« 'Cause i just can't fight this feeling.. »

Ceci est ma première fan fiction basée sur Criminal Minds. J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. Normalement, je poste à un rythme de deux chapitres par semaine.

Disclaimer : Je ne vous l'avais pas dit ? Je fais partie des créateurs de Criminal Minds. D'ailleurs, j'ai une relation particulière avec tous les acteurs. C'est fou comme ils sont agréables ! Donc oui, Criminal Minds m'appartient entièrement. Je suis payée pour écrire cela, vous savez ? Plus de 10 000 euros par chapitre.. Parce que mon boulot dans la production c'est faire rêver les fans !
Ahem. Non, malheureusement, tout cela ne m'appartient pas et je ne connais aucun acteur de cette magnifique série.. Je ne suis absolument pas payée et j'écris pour votre plaisir et également le mien. En revanche, cette fan fiction m'appartient.
Rating : Ceci est un Rating K, donc ouvert à tout public !
Spoiler : Aucun Spoiler.
Épisode de l'Écrit : Cette épisode se situe.. Dans la saison 7 on va dire, Emily est revenue en gros.
Autre : Je vous rassure que j'ai prévu une part de sadisme pour tous les membres de l'équipe.. !

Bonne lecture ! ♥

'Cause i just can't fight this feeling..
« Les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver. » [Benjamin Constant]

Prologue.

Le clapotis de l'eau tombante sur le sol se faisait entendre depuis un bon moment désormais. La pénombre avait hanté les lieux et le brouillard qui régnait n'aidait pas à rendre l'atmosphère moins lourde. Je ne savais absolument pas où je me trouvais, ni le pourquoi du comment j'y étais. Un mal de crâne atroce m'empêchait de puiser dans mon subconscient pour me souvenir des vingt-quatre dernières heures. J'étais adossée contre un mur en métal et attachée à deux poteaux qui se trouvaient à ma droite et à ma gauche. L'air était glacial et humide. La nuit devait être tombée depuis plusieurs heures maintenant. Au fur et à mesure que ma raison revenait, je commençais à distinguer les éléments autour de moi ; je me trouvais dans un hangar particulièrement petit avec en guise de sortie une seule porte transparente qui laissait filtrer un léger rayon de lune. La toiture était abîmée et des flaques d'eau se répandaient aux coins de la pièce. En face de moi, un plateau délabré supportait un peu de pain et un verre d'eau. Je me refusais de goûter cela bien que mon ventre criait famine, n'importe quel produit aux effets désobligeant pouvait se trouver là-dedans. Pleinement réveillée et consciente, des douleurs désagréables commençaient à parcourir mon corps. Je pouvais apercevoir des plaies plus ou moins profondes qui recouvraient mes membres. Du sang perlait sur ma chemise blanche et je ne pouvais rien faire pour stopper l’hémorragie qui s'était déclarée près de mon crâne. J'appuyai ma tête contre la paroi, pour me reposer un peu. Dans un fracas épouvantable, la porte du hangar s'ouvrit et un homme plutôt grand vint se planter devant moi. Sa tête me disait vaguement quelque chose, peut-être que je l'avais déjà croisé quelque part.. Il m'attrapa violemment, brisant les cordes qui m'attachaient aux poteaux. Je fis tout pour garder mon sang froid bien que la douleur et la fatigue ne m'aidaient pas à tenir. Il me projeta au sol et m'attacha de nouveau. Il semblait en colère. Qu'avait-il contre moi ? Il leva brusquement mon menton pour que je le regarde dans les yeux.

« - Bonsoir très chère. Le mouchoir de chloroforme a donc fait effet à ce que je vois. Tu ne dois pas te souvenir de grand chose sale fille hein ? Ce n'est pas parce que tu es une femme que je ne vois pas ton jeu ! Ne nie rien, je t'ai vue ! Et tu vas payer.. »

Le ravisseur doté d'une cagoule noire que je n'avais pas remarquée au début me regarda une dernière fois avant de claquer la porte et de fermer les rideaux. J'étais à présent dans le noir complet. La lune n'éclairait même plus la moindre parcelle du sol. J'étais épuisée, seule, intriguée face à tous ces évènements dont je n'avais même pas la clé. Ma respiration devenait de plus en plus forte et irrégulière et la panique me gagnait. Dans ce noir, je perdais tous mes repères. Je ne savais pas où était le fond de la pièce, la porte, la droite ou la gauche. Vous savez, c'est ce genre de noir qui vous fait perdre la raison et tout espoir de vous en sortir un jour. Dans ce genre de noir, vous pleurez, vous criez, vous hurlez sans que personne ne vous entende. Sans qu'une quelconque lumière vienne vous raisonner. Même le plus fort des hommes finirait par tomber et tout abandonner. Les larmes et le sang se mêlaient entre eux pour former des flaques rosâtres sur le sol. Le silence et les cris se mêlaient entre eux pour former une harmonie imparfaite. J'avais peur et je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Je n'arrivais pas à me souvenir du comment j'avais atterri dans un pétrin pareil. J'avais faim, j'avais froid, j'étais fatiguée mais mon esprit ne voulait pas dormir sous peine de sombrer dans les ténèbres à tout jamais. Seuls mes souvenirs lointains et une phrase entrecoupée par des pleurs que je ne cessais de répéter arrivaient à me calmer et à espérer de voir une lumière un jour.

