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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeVen 24 Sep 2010 - 4:41

Voici une autre suite. Au depart, je voulais la poster avec la fin du chapitre 3, mais j'ai toujours pas fini la fin en question. Surtout, je n'ai pas trop envie de vous poster un texte que je viens de finir, car je prefere prendre le temps de le relire, pour corriger les fautes d'orthographe et l'ameliorer, mais vous inquietez pas, elle arrivera bientot!

Bon, assez parle, voici la suite:



L’enquête n’avança pas à grande vitesse pendant les cinq jours qui suivirent.
Apres l’avoir réconfortée, Spencer avait accompagné Kylie Hallworth sur les lieux de l’accident. Il ne restait absolument rien de concret des Covington. Kylie avait insisté auprès des pompiers pour qu’ils retrouvent les cendres des défunts. Les pompiers lui avaient expliquée, navrés, que les explosions avaient éparpillé les cendres avec les débris des véhicules. Tout s’était mélangé. Ce fait avait aggravé l’état de culpabilité de Kylie. Elle eut envie de démissionner, mais Spencer l’en dissuada. Elle devait faire un dernier effort pour retrouver les membres restant du groupe responsable de toute cette histoire, pour qu’ils puissent payer leur méchanceté en prison pour le restant de leurs jours. Le soutien de Spencer avaient fini par redonner du courage a Kylie, qui avait continué avec acharnement les recherche de Rodgers, Starks et Christopher Castillo. Elle avait lancé un avis de recherche sur l’autre Chevrolet noire et le 4*4 gris.
Aaron avait rapatrié du corps d’Isabelle Wilkins dans sa ville natale, Atlanta. Il avait annoncé a ses parents que leur fille était décédée, et les avaient aidés à organiser les funérailles. Il avait appelé le supérieur actuel d’Isabelle qui s’était chargé de remettre le drapeau étoilé à sa mère. Aaron, pendant la cérémonie, s’était souvenu de ces moments qu’il avait partagés avec Isabelle. Ils avaient quand même vécu une belle histoire, même si elle avait été courte.
JJ et Penelope avaient veillé sur Emily et l’avaient aidée à organiser une cérémonie funéraire. La douleur d’Emily s’était accentuée quand elle avait appris qu’elle ne pourrait pas enterrer sa famille dignement. Tout ce qu’elle avait pu faire était une cérémonie, avec, a la place des cercueils ou urnes, des cadres photo de chacun des membres de sa famille. Apres la cérémonie, Emily s’était murée dans le silence. Devant sa situation, Penelope et JJ s’étaient senties un peu coupables d’être heureuses avec leur mari et enfant.
Peter Del Vecchio avait du regagner Chicago pour s’occuper d’une nouvelle enquête. Derek était resté. Il s’était promis de demeurer a Cincinnati jusqu’au jour ou il rattraperait Dan Rodgers et ses sbires. Il avait travaillé avec acharnement avec Kylie, Spencer, David, Bethany et Jason afin de récolter de nouveaux indices au 39 Grant Lane et 633 Blueberry Road. Ils avaient découvert, au 39 Grant Lane, que les ravisseurs avaient préparé une chambre pour les enfants et qu’ils avaient enfermé Elliott à la cave. Ils avaient retrouvé l’émetteur qui avait servi à suivre les mouvements de la famille en ville avec Kylie. Ils avaient retrouvé les fléchettes tranquillisantes et les armes utilisées pour les tirer. Au 633 Blueberry Road, ils avaient retrouvé les photos des séances d’espionnage et des extraits de dossiers des anciens agents de la BAU et du dossier de San Diego, imprimés à partir du compte d’Isabelle. Ils avaient également localisé la chambre ou elle avait été séquestrée avant d’être tuée et déposée au motel. Enfin, les enquêteurs avaient découvert que les Castillo avaient été sous traitement pour troubles psychiatriques.



Au 633 Blueberry Road, Dimanche après-midi :

Dan Rodgers et Caleb Starks grimpèrent le mur qui délimitait le jardin arrière de la maison. Ils se faufilèrent discrètement vers la porte d’entrée arrière de la maison. Caleb y inséra une clé et ouvrit la porte. Il laissa ensuite son grand frère entrer dans la maison, et alla faire le guet.


