaissait déjà deux qui avait violé cette règle.

Alicia : Vous payez cash et d’avance. Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas. Votre identité ne m’intéresse pas. Seul compte votre plaisir et votre argent pour moi. Compris ?
Don (hochant la tête) : Oui.
Alicia (souriant, satisfaite) : Parfait. Combien de temps voulez-vous rester ?

Rester ? Mais rester pourquoi faire ? Flack jurait intérieurement devant tous ces mystères. Mais si c’était le seul moyen d’avoir une piste sur la disparition de Stella…

Don (hésitant, espérant qu’il ne dirait pas une bêtise) : Une heure…
Alicia (notant sur son agenda électronique) : Bien. Ça vous fera 500 dollars.

Flack soupira de soulagement. Heureusement qu’il avait eu l’idée de prendre pas mal de liquide avec lui, comme à son habitude, pour payer les éventuels indics. Le détective sortit prudemment son portefeuille, évitant que la jeune femme assise en face de lui ne voie son arme, et lui tendit dix billets de 50 dollars. Alicia lui prit des mains et lui donna un énorme classeur.

Alicia (souriant, commençant à compter les billets) : Faites votre choix. (apercevant une femme à son comptoir d’accueil) Excusez-moi, je reviens. Une cliente.

Flack fronça les sourcils. Une femme ? Mais qu’est-ce que c’était que cet endroit ?
Le jeune détective suivit son hôtesse du regard et ne put apercevoir la cliente en question. Alicia avait fermé la porte… Soupirant de frustration et de contrariété, Don finit par ouvrir le classeur et se figea en voyant ses… « produits » : des femmes. Ce classeur semblait contenir une centaine de photos. Il n’y avait rien d’autre sur ces femmes : ni identité, ni âge, aucun renseignement quelconque…Juste leurs photos. Et on pouvait voir une certaine frayeur dans leurs yeux.
Une angoisse sourde tenaillait ses entrailles, une peur intense l’envahissait pendant que Don continuait de feuilleter ce terrible classeur. Il craignait le pire…
Lorsqu’il arriva à la page 25 de son « catalogue », son sang se glaça dans ses veines et une tristesse immense déferlait sur lui. Non, c’était impossible, ça ne pouvait pas être elle…

Alicia (le faisant sursauter) : Vous avez choisi ?
Don (déglutissant, essayant de rester maître de lui-même) : Heu…Oui. (lui montrant la photo de la page 25) Elle.
Alicia (haussant les sourcils, étonnée) : Emeraude ? Vous n’en voulez pas une plus jeune ?
Don (déterminé, serrant le classeur avec force) : Non. Je veux…Emeraude.
Alicia (s’inclinant, lui souriant) : Très bien. Elle est très demandée, vous savez…Mais par des personnes plus mûres que vous.
Don (souriant) : Je suis quelqu’un d’incroyablement mature…
Alicia : Votre choix le démontre. Avant de vous mener à sa chambre, je dois tout de même vous signaler certaines conditions.
Don (sarcastique) : Je croyais que je les avais déjà eues.
Alicia (aimable et conciliante) : Les règles de « La Maison Close », en effet. Mais chaque fille a sa particularité, ses exceptions.
Don : Ha…
Alicia : Pour Emeraude, c’est assez simple. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez avec elle : violence, utilisation d’objets, insultes…Mais vous ne devez en aucun cas la tuer, ou la blesser au point d’entraîner sa mort, et frapper son visage. C’est son atout principal : son beau visage fin et ses yeux émeraude. Beaucoup ont été charmé par son regard…
Don (sentant son déjeuner remonter au fond de sa gorge) : Comme moi…
Alicia : Parfait. Emeraude est à vous pendant une heure.
Don (déglutissant) : Merci.
Alicia : Ho ! J’allais oublier…Voulez-vous qu’elle vous voit ?
Don (fronçant les sourcils) : Comment ça ?
Alicia : Si vous voulez qu’elle vous regarde, vous devez porter un masque. Sinon, elle aura les yeux bandés…C’est juste une question de prudence et de sécurité pour vous…
Don : Et bien…Bandez-lui les yeux…
Alicia (surprise) : Je croyais que vous aimiez ses yeux ?
Don : Je préfère les imaginer. Et puis, qu’elle ne me voit pas rendra l’expérience plus… intense.

Rien qu’en prononçant ces paroles, Flack se dégoûtait.

Alicia : Comme vous voulez. (interpellant un homme) Mike, bandeau pour Emeraude.
Mike : Tout de suite.

Alicia fit patienter Don pendant quelques minutes devant un long couloir menant à de nombreuses portes. Mike lui fit un signe « ok » de la main peu après et disparut de sa vue. La jeune femme, souriant toujours avec amabilité, conduisit le jeune détective jusqu’à la chambre d’Emeraude et finit par lui ouvrir la porte.

Alicia : Amusez-vous bien…Méfiez-vous tout de même, elle se débat énormément. Vraiment, c’est une battante… (l’évaluant de la tête aux pieds, avec un regard appréciateur) Mais je pense que vous n’aurez aucun problème pour la gérer et la soumettre à votre contrôle…
Don (sentant la colère monter en lui de plus en plus) : Et vous avez raison. Vous savez bien jauger les gens, dites-moi…
Alicia (flattée) : Ça fait parti de mon métier…

Puis la jeune femme s’inclina et l’invita à entrer, fermant la porte derrière Flack par la suite. Don avança doucement vers la femme nue, attachée et aveuglée, ne regardant que son visage, et sentit des larmes perler sur ses joues. Mon Dieu…

Don (dans un souffle, avec une incroyable souffrance dans la voix) : Stella…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 11:05

Flack a retrouvé Stella mais je suppose que ça serait trop facile si ça se finissait là... J'ai hâte de voir la suite et je n'ose pas imaginer tout ce que la scientifique a subi, alors quand bien même il parvenait à la libérer, il y a matière à faire une histoire avec pas mal de stress, de tristesse etc...

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 3:35

Tout à fait exact,ma chère Claire! Wink
Merci pour ton com!! merci2
Et hop,la suite!!
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3- Délivrance

Flack ne pouvait le croire. Stella était là, juste sous ses yeux…Et elle avait été si proche de lui depuis tout ce temps ! Et lui avait été incapable de la retrouver plus tôt… Qu’avait-elle subi durant ces deux mois ?
La culpabilité rongeait le jeune détective de l’intérieur, sans aucune pitié, et ses larmes s’accrurent. A cause de son manque de vigilance et de son incompétence, Stella avait sans aucun doute souffert le martyre dans cette maison close…Et il en était responsable !
Don jeta un rapide coup d’œil sur le corps nu de la scientifique et put y voir des hématomes de tailles diverses et de multiples écorchures, désinfectées étrangement. Manifestement, la gérante de cet établissement aux services particuliers tenait à avoir ses « employées » en bonne santé…
Stella se mit soudain à parler, sortant le jeune homme de ses sordides pensées.

Stella (suppliant) : Non…Pitié…Je ne veux pas…Je n’en peux plus…

Don sentit son cœur se briser en mille morceaux en entendant la voix désespérée et fatiguée de la scientifique. Il allait la sortir de là…Et tout de suite !
Le détective s’approcha doucement et s’assit au bord du lit calmement, ne voulant pas l’effrayer. Il amena ses mains sur le bandeau cachant les beaux yeux émeraude de la jeune femme pour l’enlever mais Stella eut un mouvement de recul, terrorisée.

Stella (effrayée mais se débattant) : Non ! Ne me touchez pas ! Ne me touchez plus…

Le cœur de Flack se serra de douleur au son presque hystérique de la voix de Stella, où pointait aussi le désespoir, et à ses mots. Que lui avait-on fait ? Mais d’abord, il devait la rassurer…

Don (d’une voix très douce) : Stella, c’est moi. Don Flack. Je suis là pour…
Stella (commençant à pleurer) : C’est…impossible…Il…Il… (rageusement) C’est un nouveau stratagème pour me torturer ? Me faire plier ? Me soumettre ?!
Don (esquissant un geste pour l’attraper mais se retenant à temps) : Ecoutez ma voix, Stella. C’est bien moi, Flack. Votre collègue dans la police. Votre ami ! Laissez-moi vous retirer ce bandeau pour que vous puissiez me voir, que vous puissiez voir que je suis là. Vous savez bien que je ne vous ferai aucun mal, Stella…

Et avant qu’elle ne puisse protester une nouvelle fois, Don lui retira rapidement mais délicatement ce maudit bandeau et prit son visage entre ses mains avec une immense douceur, le tournant vers le sien. Il pouvait sentir ses tremblements de terreur sous ses doigts…

Stella (les yeux toujours fermés, sanglotant de plus en plus et bougeant comme elle pouvait) : Non ! Non ! Nooon !
Don (avec douceur mais aussi persuasion) : Stella ! Ouvrez vos yeux ! Regardez-moi ! Laissez-moi vous aider à sortir de cet enfer ! S’il vous plaît…

Flack se mit à caresser tendrement les joues humides de la scientifique, essayant de la calmer, de la rassurer par ce geste doux. Et il y réussit…
Stella avait été étonnée par la douceur des mains posées sur son visage. Les autres n’étaient pas comme ça…Pas comme ça du tout…
La scientifique finit par ouvrir lentement ses yeux verts avec crainte et des larmes se mirent à couler abondamment quand elle reconnut Flack, qui lui souriait et la regardait de ses beaux yeux bleus pourtant voilés, tout en continuant à caresser doucement ses joues.

