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 [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan

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Claire
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Claire


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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeVen 8 Oct 2010 - 12:52

Oui, marrant, au sens c'est sympa à lire de les voir aussi enthousiastes à l'idée d'être ensemble ^^ !

Ah Mac vient flinguer l'élan de tendresse du matin ^^ ! Je suis curieuse de voir ce qui le rend aussi speed, au point d'aller toquer chez Flack le matin !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 2:14

Okiiii!Merci pour l'explication :calin:
Et merci pour ton com Claire!!
Et voilà la suite!!
__________________________________________________________________

13- Prudence

Jack Karington et Will Sharp se trouvaient dans un bar de la 13th Street et parlaient de leurs deux nouveaux coéquipiers.

Will (refermant les dossiers) : Ils m’ont l’air clean. Mais comme tu dis, il est facile de falsifier un dossier…
Jack : Et l’ADN ?
Will : Ça va mettre un peu de temps comme je te l’ai déjà dit. S’ils ne sont pas fichés, on a que leurs dossiers…et leur réussite au test.
Jack : Et bien, je n’aime pas les incertitudes. (dépliant une carte de New York) Ecoute-moi bien. S’ils ne sont pas clairs, tu les emmèneras là (montrant l’endroit du doigt sur le plan). Pigé ?
Will (fronçant les sourcils) : Attends, ce n’est pas un…
Jack (l’interrompant) : Si. Et la date de notre coup correspond à celle de sa démolition. D’ici là, tu devrais savoir s’ils sont vraiment ce qu’ils prétendent être, non ?
Will (acquiesçant) : Oui. Et en attendant, on fait quoi ?
Jack : On va voir ce que cette Mac vaut. Et surtout, pas un mot aux autres au sujet du plan de sécurité, ok ?
Will : Bien sûr.

Jack rangea ensuite sa carte dans sa poche. Il savait que Will ne le trahirait pas. Tous deux étaient les membres fondateurs du groupe et ils se faisaient mutuellement confiance. De plus, ils se complétaient parfaitement : Jack savait tout ce qui se passait et se racontait dans le milieu alors que Will connaissait toutes les opérations secrètes fédérales, ainsi que de nombreux agents du F.B.I. C’est pourquoi personne n’avait réussi à rassembler suffisamment de preuves pour les incriminer jusqu’ici. Karington était incroyablement prudent et méthodique et Sharp était l’homme de l’ombre. Personne ne savait qui il était vraiment, sauf Jack. Il était vraiment un élément indispensable.
Leurs deux nouvelles recrues étaient entourées de bien trop de questions et de mystères et ils comptaient bien remédier à cela. Ils ne s’étaient pas fait prendre jusque là, autant que cela continue.
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 11:59

De rien ^^ !

Voilà qui semble répondre à mon interrogation sur Will Sharp, c'est bel et bien un agent ripoux, en tous cas pour autant que sache Jack...

Le destin de Flack et Stella, s'ils sont repérés, ne m'a l'air très enviable, en tous cas ! J'ai hate de savoir ce qui leur est réservé plus précisément !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 4:26

Merci Claire pour ton com!!
Et hop,la suite!!
__________________________________________________

14- Alerte générale !

Mac (criant à travers la porte) : Flack ! C’est Mac ! Ouvrez-moi, bon sang !

Don et Stella se regardèrent, paniqués.

Stella : Mac ? Mais…
Don : Et merde ! Il devait me retrouver à 10 heures…

Flack se précipita alors hors du lit et fonça droit vers le placard pour prendre de quoi s’habiller. Il sortit un T-shirt et un jogging pour Stella et prit un jean propre, qu’il enfila rapidement. Il sortit ensuite des draps et partit dans le salon pour recouvrir le canapé. Mac ne devait pas savoir pour lui et Stella…Pour le moment…Il devait donc donner le change. Une fois satisfait de sa mise en scène, Don se dirigea vers la porte pour ouvrir au chef de la scientifique de plus en plus insistant.

Don (courant vers la porte) : J’arrive !

Flack s’apprêtait à ouvrir quand Stella l’interpella doucement.

Don (chuchotant lui aussi) : Quoi ?
Stella (lui lançant un T-shirt) : Mets ça !
Don (intrigué) : Pourquoi ?
Stella (lui désignant son torse du regard) : Devine.

Fronçant les sourcils, le jeune homme finit par se regarder dans la vitre d’une des fenêtres de l’appartement et ouvrit grand les yeux de stupéfaction. La tigresse ! Stella l’avait griffé un peu partout et lui avait laissé quelques suçons sur son cou et ses épaules. Petite gourmande…
Reprenant ses esprits en entendant de nouveau Mac frapper, Flack enfila rapidement le T-shirt et ouvrit enfin la porte, essoufflé.

Mac (contrarié et étonné de la respiration de Don) : Quand même !
Don : Désolé, Mac. Je n’ai pas beaucoup dormi…

Pour le moment, c’était la pure vérité…

Mac (apercevant les draps sur le canapé, sautant à la conclusion logique) : Stella est ici ?
Don (l’invitant à entrer) : Bien deviné. (mentant) Elle est dans la chambre et dort toujours. Je vais la chercher.
Mac : Bien.

L’expert finit par s’installer dans la cuisine pendant que Flack se dirigea tranquillement vers sa chambre. Il entra doucement et vit Stella ranger leurs vêtements éparpillés.

Don (intrigué) : Stella ? Qu’est-ce que tu fais ?
Stella (avec humour) : Tu le vois bien. J’efface les preuves. Je ne tiens pas à ce que Mac se pose des questions…
Don : Il n’oserait pas entrer dans la chambre tout de même !
Stella : N’oublie pas que Mac voit tout… Et sait presque tout…
Don (levant les yeux et riant) : Heu…En effet… (l’aidant, redevenant sérieux) Il nous attend dans la cuisine. Tu veux un café ?
Stella : Oui, s’il te plaît.
Don (avec un grand sourire) : Tes désirs sont des ordres.

Stella se mit à rire doucement et déposa un tendre baiser sur la joue de Don avant de ranger les derniers vêtements. Puis, avant de rejoindre Mac, Flack embrassa amoureusement Stella, profitant de ce court moment de solitude. Il finit par revenir dans la cuisine pour préparer le café et Stella rejoignit les deux hommes quelques minutes plus tard. Elle s’assit face à Mac et attendit patiemment les instructions de son supérieur.
Mac remarqua que quelque chose d’inhabituel régnait entre Flack et Stella. Il n’arrivait pas à voir quoi mais son instinct lui signalait cette anomalie. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? Il finit par cesser d’y penser, revenant au but de sa visite.

Mac (s’adressant à Stella) : Bon. Nous nous sommes occupés de votre nouvelle identité. Il ne reste plus qu’une chose : votre apprentissage.
Stella : Je m’en doute.
Mac : Bien. Qu’est-ce qu’ils vous ont réclamé ?
Stella : Six bombes à retardement. Faciles à désamorcer. Mais avec un leurre complexe pour brouiller les pistes.
Mac : Je vois. On s’attarde à les désamorcer pendant qu’ils braquent une banque.
Don (toujours à son café) : C’est leur méthode habituelle.
Mac : Pour le moment, ça reste des spéculations. Ils ne laissent rien derrière eux. J’ignore comment ils font pour disparaître si facilement. D’où cette mission.
Don (les rejoignant avec des tasses de café fumant) : Merci, je sais. Ils sont fichés pour d’anciens délits pourtant, mais nous n’avons jamais réussi à les lier précisément à ces attentats et ces braquages. Et la parole de Jones ne suffit pas pour les coincer. En plus, Sharp est un vrai mystère. Il n’y a aucun dossier sur lui…
Stella : Un faux nom ?
Mac : C’est possible…
Stella : Bon. Maintenant que j’en sais plus, il va vraiment falloir m’aider Mac. Je dois passer un test demain. Jack veut certainement avoir un aperçu de mes talents.
Mac : A quelle heure ?
Stella : 15 heures. Aux docks.
Mac : Lieu parfait pour faire exploser une petite bombe.
Don : Qu’est-ce que vous comptez faire ?
Mac (regardant sa montre) : Travailler. Je n’ai qu’un jour et demi pour faire de vous une pro, Stella.
Don : C’est possible ?
Mac : Si on s’y attelle tout de suite avec le moins de pauses possibles, oui.
Stella (avec humour) : Pauvre de moi !
Mac (avec un regard sévère) : Restez sérieuse. Vous n’avez pas idée à quel point ils peuvent être dangereux…
Stella (levant les yeux) : Oh si ! Détrompez-vous.
Mac : Dans ce cas-là, c’est bien pour nous. Vous apprendrez vite. Sinon, nous allons vous loger dans une chambre d’hôtel. Vous êtes censées arriver de Los Angeles.
Stella : Ah… (restant la plus neutre possible) Je pourrais rester ici…
Mac (surpris) : Ici ?
Stella : Oui. Ça serait plus pratique.
Mac (hésitant) : Et bien… (observant Flack, lui aussi étrangement neutre) Si ça ne dérange pas Flack de dormir sur le canapé…
Don (sirotant son café pour cacher son sourire amusé) : Non, c’est bon. Il est plutôt confortable.