Derek Morgan gara son véhicule devant le 633 Blueberry Road. Il descendit de la voiture et se dirigea vers la porte d’entrée de la maison. La porte avait été scellée avec un ruban jaune de la police. Derek l’arracha et entra dans la maison. Il l’avait déjà fouillée de fond en comble, mais pour une raison qu’il ignorait, il avait eu envie d’y retourner pour chercher à nouveau. Il fallait qu’il fasse quelque chose, en l’occurrence, qu’il cherche, car en ce moment, c’était la seule chose qu’il restait à faire. Derek arriva dans le salon et jeta pour une énième fois un coup d’œil.


Dan Rodgers était dans une chambre. Il était devant l’un des murs. Il avait troué ce mur a un endroit précis avec l’aide d’un marteau, pour y prendre plusieurs enveloppes rectangulaires jaunes qu’il rangeait a présent dans les poches de son blouson. Soudain, il entendit un bruit sec. Le bruit de quelqu’un qui tape violemment sur quelque chose. Dan remplit précipitamment sa poche avec la dernière enveloppe, et sortit d’une autre poche un pistolet. Un neuf millimètres. Il sortit avec prudence de la chambre, puis descendit l’escalier. Une fois au rez-de-chaussée, son jeune frère, Caleb, tenant un pistolet, apparut devant lui. Dans un reflexe, Dan avait pointé son arme sur Caleb, craignant qu’il s’agisse d’un intrus. Caleb, en voyant l’arme, sursauta.
-Caleb : Eh ! Ce n’est que moi !
- Dan, rangeant son arme : Tu ne pouvais pas t’annoncer ?? J’ai cru que c’était quelqu’un d’autre ! J’aurai pu te buter !... C’était quoi ??
-Caleb : J’ai une surprise pour toi. Suis-moi.
Caleb se dirigea vers la cuisine. Dan le suivit, perplexe. Arrivés à la cuisine, Dan comprit ce que Caleb entendait par « surprise ». L’agent du FBI Derek Morgan gisait a plat ventre sur le sol carrelé de la pièce. Un mince filet de sang coulait de sa tempe. Caleb donna des explications :
-Caleb : Je patrouillais et je l’ai surpris. Il n’a pas eu le temps de réagir.
Dan regarda son frère et lui sourit. Il allait enfin pouvoir avoir un face a face avec cet agent. Face à face qu’il attendait depuis si longtemps.



Poste de police, Lundi matin :

L’inspecteur Hallworth rejoignit Aaron dans la salle de repos. Les deux représentants des forces de l’ordre se saluèrent et Kylie demanda à Hotch ou était Derek Morgan.
-Aaron : Je ne sais pas… Pourquoi ?
-Hallworth : On avait prévu de patrouiller ensemble aujourd’hui… Vous savez, pour trouver les voitures…
-Aaron : Je vois… Vous avez essayé de l’appeler ?
-Hallworth : Quatre fois depuis ce matin. Je tombe toujours sur le répondeur.
-Aaron : Bizarre… Je pense que s’il avait eu un empêchement, il vous aurait appelée…
Spencer entra à ce moment.
-Spencer : Bonjour Kylie, Hotch…
Aaron fut un peu surpris d’entendre Spencer appeler l’inspecteur par son prénom, et l’inspecteur lui répondre en l’appelant Spencer.
-Hallworth : … Auriez-vous vu l’agent Morgan ?
-Spencer : Non… Il est peut-être à l’hôtel…
-Hallworth : Le gérant m’a dit qu’il n’avait pas revu l’agent Morgan depuis hier après-midi.
-Aaron : Essayez de le rappeler, on va localiser l’appel.
-Spencer : J’ai vu Penelope qui s’installait.

Penelope n’avait pas eu beaucoup de temps pour s’installer car Aaron, Spencer et Kylie avaient débarqué dans la salle de briefing et lui avaient demandée de les aider à localiser le portable de Derek, après de brèves salutations. Kylie composa le numéro et bien entendu, elle était encore une fois tombée sur la boite vocale. Garcia avait eu accès à un logiciel permettant de trianguler l’appel et trouva les coordonnées du lieu ou se trouvait le portable.
-Penelope : Il est au 633 Blueberry Road.
-Kylie : Merci, madame Lynch.