Stella (sanglotant et hoquetant) : Dooon…Don…Don…
Don (continuant ses caresses sur son visage) : Je suis là, Stella et je ne vais pas vous abandonner ici… (regardant les poignets de la scientifique) Occupons-nous d’abord de ces menottes.

Le jeune détective prit un des coussins colorés et bien rembourrés de la chambre comme silencieux provisoire et sortit ensuite son pistolet pour détruire les chaînes des deux paires de menottes, qui retenaient les poignets de Stella à la tête du lit. Dès que la jeune femme fut libérée de ses entraves, la scientifique se jeta dans les bras de Flack, pleurant sur son épaule et agrippant sa veste avec force. Le détective ne savait pas comment réagir et finit par l’entourer de ses bras avec douceur et prudence, sentant malgré ça le corps de la scientifique se tendre à ce simple contact. Elle avait peur…

Don (la réconfortant) : Shhh, Stella. Je ne vous veux aucun mal. Vous le savez. Vous savez que je ne vous blesserais pas. Je…Je vous…

Puis Flack cessa de parler. Ce n’était vraiment pas le moment idéal pour faire sa déclaration. Où avait-il la tête ?

Stella (se détendant peu à peu à ses paroles) : Don…Faites-moi sortir d’ici…Je vous en prie…

Le corps entier de Don frissonna en entendant la jeune femme prononcer son prénom. Et l’avoir ainsi dans les bras, si vulnérable…Il devait se reprendre ! Et agir vite. Très vite. Flack finit par s’écarter lentement de Stella afin de pouvoir retirer sa veste et lui fit mettre sur son corps nu…et meurtri. Le détective prit ensuite son portable et composa le numéro de Mac. Les autres filles de cette maison close devaient aussi être libérées…

Mac (voix off) : Taylor.
Don : Ici Flack. J’ai retrouvé Stella. Envoyez une équipe d’intervention et une ambulance à cette adresse…

Pendant que le jeune homme parlait avec le chef de la scientifique, Stella s’était raccrochée à lui presque avec désespoir. Flack était son phare, son point d’ancrage, sa bouée de sauvetage. Sa seule présence la rassurait, la réchauffait, lui réparait peu à peu le cœur…Et ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas ressenti ça…
Ayant terminé sa conversation téléphonique, Don raccrocha et regarda gentiment Stella, toujours accrochée à lui avec force. Il l’enlaça avec douceur, la sentant encore se raidir puis se détendre lentement, et caressa tendrement ses cheveux bouclés.

Don : Tout va bien, Stella. Mac va arriver avec une équipe…Est-ce que vous pouvez vous lever et marcher ?
Stella (hésitant) : Ou…Oui, je crois.
Don : Bien. Nous allons partir. Je ne veux pas que vous restiez une minute de plus ici.

Stella, acquiesçant, crut déceler de la fureur dans la voix du jeune détective mais aussi de la tristesse. Il se sentait coupable…Coupable de ce qui lui était arrivé…Mais ce n’était pas sa faute…
Flack la fit se lever avec douceur et la soutint avec gentillesse, l’aidant à marcher, son arme à la main. Il serait sans doute obligé de passer en force…
Stella était toujours agrippée à sa chemise et semblait ne plus vouloir le lâcher. Il était le seul être en qui elle avait confiance…Son seul espoir…
Les deux policiers atteignirent la porte de la chambre, l’ouvrirent et tombèrent nez à nez avec Mike, qui pointait un revolver sur eux.

Mike (menaçant) : Elle reste ici et toi, tu meurs, mon pote.
Don (ne contenant plus sa colère, ses yeux bleus assombris par la fureur, sa voix devenant dure et froide) : C’est vous qui allez mourir…Jusqu’au dernier…

*

Alicia était entrain de surveiller ses « filles » sur ses écrans de contrôle pendant leur « travail ». Lorsqu’elle vit son dernier client sortir un flingue et délivrer Emeraude, elle envoya ses cerbères les intercepter. Quant à elle, il valait mieux qu’elle se tire en vitesse dans un de ses établissements secondaires. Et dès maintenant, elle se montrerait plus prudente avec ses clients et améliorerait sa sécurité…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 11:06

Ils se sont fait attraper, c'était assez prévisible qu'ils étaient surveillés ! J'ai hâte de voir comment ils vont s'en tirer (au moins, Flack a prévenu Mac alors espérons que les renforts arrivent) !

La suite ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeSam 28 Aoû 2010 - 11:52

Rah, j'adore ! applaud Je veux la suite ! siffle super1
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 3:18

Merci les filles pour vos coms
Désolée,mais mon coeur n'est pas à la fête.Ma chienne est mal et on parle de la faire piquer mouchoir1
Voilà la suite...
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4- Massacre

Totalement envahi par la fureur, Flack amorça la gâchette de son pistolet et fixa froidement Mike. Ce dernier, en voyant les yeux bleus pleins de haine du policier, se mit à frémir…de terreur. Il n’avait ressenti ça qu’une seule fois, lorsque Alicia avait expliqué à Emeraude tout ce qu’elle allait subir avec cruauté, après son enlèvement. Elle avait dit ça avec une voix froide, cruelle et sans pitié. Mais là, cet homme si jeune réussissait à le faire trembler de peur juste avec son regard. Il allait crever…
Flack s’apprêta à tirer quand une main l’arrêta.

Don (surpris, se tournant vers la propriétaire de la main) : Stella ?
Stella (ses yeux émeraude humides de larmes, le regardant d’un air suppliant) : Non, Don, ne le tuez pas. N’oubliez pas qui vous êtes, ce que vous êtes…Ne tuez pas pour moi…
Don (serrant les dents, outré) : Stella ! Ils…Ils vous ont…Ils se sont…

Mike savait que s’il n’agissait pas maintenant, il n’aurait plus aucune chance de s’en sortir vivant. Le jeune homme ne semblait plus se préoccuper de lui…Il devait donc en profiter…

Stella (se rendant compte que Mike allait tirer sur Flack) : Don !

Et Flack tira le premier. L’homme s’écroula sur le sol telle une poupée de chiffon. Mort.

Don (d’une voix neutre et inquiétante) : Légitime défense…
Stella (se serrant contre lui) : Je sais…Mais ne tuez plus, je vous en prie…

Voyant la scientifique pleurer, le jeune détective hocha la tête, se promettant de lui obéir. Il ne tuerait plus…Ils allaient juste souffrir comme elle avait souffert…
Les deux policiers finirent par quitter le seuil de la chambre et coururent en direction de la sortie. Les autres gardes d’Alicia débarquèrent, se plaçant sur leur chemin, et commencèrent à les canarder. Flack ne loupa pas une seule de ses cibles, leur tirant dans les genoux ou sur d’autres articulations. Et il trouvait ça encore trop doux pour eux…
Les deux policiers arrivèrent enfin à la porte quand une main énorme s’abattit sur l’épaule de Flack et le balança violemment au sol, faisant ainsi tomber Stella par terre. Le détective avait perdu son arme et se retrouva face à un homme massif d’au moins deux mètres ! Et Dieu seul savait combien il pesait, mais il était costaud !
Mais Don ne cilla pas. Stella devait toujours être sauvée…Le détective et son adversaire gigantesque se tournèrent autour quelques instants avant que ce dernier ne se jeta enfin sur Flack, agrippant sa chemise d’une main et lui enfonçant violemment son poing dans l’abdomen. Le jeune homme eut le souffle coupé et se retrouva brutalement plaqué contre un mur. Il vit le poing énorme du géant s’approcher de son visage quand une détonation retentit. L’homme grogna et relâcha soudain Flack, toujours un peu sonné, pour se retourner vers son nouvel assaillant.

Don (respirant avec difficulté) : Stella…

La scientifique tenait faiblement sur ses jambes et avait l’arme de Don entre les mains, la pointant sur l’homme gigantesque. Ce dernier s’avança lentement vers elle et sourit d’un air sadique en voyant l’état de faiblesse évident de la jeune femme. Stella tremblait de plus en plus. La peur la tenaillait, implacable et cruelle. Elle avait déjà vu ce genre de démarche… Elle l’avait vue bien trop souvent…
De nouvelles larmes roulèrent sur ses joues et des frissons irrépressibles secouaient tout son corps. Le géant finit par attraper la jeune femme par la veste de Flack et la souleva du sol avec facilité, lui faisant lâcher le pistolet. Puis sa main libre commença à serrer son cou, de plus en plus fort, tel un étau implacable.
Soudain, l’homme sentit une de ses jambes se dérober sous lui, l’obligeant à s’agenouiller, mais il garda encore son emprise sur le cou de Stella, de plus en plus faible. La dernière chose qu’il sentit fut un canon de pistolet contre sa tête puis plus rien. Le géant s’effondra, relâchant sa puissante poigne de la trachée de la scientifique, qui toussa fortement, essayant de reprendre un peu d’air, puis elle releva la tête pour voir Flack, debout, le visage et la chemise éclaboussés par du sang, regardant le mort avec haine. Ses yeux bleus s’adoucirent immédiatement quand le jeune homme les posa sur Stella, rassuré de la voir vivante. Il s’approcha doucement d’elle, ne voulant pas l’effrayer encore plus.

Don : Stella. Je…Il…
Stella (s’accrochant à ses épaules solides, posant sa tête sur l’une d’elle) : Inutile de vous justifier. Légitime défense…

Don rangea son arme, entendant encore les plaintes de souffrance des blessés, et prit Stella dans ses bras. La scientifique se pelotonna contre lui en toute confiance, agrippant sa chemise et sa cravate avec force. Flack était son Sauveur…Le seul être en qui elle avait confiance pour le moment…
Les deux policiers s’apprêtèrent à sortir quand Mac et l’équipe d’intervention débarquèrent en trombe.