« - Je m'appelle Emily Prentiss. Je suis Profiler à Quantico dans les bureaux du BAU. Je suis forte, je suis courageuse et mon équipe, celle de l'agent Aaron Hotchner, viendra bientôt me chercher, tout cela n'est qu'un simple cauchemar.. »

Merci pour vos commentaires, ça me touche beaucoup !
Je suis impardonnable d'avoir autant tardé à poster la suite, mais des problèmes m'ont empêchée d'écrire à ma guise, je me rattraperai !

Chapitre 1.

Les couloirs du BAU étaient déserts. Les agents avaient préféré laisser la paperasse au Lundi matin pour profiter du Dimanche ensoleillé qui se préparait. Dehors, on pouvait entendre le cri des enfants qui jouaient avec leurs parents sur l'herbe fraîche et délicatement recouverte par la rosée matinale. Malgré cela, l'équipe de l'agent Aaron Hotchner avait été appelée très tôt pour occuper une salle de réunion et résoudre une enquête. L'agent de liaison était arrivée la première, suivie de son chef et de David Rossi. Derek Morgan, Penelope Garcia et Spencer Reid étaient arrivés un peu plus tard, tous ensemble.

« - Emily n'est pas là ? Demanda Morgan, intrigué par l'absence de sa collègue.
- Apparemment non, répliqua JJ, mais on n'a pas le temps de l'attendre, je lui ferais un débriefing plus tard. Vous vous souvenez tous de l'affaire Lawrence Dreamon, il y a deux ans de ça ?
- Bien sûr, affirma Rossi d'un air sérieux, on l'a arrêté au bout de son sixième meurtre, il était difficile à trouver.. Le pire, c'est que l'on n'a jamais su son motif, si on ne l'avait pas vu tuer lui-même une des victimes, il serait peut-être encore en train de courir. D'ailleurs, ce tueur rôdait sur Quantico, de quoi affoler tout le monde, même nous..
- C'est exact, continua l'agent de liaison, vous vous souvenez de son mode opératoire ? Il enlève ses victimes dans leur voiture avec l'aide d'un taser. Il les torture pendant une semaine et les tue d'une balle dans la tempe. Les corps sont retrouvés les bras croisés, comme un signe de paix. Vêtements déchirés mais jamais aucune trace de viol, puisque cinq victimes étaient des hommes. Regardez ces images et vous comprendrez facilement pourquoi je vous reparle de ça. »

l'agent Jareau fit défiler sur l'écran en face des profilers trois images qui ressemblaient comme deux gouttes d'eau à la description de la jeune blonde. Les images représentaient chacune un cadavre, trois hommes, dans la même position décrite précédemment, avec les habits déchirés et des traces de taser. Les agents présents dans la pièce poussèrent un cri de stupeur à la vue de ces atrocités ; personne ne comprenait comment ce « monstre » pouvait continuer derrière les barreaux.. Enfin presque. Après le visionnage intensif des corps, la photographie d'un journal vint se placer sur l'écran. Le titre était simple et clair ; « Lawrence Dreamon s'est échappé de la prison de Quantico ! », peut-être un peu trop clair. L'apparition de ce titre créa un silence pesant entre les profilers. Les techniques du tueur avaient dû se parfaire durant son séjour en prison..

« - Donc vous restez ici avec moi ? Demande l'analyste Penelope Garcia en tentant de briser cet instant bien trop calme.
- Il semblerait que nous n'ayons aucun avion à prendre, confirma le chef de la troupe, nous resterons donc à Quantico tant que ce meurtrier n'est pas derrière les barreaux une seconde fois. Morgan et Reid, vous passez chercher Prentiss et vous me l'amenez de force s'il le faut, il n'y a aucune raison pour louper un appel du travail, même un Dimanche matin. Rossi, tu viens avec moi sur les scènes de crime et JJ, tu aides Garcia à localiser les voitures des victimes. Et que personne ne perde de temps ! »

Aussitôt dit, aussitôt fait, les agents se dispersèrent en groupe pour effectuer les tâches données par leur supérieur. Garcia et JJ se dirigèrent d'un pas pressé vers l'antre de la technicienne. Les touches de couleur et de gaieté étaient ternes par rapport aux innombrables images horrifiantes qui s'affichaient sur les dizaines d'ordinateurs. Vivre dans cette pièce presque tout le temps devait être difficile, même pour Penelope qui voulait toujours voir le monde d'une manière agréable. Cette dernière s'installa devant l'ordinateur central et fit signe à sa collège de s'asseoir sur un tabouret à côté. Certainement réservé à Kevin lors des nuits trop tardives.. A cette pensée, JJ ne put s'empêcher de glousser intérieurement. Ces deux-là étaient farfelus mais allaient terriblement bien ensemble.