Aaron, Kylie et Spencer entrèrent dans la maison située sur Blueberry Road. Aaron et Spencer inspectèrent le rez-de-chaussée tandis que Kylie vérifiait l’étage. Spencer trouva le portable de Derek dans la cuisine et une trace de sang. Il appela Aaron à le rejoindre. Aaron regarda le téléphone abandonné sur l’étendue carrelée et la tache de sang.
-Aaron : Ca s’annonce mal…
-Spencer : Vous croyez que c’est son sang ?
Aaron regarda Spencer, prêt à répondre oui, quand les deux hommes entendirent la voix de Kylie les pressant de monter a l’étage. Les deux hommes s’exécutèrent et rejoignirent Kylie dans une chambre dans laquelle un des murs arborait un trou.
-Hallworth : Ce trou n’était pas la auparavant…
-Spencer : Ils sont venus chercher quelque chose.
-Hallworth : Quoi donc ?
-Aaron : Quelque chose d’assez important pour avoir besoin de le cacher dans un mur… Et cela veut aussi dire qu’ils étaient ici il y a peu, et qu’ils ont surement kidnappé Derek.
-Hallworth, le moral a zéro : Voila que ca recommence…



Quelque part, a Cincinnati :

Derek Morgan s’était réveillé depuis un bon moment, et avait pu réaliser qu’il se trouvait dans une pièce ou régnait le noir total. Il ne pouvait discerner si c’était une pièce du genre grand cagibi ou une pièce dont la fenêtre avait été condamnée. En tout cas, la seule chose dont il était sur était qu’il avait les mains menottées dans son dos et que ses pieds avaient subi le même traitement, sauf qu’il était encore capable de remuer ses jambes d’avant en arrière, contrairement a ses mains. Il avait également un bâillon autour de la bouche. Malgré cette atmosphère angoissante, Derek gardait son calme. Paniquer ne servirait à rien. Il devait rester concentré, pour pouvoir évaluer sa situation. Cependant, il comprit ce que les prisonniers de ravisseurs pouvaient ressentir à leur réveil, quand ils se rendaient compte qu’ils se trouvaient dans un lieu inconnu et oppressant, avec un individu qui leur voulait du mal. Il y avait de quoi hurler et s’agiter frénétiquement d’effroi. Soudain, les oreilles de Derek perçurent des bruits de pas. Des pas qui se dirigeaient vers la porte. Puis celle-ci s’ouvrit et un individu entra, avec une lampe torche. Il visa les yeux de Derek avec la lampe, pour l’aveugler. Derek ferma les yeux, devant la puissance du rayon lumineux. Il sentit ensuite que l’individu lui mettait un sac sur la tête. L’individu le traina ensuite sur le sol. Derek eut l’impression de s’être transformé en serpillère. Le voyage s’arrêta quelques minutes plus tard. L’individu retira le sac de la tête de Derek, et ce dernier put enfin voir celui qui venait de l’utiliser pour nettoyer une partie du sol. Il reconnut Dan Rodgers. Celui-ci souriait. Un sourire malsain. Dan lui enleva le bâillon.
-Dan : Bonjour, agent Morgan.
-Derek : Qu’est-ce que vous voulez, Rodgers ?
Pure rhétorique. Derek connaissait déjà la réponse. Dan Rodgers voulait se venger de lui.
-Dan : Je vous avais bien dit qu’on se retrouverait, agent Morgan… Je suis un homme qui tient ses promesses.
Derek regarda avec férocité Dan Rodgers et dut admettre intérieurement que celui-ci était un homme de parole, enfin, il aurait préféré qu’il ne le soit pas dans ces circonstances. Il avait en effet tenu sa promesse…