Mac (hurlant) : NYPD ! Vous êtes…

Puis l’expert s’interrompit en voyant Flack et Stella et l’hécatombe qui les entourait, sous le choc. Mais que s’était-il passé ici ?
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 11:03

Oh, désolée pour ta chienne ! Plein de calins virtuels pour toi :calin: :calin: !

C'est très dérisoire, mais ce chapitre était bon, avec de l'action... J'ai hate de voir comment ça va évoluer psychologiquement pour Stella et de les voir expliquer à Mac ce qui s'est passé !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 1:02

Merci pour ton soutien Claire.Ma chienne n'est plus là... mouchoir1 mouchoir1 mouchoir1
Voilà la suite
____________________________________________________

5- Peur

Dès que Stella vit tous les policiers masqués de l’équipe d’intervention, la scientifique ne put s’empêcher de se serrer plus contre Flack, tremblante de peur, et ferma les yeux pour ne plus les voir. Ils leur ressemblaient…
Don sentit le corps de Stella frissonner dans ses bras et se pelotonner étroitement contre lui dans un mouvement craintif. Il resserra alors son étreinte, protecteur. Qu’est-ce qu’ils lui avaient fait ? Elle était terrifiée par ses propres collègues…
Mac s’approcha d’eux, visiblement soulagé de revoir Stella bien vivante, et amena sa main vers l’épaule de la jeune femme, voulant s’assurer qu’elle allait bien. Tout ce sang sur elle et le jeune détective ne le rassurait pas…
Dès que le chef de la scientifique, son meilleur ami pourtant, la toucha, Stella se mit à crier de terreur, se serrant toujours plus contre Flack, atterré.

Mac (sous le choc) : Stella ? Mais…
Don (regardant Mac avec tristesse) : Ne la touchez pas, Mac. Pas maintenant…

Et Flack serra la scientifique un peu plus contre lui, tentant de calmer ses tremblements incontrôlables et la rassurant en caressant ses cheveux bouclés, et la laissa mettre son visage sur son épaule et nouer ses bras avec force autour de son cou, comme une enfant terrorisée. Elle ne voulait plus être touchée…

Don (reportant son attention sur Mac) : L’ambulance est là ?
Mac (encore choqué par la réaction de Stella, vraiment inquiet) : Oui…Mais j’aimerais des explications.
Don (se dirigeant vers la sortie pour rejoindre l’ambulance, parlant à l’expert presque sèchement) : Plus tard. D’abord, Stella…

En entendant le ton sans appel de Flack, Mac n’insista pas et s’écarta de son chemin, continuant à les observer. Pour que Flack ait autant de sang sur lui, c’est qu’il devait être très proche de certaines victimes…Les aurait-il exécuté ? L’expert espérait que ce ne soit pas le cas…Mais le jeune homme semblait tellement affecté par l’état de Stella…Dans quelle circonstance l’avait-il retrouvé ? Aurait-il voulu la venger ? Mac en avait vraiment l’impression quand il avait vu Flack être aussi protecteur avec elle…
Don atteignit enfin l’ambulance, rassuré que Stella puisse avoir quelques soins. Mais quand les secouristes cherchèrent à lui prendre la scientifique des bras, celle-ci s’agrippa à lui avec force et désespoir, totalement effrayée.

Don (avec douceur et gentillesse) : Stella…Laissez-les vous examiner…
Stella (tremblant et pleurant) : Je…Je ne peux pas, Don…Je ne veux pas qu’ils me touchent…
Don (avec tristesse) : Stella…

Flack étreignit Stella pour la rassurer, jetant un regard d’excuse aux deux secouristes, Jimmy Custer et Barry Andrews, et sentit la scientifique le serrer presque à l’étouffer.

Custer : Ecoutez, détective, il faut au moins qu’on l’emmène à l’hôpital. Elle a besoin de soins.
Don : Je peux l’accompagner ?
Andrews (avec humour) : Je crois que nous n’avons guère le choix…

Flack déposa finalement Stella sur la civière mobile avec délicatesse et la fit doucement le lâcher, prenant rapidement sa main fine dans la sienne. Le jeune homme sentait bien qu’elle avait besoin de lui, de sentir sa présence, d’avoir un contact avec lui…
Les deux secouristes fermèrent les portes arrières et se regardèrent, embêtés.

Custer : J’ai déjà vu ça…Il faut appeler le psy.
Andrews (soupirant) : Je sais…

Mac put voir les ambulanciers monter dans leur véhicule et partir puis il se tourna vers l’agent Dave Klinson, qui arrivait précipitamment pour lui faire un premier rapport.

Mac : Alors ? Quel est le bilan pour le moment ?
Klinson : Deux morts et huit blessés. Et on a trouvé une trentaine de femmes actuellement. Il reste encore quelques étages à fouiller.
Mac : Bien. Continuez et identifiez les femmes. Appelez aussi d’autres ambulances.
Klinson : Oui, lieutenant.

Mac soupira. Flack se serait débarrassé de dix gardes à lui tout seul ? Et deux étaient morts…Les conclusions des autopsies lui donneraient peut-être des éléments de réponses… Ainsi que le témoignage des survivants…

Agent Tate : Lieutenant Taylor ! Venez voir !

Mac se précipita, inquiet. Qu’allait-il encore découvrir ?

Mac (le rejoignant enfin) : Oui ? Qu’y-a-t’il ?
Tate : Regardez ça.

L’expert vit des étagères immenses contenant des centaines de cassettes vidéo, voire même plus… Qu’y avait-il dessus pour que ces gens veuillent les garder ? Il allait devoir les visionner une à une…

Mac : On embarque tout au labo. Il faut qu’on sache ce qu’était exactement cet endroit et pourquoi ils ont gardé ces vidéos…

L’agent Tate acquiesça et interpella deux hommes pour qu’ils l’aident dans sa tâche.
Mac craignait ce qu’il allait découvrir sur ses bandes. Mais elles étaient sans doute des éléments importants de cette enquête…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 11:15

Oh, désolée :calin: :calin: !

Sinon c'est un chapitre intéressant où on voit les répercussions sur Stella... Maintenant, je redoute aussi de savoir ce qu'ils vont voir sur les cassettes !

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 3:01

Merci Claire... gloups
Et merci pour ton com
La suite
_____________________________________________________________

6- Le seul être en qui j’ai confiance

Stella n’avait toujours pas lâché la main de Flack une fois arrivée au Mount Sinai Hospital puis dans une chambre d’examen. Elle ne le quittait pas des yeux non plus. C’était le seul point rassurant qu’elle avait depuis ces deux terribles mois…
A chaque fois que quelqu’un s’approchait de sa chambre, la scientifique se recroquevillait sur elle-même ou cherchait à se rapprocher du détective, se raccrochant à lui avec détresse.
Don était accablé de tristesse en voyant dans quel état de prostration se trouvait Stella. Elle qui était si pleine de vie, si dynamique…Elle ressemblait plus à un petit animal affolé, terrorisée par le moindre bruit étranger. Et tout ça, c’était de sa faute ! Des larmes de rage et de souffrance se mirent à couler le long de ses joues tandis qu’il serrait les poings à s’en faire blanchir les phalanges…Il était responsable de ce qui était arrivé à Stella…Et elle, elle semblait…

Stella (le voyant en larmes) : Don ? Pourquoi pleurez-vous ?
Don : Je suis désolé, Stella. Tellement désolé. C’est de ma faute si…
Stella (presque avec crainte, touchant sa joue pour essuyer ses larmes) : Ce n’est pas votre faute, Don…Croyez-moi…Ce n’est pas votre faute…
Don (sanglotant) : Non, Stella ! Je n’ai pas été capable de vous trouver…plus tôt. Je…Je…
Stella : Don, vous m’avez trouvée. C’est le principal…

En voyant le regard compréhensif de Stella, Don n’avait qu’une envie : l’enlacer avec force. Mais il savait que s’il faisait ce genre de geste brusque, elle le fuirait, elle le craindrait. Et ça, il ne le voulait surtout pas…
Ce fut Stella qui agit. Elle glissa ses bras autour de sa taille et posa doucement, toujours avec une certaine crainte dans ses gestes, sa tête sur son torse ferme. Don n’osa pas esquisser le moindre geste. Il tenta tout de même de lui caresser tendrement les cheveux, lentement, sans la brusquer. Elle se raidit brièvement puis accepta ce geste tendre. Flack n’était pas comme eux…
Au bout d’une dizaine de minutes, Lindsay Monroe et un médecin, le docteur Milla Blacks, entrèrent dans la chambre. Don fut surpris de sentir Stella resserrer son étreinte à l’approche des deux jeunes femmes. Des femmes auraient aussi…

Lindsay (souriant et parlant avec une grande gentillesse) : Bonjour, Stella. Je suis si contente de vous revoir. Nous étions si inquiets…

La jeune experte essayait de rester le plus calme possible mais elle n’avait qu’une seule envie : pleurer. Stella avait l’air si…vulnérable, presque faible alors que c’était quelqu’un de très fort…Et quand elle avait aperçu Flack, du sang partout sur lui, ses yeux bleus si tristes et encore humides de larmes, Lindsay avait senti son cœur se serrer. Elle ignorait si elle était la seule à s’en être aperçue mais elle savait que le jeune détective était amoureux de Stella et que la disparition de cette dernière l’avait fortement éprouvé. Chaque jour, il venait aux nouvelles, avec l’espoir qu’ils avaient de nouveaux éléments. Chaque jour, il se rendait dans la ruelle où Stella avait disparu. Lindsay avait eu l’idée de lui confier la plaque de sa collègue et avait vu une petite étincelle dans ses yeux bleus devenus ternes à cette époque.
Et aujourd’hui, alors qu’il l’avait enfin retrouvée, Stella semblait très fragile psychologiquement. Mac lui avait raconté les scènes de leurs retrouvailles et cela avait alarmé Lindsay. Pauvre Stella ! Et pauvre Flack…

Lindsay (interrompant ses pensées, présentant la femme à ses côtés) : Voici le docteur Milla Blacks. Elle est là pour vous examiner et vous soigner…Enfin, vous connaissez la procédure.