Le vilain mensonge ! Mais si ça permettait de convaincre Mac de laisser Stella vivre ici…Don frissonna d’anticipation. Stella avait raison : cette mission allait être pimentée…

Mac (fronçant les sourcils, intrigué) : Oh ? Tant mieux pour vous…

Et un nouveau doute s’insinua dans l’esprit de Mac. Il avait aperçu une brève expression satisfaite sur le visage du jeune détective. Il lui cachait vraiment quelque chose… Quelque chose qui semblait le rendre heureux. Mais quoi ?

Stella (voulant détourner les pensées interrogatrices de Mac) : Il faudrait me ramener quelques affaires. Les vêtements de D…Flack sont vraiment trop grands pour moi.
Mac (amusé) : C’est le moins qu’on puisse dire…Faites-moi une liste et j’irai vous les chercher.
Stella (l’observant avec sérieux) : Je préférerai que ce soit Lindsay qui s’en occupe…
Mac (intrigué) : Stella, je peux le faire.
Stella (sirotant son café en l’observant avec un sérieux déconcertant) : Vous tenez tant que ça à farfouiller dans mes sous-vêtements, Mac ?

Le résultat ne se fit pas attendre : Mac devint rouge comme une pivoine. Quant à Don, il faisait ce qu’il pouvait pour éviter de rire face à la mine déconfite de l’expert et l’expression imperturbable de Stella accentua son fou rire silencieux. Il n’y avait vraiment qu’elle qui pouvait lancer ce genre de phrases à Mac. Il y avait aussi Lindsay…Mais c’était un tout autre genre.

Mac (se raclant la gorge pour se reprendre) : Hem…Lindsay est un choix on ne peut plus judicieux, en effet. Autre chose ?
Don : A part le matériel pour s’entraîner à fabriquer de petites bombes ?
Mac : Je vais en ramener avec Danny. Vous êtes armé au moins ?
Don : Oui. Pas d’inquiétude de ce côté. J’ai deux 9 millimètres, un python 357 et un revolver 6 coups. Plus un fusil à pompe.
Stella (stupéfaite) : Tu lèves une armée ou quoi ?

Mac tiqua devant le tutoiement et observa attentivement ses deux collègues. Quelque chose avait bel et bien changé entre eux…

Don : Il vaut mieux être prudent avec ces gars là. (à Mac) Vous devriez ramener une arme pour Stella, juste au cas où.
Mac (les scrutant toujours, comme s’il essayait de lire dans leurs têtes) : Heu…Oui, pas de problème.
Stella (remarquant le regard inquisiteur de Mac posé sur eux) : Un problème ?
Mac : Et bien…Je ne sais pas encore…C’est nouveau, ce tutoiement…
Stella (soupirant) : Il faut bien. N’oubliez pas que je suis une ancienne complice. Je ne vais pas m’amuser à le vouvoyer, ce ne serait vraiment pas naturel…
Mac (vaguement convaincu) : Certes… (changeant de sujet)Si vous pouvez me faire la liste de vos affaires à vous ramener qu’on puisse commencer tout ça rapidement.
Stella : Bien sûr.

Flack lui tendit immédiatement un papier et un stylo, tout sourire, et repartit à la cuisine pour déposer les tasses dans l’évier.
Mac observait le jeune homme avec attention. Flack semblait fatigué, comme la veille, mais là c’était…différent. Il semblait étonnamment heureux. Bizarre. Très bizarre…
Stella tendit enfin sa liste à son supérieur, détournant son attention de Don, et finit par se lever pour prendre une douche, le saluant. L’expert jeta un rapide coup d’œil vers le jeune détective et lui vit une expression qu’il ne lui avait jamais vue. Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Se sentant observé, Don cessa de penser à une Stella nue qui l’attendait sans aucun doute sous la douche pour reprendre une expression concernée. Mac ne devait pas savoir. Pas encore…
Ne voulant pas perdre de temps, Mac finit par quitter poliment l’appartement, décidant qu’il réfléchirait à toutes ces petites anomalies plus tard. Il y avait beaucoup plus urgent que le changement d’attitude de Flack et Stella.
S’assurant que Mac était bel et bien parti, Don soupira de soulagement. La catastrophe avait été évitée de peu. Quoique…
Préférant ne pas s’en inquiéter pour le moment, il finit par rejoindre avec empressement Stella dans la salle de bain. Il voulait profiter de sa douce présence au maximum, avant qu’elle ne soit totalement accaparée par Mac et son enseignement. Après, il devrait se tenir tranquille…
Don trouva la scientifique sous la douche, la mousse recouvrant des endroits stratégiques de son corps nu, et l’observa avec envie. Stella, le sachant là, se tourna vers lui, lui lançant un regard brûlant, et lui tendit un flacon de shampoing, un sourire coquin aux lèvres.

Don (avec une voix rauque et pleine de désir) : Un peu d’aide ?
Stella (sensuellement et offerte) : Oh oui !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 10:28

Ils ne sont pas si discrets que ça mdr ! Courage Mac, en réflechissant quelques minutes de plus et en assemblant les pièces du puzzle, le mystère du comportement de Flack et Stella sera vite résolu ^^ !

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 3:52

Merci pour ton com,Claire!!
Et voilou la suite!!
_________________________________________________________________

15- Apprentissage difficile

Mac et Danny revinrent avec le matériel et les affaires de Stella une heure plus tard. Ils faillirent bien surprendre Don et Stella en pleine séance de doux baisers mais, heureusement, Danny s’était bruyamment plaint du poids des caisses et des malles…
Une fois que tout fut installé, Mac ne laissa aucun répit à sa collègue. Ils commencèrent à travailler immédiatement. Flack décida d’en profiter pour aller faire quelques courses. Stella n’apprécierait peut-être pas le contenu de son réfrigérateur : plats tout fait, pizzas et repas chinois… Et en passant, il prendrait quelque chose d’important pour eux…
Quand le jeune détective revint, il entendit des éclats de voix contrariées provenir de son appartement. Alarmé, il s’y précipita et y entra en trombe. Il n’apprécia alors pas du tout ce qu’il vit : Mac rabrouait fermement Stella à chacune de ses erreurs, lui enfonçant bien dans la tête qu’il n’y avait pas que sa vie qui était en jeu, et la jeune femme avait une expression accablée et désolée sur le visage. Comme si elle ne savait pas déjà tout ça ! Elle s’en voulait suffisamment…
La réaction de Flack ne se fit pas attendre. Il réagit au quart de tour.

Don (furieux) : Inutile de la traiter comme ça, Mac ! C’est de ma faute si elle en est là, pas la sienne !
Mac (surpris par cette soudaine intervention) : Pardon ?
Don (toujours avec colère) : Stella fait de son mieux, ne le voyez-vous pas ?! C’est moi qui l’ai mise dans cette sale situation, pas elle ! Alors si vous avez des reproches à faire, adressez-vous à moi !
Mac (fronçant les sourcils avec sérieux) : Flack, elle ne doit commettre aucune erreur. Karington semble bien s’y connaître. Il sentira immédiatement si Stella est incertaine. Il faut absolument qu’elle n’ait aucune hésitation lors du montage.
Don (toujours contrarié) : Je sais tout ça, Mac ! Mais ce n’est pas en lui hurlant dessus qu’elle…
Mac (l’interrompant) : Vous n’avez rien à dire sur ma méthode, Flack…

Le jeune homme fulminait de rage et son regard bleu acier jetait des éclairs. Il ne comprenait pas comment Mac pouvait oser se comporter ainsi avec Stella. C’était son amie, non. Alors pourquoi une telle sévérité ?
Mac observa un moment Flack, surpris par sa violente réaction. Il ne l’avait jamais vu comme ça…Pourquoi était-il aussi protecteur envers Stella ? L’expert savait que le jeune détective se sentait coupable d’avoir impliqué la jeune femme mais il semblait y avoir autre chose…Et si… ? Non. Non. Impossible…Ils étaient trop amis pour…Quoique…
Stella observait la scène, sans trop savoir comment réagir. La réaction de Don l’avait vraiment surprise mais aussi flattée. Il était vraiment mignon, à s’inquiéter ainsi pour elle… Mais ce genre de réaction pourrait mettre Mac sur la voie de leur petit secret. Et pour le moment, elle voulait que leur relation amoureuse ne soit pas dévoilée. Elle voulait d’abord jauger un peu ses collègues, savoir comment ils réagiraient face à cette nouvelle.
Stella finit par agir et se plaça entre les deux hommes, toujours entrain de se fixer en chiens de faïence.

Stella (avec humour) : On se calme. Rangez votre testostérone, messieurs. Ecoutez, je sais que cette mission nous met les nerfs à fleur de peau. Mais on ne va pas se battre entre nous, non ?
Don (finissant par se calmer) : C’est vrai. Excusez-moi, Mac. Je…
Mac (souriant gentiment) : Vous êtes inquiet et je peux le comprendre. Mais j’ai moins de 24 heures pour lui apprendre toutes les notions d’une bombe simple à une complexe. Cette mission est beaucoup trop périlleuse pour laisser quoique ce soit au hasard…
Don (soupirant) : Je sais. Je suis désolé…

Mac accepta les excuses du jeune détective puis retourna aux côtés de Stella pour reprendre son enseignement. Flack remarqua alors immédiatement que Mac l’avait finalement écouté : l’expert était beaucoup plus gentil…
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dexash
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 7:28

Ouuuh, pinaise!