… Derek était dans une salle d’audience. Il portait une chemise bleue avec cravate de la même couleur parsemée de barrettes obliques dorées, et un costume beige. Il était assis au milieu du troisième banc, en partant de la table ou s’était installé le procureur, en l’occurrence une femme brune d’une quarantaine d’années. Dans le camp adverse, c’est-a-dire du coté de l’accusé et de son avocat, il y avait Dan Rodgers, en costume noir et chemise blanche. Son avocat était un homme d’une trentaine d’années, a l’expression arrogante. Le gardien annonça l’arrivée du jury. Les membres de cette petite assemblée arrivèrent un par un de la porte située en face du public. Apres que chaque juré se soit assis à son siège respectif, le gardien demanda aux personnes présentes de se lever pour accueillir le juge Vokler, un homme de cinquante ans, aux cheveux poivre sel et lunettes. Celui-ci s’installa à son pupitre et invita le public et les jurés à faire de même. Ensuite, il s’adressa aux jurés :
-Vokler : Mesdames et messieurs du jury, êtes-vous parvenus à un verdict ?
Le juré numéro 1, une femme, se leva et répondit :
-Juré 1 : Oui, votre honneur.
Elle tendit un morceau de papier plié en deux à un garde qui l’amena au juge Vokler. Ce dernier regarda le contenu du papier, puis le remis au garde qui le rendit au juré numéro 1. L’avocat de Rodgers lui fit signe de se lever. Une fois les deux hommes debout :
-Vokler : Vous pouvez énoncer votre verdict.
La jurée lut le papier :
-Jure 1 : Nous, membres du jury, déclarons monsieur Daniel Rodgers coupable pour l’inculpation pour usurpation d’identité, coupable pour l’inculpation pour abus de confiance suivie d’extorsion de fonds privés et coupable pour l’inculpation pour fraude avec violence physique.
-Vokler : Je vous remercie. Nous nous retrouverons demain, à dix heures, pour l’énoncé de la sentence. La séance est levée. Veuillez raccompagner monsieur Rodgers dans sa cellule.
Le juge Vokler marqua la fin de la séance en tapant quelques coups avec son marteau. Il se leva et partit. Une fois qu’il fut en dehors de la salle, Dan Rodgers se retourna vers Derek et le regarda avec haine. Il lui cria :
-Dan : On se retrouvera, agent Morgan !! Je vous le promets !! Je n’ai pas peur de vous !!
Etant un peu trop expressif, des gardes durent le maitriser avant de lui mettre les menottes et l’emmener hors de la salle d’audience. Pendant ce temps, la procureur remercia Derek pour son travail.
-Procureur : Merci, agent Morgan.
-Derek : Je n’ai fait que mon travail… Enfin, j’aurai préféré retrouver l’argent…
-Procureur : Ne soyez pas trop dur envers vous-même. Pour vos débuts chez les cols blancs, c’est pas mal… Cet homme nous filait entre les doigts depuis trop longtemps… Comment avez-vous fait pour le coincer ?
-Derek : J’ai établi son profil…
-Procureur : Son profil ?
-Derek : Oui, j’ai été profiler aux sciences du comportement. J’avais remarqué avec les indices que Rodgers aimait les défis. Se faire passer pour un déficient mental pour mieux berner son monde, et aussi parce qu’il aimait avoir ce sentiment de puissance sur ces êtres plus ou moins dépendants. Ensuite, j’ai revu le profil de toutes ses victimes connues, et j’y ai vu qu’il suivait un certain itinéraire. Ceci m’a permis de prévoir ou il allait frapper.
-Procureur : Approche intéressante… Vous allez faire un tabac dans le service.
Derek sourit, puis demanda :
-Derek : Combien de temps pensez-vous qu’il va prendre ?
-Procureur : Au moins dix ans.
-Derek : C’est une bonne chose…
-Procureur : Oui… Il va falloir que je me sauve. Une autre audience. A bientôt !
-Derek : A bientôt !
Le procureur quitta la salle. Derek remarqua une jeune femme, d’origine Afro-Américaine, qui se tenait debout au dernier banc. Il s’agissait de Barbara Tallman. Elle avait attendu jusqu'à ce que le procureur parte. Elle s’avança vers Derek.
-Derek : Mademoiselle Tallman… Comment allez-vous ?
-Barbara : Beaucoup mieux depuis que je sais que Rodgers ira en prison. Je tenais à vous remercier encore une fois pour ce que vous avez fait pour nous, agent Morgan.
-Derek : Je vous en prie, vous n’avez pas à me remercier. Comment vont Judith et Peter ?
-Barbara : Ils sont encore sous le choc. Ils ont préféré retourner au centre.
-Derek : Oui, c’est compréhensible.
-Barbara : Je crois que cette mésaventure a freiné leur envie de vivre seuls…
-Derek : Il leur faudra du temps pour s’en remettre, mais ils finiront par y arriver, parce que je sais qu’ils sont entourés par des personnes qui se soucient d’eux et qui les aideront à avoir à nouveau confiance en eux.
-Barbara : Ils pourront compter sur moi… Comment puis-je vous remercier ?
-Derek : Vous n’êtes pas obligée…
-Barbara : J’insiste… Laissez-moi au moins vous offrir un café…
-Derek, avec un sourire ravageur : Vous m’avez convaincu !
Derek et Barbara quittèrent ainsi ensemble la salle d’audience…