Stella opina silencieusement de la tête mais restait fermement accrochée à Flack, et la force de son étreinte s’accentua quand elle vit Milla mettre ses gants de latex et préparer le kit de viol et d’autres instruments médicaux. Lindsay, quant à elle, préparait son appareil photo et sentit immédiatement qu’il y avait un malaise. La jeune experte regarda Flack, lui faisant une demande silencieuse de ses yeux marron.
Don caressa doucement les cheveux bouclés de la scientifique pour la rassurer et finit par s’écarter d’elle lentement, afin de quitter la chambre. Mais Stella le retint, agrippant sa manche, ses yeux émeraude apeurés le suppliant de rester.

Stella : Don…Ne me laissez pas seule…
Don : Stella…Elles ne vous veulent aucun mal. Vous connaissez Lindsay, non ? Elles doivent savoir ce qui vous est arrivé…
Stella (s’accrochant à lui, les larmes perlant sur ses joues) : S’il vous plaît, Don…Je… (dans un souffle) Je n’ai confiance qu’en vous…

Flack sentit son cœur se gonfler de joie mais aussi se briser en même temps. Stella lui confiait toute sa vie, toute sa confiance et lui se sentait indigne de recevoir tout ça de sa part…
Don céda tout de même et fit un regard interrogateur aux deux femmes, ne sachant que faire.

Milla (avec un sourire compréhensif) : Vous pouvez rester…Mais elle doit se changer et vous, vous nettoyer.
Don : Bien sûr.

Milla installa un paravent pour que le détective puisse se changer, lui préparant une petite cuvette d’eau et un uniforme d’hôpital. Flack s’y dirigeait quand Lindsay l’arrêta.

Lindsay : Attendez, Flack. Je dois d’abord prendre quelques clichés de…
Don (comprenant) : De moi.
Lindsay : Oui. C’est rapport aux…
Don : Je vois. Allez-y…

La jeune experte s’exécuta rapidement puis prit ensuite les vêtements du jeune homme pendant qu’il se changeait tandis que le docteur Blacks retirait la veste du détective du corps de Stella pour la remplacer par une blouse d’hôpital. La scientifique était secouée de frissons lors de cette manœuvre, pourtant anodine dans le milieu médical, et ne cessait de fixer le coin où se trouvait Flack. Elle n’avait confiance qu’en lui. En lui seul…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 14:07

Aïe pauvre Stella, psychologiquement, elle est très très affectée... Mais on ne va pas tarder à en savoir plus, je suppose sur tout ce qui lui est arrivé... Finalement, elle n'a confiance qu'en la personne qu'elle a vu la sauver, à savoir Don !

Hâte de lire la suite !

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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 2:32

Merci Claire pour ton com!
Et voilà la suite
________________________________________________

7- Des conclusions difficiles à entendre

Lindsay et Flack attendaient le docteur Blacks pour connaître les résultats des divers examens effectués sur Stella. Cela avait été une nouvelle épreuve pour la scientifique. En particulier lors des prises de photo de son corps par Lindsay et les examens gynécologiques du docteur Blacks, mais Don n’était jamais loin. Il était resté constamment à ses côtés, s’écartant d’elle ou fermant les yeux lors d’analyses trop intimes. Il fallait dire qu’il n’avait pas vraiment le choix car Stella avait soudé sa main dans la sienne, seul point rassurant dans ce milieu froid et stérile.
Flack avait réussi à trouver un vague stratagème pour pouvoir s’éloigner de la jeune femme afin de connaître les conclusions du médecin sur son état physiologique : il lui avait laissé sa plaque. Ainsi, la scientifique savait qu’il reviendrait la chercher, qu’il était toujours là, proche d’elle. Le jeune détective lui avait aussi promis une dizaine de fois qu’il la rejoindrait très vite. Stella avait manifestement constamment besoin de lui maintenant, de le sentir à ses côtés…Elle se sentait en sécurité avec lui…
Milla arriva, plusieurs feuilles à la main, et invita les deux policiers à entrer dans une petite salle d’examen, actuellement inoccupée, pour plus de discrétion.

Lindsay (avec appréhension) : Alors ?
Milla (prenant une profonde inspiration, dégageant une mèche brune de ses yeux) : Je ne sais vraiment pas par quoi commencer…Je n’ai jamais vu ça sur une seule femme…
Don (contenant son inquiétude en serrant les poings, essayant de garder une voix posée) : Vu quoi ?
Milla (soupirant) : Déjà, les radios ont révélé plusieurs côtes fêlées, ressoudées aujourd’hui, et les os des poignets sont abîmés…
Don (gardant son calme, respirant lentement) : Les menottes…
Milla (levant les yeux vers lui avant de revenir à la lecture des résultats des examens) : Sans aucun doute…Le corps de Miss Bonasera présente de nombreux hématomes, dû à des coups plus ou moins violents…Des coups à mains nus et avec des objets. J’ai aussi trouvé des anciennes estafilades assez longues. Certainement un fouet ou une corde. Et il y avait aussi des écorchures, la plupart provoquées par un… (hésitant) humain…
Don (très bas, sombrement) : C’est indigne d’un être humain…
Milla (continuant) : …et des coupures, faites par des lames bien aiguisées…
Don (sentant que le médecin n’avait pas encore tout dit) : Et ?
Milla (hésitant, sentant bien la colère qui bouillonnait chez Flack) : Votre collègue a été…violée…Régulièrement et avec violence.
Lindsay (le souffle coupé pendant quelques instants puis se reprenant, essayant de rester professionnelle) : Du sperme ?
Milla (secouant la tête) : Non. Pas la moindre trace. Je pense qu’ils ont…
Don (les yeux agrandis d’effroi) : Ils ?
Milla (grimaçant) : Oui…Un seul homme ne pouvait faire autant de dégâts, détective…Et vu sa réaction quand elle nous a vus, il devait certainement y avoir eu des femmes…

La respiration de Flack s’accéléra alors que son cœur semblait vouloir s’arrêter. Le jeune détective était horrifié puis devint peu à peu furieux. Contre eux, contre ce monde… Contre lui…

Lindsay (reprenant là où elle s’était arrêtée avec Milla) : Vous disiez avoir une théorie sur l’absence de sperme…
Milla : Oui. Les violeurs ont dû se protéger…Elle n’est d’ailleurs pas enceinte.
Don (sombrement) : Le pourra-t’elle ?
Milla : Pardon ?
Don (sentant sa voix trembler) : Pourra-t’elle avoir des enfants ?

Flack savait que Stella voulait avoir des enfants. Elle n’avait pas eu de famille et voulait s’en créer une. Mais pour le moment, elle n’avait pas trouvé la personne qui partagerait cet idéal…Enfin, le croyait-elle…
Le détective sentit une larme couler le long de sa joue à cette pensée. Une larme de tristesse et de rage…Il les trouverait ! Et il les tue…Non, il les arrêterait. Il avait promis à Stella de ne tuer personne pour elle…

Milla : Physiologiquement, oui. Et c’est un vrai miracle après tous les sévices brutaux et répétitifs qu’elle a subi. Mais psychologiquement…
Don (murmurant) : Elle ne voudra sans doute plus qu’un homme la touche…

Lindsay sentit les larmes couler quand elle entendit le désespoir dans la voix de Flack. Il était si amoureux de Stella et il venait d’apprendre qu’il ne pourrait sans doute que lui faire du mal s’il tentait une approche. Et l’experte pouvait voir qu’il se sentait coupable, qu’il se sentait responsable de tout ça…

Lindsay (s’apprêtant à poser sa main sur le bras de Don, d’une voix compatissante) : Flack…

Soudain, le jeune détective frappa violemment le mur de son poing, faisant sursauter les deux femmes.

Don (avec rage) : Merde !

Puis Flack recommença cinq ou six fois, se meurtrissant peu à peu les phalanges.

Don (sa voix passant de la fureur à la souffrance) : Merde ! Merde ! Merde…

Don finit par s’agenouiller, la tête et les poings posés sur le mur, sanglotant avec force, criant son désespoir et sa rage, prononçant le nom de Stella avec détresse.

Stella (entrant dans la petite pièce, tenant fermement la plaque de Flack contre elle) : Don…Arrêtez…

Lindsay et Milla se tournèrent vers la scientifique, surprises de la voir ici, et l’observèrent. Stella s’avança lentement vers le jeune homme en larmes et sembla hésiter quelques instants en voyant le grand corps prostré et secoué de sanglots. Pourquoi Flack se rendait-il responsable à ce point ? Il n’avait rien fait de mal…
Respirant à fond, Stella s’accroupit alors à ses côtés et l’enserra doucement de ses bras, caressant gentiment ses cheveux noirs pour le calmer.