A tout lu d'un coup...et maintenant je suis en retard, mais c'est pas grave.
Donc...J'adore. Encore et toujours...
J'avoue que j'ai eu un peu peur qu'on tombe sur un agent du FBI infiltré face à des flics infiltrés...mais e fait c'est pire!

A demain ?
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeLun 11 Oct 2010 - 13:19

Xd, je vois bien Mac en prof sévère et exigeant, mais avec un bon fond, à qui il faut rappeler que ses élèves sont humains et qui comprend vite le message. Ici, c'est Don qui joue le chevalier blanc pour Stella, en l'occurrence, c'est mignon de sa part... Et efficace.
La réplique sur la testostérone, j'adore, c'est toujours amusant à lire ou entendre (dans New York District, c'est une assistante du procureur qui s'est un jour chargée de placer cette réplique quand son supérieur s'engueulait avec un flic, pour l'anecdote inutile ^^).

Bref, j'aime toujours autant et la suite !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Oct 2010 - 1:27

Merci pour vos coms,les filles!! :calin: :calin:
Et oui,Dexash,à demain Wink
Allez,zou,la suite!!
_______________________________________________________________

16- Idée

Pendant ce temps, au bâtiment de la police scientifique de New York, Danny et l’ancien légiste Sheldon Hawkes préparaient divers plans de protections et d’extractions. Si jamais Flack et Stella avaient des ennuis, autant préparer plusieurs solutions pour les en sortir.
Danny eut soudain une idée.

Danny : Penses-tu qu’il serait sage de mettre l’appartement de Flack sous surveillance ?
Sheldon (levant le nez de ses notes) : Oui. Karington est connu pour sa paranoïa. Il a été soupçonné d’avoir placé des micros et des caméras chez son ex. Placer une équipe dans l’immeuble d’en face permettrait d’éviter ce genre de choses…
Danny : Et ça sera un bon moyen de protection.

Les deux hommes mirent donc cette idée en tête de liste. Il ne restait plus qu’à en informer Mac.
Lindsay les rejoignit quelques instants après mais semblait plongée dans une profonde réflexion, ce qui attira immédiatement l’attention de Danny. Il voyait toujours quand quelque chose la tracassait.

Danny (intrigué et inquiet) : Montana ? Un problème ?
Lindsay (levant les yeux vers lui) : Hein ? Non, aucun…
Danny (avec un regard insistant et une voix persuasive) : Montana…
Lindsay (soupirant) : Ok…C’est la liste de Stella. Elle m’a paru…étrange.
Sheldon (se mêlant à la conversation) : Comment ça étrange ?
Lindsay (grimaçant légèrement) : Et bien…C’est au sujet des vêtements. Elle a été assez générale pour la plupart. Sauf pour…
Danny : Pour quoi ?
Lindsay : La lingerie.
Danny et Sheldon (étonnés) : La lingerie ?
Lindsay : Oui. Elle m’a réclamée des ensembles que…qui…Enfin, je ne vois pas en quoi ça peut l’aider… (avec humour)Sauf peut-être pour des strip-tease…
Danny (riant) : J’ai du mal à l’imaginer… (avec une expression pensive) Sinon, en effet, je ne comprends pas…Elle a été si précise que ça ?
Lindsay : Oh oui !
Sheldon : On va peut-être pas s’attarder là-dessus, non ? On aura sans doute le fin mot de ce mystère un jour mais pour le moment, on doit les aider au maximum.
Danny : Bien sûr.
Lindsay : Alors, à quoi avez-vous pensé ?
Sheldon : On pense placer l’appartement de Flack sous surveillance. Karington ne connaît pas l’adresse pour le moment…Mais si jamais il l’apprend, il pourrait y mettre quelques micros et autres caméras.
Lindsay : En effet…Qu’en pense Mac ?
Danny : On attend qu’il revienne pour lui en parler.

La jeune experte acquiesça et finit par s’asseoir avec ses deux collègues. Mais ses pensées se tournèrent une nouvelle fois sur l’étrange liste de Stella. Qu’est-ce que ça pouvait bien cacher ?
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMar 12 Oct 2010 - 16:45

Stella ou l'art de se trahir... Comme si ça allait passer inaperçu aux yeux de Lindsay, les sous - vêtements "spéciaux" ! Enfin, c'est un chapitre sympa où on voit le reste de l'équipe interagir ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 3:43

Merci Claire pour ton com!!
Et voilà la suite

ATTENTION!!CHAPITRE PAS POUR LES MINEURS!!
___________________________________________________________

17- Obsession

A minuit passé, Mac finit par laisser Stella tranquille et lui annonça qu’il reviendrait le lendemain à 8 heures pour continuer son entraînement, au grand damne de Flack. Stella était si fatiguée…
Somnolente, la scientifique sentit soudain deux bras puissants la soulevaient et la menaient quelque part. Don… La scientifique se pelotonna contre lui, agrippant sa chemise et soupirant de contentement. Elle avait l’impression d’être sur un nuage de chaleur et de béatitude, son Paradis personnel. Don était si prévenant, si gentil et si adorable avec elle. Un ange ! Un très bel Ange aux magnifiques yeux bleus…
Stella finit par rouvrir les yeux et se hissa légèrement pour pouvoir atteindre les lèvres fermes du jeune détective. Elle y déposa un baiser chaste et timide et sentit le corps entier de Flack frissonnait.

Don (sur un ton raisonnable, mais la voix étonnamment grave) : Stella…Tu as besoin de te reposer…
Stella (sensuellement, embrassant son cou) : Pas encore…
Don (souriant, amusé) : Moi qui croyais être obsédé…
Stella (d’une voix douce) : Je suis obsédée…par un bel Ange… Ses yeux si bleus me dénudent, ses lèvres si douces me consument et son corps si ferme m’obsède… Tu es mon Ange…
Don (déglutissant, excité et surpris) : Moi ? Un Ange ? Je ne crois pas…
Stella (jouant avec les boutons de sa chemise) : Si. Tu es un Ange. Je peux voir tes jolies ailes blanches qui m’entourent de tendresse et d’amour, qui me protègent…Mon bel Ange Don…

Puis Stella reprit doucement les lèvres de Don, posant tendrement sa main sur sa joue et se serrant un peu plus contre lui, avec envie et désir.

Stella (dans un souffle) : Don…Fais-moi l’amour…
Don (tressaillant à ses mots) : Stella…
Stella (suppliante) : S’il te plaît…Je veux te sentir contre moi, en moi…Laisse-moi sentir ton amour…Mène-moi au Paradis…A notre Paradis…

Sentant le besoin dans la voix de Stella, Flack ne résista plus. Il l’amena dans la chambre et la déposa doucement sur le lit. Le jeune homme la rejoignit peu après et l’embrassa tendrement, tout en cherchant quelque chose dans le tiroir de la table de chevet. La boîte de préservatifs qu’il avait acheté tout à l’heure…
Voyant ce que Don tenait, Stella se mit à rire contre ses lèvres.

Stella : Tu as tout prévu, dis-moi…
Don (rieur) : Je t’avais dit que j’étais obsédé…par toi…

Face à cette déclaration, le visage de Stella se fendit d’un immense sourire heureux et la jeune femme se mit à lui caresser tendrement la joue. Don l’embrassa enfin avec douceur et commença à lentement la déshabiller. Stella fit de même de telle façon qu’ils se gênèrent parfois mutuellement, les faisant rire. Enfin totalement nus, ils commencèrent à échanger de tendres baisers et de douces caresses, faisant ainsi monter le désir lentement, très lentement. Et bientôt, ils ne purent plus attendre. Stella s’offrit totalement à Don et celui-ci la pénétra doucement, en un geste tendre. Stella poussa un léger cri et laissa vagabonder ses mains sur tout le corps de son bel amant. Flack bougea en elle lentement, très lentement. Trop lentement.

Stella (pantelante et pleine d’envie) : Dooon…S’il te plaît…
Don (embrassant son visage puis son cou) : Pas maintenant…Je veux être l’Ange que tu vois en moi…

Et il continua son lent mouvement, enfouissant ses mains dans les beaux cheveux bouclés de Stella et la regardant intensément de ses yeux bleus. Si bleus…
Stella ne savait pas si c’était la fatigue, l’impatience ou le plaisir qui lui faisait ça, mais elle voyait des ailes. Des ailes d’un blanc incroyablement pur qui recouvrait les deux amants, comme pour les cacher, les protéger du mal. Des ailes qui semblaient sortir du dos de Don…

Stella (haletante) : Je les vois…Elles sont là…Tes ailes…Elles sont si belles…
Don : Comme les tiennes…

Le jeune détective atteignit les limites de sa résistance et accéléra enfin son mouvement de va et vient. Relâchant complètement le contrôle, il se mit à pousser un hurlement de plaisir, chose qu’il pensait ne jamais faire…Et Stella en était au même point. Flack agrippa les draps avec force et sentait son corps vibrer de plaisir. Ça y était presque…
Stella posa ses mains sur les reins de Don et le poussa plus loin en elle, toujours plus loin. Elle le voulait tellement…
Les deux amants finirent par atteindre l’orgasme. Un orgasme bruyant et retentissant, au point qu’ils avaient l’impression que toute la chambre tremblait. Voilà ce que ça donnait, l’amour entre deux Anges…
Malgré l’épuisement qui l’étreignait, Flack mit ses mains de chaque côté de Stella pour se redresser et l’observa avec tendresse, cherchant la confirmation qu’un même amour les liait dans ses yeux vert émeraude. Et il eut sa réponse.
Stella se délecta quelques instants de l’incroyable sensation qu’elle venait de ressentir. Puis elle ouvrit doucement les yeux pour croiser ceux de Don. Stella se mit à sourire avec douceur et amena ses mains sur le visage de son amant, essuyant les gouttes de sueur qui perlaient sur ses joues, pour le rapprocher du sien.