… Ce café s’était finalement transformé en une belle histoire d’amour qui s’était malheureusement terminée par un divorce. La vie est faite de hauts comme de bas... A présent, Derek se trouvait seul à seul avec Dan Rodgers, dans une position assez humiliante. Dan lui dit :
-Dan : J’ai bien cru que je n’arriverais jamais à vous revoir face a face… Vous étiez toujours avec l’un des autres enquêteurs ou l’un de vos amis… D’ailleurs, comment va Covington ?
Cette question mit Derek hors de lui. Comment cet homme osait-il demander des nouvelles de la femme dont il avait kidnappé la famille ?
-Derek, avec le regard le plus féroce : Allez vous faire voir, Rodgers.
-Dan : Vous devriez me parler avec un peu plus de respect, Morgan.
Dan pouvait le frapper à chaque fois qu’il lui parlerait grossièrement, Derek n’en avait rien à faire. Il n’allait pas lui accorder la moindre faveur.
-Dan : Allez, ca fait trop longtemps que j’attends ce moment…
Il adressa à Derek le regard le plus machiavélique dont il était capable avant de lui assener des coups de pieds au visage et à la poitrine. Derek sentit la douleur envahir son corps. Il serra les dents à chaque coup de pied qui venait meurtrir son corps et lui couper le souffle. Quoiqu’il arrive, Derek devait se montrer fort. Et quand l’occasion se présenterait, il prendrait le dessus et s’enfuirait.



Quelque part dans le centre ville de Cincinnati, après-midi:

Un jeune homme portant un sweat vert déambulait nonchalamment dans une rue du centre ville. Cette rue se trouvait dans un quartier défavorisé. Le jeune homme était plutôt maigre et de taille moyenne. Il vit une Chevrolet noire aux vitres teintées se garer devant un immeuble. Un homme sortit en vitesse du véhicule et se rendit dans l’un des immeubles, un cinq étages de construction ancienne. Le jeune vagabond remarqua que le conducteur n’avait pas bloqué les portes de la voiture. Son jour de chance était arrivé. Il courut vers la voiture et agrippa la poignée. Son sens de l’observation ne l’avait pas trompé. Il entra dans la voiture, et fouilla sous le tableau de bord pour trouver les deux fils qui allaient faire de lui l’heureux conducteur d’une superbe voiture.



Poste de police, Mardi après-midi:

Aaron et Jason relisaient les rapports de l’enquête. Ils furent étonnés de voir Emily entrer dans la salle de briefing avec JJ. Les deux hommes purent réaliser que le chagrin avait fait vieillir Emily d’au moins dix ans. Elle avait des cernes béantes sous les yeux et n’avait presque plus prit la peine de se coiffer ou de masquer les cernes avec du maquillage, ou pour être simple et concis, son visage était vierge de tout produit cosmétique et de tout soin. Vu ce qu’elle venait de traverser, c’était assez logique. Qui donc se soucierait de son apparence physique après avoir perdu sa famille entière ? Emily salua les deux hommes d’une voix rauque :
-Emily : Bonjour, Hotch, agent Sommers.
-Jason : Bonjour, madame Covington.
-Aaron : Bonjour, Emily… Que pouvons-nous pour toi ?
-Emily : Je suis venue donner un coup de main… Pour Derek… Je dois m’occuper… Et je veux aider…
Aaron comprit le désir d’Emily de s’échapper de chez elle et de sa solitude. Pour l’instant, chercher Derek était la seule chose qui lui restait à faire. Aaron fit un briefing aux deux femmes :
-Aaron : Derek a été kidnappé hier matin, au 633 Blueberry Road.
-JJ : Que faisait-il là-bas ?
-Aaron : Je pense qu’il a voulu retourner dans cette maison pour voir si on n’avait rien manqué… Et nous avons manqué quelque chose…
Il évoqua le trou dans le mur.
-Emily : Ca pourrait -être quoi ?
-Jason : Et si c’était de l’argent ? Je veux dire, maintenant, Rodgers et les autres savent qu’on les recherche, alors ils ne vont pas utiliser leur carte de crédit, ni leur chéquier… En plus, Rodgers s’est échappé de prison, alors il n’a rien…
-Aaron : D’où provient cet argent ??
-Jason : D’après le rapport de l’agent Morgan sur Rodgers, il s’est avéré qu’une partie de l’argent qu’il avait soutiré n’a jamais été retrouvée…
-Aaron : Ca tient la route… Mais s’il a caché l’argent chez Castillo, il devait avoir confiance en lui.
-Emily : Je m’attèle a découvrir le lien entre les deux.
-JJ : Je vais t’aider.
Hallworth entra. Elle eut peur en voyant Emily. En fait, Kylie l’avait évitée car elle avait pressenti qu’elle ne faisait plus partie des personnes qu’Emily aimerait avoir dans son champ de vision.
-Hallworth : Bonjour, madame Covington…
-Emily : Bonjour, inspecteur Hallworth.
Kylie fut déconcertée car Emily ne lui avait adressée aucun regard meurtrier. D’ailleurs, elle continua d’une façon naturelle en lui expliquant qu’elle était venue aider à retrouver Derek. Elle lui fit même un résumé de la situation avec les nouvelles pistes. A la fin de l’exposé, Hallworth apporta sa contribution aux nouvelles pistes :
-Hallworth : Une patrouille est en train de prendre en chasse une Chevrolet noire correspondant à notre description.
-Aaron : Je vous accompagne.