Stella : Don…Ce n’est pas votre faute…S’il vous plaît, ne pleurez plus…Vous n’êtes pas responsable…
Don (levant enfin ses yeux bleus vers elle, le visage ravagé par la tristesse) : Stel…Stella…

Milla les regarda, étonnée. Les rôles s’étaient inversés : la victime tentait de supporter, d’aider son Sauveur, de l’empêcher de s’enfoncer dans une profonde dépression. Peut-être y avait-il un espoir…
Stella essayait de garder un calme olympien en sentant ce corps masculin contre le sien. Elle les craignait tant aujourd’hui…Mais Flack avait besoin d’elle comme elle avait besoin de lui. Courageusement, elle finit par l’amener contre elle et se mit à le consoler comme un enfant. La scientifique n’aimait pas voir Don ainsi. Ça ne lui ressemblait pas…

Stella (embrassant son front avec crainte et hésitation) : Don…Je vous en prie…J’ai tellement besoin de vous aujourd’hui…

La scientifique tressaillit de frayeur quand elle sentit les bras musclés de Flack l’entourer puis se détendit peu à peu. Il n’était pas comme les autres. Il n’était pas du tout comme les autres…Car lui, elle l’aimait…
Lindsay les observait avec tristesse, ne sachant que faire quand son portable vibra dans sa poche.

Lindsay (s’éloignant et répondant) : Monroe. Oui, j’ai les résultats et…D’accord, j’arrive, Mac. Mais je ne suis pas sure que Flack… Ok, il viendra.

Raccrochant, la jeune experte soupira. Elle craignait le pire. Mac avait fait de nouvelles découvertes et semblait bouleversé au bout du fil, ce qui était assez inquiétant. Et ce qui angoissait un peu plus Lindsay c’est la réaction de Flack face à ces derniers éléments…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 11:17

Eh ben, les analyses médicales sont assez édifiantes concernant ce qu'a subi Stella... Et la réaction de Flack montre à la fois son amour pour elle, sa colère envers les agresseurs mais aussi contre lui - même et le soutien que la scientifique parvient à lui apporter malgré son propre traumatisme montre qu'il y a peut - être de l'espoir pour l'amélioration de son état un jour...

Sinon, je redoute un peu de savoir ce que Mac a trouvé, tout comme le fait Lindsay mais en même temps, j'ai hâte de lire cette suite alors...

... La suite ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 2:44

Merci Claire pour ton com :calin:
Voilà la suite!
____________________________________________

8- Une vérité atroce mais bien réelle

Lindsay avait préféré attendre que Flack se calme avant de le mener au central. La jeune experte était vraiment inquiète pour lui et le comprenait, dans un sens. Si un tel malheur arrivait à un certain jeune expert insolent de sa connaissance, elle serait sans aucun doute dans le même état...
Pendant que Lindsay faisait son rapport à son supérieur, Flack avait installé Stella dans son bureau, espérant qu’elle se sentirait rassurée dans ce lieu familier. Il avait fait des pieds et des mains pour que personne ne touche à son bureau, se brouillant avec Mac pendant quelques jours. Pour le détective, donner le bureau de Stella à un autre ou le vider avait signifié la perte de l’espoir de la retrouver un jour et il s’y était fermement refusé. C’était ce minuscule espoir qui lui permettait de tenir, de venir au boulot tous les jours, de vivre…
Stella n’avait pas lâché la main de Flack durant tout le trajet jusqu’au commissariat et la tenait encore fermement. C’était son réconfort, la seule personne en qui elle avait confiance et qu’elle ne craignait pas…enfin, pas trop…Et la scientifique pouvait sentir que le jeune détective tenait à ce simple contact, comme s’il voulait s’assurer qu’elle était bien là et vivante…
Un peu plus tard, Flack finit par laisser à contrecœur Stella aux bons soins de Lindsay pour pouvoir rejoindre Mac. Mais il dut une nouvelle fois lui laisser sa plaque que Stella conserva comme un talisman de protection. Elle craignait moins sa jeune collègue et réussissait à soutenir des bribes de conversations mais la peur était toujours là, au fond d’elle-même, tenaillant ses entrailles. Don lui serra une nouvelle fois la main pour la réconforter et finit par partir. Il atteignit rapidement le bureau de Mac et attaqua direct.

Don (le saluant de la tête) : Mac. Qu’avez-vous découvert ?
Mac : Des vidéos. La gérante de cette maison close en avait des centaines, voire plus. (énigmatique) Stella était surnommée Emeraude, c’est bien ça ?
Don (fronçant les sourcils, intrigué) : Oui…
Mac (montrant une cassette) : Bon. En voici une à son nom…

Flack put lire sur la tranche « Emeraude- 12/04/06 » et regarda Mac. Il n’aima pas du tout son regard. Mac avait peur ! Peur de découvrir ce que contenait cette vidéo…
L’expert finit par insérer la cassette dans son magnétoscope et pressa le bouton ‘lecture’. Dès que les premières images apparurent sur l’écran, Flack sentit son estomac se contracter avec violence : Stella était là, nue et attachée, les yeux bandés, et elle se débattait de toutes ses forces, repoussant comme elle pouvait un homme nu qui était penché au-dessus d’elle. Le détective pouvait voir qu’elle le suppliait de ne pas la toucher, qu’elle criait de rage et de tristesse mais malgré tout, l’homme arriva à ses fins…violemment. Cela dura une vingtaine de minutes qui semblèrent une éternité pour Don. Comment pouvait-on faire ça ? Comment un être humain pouvait faire ça ? Les deux policiers virent ensuite l’homme se rhabiller, alors que la scientifique semblait pleurer toutes les larmes de son corps et souffrir à un point qu’il était difficile d’imaginer, et cela brisa le cœur malheureux de Flack. Puis l’homme, que le détective se mit à haïr avec force, se tourna face à la caméra, dévoilant ainsi son visage. Alors que Mac se figea de stupeur, Flack ne tint plus et se mit à vomir dans la corbeille à papier de l’expert. C’était encore plus atroce qu’il ne pensait…

Mac (les yeux écarquillés, ayant mis ‘pause’, reconnaissant l’homme sur la vidéo) : C’est… C’est le juge Mark Alpens…
Don (sentant la bile remonter une nouvelle fois, mais essayant de se reprendre, la voix pleine de colère) : C…Comment a-t’il osé faire ça ? Ce n’est pas parce qu’il est juge qu’il est au-dessus des lois !
Mac (essayant de le calmer) : Flack…
Don (furieux) : Il faut l’arrêter, Mac. Il faut tous les arrêter…
Mac : Et c’est ce qu’on va faire…On va en trouver beaucoup grâce aux vidéos mais…
Don (déglutissant, les poings serrés et tremblant) : Combien y en a-t’il ?
Mac (fronçant les sourcils) : De quoi ?
Don : De vidéos…Combien y en a-t’il qui concerne Stella ?
Mac (refusant de la tête) : Flack…
Don (s’avançant vers l’expert, menaçant) : Combien ?!
Mac (le fixant, les dents serrées) : 61…Une pour chaque jour de sa disparition…Et ce sont des cassettes de 5 heures…

Et le jeune détective retourna voir la corbeille, avec tristesse et douleur, n’ayant plus rien à rejeter…Comment Stella pouvait-elle lui pardonner ? Elle avait vécu pire que l’enfer durant ces deux mois…

Mac (le rejoignant, l’aidant à se redresser et mettant une main ferme sur son épaule) : Ecoutez, Flack. Nous allons devoir les visionner une à une mais ça risque d’être long. Stella passe en priorité… (voyant que le jeune homme s’apprêtait à parler) Et non, vous ne nous aiderez pas. Je ne vous laisserai pas voir une seule minute de plus de ces vidéos, Flack. Vous êtes beaucoup trop affecté pour le moment. Ramenez Stella chez elle et veillez sur elle. C’est le mieux que vous puissiez faire…Pour elle et pour vous…Demain, vous serez peut-être plus à même de nous aider, tout comme Stella. Donc, partez et essayez de vous reposer…
Don (avec un pauvre sourire) : Comme si j’allais y arriver…

Puis le détective quitta le bureau de Mac, encore plus abattu, et se dirigea vers le bureau de Stella. Se reposer ! Cela faisait deux mois qu’il avait du mal à dormir…Et ces dernières découvertes sordides n’allaient pas l’aider à retrouver le sommeil…
Mac vit Flack entrer dans le bureau de Stella et en ressortir quelques instants après avec elle, sa main dans la sienne, tous deux se dirigeant vers la sortie. Lindsay sortit peu après et rejoignit son supérieur, une expression indéchiffrable sur le visage.