Stella (avant de l’embrasser) : Merci…Mon Ange…
Don : Mais je t’en prie…Mon Amour…

Et ils s’embrassèrent langoureusement. Malgré une nouvelle vague de désir qui pointait le bout de son nez, les deux amants se couchèrent côte à côte, toujours l’un contre l’autre, et finirent par s’endormir. Demain risquait d’être un jour beaucoup plus épuisant…


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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 15:30

Une façon très agréable et torride de digérer des heures à apprendre comment faire des bombes ! Mais j'ai hâte de voir la suite de leur mission se dérouler.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Oct 2010 - 3:50

Merci Claire pour ton com
La suite
_______________________________________________________________

18- Le test

Le rendez-vous tant redouté arriva enfin. Stella avait assimilé tous les enseignements de Mac jusqu’au dernier moment mais elle avait peur. Si elle faisait la moindre erreur…
Flack sentait l’appréhension de la jeune femme et la rassura en serrant un peu plus sa main dans la sienne. Tout allait bien se passer…
Karington et Wuldo les attendait devant un entrepôt inutilisé pour le moment et les menèrent ensuite face à une petite table où étaient disposés de nombreux éléments : outils, vis, circuits, plastiques, explosifs…Le matériel parfait pour fabriquer plusieurs sortes de bombes.
Prenant une profonde inspiration et encouragée par la poigne chaleureuse de Don, Stella finit par s’installer et se tourna vers Jack, attendant ses instructions.

Stella : Alors ?
Jack : Je veux que tu me fasses une petite bombe que l’on puisse placer dans un sac à main. Elle doit être commandée à distance. Sa puissance doit être suffisante pour faire des dégâts humains au maximum. C’est tout. A toi de jouer.

Se remémorant chaque cours de Mac, Stella commença son travail d’une main sure. Surtout ne pas trembler…
Flack, les mains dans les poches, atteignit son portable et tapa un SMS pour Mac, lui indiquant le type de la bombe. Pourvu que Jack et Sam ne le remarquent pas…
Heureusement, ils étaient trop absorbés par ce que faisait Stella. Elle allait vite et sans hésitation et au bout d’une demi-heure, elle avait fini. La scientifique tendit l’arme mortelle à Jack, qui secoua la tête négativement.

Stella (inquiète) : Quoi ?
Jack (la pointant du doigt) : C’est toi qui va la placer.
Stella (tressaillant légèrement) : Où ?
Jack : Dans un hôpital. Et plus précisément dans sa section pédiatrique…

Le sang de Stella se figea. Il voulait la faire tuer des enfants ! Le monstre ! Malgré les avertissements de Don et Mac, elle ne pensait pas qu’il pourrait pousser l’horreur si loin…Mais, manifestement, son test était aussi une évaluation sur ses limites dans la cruauté. Et les enfants étaient les êtres les plus innocents et vulnérables pour une femme…

Stella (essayant de se montrer la plus froide possible) : Bien. Quel hôpital ?
Jack : Le Mount Sinaï Hospital.

Le cœur de Stella saignait, pleurait, hurlait de douleur. Cet hôpital était l’un des plus fréquenté… Retenant ses larmes et plongeant rapidement son regard dans les yeux bleus rassurants de Don, la scientifique opina de la tête et installa sa création meurtrière dans son sac. Mais elle était rongée par la tristesse et l’inquiétude. Et si ça ne marchait pas ? Si elle avait fait une erreur dans le montage de sa bombe ? Si elle explosait alors que personne ne serait là pour la désamorcer ? Elle serait responsable de la mort de plusieurs enfants…
Don renvoya un nouvel SMS avec ces dernières informations à Mac et rejoignit rapidement Stella pour lui passer son bras autour des épaules, afin de la rassurer et la réconforter. Tout reposait sur Mac à présent…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Oct 2010 - 19:32

Aïe, la bombe dans un service pédiatrique c'est hard ! C'est à se demander quel est le but de Jack en faisant ça... Enfin, il faut espérer qu'ils trouvent une solution pour protéger les enfants !

La suite.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Oct 2010 - 4:38

Merci Claire pour ton com!
Voilà la suite
_______________________________________________________

19- Désinformation

Quand Mac reçut les SMS de Flack, il envoya une équipe de déminage immédiatement au Mount Sinaï Hospital pour intercepter la bombe mais en toute discrétion. Karington ne devait se douter de rien…L’expert composa ensuite un numéro sur son portable et attendit d’avoir son interlocuteur en ligne…Ou plutôt son interlocutrice.

Kate Walters (voix off) : Allo ?
Mac : Kate ? Ici, Taylor. C’est le moment de me rendre service.
Kate (voix off) : Je vois…Que vous faut-il ?
Mac : Un reportage sur un attentat à la bombe qui se produira au Mount Sinaï Hospital. Débrouillez-vous pour que cette nouvelle se répande sur les autres chaînes et les journaux à mon signal.
Kate (voix off) : Bien sûr. (gentiment moqueuse) Vous savez bien que j’ai le bras long… Ça ne posera aucun problème…Si vous m’assurez bien le scoop sur l’arrestation de Karington et sa bande.
Mac (souriant) : Ce sont les termes de notre accord.
Kate (voix off) : Très bien. (mutine) Regardez bien les infos ce soir !

Et Mac put entendre le son d’un baiser au bout du fil, amusé. Quelle femme ! Enfin, il l’avait dans sa poche. Pour une fois que les journaux travaillaient pour la police…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Oct 2010 - 12:08

Oh, un peu de ship pour Mac ? Ce serait sympa, en plus flics et journalistes c'est une relation un peu compliquée et Kate a l'air maligne, ça serait marrant de les voir flirter. Enfin si ce n'est pas dans tes intentions, ça peut se comprendre, tu as déjà pas mal à faire avec le ship Don/Stella ^^ !

La suite.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Oct 2010 - 3:23

Merci Claire pour ton com!!
Et désolée,je n'ai pas pensé à ce genre de relation entre Kate et Mac.Il est vrai que ça aurait été intéressant à développer...
Et la suite!
_______________________________________________________________

20- Réussite

Lors de l’annonce d’un attentat s’étant produit à la section pédiatrique du Mount Sinaï Hospital, Karington se mit à sourire avec satisfaction puis se tourna vers Stella. Bien qu’elle ne le montrait pas, la scientifique était mortifiée. Les journaux parlaient de dizaines de victimes, toutes plus jeunes que les autres. Qu’est-ce qu’elle avait fait… ?

Jack (un immense sourire aux lèvres) : Félicitations ! Tu es des nôtres, Mac.
Stella (contrôlant le tremblement de sa voix) : Merci.
Don (resserrant son étreinte autour des épaules de Stella, pour la rassurer) : Maintenant que tu as ta confirmation, on peut en savoir plus sur le casse ?
Jack : Bien sûr…Stella, tu fais les six bombes dont je t’ai parlé l’autre jour. Elles doivent être prêtes dans trois jours.
Don : Tu vas les mettre où ?
Jack : C’est le boulot de Sam. Il va les mettre dans trois écoles, deux centres commerciaux et un hôpital.
Don : Et notre véritable cible ?
Jack (avec un large sourire) : La banque fédérale de New York…
Stella (un léger sarcasme dans la voix) : Quelle ambition !
Jack : On n’avance pas si on n’en a pas…
Stella (incroyablement glaciale) : En effet…A quelle heure doivent sauter les bombes ?
Jack : 17 heures. Les coffres seront bien remplis…
Don (avec humour) : Puis nos poches…

Jack se mit à rire devant la plaisanterie et frappa l’épaule de Flack avec convivialité.
Après un moment, Don et Stella finirent par quitter Karington pour retourner à l’appartement. Le jeune détective sentait et voyait le malaise qui tenaillait Stella et il s’en désola. Elle n’aurait jamais dû être mêlée à cette enquête…
Une fois arrivée, Stella se précipita aux toilettes pour vomir. Elle se dégoûtait ! Elle avait construit un engin de mort et provoqué un véritable massacre…Elle était indigne de faire partie de la police…
Don la rejoignit rapidement et la trouva assise au sol, recroquevillée sur elle-même, les bras entourant ses genoux et les larmes inondant ses joues. Il s’assit à ses côtés et la prit dans ses bras pour la consoler.