« - J'espère que tout va bien pour Emily.. Murmura Garcia presque pour elle-même tout en tapotant sur le clavier qui s'offrait à elle.
- Bien sûr qu'elle va bien ! Elle a peut-être passé une nuit de folie avec un beau jeune homme et ne s'est pas réveillée à temps ! Elle va sérieusement se faire réprimander par Hotch, mais au moins elle se sera amusée ! »

Les deux amies laissèrent échapper un rire en imaginant Emily avec un homme et devant expliquer la situation à son chef. Cela eut le don de détendre l'atmosphère quelques temps. L'analyste technique ne mit pas plus d'une demi-heure à localiser toutes les voitures. Elle s'empressa d'envoyer les coordonnées aux autres membres de l'équipe et de se payer une bonne tasse de café en compagnie de l'agent de liaison. Un bon café était toujours le bienvenue lors des affaires aussi stressantes et effrayantes..

De leur côté, Hotch et Rossi n'avaient rien trouvé de spécial sur les scènes de crime. Lawrence était trop expérimenté pour laisser une quelconque trace de son passage sur les lieux. Le mode opératoire n'avait effectivement pas changé ; tout était comme il y a deux ans, sauf que les victimes n'étaient pas les mêmes. Il y avait de quoi frissonner devant tant de perfection dans les incisions. Il fallait être fou pour ne pas faire une seule erreur.. Toute personne avec un peu de coeur aurait tremblé, paniqué en voyant les atrocités faites. Malgré cela, les corps étaient positionnés en signe de paix. Un oxymore déconcertant s'offrait aux deux coéquipiers ; avait-il ou non des remords vis-à-vis des victimes ?

« - On connaît leur nom ? Interrogea Rossi après quelques minutes.
- La première victime se nomme Terence Slowing, la deuxième Max Sulligan et la dernière Peter Traver.
- Il y a un lien entre ces victimes ? Si je me rappelle bien, on n'a jamais retrouvé non plus le pourquoi Lawrence choisissait ses victimes.. En fait, on j'a jamais vraiment rien su sur sa vie, son mobile..
- C'est exact, on sait juste qu'il a une femme et il nous avait imploré de ne rien lui dire au sujet de ces meurtres et de lui faire croire qu'il était parti en voyage d'affaire.. On n'avait pas pu lui refuser, si cela pouvait éviter de briser une femme.
- Peut-être qu'il est revenu ? Tu sais où elle habite ? J'aimerais bien y faire un tour. »

Aaron Hotchner se contenta d'appeler Garcia qui lui donna bien assez vite son adresse. Les deux acolytes notèrent l'adresse et s’empressèrent de la rentrer dans le GPS pour s'y rendre au plus vite. C'était une chance que la femme habitait toujours dans la même maison depuis deux ans. Elle avait été très facile à retrouver et c'était un gain de temps immense pour toute l'équipe du BAU.

Dans la voiture qui roulait jusqu'à l'appartement de l'agent Prentiss, le silence régnait. Un drôle de pressentiment avait gagné l'afro-américain et le petit génie. Pourquoi ne croyaient-ils pas en la version Bisounours que JJ avait raconté à tout le monde ? Juste devant l'immeuble de l'appartement de la profileuse fantôme, les agents furent étonnés de voir sa voiture garée en pagaille, les portières entre ouvertes. Leur peur ne fit que s’amplifier. Ils se précipitèrent vers le véhicule la peur au ventre. A l'intérieur se trouvait du sang et les empreintes d'un taser qui avait raté sa cible. Les deux agents en étaient sûrs ; Emily Prentiss avait été kidnappée par Lawrence Dreamon lui-même et ses heures étaient désormais comptées.

Voilà pour ce premier chapitre ! Il est un peu long et "lourd", mais il en fallait bien un pour expliquer la situation ! Le prochain arrive bientôt puisqu'il est déjà en cours d'écriture.. Il y aura plus d'action et de sadisme, ne vous inquiétez pas !

Je suis désolée mais je mets ma fan fiction en pause, je n'arrive pas à la continuer et je n'ai plus d'idées.. Désolée, je la reprendrai peut-être un jour !