Lindsay : Alors ?
Mac : C’est encore pire que ce que je pensais. Et Stella ?
Lindsay : Ça va un peu mieux. Mais je ne m’inquiète pas avec Flack à ses côtés. Il va bien s’occuper d’elle…
Mac (avec un tout petit sourire) : Je sais…

Lindsay haussa les sourcils, étonnée. Savait-il pour les sentiments de Flack ? C’était possible, après tout…Vu le comportement du jeune détective de ces derniers temps…Et puis, Mac savait toujours tout…

Lindsay : Et elle, de lui…
Mac (fronçant les sourcils) : Comment ça ?
Lindsay : C’est Stella qui soutient Flack…Il se sent vraiment coupable et a cherché à la venger mais Stella l’a retenu…Elle fait tout pour qu’il reste…lui-même…
Mac (tristement) : Il ne l’est plus depuis un moment…
Lindsay : Il y a encore de l’espoir, Mac. Tous les deux se soutiennent mutuellement et je sais que c’est ça qui va les aider à s’en sortir.
Mac : J’espère que vous avez raison…J’ai vraiment peur pour eux…
Lindsay : Moi aussi. Mais nous sommes là aussi. Nous pouvons les aider…
Mac : Et nous y arriverons… (soupirant) Je vais avoir besoin d’aide pour visionner ces vidéos et faire une liste de tous les suspects identifiables. Appelez Hawkes.
Lindsay (intriguée) : Et Danny ?
Mac : Il travaille actuellement…Et je pense lui confier un autre travail…

Lindsay acquiesça et sortit du bureau pour prendre quelques vidéos, tout en appelant Sheldon de son portable.
Mac soupira une nouvelle fois. Danny inspectait la maison close pour le moment. Mais après, il allait devoir aider Flack. Le jeune détective était sujet aux erreurs après tous les derniers évènements. Son meilleur ami pourra l’aider à traverser ces épreuves…
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 11:49

C'est terrible ce qui est arrivé à Stella... 61 très longues cassettes... Et ce sont des personnalités qui l'ont violée, j'ai hâte de les voir poursuivre les personnes en question et comment elle va récupérer de tout ça !

Sinon, je pense que c'était plutôt un bon conseil de la part de Mac d'envoyer Don se reposer au lieu de le faire travailler, dans cette enquête, il est bien trop impliqué émotionnellement pour parvenir à se contenir !

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 4:06

Merci Claire pour ton com
Suite!
_________________________________________________________

9- Purification

Stella était enfin dans son appartement et le trouva étonnamment propre. Il était difficile de croire qu’elle s’était… absentée durant deux mois.

Don (la voyant examiner son appartement avec un regard surpris) : C’est moi…J’ai pensé que vous aimeriez retrouver un appartement propre. J’espère que ça ne vous dérange pas…
Stella (se tournant vers lui en souriant) : Non. Merci, Don… (très sérieuse) Vous n’avez jamais désespéré à me trouver, n’est-ce pas ?
Don (hésitant, la fixant de son regard bleu, le rose colorant ses joues) : Non…Je ne pouvais pas… Je ne voulais pas croire que vous étiez…
Stella : Morte ? (baissant la tête, parlant très bas) Il y a des jours où j’aurais voulu l’être…
Don (fronçant les sourcils) : Pardon ?
Stella (avec un sourire forcé) : Non, rien. Mais vous êtes une vraie fée du logis !
Don (embarrassé) : Si vous pouviez éviter de le crier sur les toits… Danny pourrait me demander de lui nettoyer son appart’…

Stella rit doucement à cette idée. Il n’y avait que Flack qui pouvait lui redonner un peu le sourire actuellement. Et c’était grâce à lui qu’elle avait pu tenir si longtemps. Combien de fois avait-elle voulu se tailler les veines et s’était rétractée en pensant au jeune homme ? Pour une raison inconnue, la scientifique avait su qu’il la retrouverait, qu’il la chercherait, qu’il ne l’abandonnerait pas…Et jusqu’ici, tous ses espoirs s’étaient révélés justes. Mais elle ne s’attendait pas à le voir réagir aussi violemment, prêt à tuer de sang froid, sans sourciller. Manifestement, elle n’était pas la seule à souffrir…Elle devait donc continuer à l’aider, comme il le faisait avec elle…Elle voulait revoir ses yeux bleus pétiller…Elle voulait faire disparaître cette tristesse et cette colère qu’il avait au fond de lui. Et elle se jura bien d’y arriver…
Don sourit légèrement en entendant le rire encore timide de Stella. Il aimait tellement l’entendre rire, la voir sourire. Mais elle devait d’abord surmonter tous ses traumatismes…

Don : Stella, je vais aller faire quelques courses pour que vous puissiez dîner.
Stella (effrayée de rester seule) : Don…Je…
Don (sans geste brusque, lui redonnant sa plaque) : Je reviens très vite, ne vous inquiétez pas…

Toujours craintive, Stella opina malgré tout de la tête, serrant la plaque du détective sur son cœur, et le vit esquisser un geste vers son visage mais il stoppa net. La scientifique put voir de la peur dans ses beaux yeux bleus et elle prit alors doucement sa main pour la poser sur sa joue, sans trembler. Elle se délecta de ce contact doux et chaleureux et eut la satisfaction de le sentir lui caresser le visage avec timidité. Il voulait vraiment qu’elle se sente en sécurité…

Don (la regardant tendrement) : Je reviens, Stella…Promis…
Stella (levant les yeux vers lui) : Je sais…

Stella le vit alors quitter son appartement puis se dirigea vers sa salle de bain, gardant toujours la plaque de Flack contre elle. Dès qu’elle fut dans la salle d’eau, elle finit par poser le badge sur le lavabo pour pouvoir se déshabiller et se doucher lorsqu’elle aperçut son reflet dans un de ses miroirs. Elle s’observa un moment. Son corps…Son corps était…

Stella (murmurant) : Je suis sale…

*

Don revint dans l’appartement trente minutes plus tard. Il ne pensait pas que ça lui aurait pris autant de temps mais manifestement, la moitié des New Yorkais avaient décidé de faire leurs courses dans le même magasin que lui…
Ne voyant pas Stella dans le salon, Flack s’inquiéta puis entendit l’eau de la douche couler. Bien, ça devrait la détendre un peu…
Rassuré, le détective commença à déballer ses achats quand il entendit autre chose. Des sanglots ? Le cœur empli d’angoisse, le jeune homme se précipita dans la salle de bain et vit Stella recroquevillée dans un coin de la cabine de douche, les larmes aux yeux, qui se frottait vigoureusement le corps, tout en répétant sans cesse :

Stella (avec un ton monocorde) : Je suis sale. Je suis sale. Je suis sale…

Quand Don vit la peau rouge et irritée de la jeune femme et certaines de ses écorchures recommencer à saigner, il n’hésita pas une seconde : il finit par entrer, prit une serviette au passage et atteignit Stella, recouvrant son corps et arrêtant le jet de la douche.

Don (paniqué mais ferme) : Stella ! Arrêtez, vous saignez !
Stella (le fixant avec de grands yeux apeurés) : Don, je dois me nettoyer ! Je suis sale, si sale… (recommençant à se frotter vigoureusement) Il faut que ça parte…
Don (l’arrêtant en lui agrippant fermement les bras, lui faisant pousser un petit cri de peur) : Vous n’êtes pas sale, Stella ! Ce n’est pas vous, c’est eux ! Ce sont ceux qui vous ont fait du mal qui sont sales, pas vous ! Surtout pas vous…
Stella (se mettant à pleurer avec force) : Don…Je les sens encore sur moi…Partout… Ça s’est insinué dans ma peau…Je veux que ça disparaisse…
Don (se faisant violence pour ne pas la prendre dans ses bras pour la rassurer, donnant un ton raisonnable à sa voix) : Stella, ça ne partira pas en vous arrachant la peau…Il vous faudra du temps pour oublier…

Les larmes coulaient toujours à flot sur les joues de Stella et Don les essuya doucement avec ses pouces, dans un geste tendre et prudent. Il détestait la voir pleurer et la voir ainsi…dans un tel état de détresse, ça lui était insupportable. Si Mac et son équipe avaient quelques-uns des violeurs de la jeune femme, le détective n’était pas sûr qu’il pourrait éviter de les massacrer les uns après les autres…
Alors que le détective lui essuyait ses larmes et commençait à la sécher en douceur pour ne pas l’effrayer, Stella le fixa un moment, totalement muette, se plongeant dans son beau regard bleu toujours triste, et elle put y lire toute son inquiétude mais aussi…son amour ! Son amour pour elle !
Et sans réfléchir, Stella embrassa Flack avec désespoir tandis que ses mains se dirigeaient lentement vers son pantalon, cherchant les cordons pour lui retirer. Surpris, le détective répondit d’abord à son baiser. Il en avait tellement rêvé…Puis, se rendant compte de ce qu’il faisait et sentant les mains de la jeune femme s’activer sur ses vêtements, il s’écarta vivement d’elle, essoufflé.

Don : Stella ! Non !
Stella (suppliante) : Purifiez-moi, Don. Lavez-moi d’eux…Faites disparaître leurs présences de mon corps…
Don (désespérément) : Stella…

La jeune femme s’empara une nouvelle fois de ses lèvres fermes avec force, le mordant presque, et glissa ses mains sous le haut de l’uniforme d’hôpital qu’il portait toujours, le sentant frémir sous ses doigts. Il avait envie d’elle…
Flack se sentait partir quand il sentit les mains fines de Stella caresser ses abdominaux mais il réussit, il ne sait comment, à s’écarter d’elle.