Don : Tout va bien, Stella. C’est bientôt fini…
Stella (s’écartant de lui, hurlant) : Ne m’approche pas ! J’ai…Je les ai tués…Je…J’ai…
Don (lui saisissant doucement mais fermement les bras, la secouant un peu) : Tu n’as tué personne ! C’était faux ! Nous travaillons avec la complicité de Kate Walters !
Stella (le regardant avec ses yeux tristes) : La journaliste ?
Don : Oui ! J’ai eu un message de Mac. Ils ont désamorcé la bombe et ont balancé l’info contraire, grâce à Walters ! Tu n’as tué personne, Stella ! Personne !
Stella (d’une petite voix) : Personne ?
Don (la serrant contre lui) : Personne.

Stella se laissa enfin aller contre le corps ferme de Flack et laissa les larmes couler. Des larmes de tristesse et de peur. Mais aussi des larmes de soulagement. Elle n’avait fait aucune victime. Mais ce Karington…Une vague de colère étreignit la scientifique.

Stella (s’agrippant à Don, sanglotant) : C’est un monstre ! Pourquoi une telle cruauté pour du fric ?
Don (caressant tendrement ses cheveux) : Il profite de la crainte d’un nouveau 11 Septembre…Les attentats marquent plus qu’un braquage et sont pris plus au sérieux par les forces de l’ordre…C’est pourquoi il choisit des cibles innocentes et vulnérables…Comme des enfants… (d’une voix pleine de tristesse) Je suis tellement désolé, Stella. Je n’aurais pas dû t’entraîner…
Stella (l’interrompant) : Ne te reproche rien, Don. Je t’ai forcé la main en affirmant que j’étais ton spécialiste en explosifs…Je savais que ça allait être dur…

Flack embrassa tendrement son front et la serra plus étroitement contre lui, caressant ses cheveux bouclés pour la calmer. Elle était dans le même état que lui quand il avait passé son test…Même si Kaile portait un gilet, une mauvaise visée l’aurait tuée…Il en avait été malade toute la nuit… Don allait vraiment se régaler quand il verrait l’expression surprise de Karington lors de sa future arrestation…
Le portable de Flack sonna soudain. Ne lâchant pas Stella, Don répondit immédiatement.

Don : Michaels. Ho ! C’est vous Mac. Oui, ça a marché. Nous connaissons la banque visée. Mais les bâtiments ciblés sont encore imprécis…

Pendant cette conversation téléphonique, Stella se lova un peu plus contre le jeune homme, cherchant le plus de réconfort et de chaleur possible. Elle aimait tellement Don…En fait, elle l’aimait vraiment ! De tout son cœur, de toute son âme, de tout son être… Elle aimait Don tout entier…
Stella sentit une soudaine tension traverser le corps du détective et leva son visage vers lui, inquiète.

Don (le visage décomposé) : Quoi ?! Depuis quand ? (soupirant avec soulagement) Ok. Merci, Mac.

Puis Flack raccrocha et prit une expression embêtée. Il semblait réfléchir à quelque chose et cela inquiéta Stella. Que se passait-il encore ?

Stella : Don ? Un problème ?
Don (grimaçant) : Et bien… Nous sommes sous surveillance…
Stella : Comment ça ?
Don : Nos chers collègues policiers surveillent l’appartement au cas où Karington aurait l’idée de passer…
Stella (paniquée) : Depuis quand ?
Don (rassurant) : Aujourd’hui, dans l’après-midi, heureusement. Ils ne savent rien pour nous.
Stella : Justement, comment va-t’on faire ?
Don (avant de l’embrasser) : J’ai plusieurs idées…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Oct 2010 - 10:59

De rien ! Pas de soucis, c'est normal de ne pas pouvoir tout développer dans une seule histoire, il n'y a guère de place dans celle - ci pour ajouter un ship avec une journaliste.

Pauvre Stella, heureusement que Don a pu lui expliquer la vérité ! Sinon, j'ai hâte de voir comment ils vont se débrouiller avec la surveillance et s'ils vont se faire griller ou non !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Oct 2010 - 5:23

Merci Claire pour ton com!!
Et voilà la suite
___________________________________________________________

21- Découverts

Will Sharp redevint William Parrish quand Leo O’Kleine l’appela. Sa découverte était tellement énorme qu’il préférait que l’agent spécial vienne voir les résultats de l’analyse ADN de ses propres yeux. Intrigué, Parrish s’était précipité au bureau fédéral de New York et fonça directement chez O’Kleine. Entrant une nouvelle fois sans cérémonie dans le laboratoire du chef technicien et le faisant encore sursauter, Will eut droit à un regard noir et assassin.

Will : Désolé, Leo. Alors, c’est quoi cette incroyable nouvelle ?
O’Kleine (allumant l’écran géant) : Regarde par toi-même.

Will se tourna vers l’écran et fut lui aussi stupéfait par ce qu’il voyait. Il se frotta les yeux, ne croyant pas ce qu’il lisait. Pour avoir une confirmation claire, il se mit à lire le fichier informatique projeté à l’écran tout haut.

Will : Donald Flack Junior, 28 ans, lieutenant dans la police criminelle de New York. (reconnaissant parfaitement Don sur la photo, mais préférant vérifier quand même) C’est vraiment un flic ?
O’Kleine : Attends, ce n’est pas tout…

Le technicien ajouta un autre fichier au côté de celui de Flack et une nouvelle fois, la mâchoire de Sharp tomba presque au sol. L’agent dut même se tenir au bureau de O’Kleine pour ne pas s’effondrer, sous le choc. Toujours pour se convaincre, il lut ce dernier fichier à voix haute.

Will : Stella Bonasera, 38 ans, lieutenant dans la police scientifique de New York. Elle aussi…Tu es sûr de tes résultats ?
O’Kleine : Certain. J’ai vérifié deux fois. Tes suspects sont des flics. Des ripoux ?
Will (très bas, grommelant entre ses dents) : Je ne crois pas…
O’Kleine (ne l’ayant pas entendu) : Quoi ?
Will : J’en sais rien. Je vais voir. Merci, Leo.
O’Kleine (avec un sourire las) : C’est mon boulot.

Lui souriant à son tour, Sharp quitta le technicien et sortit rapidement du bâtiment fédéral, tout en composant un numéro sur son portable.

Jack (voix off) : Oui ?
Will : Jack, c’est Will. On a un problème…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeLun 18 Oct 2010 - 18:07

Deux personnes sont sur le point d'avoir de gros ennuis, on dirait ! J'ai hâte de voir ce que Jack va aller tenter contre eux et comment ils vont s'en tirer !

La suite !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Oct 2010 - 4:50

Merci Claire pour ton com!
Et la suite!
______________________________________________________________________

22- Cauchemar

Don et Stella étaient loin de savoir ce qui se tramait derrière eux. Actuellement, c’était la surveillance qui occupait leurs esprits. Ils durent donc faire preuve de ruses pour pouvoir continuer à entretenir tranquillement leur liaison amoureuse. Ils ne pouvaient vraiment plus se passer l’un de l’autre…
Ils commencèrent donc le soir même où ils avaient appris pour la mise sous surveillance de leur appartement. Ainsi, lorsqu’ils partirent se coucher, ils fermèrent les rideaux opaques de la chambre_ leur chambre plutôt_ et du salon, bouchant ainsi la vue à leurs anges gardiens, plus gênants qu’autre chose. Flack ne remercia jamais assez l’inventeur de ces rideaux, qui empêchaient même la lumière de passer. Ils étaient parfaitement cachés…
Ils ne firent pourtant rien. Les nerfs de Stella avaient été fortement éprouvés par le test de Karington et la jeune femme tombait de sommeil. Mais sa nuit fut peuplée d’horribles cauchemars. Elle se réveillait à chaque fois en pleurs, hurlant de souffrance, et Don la serrait dans ses bras pour la réconforter, lui assurant que tout allait bien. Le jeune détective ne la lâcha pas de la nuit, la serrant contre lui afin de la rassurer par sa seule présence. Et il y réussit, avec amour et patience. Stella finit donc par dormir d’un sommeil réparateur et sans rêve, pelotonnée contre Don et étreinte par ses bras musclés. Elle n’avait jamais eu autant besoin de quelqu’un auparavant…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Oct 2010 - 17:28

Il était court ce chapitre ^^ ! En même temps ça fait un peu la transition entre le moment où on apprend qu'ils sont démasqués et celui où Flack et Stella se pensent encore bien infiltrés, non découverts... Avec en prime un peu de tendresse entre eux ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 4:58

Merci Claire pour ton com!
Et zou,la suite!

ATTENTION!!CHAPITRE PAS POUR LES MINEURS!!
_____________________________________________________________________

23- Le diable au corps

Don se réveilla le premier malgré sa courte nuit. Voyant que Stella dormait toujours, enfin paisiblement, il s’écarta discrètement d’elle et embrassa doucement sa joue. Elle avait encore besoin de repos…
Le jeune détective prit un jogging dans le placard puis se dirigea dans le salon pour défaire un peu son « lit » avant de tirer les rideaux pour laisser les rayons du soleil matinal éclairer la pièce mais aussi pour éviter que leurs protecteurs ne s’inquiètent…Formidable idée qu’a eu Danny de les placer sous surveillance…Soupirant, Flack partit dans la cuisine et prépara un solide petit déjeuner. Avec tout ce qu’avait rejeté Stella la veille, elle aurait vraiment besoin d’un bon repas.
Une fois que tout fut prêt, le jeune homme retourna dans la chambre et réveilla Stella de la plus douce façon qui soit.

