Une autre un peu plus courte. Mais bon, ce n'est pas le taille qui compte, non !
Le meurtre par mailMr. Pierre Delon est professeur de français dans un collège. C'était un homme heureux, célibataire certes, mais qui vivait dans un grand appartement en compagnie de ses 2 chiens, Remus et Romulus.
Un soir, il décida de consulter sa messagerie, on ne sait jamais. En effet, il avait un nouveau message. Il fut étonné lorsqu’il vit l'adresse mail de l'expéditeur:
poste206@mail.fr.
C'était l'adresse mail d'un des postes de la salle informatique du collège où il enseignait, plus précisément le poste 206. Il regarda l'heure d'envoi du message : 18h10. Ce message avait été envoyé 10 minutes après la fin des cours. Il ouvrit le message et lut son contenu :
Plus que 3 jours à vivre !
M. Delon fut d'abord surpris par le contenu de ce mail, puis légèrement effrayé. Il n'y a aucune raison de paniquer, pensa le professeur de français, ce ne sont que des élèves qui ont obtenus mon adresse e-mail et qui veulent me jouer un bon tour.
M. Delon referma sa boîte e-mail sur ces pensées rassurantes. Le lendemain, il prit la décision de jeter un petit coup d'œil à ses e-mails, on ne sait jamais... et il découvrit qu'il avait eu un nouvel e-mail. Il avait été envoyé par le même poste et à la même heure que le précédent. Pierre cliqua et le message s'afficha sur l'écran :
Plus que 2 jours à vivre !
Ce soir là, il eut plus de mal à s'endormir que le soir précédent. Le lendemain soir, c'est avec appréhension que Pierre Delon ouvrit sa boite mail. Il y avait un nouveau message. Même expéditeur et même heure que les fois précédentes. Le contenu était presque identique aux fois précédentes, à l'exception du nombre de jours. Il ne lui en restait plus qu'un seul.
Le lendemain, à la sonnerie de 18h00, il eut une idée pour mettre fin à tout cela: maintenant que les 3 jours s'étaient écoulés, le petit malin qui était le responsable de cette mascarade allait passer à l'action. Dans la salle informatique. Il allait de nouveau lui envoyer un mail. Le professeur se dirige donc vers la salle informatique la porte de la salle est en verre floué, ce qui lui permet de voir une silhouette penchée sur un des postes. Le poste le plus près de la fenêtre. Le poste 206. La silhouette se relève et éteint le pc. Elle se lève et marche vers la porte.
Alors une idée folle traverse la tête de monsieur Delon. Et ci cette personne lui voulait du mal ? Il lui fallait une arme. Il vit un parapluie posé sur une table et déduit que cela suffirait. Vite, il s'empare du parapluie et se place en embuscade derrière la porte de la salle. La silhouette se rapproche et ouvre la porte.
M. Delon sent une bouffée d'adrénaline le traverser. Sans chercher à comprendre, il abat violemment le parapluie sur la tête du mystérieux personnage qui tombe par terre, assommé. Une seconde suffit au professeur de français pour se rendre compte de son erreur. La personne qu'il venait d'assommer n'était pas un de ses élèves, ni même un meurtrier, mais mademoiselle Vanner, la directrice du collège.
Serait-ce elle l'auteur de ses mails ?
Non, c'est impossible !
C'est alors qu'une voix retentit derrière monsieur Delon, une voix rauque et froide.
_ Plus que 0 jours à vivre !
Le lendemain matin, on retrouva le corps de Pierre Delon, poignardé dans le dos. Et, plus étrange, la directrice de l'établissement où il enseignait disait avoir été assommée quelques minutes avant l'heure approximative du crime, crime qu'elle à découvert lorsque elle est revenue à elle.