Don (retirant ses mains de son corps) : Stella ! Pas comme ça ! Je…
Stella (pleurant) : S’il vous plaît, Don…

Le détective n’avait plus qu’une solution. Ça allait être rude mais il n’avait plus le choix…
Don serra Stella dans ses bras avec force, l’écrasant contre lui, et l’embrassa avec passion. Et comme il s’y attendait, Stella se raidit, prenant peur, et tenta de le repousser. Don s’écarta alors d’elle, la tristesse se dessinant sur son visage, et il sentit des larmes perler sur ses joues…Encore une fois…

Don (triste et persuasif) : Regardez comment vous réagissez quand je vous touche sans précaution, Stella ! Vous tremblez. Vous me craignez ! Et je vous aime trop pour vous faire encore plus de mal ! Coucher avec moi maintenant ne vous aidera pas. Dès que vous serez vraiment prête, que vous accepterez sans trembler que je vous touche vraiment, alors nous ferons l’amour…Mais pas maintenant, Stella. Ça serait une erreur…
Stella : Mais je sais que vous avez envie de…
Don : C’est vrai. Je ne vous mentirai pas. J’ai envie de vous à tel point que ça me fait mal. Mais vous êtes encore fragile et vulnérable…Je ne suis pas un de ces hommes qui profiterait de cette situation…
Stella : Je sais, Don… (pleurant à chaudes larmes) Je suis désolée. Je suis tellement désolée. Mais je voudrais oublier. Tout oublier !
Don : Ce n’est pas votre faute, Stella. Je comprends… (clignant des yeux pour dissiper ses larmes, essayant de détendre cette triste atmosphère) Mais ne me refaites pas ce coup-là. Mon cœur ne va pas tenir sinon…
Stella (avec un minuscule sourire) : Promis…
Don (se levant, tout en renouant les cordons de son pantalon) : Et maintenant, sortez de cette douche et rhabillez-vous. Je vais vous préparer un bon repas…

S’assurant qu’elle suivait ses instructions, le détective finit par se retourner quand une main agrippa doucement son bras. Le jeune homme se tourna pour voir deux yeux émeraude encore humides posés sur lui, presque timides.

Stella : Don…
Don (avec douceur) : Oui, Stella.
Stella : Vous avez dit que vous m’aimiez…C’est vrai ? Malgré le fait que je…
Don : Oui. N’en doutez pas, Stella. Et rien ne fera changer mes sentiments envers vous…
Stella : Alors…Est-ce que je peux vous tutoyer ?
Don (souriant) : Bien sûr…
Stella (le retenant encore) : Don…
Don (son regard bleu plein de gentillesse et de sollicitude) : Oui ?
Stella (presque timide) : Je peux…Tu veux bien…m’embrasser ?

Flack écarquilla les yeux, stupéfait par sa demande, haussant les sourcils à l’unisson. Stella…Stella voulait qu’il l’embrasse…Qu’il l’embrasse vraiment ? Pas pour échapper à ses démons mais pour l’avoir lui, le sentir…

Stella (sentant son hésitation) : Juste un baiser, Don…Un baiser amoureux…On ne m’a jamais embrassée durant ces deux mois…Ils voulaient juste…mon corps…
Don (déglutissant) : Tu…Tu es vraiment sure ?
Stella (hochant la tête) : Oui. Je veux de nouveau sentir de la tendresse…Ta tendresse…

Déglutissant une nouvelle fois et inspirant profondément, le jeune homme posa délicatement ses mains sur les joues de Stella, les caressant doucement avec ses pouces, puis se pencha prudemment vers elle, lui laissant le moyen de s’esquiver. Au lieu de ça, elle se mit sur la pointe des pieds et glissa lentement ses bras autour de son cou avec une certaine appréhension.

Don (caressant toujours son visage) : Je ne veux pas te blesser, Stella. Jamais. Alors, si…
Stella (nouant enfin ses bras sur la nuque de Flack) : Je sais…

Puis leurs lèvres se joignirent enfin, avec une grande douceur. Ce baiser fut incroyablement tendre et devint un peu plus ardent. Mais Don se restreignait fortement. Il craignait la réaction de Stella s’il s’enhardissait. Elle avait besoin de temps…
Les deux policiers finirent par se séparer, le souffle un peu coupé, et Stella s’éloigna légèrement, presque effrayée de sa propre audace. Flack avait les lèvres douces et fermes…Et il avait été si tendre dans ce baiser timide…
Flack avait toujours ses mains sur le visage de la scientifique et caressa sa joue avec une grande gentillesse, lui souriant avec amour.

Don : Je t’attends au salon…pour dîner, d’accord ?
Stella (hochant la tête) : D’accord…

Puis avant que le détective ne parte, la jeune femme lui déposa un bref baiser sur les lèvres puis se précipita dans sa chambre, s’empourprant de sa témérité et sentant une chaleur l’envahir. Mais la peur était encore là…
Don, sous le choc de la surprise, secoua la tête et revint dans la cuisine reprendre là où il s’était arrêté. Il se sentait un peu…frustré et cela le révulsa. Il s’en voulait de ressentir ça. Il se devait de tenir ! Pour Stella. La scientifique avait vraiment besoin de temps, de douceur et de tendresse…Elle en avait été privée depuis si longtemps…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 10:55

Ce chapitre est très intéressant, on y voit Flack et Stella réaliser leur amour l'un pour l'autre mais la fragilité de la jeune femme empêche toute concrétisation physique, ce que Don a bien raison de lui faire comprendre et de lui montrer, il ne profite pas du fait qu'elle se soit jetée à son cou, ce qui est très bien de sa part.

Le chapitre décrit également bien l'état de Stella après ce qu'elle a subi, amoureuse, mais pas prête aux contacts physiques, en dehors du baiser tendre... Mais malgré tout, déterminée à rendre la paix de l'esprit à Don, très en colère et sûrement plein de haine envers les personnes qui ont maltraité Stella !

Hâte de voir la suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 3:17

Merci Claire pour ce super com!!Je suis ravie de voir que j'ai réussi à faire transparaître toutes les émotions des persos que tu as mentionné dans ton com.J'avais peur que l'on s'arrête à la surface...Merci!! :calin:
Et voilà la suite
_________________________________________________________

10- Tout est lié

Après avoir donné des instructions précises à Danny concernant Flack, Mac attendait avec lui ses deux autres subalternes dans la salle de réunion pour recouper toutes les informations et les éléments qu’ils avaient découverts. Et surtout, la liste des violeurs identifiables de Stella…
Lindsay et Hawkes arrivèrent en même temps et saluèrent les deux experts déjà présents. Puis chacun posa son rapport ou les nouveaux éléments importants pour la résolution de cette enquête sur la table.

Mac : Bien. Tout le monde est prêt ? (tous acquiescèrent de la tête) Danny, à vous.
Danny : Après l’inspection complète de notre maison close, j’ai trouvé les empreintes de nos blessés et de nos deux morts. J’ai aussi beaucoup d’inconnus, pas fichés.
Mac : Donc aucune idée d’identité pour d’éventuels complices…ainsi que pour le chef de ce sordide réseau.
Danny (grimaçant) : En effet… Mais une empreinte est liée à une autre affaire en cours. Celle dont Stella s’occupait avant son enlèvement.
Mac (fronçant les sourcils) : La jeune inconnue violée et battue à mort ?
Danny : Oui…
Lindsay : On peut supposer que cette femme était une des « employées » de la maison close…
Sheldon : Je pense plutôt que c’est une certitude. D’autres affaires sont reliées à la nôtre.
Mac : Allez-y.
Sheldon : Grâce au rapport médical de Stella et aux clichés de son corps, j’ai trouvé de nombreuses similitudes avec notre Jane Doe et trois autres affaires non classées.
Mac : Donc, ils ont déjà eu à se débarrasser du corps de certaines de leurs « employées ». Mais pourquoi ?
Sheldon : Certains clients cognent vraiment dur. Hémorragie interne fatale.
Mac : Je vois…Notre mystérieuse gérante tente de contrôler ses clients mais n’y arrive pas…
Sheldon : Sans aucun doute. Et après, elle se débarrasse du problème…
Mac : On sait au moins pourquoi Stella a été enlevée…Ils ont dû croire qu’elle les avait découverts lorsqu’elle examinait une nouvelle fois la ruelle…
Lindsay : Et elle était à proximité de leur établissement…
Mac (soupirant) : Oui…Sinon, vous avez autre chose ?
Danny : J’ai trouvé des préservatifs usagés dans les chambres avec des empreintes et j’ai pas mal de noms. Et accrochez-vous, parmi nos violeurs, il y a des flics…
Mac (s’affaissant un peu) : C’est pas vrai…
Danny : Avec ça, j’ai trouvé trois policiers_ des officiers supérieurs, deux juges, cinq avocats, un procureur, deux PDG qui ont été mêlés à une affaire de harcèlement il y a quelques temps et un médecin, soupçonné de violences conjugales.
Lindsay (serrant les dents) : Il a trouvé un autre moyen pour se défouler…
Danny (posant gentiment sa main sur son épaule) : Je sais…Les autres ADN et empreintes ne nous sont pas connus, mais aujourd’hui, une trentaine d’hommes sont passés dans cette maison close…
Lindsay : Je sais qu’il a dû y avoir aussi des femmes…

Danny haussa les sourcils, stupéfait par cette déclaration. Des femmes ? Des femmes auraient pu participer à ces horreurs ? L’être humain était vraiment tombé bien bas aujourd’hui…

Mac : Ces hommes doivent tous avoir des postes importants dans la société et de gros moyens… (à Sheldon et Lindsay) Et avec les vidéos ?
Lindsay : J’ai visionné toutes les miennes. J’ai une liste de 15 violeurs non masqués et connus pour les 20 premiers jours de captivité de Stella…Je ne sais vraiment pas comment elle a pu tenir aussi longtemps…C’était…C’était tellement…

Danny, par réflexe, la fit se blottir contre lui et caressa ses cheveux avec tendresse. Mac avait refusé qu’il voie ces vidéos pour qu’il garde la tête froide, et surtout pour qu’il puisse aider Flack. Avec son tempérament de feu, le jeune expert pourrait avoir le même comportement de colère que son meilleur ami…

Sheldon : On peut en rajouter 20 pour les 20 jours suivants. Il y en a eu plus…
Mac : Je sais. Dans les derniers 21 jours, j’en ai découvert 30…Recoupons nos listes. Il devait y avoir des…habitués…

Les quatre experts se réunirent pour vérifier quels violeurs ils avaient en commun et la liste restait encore impressionnante.