Don (chuchotant à son oreille) : Stella…Réveille-toi…Il est 9h30…

La scientifique se mit à remuer et lui tourna le dos, grommelant un peu. Taquin, Don se coucha derrière elle et commença à embrasser son cou et ses épaules tout en la serrant contre lui.

Don (entre deux baisers) : Stella…Debout…Dépêche-toi…Nos gardiens vont se demander pourquoi je mets tant de temps pour te réveiller…
Stella (ouvrant enfin un œil) : Gardiens ? (se rappelant) Ah oui, la surveillance…

Et la jeune femme poussa un énorme soupir contrarié, faisant rire Flack.

Stella (boudeuse) : Ça te fait rire ?
Don : Non. Mais je vois que ça te plaît autant qu’à moi…
Stella (ironique) : Qui a eu cette merveilleuse idée ?
Don (posant son menton au creux de son épaule) : Danny…
Stella (avec un sourire sadique) : A notre prochaine enquête, je lui donne les pires corvées qui soient…

« Pauvre Danny » pensa Flack, rieur. Manifestement, il ne fallait vraiment pas contrarié Stella. Surtout dans ce genre de cas…
La scientifique finit par se lever de mauvaise grâce et s’assit au bord du lit. Don allait retourner au salon quand la jeune femme l’agrippa par le bras, attrapa sa nuque et amena son visage vers le sien pour l’embrasser avec passion.

Stella (relâchant enfin Don) : Mon bisou du matin…
Don : Je n’oublierai pas…

Le jeune homme repartit dans la cuisine faire chauffer le café et entendit Stella tirer les rideaux de la chambre et se mettre ensuite à table, derrière lui. Il la rejoignit et versa le café dans leurs tasses puis mit deux sucres dans celle de Stella.

Stella (souriant) : Merci. Je vois que tu t’en rappelles…
Don (haussant un sourcil, mutin) : Je serai un petit ami indigne sinon…
Stella (charmeuse) : Et tu es très loin de l’être…

Flack déglutit et maudit une nouvelle fois Danny et Mac. Saloperie de surveillance ! Il ne pouvait même pas toucher Stella ! Et ça le dévorait littéralement de l’intérieur…
Remarquant la soudaine mauvaise humeur de Don, Stella ne put s’empêcher de sourire. Incroyable à quel point ils avaient besoin d’un contact physique tous les deux. Et si…

Stella : Ça te dirait de faire une ballade ?
Don (surpris) : Une ballade ?
Stella : Oui. Si j’ai bien compris, ils ne surveillent que l’appartement…
Don (acquiesçant) : Heu…Oui, en effet.
Stella : Donc, on peut sortir tranquillement tous les deux.
Don (s’illuminant, voyant où elle voulait en venir) : Oui.
Stella : Bien. (taquine) Alors, dépêchons-nous…

Flack ne se le fit pas dire deux fois. Il engloutit littéralement son petit-déjeuner, partit prendre une rapide douche et s’habilla à une vitesse rare. Tout ça en 25 minutes. Stella, amusée et flattée par son empressement, prit tout de même un peu plus de temps mais le rejoignit rapidement. Tous deux quittèrent enfin l’appartement pour leur première journée en amoureux.

*

Deux évènements marquèrent leur retour, tard dans la soirée. D’abord le premier…
Don et Stella étaient à quelques rues de l’appartement, se tenant amoureusement les mains, quand la scientifique aperçut soudain Mac. Par réflexe, elle poussa brusquement Flack loin d’elle et entendit un fracas étrange presque immédiatement après. Intriguée, la jeune femme se tourna et se mit à rire devant le spectacle qui se présentait sous ses yeux. Elle n’y était vraiment pas allée de main morte ! Notre pauvre détective était étalé dans des sacs poubelles posés sur le trottoir et fusillait Stella du regard, très contrarié.

Don (râlant) : Stella…

Le jeune homme s’interrompit quand il entendit une voix qu’il connaissait bien. Mac… L’expert finit d’ailleurs par le remarquer, surpris.

Mac (haussant les sourcils) : Flack ? Qu’est-ce que vous faites là ?
Don (sarcastique) : Je m’amuse. Ça se voit pas ?

Stella ne put s’empêcher de rire devant la mauvaise humeur de son compagnon et l’expression choquée, presque outrée de Mac.

Don (se rattrapant) : Excusez-moi, Mac. Je…J’ai… (jetant un rapide coup d’œil meurtrier à Stella, toujours hilare, et serrant les dents) trébuché.
Mac (l’aidant à se lever, fronçant les sourcils d’un air dubitatif) : Ah…
Don (détournant la conversation) : Mais au fait, que faites-vous là ?
Mac : Je venais vous voir.
Stella (intriguée) : Pourquoi ?
Mac : L’équipe de surveillance m’a signalé un problème.
Don (inquiet) : Jack a trouvé l’appartement ?
Mac : Non. Ce n’est pas ça. C’est au sujet des rideaux.
Stella : Les rideaux ?
Mac : Oui. Vous les avez fermés hier soir et ils ne pouvaient pas…
Stella (l’interrompant) : Ecoutez, Mac, nous les avons tirés pour dormir, comme à chaque fois. Je n’ai pas besoin de lumière…Et personnellement, me savoir observée dans mon sommeil ne me plaît pas du tout…
Mac : C’est pour votre sécurité, vous savez…
Stella : Oui, je sais. Mais ne vous inquiétez pas pour la nuit. Nous sommes tous les deux armés et Flack a le sommeil léger.

Mac la regarda, surpris. Comment pouvait-elle savoir ça ?

Don (ne prenant pas garde à l’expression étonnée de Mac) : Vous n’avez pas à vous tracasser, Mac. Vraiment…
Mac (pas vraiment convaincu) : Ok…

Don et Stella soupirèrent discrètement, soulagés. Ce n’était déjà pas facile la journée, alors si on devait rajouter la nuit…
Mac finit par les laisser rentrer et les salua, leur assurant que les six bombes seraient prêtes à temps. Mais il avait toujours ses doutes et ses questions en tête. Il y avait vraiment anguille sous roche…

*

Et voici le deuxième…
Arrivés devant l’immeuble, Don et Stella s’étaient lâchés la main et entrèrent tranquillement dans le hall, atteignant ensuite l’ascenseur. Sachant la soirée sage et chaste qui les attendait, Don se jeta presque sauvagement sur Stella, prenant ses douces lèvres avec force et la coinçant entre lui et la paroi froide de l’ascenseur.

Stella (reprenant un peu d’air) : Don…A quoi tu joues ?
Don (d’une voix rauque pleine de désir) : Tu l’as déjà fait dans un ascenseur ?
Stella (émoustillée mais raisonnable) : Il n’y a que sept étages…
Don (commençant à déboutonner le chemisier de la scientifique) : On peut le bloquer…

Ravie par cette idée, Stella déboutonna rapidement la chemise outremer de Don et la fit suffisamment glisser pour découvrir ses épaules qu’elle embrassa avec faim pendant que ses mains audacieuses s’occupaient de son jean. Flack n’était pas en reste : il souleva Stella, toujours collée à la paroi, se cala entre ses longues jambes et glissa sa main fiévreuse dans le dos de son pantalon puis commença à le déboutonner avec impatience.

Stella (haletant) : N’oublies pas…d’arrêter…l’ascenseur…

Embrassant une nouvelle fois Stella avec passion et amour, Don chercha à tâtons le bouton « arrêt » quand il entendit une sonnerie. Une sonnerie caractéristique d’un arrêt à un étage. Et avant qu’ils ne puissent réagir, les portes s’ouvrirent, laissant apparaître une vieille dame, Janet Marples, qui s’avérait être leur voisine.
Les deux amants, très gênés, attendirent les cris scandalisés de la femme âgée. Mais c’était mal la connaître…
Miss Marples les fixa de ses yeux gris perçants, les rendant tout penauds, et entra dans l’ascenseur, appuyant ensuite sur le bouton « RDC ».
Don lâcha rapidement Stella et tous deux, rougissant, s’arrangèrent prestement tout en entendant soudain la vieille dame partir dans un monologue manifestement moralisateur.

Miss Marples : Vraiment, de mon temps, on savait se tenir. La jeunesse d’aujourd’hui n’a plus de limite. Elle est belle, la nouvelle génération ! (se tournant vers eux) Vous êtes mariés, au moins ?
Don (reboutonnant sa chemise, décontenancé) : Heu…
Miss Marples : Vu votre tête, non. (fixant son attention sur Stella) Et vous, vous me semblez plus mûre que ce jeune freluquet. (Don se mit à sourire, amusé, et était en fait à deux doigts d’éclater de rire) Et vous vous laissez aller à ce genre de…d’activités luxurieuses.
Stella (fronçant les sourcils, agacée) : Je ne vois pas en quoi…
Miss Marples (l’interrompant, revenant à son monologue) : On ne respecte plus rien. Qu’il est loin, maintenant, le temps de l’amour courtois.
Don (à moitié sérieux) : Je suis quelqu’un de très courtois. N’est-ce pas, Stella ?
Stella (avec tendresse) : C’est vrai. Et ce genre d’homme est si rare aujourd’hui.
Miss Marples (se tournant une nouvelle fois vers eux, les yeux plissés par le doute) : Vous a-t’il déjà offert au moins une fois des fleurs ?

