Voici un OS qui m'a été demandé
( imposé ) d'écrire.
Si vous avez lu ma fic Correspondance, la scène se passe avant.
Il est rating M. C'est un Lime où les personnes sont Reid et Carter.
Bonne lecture.
Le 15 août, 22h59,
La journée, tout comme les trois dernières semaines avaient été éprouvantes. La police de New York avait contacté l'équipe afin de les aider sur une affaire de meurtres d'enfants. Leur travail était souvent difficile, mais lorsqu'il s'agissait de victimes mineurs, il devenait quasiment insurmontable, et ce, malgré leur expérience.
Spencer se trouvait dans la salle de bain de l'appartement cosy de Carter. Il faisait face au miroir et son image se reflétait. De ses longs doigts fins, il ôta sa cravate, défit un par un les boutons de son gilet et en fit de même pour sa chemise. La glace laissait apercevoir son torse imberbe, ses flancs minces et une fine ligne de poils châtains partant de son nombril jusqu'à la naissance de son bassin, encore masquée par son boxer et son pantalon.
Il s'y regarda brièvement, il n'avait jamais aimé son physique qu'il qualifiait d'ingrat.
Le jeune homme se trouvait bien trop maigre, il aurait aimé être plus musclé. Avoir une carrure plus viril. Il avait l'impression d'avoir le corps d'un garçon de 14 ans et non d'un homme de 35 ans.
Il passa la main dans ses cheveux en bataille et détourna le regard. Il manquait de confiance en lui et après 3 mois de relation avec Eleonore, il se demandait encore quel charme pouvait-elle bien lui trouver. Spencer soupira, enleva sa ceinture, déboutonna son bas et quitta ses chaussettes dépareillées. En sous vêtement, il actionna le robinet de la douche. Bientôt, il fut complètement nu et se glissa sous le jet d'eau chaude. Il ferma les yeux et essaya de se détendre un peu. Il resta immobile, l'eau ruisselant sur son corps frêle pendant cinq longues minutes. Peu à peu de la buée s’empara de la petite pièce, et la température y augmenta.
Ce qui permet à Reid de se défaire de toute tension nerveuse. Il commença à se sentir bien et débuta sa toilette. Le contact doux du gant sur sa peau était une sensation des plus agréables. Il saisit ensuite une bouteille de shampooing et lava sa chevelure rebelle. Le jeune Dr se rinça ensuite, coupa l'eau et sortit. Il prit une grande serviette et l'enroula autour de sa taille et une autre, plus petite, pour sécher ses cheveux. Lorsqu'il termina, il la mit dans une panière, destinée au linge sale. Et ne prit pas la peine de se coiffer.
Torse nu, il se dirigea vers la chambre de Carter, celle-ci était plongée dans la pénombre, si ce n'est une lueur délicate qui émanait de plusieurs bougies allumées. Il se dégageait de la pièce un parfum enivrant. Entre les notes boisées, Spencer identifia de la myrtille et du musc. Il porta ensuite son regard sur le lit, au centre de la pièce, et y vit sa petite amie, allongée sur le ventre, simplement vêtue d'un ensemble soutien-gorge/boxer, qui dans la lumière tamisée, lui semblait rose et légèrement transparent. Presque immédiatement, il ressentit une sensation de douce chaleur dans son bas ventre. Son esprit brillant s'affola et il tenta, en vain, de lutter contre.
En trois mois de temps, ils n'avaient jamais vraiment eu l'occasion d'aller très loin dans leur relation de couple. Ils travaillaient beaucoup et leur liaison demeurait toujours secrète. Reid avait beau avoir un QI de 187 et être un expert dans beaucoup de domaine, il y en avait un où il avait certaines lacunes. Les femmes, en l’occurrence. Il n'en avait pour ainsi dire jamais fréquenté de façon sérieuse avant sa jeune collègue. Il y avait bien cette fille, à la fac, avec qui il avait partagé son lit à 3 ou 4 reprises mais depuis, c'était le calme plat. Il hésita un instant, nerveux, debout, dans l'encadrement de la porte, puis soudainement, comme si son cerveau de génie s'était tu, il se dirigea vers le lit.
Spencer s'assit près d'elle et la regarda. Elle semblait assoupie. Ses yeux étaient fermés et son visage était serein. Il lui caressa tendrement la joue et Eleonore se réveilla. Elle posa le regard sur lui et lui offrit le plus beau des sourires. Le ressenti dans son abdomen s'intensifia d'avantage. Reid n'était plus qu'instinct. Il posa doucement ses mains sur le dos de sa compagne et effleura sa peau de ses doigts graciles. Afin de faciliter son massage, il dégrafa le soutien gorge de sa partenaire et continua. Il pouvait sentir les frissons que cela lui procurait. Le jeune homme remarqua deux fossettes au niveau des reins de la jeune femme et y déposa un baiser à chacune. Carter, se retourna, s'assit en face de lui, l’étreignit et l'embrassa avec passion. Leurs respirations s’accélèrent à mesure que des caresses tendres et délicates accompagnèrent leurs baisers. Eleonore, au comble du désir, ôta, d'une main, la serviette des hanches de son conjoint, sans pour autant mettre fin à leur embrassade. Par mimétisme, il en fit de même avec son shorty.
Nus, la peau contre la peau, ils ne pouvaient plus attendre. La jeune femme, extirpa du tiroir de la table de nuit un préservatif, le sortit de son emballage, et elle le mit habillement en place. Bientôt ils ne furent qu'un, dans une étreinte charnelle. Les bougies se consumèrent lentement à l'image de leur amour. Sur le mur, leurs ombres semblaient danser. Spencer se laissa guider par les mouvements de sa partenaire, assise sur lui, ses jambes fines autours des ses hanches menus, ses mains posées sur sa nuque. Quand il l'a senti se crisper contre lui, frémissante et haletante, puis se détendre, il se laissa aller. Carter l'embrassa tendrement ensuite dans le cou, mit fin à leur câlin et remit sa petite culotte. Elle se glissa alors sous la couette. Reid se leva, retira son moyen de contraception, le mit dans un mouchoir puis se dirigea vers la salle de bain, dans le plus simple appareil, afin de le mettre à la poubelle. Il se lava ensuite consciencieusement les mains, enfila son boxer, faillit en faire de même pour son t-shirt avant de se raviser, retourna dans la chambre, éteignit les bougies et vint se coucher auprès d'Eleonore. Celle-ci se rapprocha de lui et vint caler sa tête sur son épaule. Il l'embrassa sur le front.
Les yeux grand ouvert dans le noir, alors que sa compagne s'était déjà endormie, le jeune homme, incrédule, n'arrivait pas à croire ce qui venait d'arriver. Ce qui venait d'arriver à lui, le Dr Spencer Reid. Aussi brillant que mal à l'aise dans les échanges humains. Pourtant, il se sentait si bien et tellement heureux qu'il planait presque. Comme s'il avait de nouveau eu usage de la drogue. Ses paupières se firent de plus en plus lourdes et il sombra ensuite dans le sommeil. Le radio réveil affichait 00h05.