Voici un de mes one shot sur X-files qui trainait sur mon ordi . Pour ma part , c'est un de mes épisodes préférés , qui une fois n'est pas coutume , ne trempe pas ni dans la la conspiration gouvernemantal , ni dans le paranormal ...Juste une enquête policère . Si vous avez l'occasion de le voir , je vous recommande cet épisode , il est prenant , même pour ceux et celles qui n'accrochent pas les histoires X-filliennes ^^.
Auteur : Bevy
Série : X-files
Résumé : Donnie Pfaster profanne des tombes , rasant les cheveux de jeunes femmes mortes . Il commence alors,à s'intérrésser à des "proies " vivantes ...
Genre : One -shot Mulder sur la scène finale de l’épisode 13 de la saison 2 Le fétichiste ( Irresistible pour les adeptes des VO ) . Ce n’est pas à proprement parler du shipp , mais ça s’en rapproche un peu pour une chipeuse comme moi lol . Et à défaut d’être réellement du shipp , ça n’en reste pas moins une scène trés touchante .
Notes : J’ai poussé ici sur le sentiment d culpabilité que , je pense, Mulder le ressent -car il est d’ordinaire plus réceptif à Scully . La dernière partie est le voix en on de Mulder sur les dernières images de l’épisode , donc pas de moi ^^ , plus précisément le sous titrage de la VO .
Disclaimers : Comme toujours , rien n’est à moi, et j’écris pour le plaisir !L'intruigue , les personnages sont à Chris Carter .
Le Fétichiste
_Agents fédéraux ! Les mains en l’air !
Ma voix tonne au milieu de la cohue d’hommes armés qui ont faits éruption dans le salon de la défunte mère de Donald Pfaster . Recroquevillé sur lui-même , en position de fœtus , Pfaster , hébété, se laisse maîtriser . Avec toute cette agitation , personne ne prêté , ou peu , attention à Scully . Vivante , elle est vivante et indemne. On est arrivé à temps .Je sais que , à quelques minutes prés , il aurait été trop tard . A cette pensée , la culpabilité m’envahit . Je suis arrivé trop tard pour la sauver lorsque Duane Barry l’avait kidnappé , et encore une fois , je suis arrivé de justesse .
Encore choquée de ce qu’il a failli lui arriver , Scully se relève avec précaution , les poignets encore liés par une étoffe de tissus . Presque indemne , elle ne garde de ces heures passées que des blessures visiblement bénignes . Sa tempe gauche est marquée par une égratignure apparemment superficielle, tout comme le bas de sa joue et son menton - en vue de ce qu’elle vient de vivre . Les séquelles physiques ne sont plus ce qui m’inquiète le plus .
Avec le calme professionnel qu’exige la situation , j’ordonne qu’on passe les menottes à Pfaster , tout en reportant mon entière attention sur Scully. Sous son teint de poupée en porcelaine , il émane toujours d’elle une aura contradictoire de fragilité et de détermination. En cet instant , sa vulnérabilité est plus frappante que jamais, je ne l’ai vu aussi perdue , même après qu’elle se soit réveillée de ce coma que les médecins jugeaient final . Son regard va et vient sur l’agitation règne dans le salon et sur Donald Pfaster . Mais c’est avec une voix qu’elle veut contrôlée qu’elle me parle :
_Aide moi à me détacher les mains Mulder .
Disant cela , elle évite de croiser mon regard . Encore troublée , encore chamboulée , elle ne se remet pas du cauchemar qu’elle vient de vivre. Mes mains s’activent à défaire les nœuds , mes pensées s’entremêlent dans un labyrinthe de sentiments de culpabilité et de soulagement . L’équipe est arrivée dans les temps , mais trop de justesse. Cela n’amoindrit en rien son cauchemar. Le cauchemar de Duane Barry à faillit recommencer . J’ai faillit à mon devoir en étant incapable de la protéger .
Une nouvelle fois , la voix de Scully m’arrache de mes pensées :
_Comment m’as-tu trouvé ?
Sa voix neutre , contrôlée est en totale contradiction avec les résidus d’angoisse qui persistent de son aura .
_C’était la maison de sa mère . Léguée à ses sœurs . Un policier à repéré la voiture garée derrière .
En m’expliquant , je cherche à la saisir du regard . Le sien est fugace mais je la connaît suffisamment bien pour y lire la peur qui continue de troubler ses yeux bleus .La voix lointaine du commissaire embarquant Pfaster n’affaiblit que trop peu sa détresse .
Avec inquiétude et sollicitude , je lui demande :
_Tu ne veux pas qu’un médecin t’examine ?
Sa réponse fusse trop vite pour qu’elle ait médité cette question :
_Tout va bien Mulder …
Non, tout ne va pas bien , pire , rien ne va .
Rien ne va car j’aurais dû percevoir l’étendue de son malaise face à cette affaire , avant même qu’elle ne m’en touche un mot . Bien que, dés la sortie du cimetière , j’eu sentie que cette enquête heurtait ses convictions religieuses , la mettait mal à l’aise . Mais j’avais trop compté sur son self contrôle pour ne pas cerner l’étendue de son malaise . J’aurais pu lui épargner cette épreuve en étant plus attentif , plus présent . J’aurais dû.
Rien ne va car Scully veut croire qu’elle à déjà surmontée seule l’enfer qu’elle vient de vivre .Qu’elle veut me le faire croire aussi .Qu’elle veut m’incomber de la responsabilité qui m’étais dû.
Glissant mes doigts sous son menton , le la force ainsi lever les yeux vers moi . La détresse de ses iris me frappe de plein fouet . D’intolérables larmes troublent ses yeux si bleus , si beaux .
Elle ne cherche plus à fuir , sanglotante elle vient se blottir contre moi . Je ne peux imaginer ce qu’elle vient de vivre tellement sa détresse est palpable . Même après Duane Barry , même après la mort de son père , Scully n’était pas aussi déstabilisée, aussi fragile .
Jusqu’où à été Pfaster ? Quel cauchemar lui a-t-il fait vivre ?
Les larmes de Scully continuent d‘humidifier ma chemise et elle s‘accroche toujours à moi avec la même force du désespoir qui pousse un noyé à s‘accrocher à une bouée . En un geste instinctif , naturel , je resserre notre étreinte , ma main libre folâtrant dans sa chevelure de feu , lui murmurant des paroles , des mots rassurants .
Je ne peux rien faire de plus en cet instant . Peut’ être que plus tard , éprouvera-t-elle le besoin d’en parler Et je serais là .
Tout est bien fini cette fois ci . Mais jusqu’à quand ?
Vaincre sa peur revient à l’accepter , à comprendre que ce qui nous effraie le plus nous est étrangement familier . Voilà comment un garçon ordinaire , Donald Pfaster , un frère cadet entouré de quatre sœurs , remarquable seulement dans sa banalité , est devenu un monstre en chemise boutonné . La peur de l’inconnu est le symptôme d’une imagination excessive . Mais la peur de ce que l’on connaît , d’un homme qui rôde , d’un bruit de pas dans l’escalier , de la mort violente et de l’instinct de survie vaut n’importe qu’elle affaire non classée .
Car acceptons le : cela peut nous arriver à tous .