Le visage de Flack se décomposa. Il avait oublié la plus élémentaire et la plus évidente des choses ! Les fleurs ! Cette vieille bique savait quel point sensible toucher. Le jeune homme reporta son attention sur Stella, craintif. Qu’allait-elle répondre ?

Stella (très sérieuse) : Non. Mais Don m’a offert bien plus que ça…
Miss Marples (haussant les épaules) : Vous êtes une idéaliste. Vous verrez…

La vieille dame arriva enfin à destination et se tourna vers eux encore une fois. Flack lui tournait le dos, la tête posée contre la paroi, se sentant toujours idiot et coupable de ne pas avoir pensé une seule fois à offrir un bouquet même une seule fleur à Stella, tandis que la scientifique observait toujours la vieille dame, intriguée.

Miss Marples (parlant bas, de telle façon que seule Stella puisse l’entendre) : …vous aurez des surprises, maintenant.

Puis elle lui fit un clin d’œil, un immense sourire satisfait aux lèvres. Qu’est-ce que c’était que cette drôle de petite dame ?
Flack finit par se retourner et enserra Stella entre ses bras, la collant contre lui.

Don (maugréant) : Quelle vieille bigote…
Stella (avec un sourire intrigué) : Je ne crois pas…

*

Stella avait prévu un programme passionnant et très agréable pour la nuit. Interdisant l’accès de la chambre à Don pendant quelques minutes, la jeune femme prépara la pièce puis s’occupa de sa personne. S’assurant une dernière fois que les rideaux étaient bien fermés et demandant à Flack si c’était le cas pour ceux du salon, elle l’invita enfin à entrer après confirmation.
Le jeune détective était curieux de voir ce que lui avait réservé Stella et quand il ouvrit la porte, il ne fut pas déçu. Mais alors pas déçu du tout.
Quatre lampes tamisées éclairaient doucement la chambre, donnant une ambiance romantique à la petite pièce, mais ce ne fut pas ça qui attira le regard bleu de Don…
Stella était couchée sur le lit, le fixant de ses yeux émeraude d’une façon sensuellement provocante, et portait de la lingerie très fine noire. Don la dévora du regard, ses yeux bleus glissant de sa poitrine à peine couverte par le soutien-gorge en dentelle pour continuer sur ses jambes fuselées, que des bas, tenus par un porte-jarretelles discret, couvraient, et pour enfin finir sur ses pieds, qui portaient des escarpins noirs à talons aiguilles, maintenus à la cheville par une petite lanière de cuir. Nom de…

Stella (haussant un sourcil provocateur, voyant le visage stupéfait de Don) : Tu aimes ?

Déglutissant avec difficulté, Don opina plusieurs fois de la tête, incapable de parler pour le moment. Son Ange s’était transformée en diablesse tentatrice. Trop tentatrice…

Stella (l’invitant à la rejoindre du doigt) : Viens donc, mon Ange, que je te dévergonde…

Ok. Ce n’était pas possible, elle lisait dans ses pensées ! Mais n’était-ce pas le cas de son côté ? Don savait toujours de quoi Stella avait besoin ou ce dont elle avait envie. Leur lien était-il si fort que ça ?
Le jeune détective finit enfin par retrouver l’usage de la parole et grimpa sur le lit.

Don (avec un sourire gourmand et les yeux assombris par le désir) : C’est un nouveau jeu ?
Stella (agrippant le col de sa chemise) : Non. C’est de l’amour. C’est toujours de l’amour…

Puis la scientifique embrassa avec faim le jeune homme, mêlant sensuellement sa langue à la sienne et laissant courir l’une de ses mains le long de son dos avant de revenir saisir son col.

Don (contre ses lèvres, amusé) : Si tu pouvais éviter de me déchirer cette chemise…J’y tiens…
Stella : Alors, retire-la…
Don (avant de l’embrasser) : Pas de problème…
Stella : Avec le reste…

Obéissant, Flack se déshabilla totalement et s’apprêta à reprendre les lèvres de Stella quand celle-ci le plaqua sous elle, contre le matelas. Elle se pencha doucement vers lui et embrassa tendrement son cou tandis que ses mains guidaient celles du jeune homme vers l’agrafe de son soutien-gorge, qui, d’ailleurs, ne résista pas longtemps aux doigts agiles.

Stella (d’une voix douce, faisant frissonner Don) : Habile de tes mains. Un bon point pour toi…
Don : Merci…Mais tu n’as pas encore tout vu…

Le jeune homme se redressa pour s’asseoir, obligeant Stella à se mettre à califourchon sur lui, et l’embrassa langoureusement tout en la serrant contre lui, après lui avoir retiré totalement son soutien-gorge, qui tomba au sol. Les autres sous-vêtements et les chaussures suivirent le même chemin. Mais…

Don (haletant) : Garde…les chaussures…
Stella (riant) : Petit coquin…

La scientifique les remit aux pieds et en profita pour prendre un des petits sachets carrés dont Flack aurait besoin dans le tiroir de la table de chevet. Une fois tous les deux prêts, ils reprirent les baisers ardents et fiévreux avec passion et les caresses audacieuses avec force. Stella finit par se positionner calmement, ne lâchant pas Don des yeux, et le fit entrer doucement en elle, penchant sa tête en arrière tout en poussant un long gémissement et agrippant la nuque du jeune homme des deux mains pour se retenir. Flack tenait la scientifique par les hanches, l’aidant dans sa manœuvre, et penchait lui aussi sa tête en arrière, soupirant le nom de Stella. La jeune femme finit par se serrer contre Don, enfouissant ses mains dans ses doux cheveux noir de jais, et l’embrassa avec amour et tendresse. Le détective répondait à chacun de ses baisers avec passion et ardeur et caressait doucement son dos. Puis ils commencèrent à bouger lentement, dans un rythme doux et harmonieux, voulant profiter de cette étreinte amoureuse au maximum.
Les gémissements s’intensifièrent peu à peu, leurs noms fusèrent de leurs lèvres de plus en plus fort et l’allure du mouvement de leurs hanches s’accentua, augmentant leur plaisir par la même occasion. Ils étaient en parfaite harmonie…Ils n’étaient plus qu’un…
L’orgasme se fit doucement sentir. Don enfouit son visage dans le creux du cou de Stella, y étouffant ses gémissements de plus en plus bruyants, tandis que la scientifique se mit à crier son nom, mêlant ses doigts dans les courts cheveux noirs du détective et le serrant un peu plus contre elle. Et lorsqu’ils atteignirent le paroxysme de la jouissance, leurs deux corps brûlants se tendirent et furent secoués par de légers spasmes de plaisir tandis que leurs lèvres laissèrent puissamment échapper leurs noms.
Repus, les deux amants s’enlacèrent tendrement, essayant de reprendre leur souffle, puis finirent par se séparer, le temps de retirer les chaussures pour l’une et le préservatif pour l’autre. Ils se recouchèrent rapidement, épuisés, et se serrèrent l’un contre l’autre avant de plonger dans un profond sommeil, un sourire de pur bonheur aux lèvres.
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 20:42

J'adore entre leur passion dévorante et l'intervention de la vieille voisine, sympa maintenant Flack va bien penser à offrir des fleurs à Stella et à lui faire des petits cadeaux ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan   [CSI:NY] Dérapage by Lagentillefan - Page 2 Icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 22:28

Merci Claire pour ton com!
Et hop,la suite!!
______________________________________________________

24- L’amour secret

Le deuxième jour sous surveillance commença comme le premier, sauf qu’ici, Don et Stella se réveillèrent en même temps. Quand la scientifique ouvrit les yeux, elle rencontra le beau regard bleu vif de son jeune et merveilleux amant. Encore une fois, leur étreinte avait été mémorable…

Stella (lascive et rieuse) : Bonjour…Apollon…
Don (haussant un sourcil, amusé) : Apollon ? Que suis-je au final ? Un dieu ou un Ange ?
Stella (se serrant contre lui) : Mon Ange…
Don (avec un sourire tendre) : Et il a perdu ses ailes cette nuit…Une diablesse lui a pris sa vertu…
Stella (riant) : Idiot !
Don (faisant une moue déçue) : Pauvre de moi ! D’abord les compliments et maintenant les insultes…
Stella (avec un sourire carnassier) : Attends un peu, mon pauvre et triste Don…

La jeune femme remonta légèrement pour être au niveau du visage de Flack et prit doucement ses lèvres fermes, avec tendresse et gentillesse. Le détective fit glisser doucement sa main le long du cou délicat de Stella pour la poser ensuite sur sa joue et approfondit un peu plus leur baiser. Il adorait la texture douce et tendre et le goût sucré de ses lèvres…
Au bout d’une minute, Stella finit par rompre le baiser, l’oxygène commençant à manquer, et regarda Don avec amour.

Stella (taquine) : Ça va mieux ?
Don (avec un sourire ravi) : Beaucoup mieux, merci…

Et l’estomac du jeune homme se mit à gargouiller, suivi de près par celui de la scientifique. Les deux amoureux se mirent à rire et finirent par se lever.