Mac : Nous avons 35 violeurs…que l’on a pu identifier. Et ce n’est que pour Stella…
Lindsay : Elle ne pourra pas reconnaître les autres…
Mac : Je sais…Mais on va déjà s’occuper de ceux-là.
Sheldon : Comment allons-nous les convoquer ? Certains ont beaucoup de pouvoir ici…
Mac : On va demander nos convocations et nos commissions rogatoires à une femme juge de ma connaissance. Elle sera de notre côté, je le sais…
Danny : Parfait. Et par qui on commence ?
Mac : Le juge Mark Alpens…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 11:41

Tu as pourtant bien réussi à résumer ces différentes émotions chez tes personnages !

Alors si j'ai bien compté ça fait 65 violeurs pour Stella, c'est horrible pour elle... Au moins, ils en pu en identifier certains. Sinon, Mac a eu le bon réflexe, je pense, en empêchant Danny de visionner, vu le personnage et son caractère, il aurait sûrement ressenti un peu le même genre d'émotions que Flack ce qui n'est pas utile.

J'ai hate de les voir se battre pour arrêter tout le "beau" monde qui se permet ces atrocités.

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 4:41

Merci Claire pour ton com!!
Et hop,la suite!
_________________________________________________________________

11- Mon Ange Gardien

Stella ne cessait de se retourner dans son lit, encore et encore. Dès qu’elle fermait les yeux, des images de tout ce qu’elle avait subi à « La Maison Close » lui revenait à l’esprit. Et quand elle arrivait à dormir, ses rêves se transformaient rapidement en cauchemars terrifiants. Elle était trop marquée par tous les sévices qu’elle avait endurés pendant ces deux longs mois et elle n’arrivait pas à les effacer de son esprit, à oublier ces terribles souvenirs…Comment pourrait-elle se sentir mieux ? Comment pourrait-elle oublier ? Comment pourrait-elle ne pas associer Don à eux ? La scientifique savait que le jeune homme voudrait aller plus loin que des baisers et des étreintes chastes et sages…Mais arriverait-elle à supporter son corps ?
Stella cessa de s’interroger. Pour le moment, elle devait trouver un moyen de dormir… Et si… ?
La scientifique finit par se lever et se dirigea dans son salon pour y retrouver Don, manifestement endormi sur son canapé dépliant.

Don (intrigué) : Stella…Qu’est-ce qu’il y a ?
Stella (sursautant en l’entendant, puis faisant une petite moue triste et navrée) : Des cauchemars…

Flack se redressa, dévoilant accidentellement son torse nu aux yeux de Stella, et la regarda, inquiet. Il aurait dû y penser…Mais il était comme elle…Il n’arrivait pas à dormir… Les images de la vidéo qu’il avait vue dans le bureau de Mac ne cessaient de l’assaillir…
Stella déglutit avec difficulté et ouvrit grand les yeux à la vue du corps à moitié nu du jeune détective, à la fois troublée et apeurée. Flack était fort et il pourrait faire ce qu’il voulait d’elle, d’un simple geste. Son corps lui rappelait celui des autres…
Voyant le regard apeuré de la jeune femme fixé sur lui, Flack devina la raison de sa peur et se tourna pour prendre le haut de l’uniforme d’hôpital posé sur le dossier du canapé.

Stella (lui saisissant le bras) : Non.
Don (souriant avec gentillesse) : Stella, je comprends. Ça ne…
Stella (s’approchant timidement avant de s’asseoir au bord du canapé-lit, à côté de Don) : Je…Je dois m’habituer…Je ne veux plus avoir peur…Mais surtout, je ne veux pas avoir peur de ton corps…

Avec une main tremblante, Stella rapprocha sa main du torse nu de Flack, qui hésitait entre la laisser faire ou l’arrêter, et regarda intensément ses yeux bleus, qui exprimaient à la fois sa confusion et son amour pour elle. Elle avait pris la bonne décision. Si elle voulait que leur relation évolue, elle devait pouvoir le toucher sans peur…
La scientifique toucha enfin avec légèreté la peau nue de Don, posant sa main sur son cœur dont elle pouvait entendre les battements frénétiques et affolés. Et ressentir ces battements qui lui étaient destinés troubla encore plus Stella. Le jeune homme l’aimait donc tant qu’un simple toucher le faisait réagir ainsi. Et malgré tout, Don tenait. Il n’essayait même pas de l’étreindre, de la serrer contre lui. Stella pouvait voir de la crainte dans ses yeux bleus et elle savait qu’il avait peur de lui faire mal. Pas physiquement, mais psychologiquement. Il ne voulait pas qu’elle l’associe aux autres…

Stella : Don…
Don (l’interrompant, déglutissant et très troublé à ce simple contact) : Stella, pourquoi es-tu venue ?
Stella (plongeant son regard dans le sien) : Je…Je voudrais dormir…avec toi…
Don (grimaçant légèrement) : Stella, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne…
Stella (le coupant fermement) : Je n’ai été rassurée qu’avec toi à mes côtés toute la journée, Don ! Je veux juste… essayer…S’il te plaît…
Don (voulant se montrer raisonnable) : Stella, j’ai dû y aller avec mille précautions pour te toucher, même doucement. Dormir avec moi, c’est…
Stella : Ne comprends-tu pas ? Je te fais confiance, Don. Tu es mon Ange Gardien…Je sais que tu ne me feras pas de mal… Comme maintenant, alors que je…

Et comme une enfant curieuse, la scientifique explora enfin le torse du détective du bout des doigts, sentant chaque muscle et les frissons que sa caresse innocente provoquait. Stella aimait cette peau. Sa peau…
Don sentit sa respiration s’accélérer et son cœur s’emballer encore plus. Mais il se restreignait avec force. Il voulait tellement la prendre dans ses bras, la serrer tout contre lui. Mais il savait comment Stella risquerait de réagir…

Stella (entendant les battements frénétiques du cœur de Don avec étonnement, le fixant de ses yeux émeraude) : Don…S’il te plaît…Laisse-moi dormir avec toi…

Et sans attendre sa réponse, la scientifique se glissa sous les draps avec rapidité, avant que son audacieux courage ne la fuie, et se remit à le regarder timidement.

Stella : Don…Couche-toi…
Don (intrigué) : Stella…Je t’ai dit que…
Stella (souriant, rassurante) : Ce n’est pas pour ça…Couche-toi, s’il te plaît…

Hésitant encore, le détective finit par s’exécuter et attendit de voir ce qu’allait faire maintenant Stella, curieux et inquiet à la fois. Flack ne voulait pas qu’elle se force en quoique ce soit…
La scientifique se coucha à son tour puis se tourna vers Don et rencontra son regard bleu interrogateur et malgré tout amoureux. Respirant à fond, elle se rapprocha lentement de lui, avec timidité et presque avec appréhension, sans quitter son regard bleu des yeux. Elle pouvait lui faire une entière confiance…
Flack ne bougeait pas un muscle face à l’approche timide de Stella. Il craignait qu’une quelconque réaction de sa part effrayerait la jeune femme et avorterait sa tentative d’approche volontaire. Pour beaucoup, ce simple mouvement pouvait paraître simple, mais Don savait que Stella avait puisé tout son courage au fond d’elle-même pour traverser cette étape. Mais le détective se demandait si elle n’allait pas trop vite…

Don : Stella, ne te force pas…
Stella (déterminée) : Je veux dormir dans tes bras…

Arrivant enfin à destination, Stella posa sa tête sur le torse ferme du jeune homme, juste au niveau de son cœur, puis passa doucement un bras autour de sa taille. Elle le sentit tressaillir sous elle et se mit à sourire. Elle aimait les réactions qu’elle provoquait en lui…

Stella : Tu…Tu sais, tu peux m’enlacer…

Flack la regarda pour confirmation puis entoura délicatement les épaules de Stella de son bras et eut la satisfaction de ne pas la sentir trembler, juste quelques frissons.

Don (inquiet tout de même) : Tu as peur ?
Stella : Non. C’est agréable…

Et la scientifique frotta doucement son visage contre le torse de Don et poussa un long soupir. Elle était si bien contre lui. Elle se sentait en sécurité…
Flack entendit la respiration de Stella devenir régulière et vit qu’elle s’était paisiblement endormie, la main accrochée à l’élastique de son boxer, comme si elle craignait qu’on ne l’enlève une nouvelle fois, qu’on l’éloigne encore de lui, et la tête posée sur son cœur. Avec une immense douceur, le détective caressa ses beaux cheveux bouclés avant de tomber lui aussi dans un profond sommeil. Ça faisait si longtemps qu’il ne s’était pas endormi si facilement…
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan   [CSI:NY]La Maison Close by Lagentillefan Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 11:54

J'aime beaucoup voir Stella mesurer la confiance qu'elle a e Flack et chercher à ne pas avoir peur de lui aussi et le voir lui chercher à ne pas l'effrayer, ce qui marche à peu près ! Ils s'accrochent un peu l'un à l'autre par amour et l'un est aussi la bouée de l'autre pour éloigner Stella de la peur et Don de la colère !

La suite.
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