Don (passant une main dans ses cheveux noirs) : Bon. Une nouvelle journée commence…Ah ! Au fait…

Rejoignant rapidement Stella, qui se dirigeait vers la salle de bain, Flack l’embrassa alors tendrement avant de prendre quelques affaires dans le placard.

Don (tendrement) : Le bisou du matin…Je l’ai pas oublié…

Stella se mit à rougir inexplicablement et entra enfin dans la salle d’eau. Elle s’observa dans le miroir et remarqua qu’elle avait gardé sa teinte rouge. Elle devrait être habituée, maintenant…Mais Don la faisait vraiment littéralement fondre et tous ses petits mots doux et ses gestes affectueux ne faisaient que la rendre encore plus amoureuse de lui. Don en était-il au même point ?

*

Le réfrigérateur étant vide, Flack et Stella partirent faire quelques courses, échappant par la même occasion à la vigilance de leurs gardiens. Don ne pouvait détacher ses yeux de la scientifique et la dévorait littéralement du regard. Elle portait un joli débardeur bleu cyan, un jean moulant, s’évasant à mi-mollet, et des escarpins noirs à hauts talons. Une tenue plutôt simple mais qui avait pourtant un effet dévastateur chez Flack. Il la trouvait si belle, si magnifique, si désirable…Une vraie déesse ! Et le détective avait beau fouillé dans sa mémoire, aucune femme ne lui avait jamais fait ressentir ça. Stella était la seule. Elle était unique…
La jeune femme disparut soudain de son champ de vision puis surgit peu après dans son dos, l’embrassant dans le cou, obligée de se mettre sur la pointe des pieds malgré ses talons pour y arriver.

Stella (un large sourire aux lèvres presque enfantin) : Regarde ce que j’ai trouvé…

Don regarda ce que tenait Stella et fronça les sourcils. Un pendentif ?

Stella : C’est un pendentif des secrets…
Don : Et ?
Stella (lui montrant) : Il y a deux couches. On peut graver le nom de son amour secret sur la sous-couche. Sur le mien, je mettrai Don et… (voyant l’expression amusée de Don, contrariée) Quoi ?
Don : Je ne t’imaginais pas comme ça…Si fleur bleue…
Stella : Je ne le suis pas d’habitude…Mais avec toi, c’est…différent. Je dirais même u…
Don (la dévisageant avec intensité) : Unique ?
Stella (souriant tendrement, s’empourprant) : Oui. Je sais, ça fait un peu ga…

Et Flack l’interrompit par un baiser. Un baiser fort, passionné, amoureux. Un baiser dans lequel le détective voulait faire passer tous ses sentiments pour Stella. Et la scientifique sembla le comprendre en y répondant avec ardeur. Ils finirent par s’écarter et se rendirent compte qu’ils étaient le point de mire des clients présents dans le magasin. Rougissant, ils finirent par changer de rayon. Bonjour la discrétion…

Stella (revenant au pendentif) : Est-ce que j’en prends un deuxième ?
Don (embrassant sa joue) : Oui…
Stella (joyeusement, courant vers le bijoutier) : Attends-moi là !

La voyant si heureuse, Flack ne put s’empêcher de sourire. Ces pendentifs allaient être les preuves tangibles de leur lien amoureux profond. C’était la première fois…
Stella arriva devant le bijoutier, Arthur Liebe, avec un immense sourire aux lèvres et lui tendit les pendentifs.

Arthur (étonné) : Des pendentifs des secrets ? Ça faisait longtemps que j’en avais plus eu entre les mains. Le romantisme se perd de nos jours…
Stella : Je sais. (rêveuse) Mais je le redécouvre actuellement…
Arthur (souriant) : Tant mieux, tant mieux. Ça met un peu de baume sur ce pauvre monde…Alors, je mets quels noms, Miss ?
Stella : Don et Stella.
Arthur (commençant à graver) : Un mariage en vue ?
Stella : C’est un peu tôt…
Arthur : Oh, désolé. Fiançailles alors ?
Stella (de plus en plus gênée) : Nous ne sommes ensemble que depuis quelques jours…Bien que j’ai l’impression que c’est depuis toujours…
Arthur : Qu’en est-il pour votre petit ami ?
Stella : Je ne suis pas sure…Je sais qu’il m’aime mais…
Arthur (levant la tête) : Il est là ?
Stella (intriguée) : Heu…Oui.
Arthur : Où ?
Stella (lui montrant discrètement du doigt) : Là-bas.

Liebe observa alors discrètement le jeune détective, qui n’avait toujours pas quitté Stella des yeux. Il semblait que tout le décor autour d’elle avait disparu. Il n’y avait qu’elle… Juste elle…
Arthur se mit à sourire et continua sa gravure, tout en cherchant quelque chose dans un tiroir.

Arthur (lui tendant une carte) : Voici ma carte. Je pense que vous en aurez besoin dans un avenir proche. Votre jeune ami me semble des plus amoureux. J’ai rarement vu ça…Et c’est bien dommage…
Stella (prenant la carte en rougissant) : Merci… (voyant qu’il avait presque fini) Heu… Pourriez-vous graver une paire d’ailes sur la couche supérieure de mon pendentif ?
Arthur : Des ailes ?
Stella (avec un sourire amoureux) : Oui. Des ailes d’ange…
Don (semblant arrivé de nulle part) : Et pour moi, un cœur en feu…
Arthur (souriant) : Bien sûr. Ça va me prendre un peu plus de temps…Choisissez des chaînettes en attendant…

Ecoutant le conseil du bijoutier, Don et Stella partirent à la recherche de fines chaînes argentées. Une question brûlait les lèvres de la scientifique et celle-ci finit par se lancer.

Stella : Un cœur en feu ?
Don (n’osant pas la regarder de peur de rougir) : Tu…Tu me consumes. Ton amour me consume de l’intérieur. J’ai l’impression d’être vraiment vivant depuis que je suis avec toi. C’est…Je t’aime, Stella, et j’ai vraiment l’impression que tu m’as donné ton cœur…comme je t’ai donné le mien…C’est peut-être idiot, ou rapide, ou tout ce que tu veux mais c’est ce que je ressens…Et c’est la première fois…

Stella sentit des larmes de bonheur perler doucement sur ses joues face à cette déclaration un peu maladroite.
Don était devenu rouge pivoine. Il avait l’impression que de la vapeur lui sortait par tous les pores de la peau. Qu’allait penser Stella de lui maintenant ?
Sans s’occuper des gens autour d’eux, Stella se jeta dans les bras de Flack, déséquilibré mais se retenant de justesse sur un présentoir, et l’étreignit avec force et amour.

Stella (sanglotant) : Merci…
Don (souriant avec tendresse) : Non, merci à toi…

Arthur Liebe avait fini son travail mais n’osa pas les déranger. Pas tout de suite…Ce moment était important pour ces deux amoureux…

*

Stella arborait fièrement son nouveau pendentif tout le long du chemin jusqu’à leur appartement provisoire. Don souriait face à ce comportement inattendu de la part de la scientifique mais ne dit rien : il avait peut-être l’air aussi béat qu’elle…Lui aussi avait son pendentif des secrets au cou…
Arrivés devant la porte de l’appartement, Flack déposa les paquets contenant leurs courses et se mit à embrasser Stella, la plaquant doucement contre la porte. Il avait besoin de sentir les douces lèvres de la scientifique avant de rentrer, car il savait qu’il ne pourrait plus s’y abreuver une fois dans l'appartement.
Stella dut le comprendre car Don la sentit nouer ses bras autour de son cou et répondre à ses baisers avec ferveur. Il sentit aussi son corps élancé se pressait contre le sien, cherchant sa chaleur. Sentant le désir monter, Flack glissa ses mains sous le débardeur de la scientifique et celles-ci atteignirent sa poitrine menue, commençant à la masser et la caresser tendrement. Stella se mit à gémir contre ses lèvres et fit lentement descendre l’une de ses mains pour la poser sur les fesses fermes du détective tandis qu’une de ses cuisses remonta sensuellement le long de sa jambe. Don posa une main sous la cuisse taquine pour la maintenir et se pressa un peu plus contre Stella. Quand…

Miss Marples (sortant la tête de son appartement) : Encore ! Mais vous ne pouvez pas faire ça chez vous ? (retournant chez elle) Ha, les jeunes…et l’Amour !

Don et Stella avaient prêté peu d’attention à l’intervention de la vieille dame et reprirent leurs assauts amoureux jusqu’à ce que Janet Marples revienne à la charge.

Miss Marples : Justement, tant que je vous tiens. Je vous prierai de vous tenir tranquilles cette nuit. Ou j’appellerai la police pour tapage nocturne. (plus bas) Je veux bien être conciliante, mais j’aimerai pouvoir dormir un peu…

Puis la vieille dame retourna une nouvelle fois chez elle, laissant un Don et une Stella très rouges.

Don (stupéfait) : Elle a vraiment dit ce que j’ai cru entendre ?
Stella (roulant des yeux) : Heu…Oui…
Don (avec un sourire pincé) : Merci.

Le reste de la soirée se termina tranquillement. Une fois les rideaux tirés, Flack rejoignit Stella dans la chambre. Il lui fit l’amour comme si c’était la dernière fois. Le jour du casse arrivait et un étrange mauvais pressentiment avait envahi le détective…
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