Quelque part dans Cincinnati :

Kylie Hallworth gara sa voiture derrière une voiture de patrouille. La Chevrolet stationnait devant la voiture de patrouille. Aaron et elle vinrent vers les deux policiers en uniforme qui les attentaient. Kylie sortit son badge et se présenta.
-Hallworth : Bonjour, messieurs. Inspecteur Hallworth et voici l’agent Hotchner, FBI.
-Policier 1 : Bonjour, inspecteur.
-Hallworth : Ou est le conducteur ?
-Policier, montrant leur voiture : Dedans. On l’a pris en chasse car il était en excès de vitesse. On a vu que vous cherchiez cette voiture.
-Hallworth : Merci. J’aurai besoin de le ramener au poste.
-Policier 2 : Il est tout à vous. Il s’appelle Shawn Russell.
Kylie et Aaron regardèrent le jeune suspect au sweat. Il n’avait vraiment pas l’air de représenter un réel danger pour qui que ce soit, mais ils gardèrent à l’esprit que les apparences pouvaient être trompeuses.


Plus tard, Aaron et Jason entraient dans la salle d’interrogatoire ou ils avaient installé Shawn Russell. Kylie assistait à l’interrogatoire derrière la vitre sans tain. Russell paraissait décontracté. Jason posa les photos de toutes les victimes depuis le début de l’affaire. Russell demanda, toujours décontracté :
-Russell : Qui est-ce ?
-Jason : Toutes les personnes que tu as tuées, ou aidé à tuer.
Cette réponse paniqua Russell, qui perdit sa décontraction.
-Russell : Quoi ???!!??! Attendez !! Je n’ai tué personne !!
-Jason : Explique-nous comment tu t’es retrouvé au volant de cette voiture.
-Russell : Je l’ai volée !
-Aaron, perdant patience : Ou et quand ??
-Russell : Hier après-midi ! A un type qui l’avait garée devant un immeuble… Il est sorti de la bagnole, avec les clés, mais il a oublié de bloquer les portes, alors j’en ai profité…
-Aaron : On aura besoin d’une adresse, et d’un portrait-robot.



Dans un immeuble de Cincinnati, plus tard :

Hallworth, Hotchner, Kyle, et Sommers, en gilet pare-balles, accompagnés de seize policiers en uniforme, arrivèrent devant l’immeuble que Shawn Russell leurs avait indiqué. Kylie ordonna à quatre des policiers de passer par l’arrière, puis elle entra avec le reste de la troupe par la porte d’entrée. Tous les agents et policiers pénétrèrent avec fracas, arme au poing, dans ce qui s’avéra être un ancien hôtel reconverti en un lieu assez insolite. En effet, une fois entrée dans le rez-de-chaussée, la troupe des forces de l’ordre constata la présence de plusieurs femmes, jeunes et moins jeunes, habillées de façon plus ou moins tape-à-l’œil, déambuler dans ce qui avait été une salle de réception parle passé. La plus âgée de toutes ces femmes était de permanence au comptoir. Il y avait aussi quelques hommes, jeunes et moins jeunes, et certains étaient en train de se faire câliner par certaines femmes. Quand les forces de l’ordre firent irruption, tous les rires, câlins et autres activités s’arrêtèrent net. Tous les regards s’étaient dirigés vers les policiers, qui eux aussi, furent médusés par le genre d’endroit sur lequel ils venaient de tomber. Kylie rompit le silence en proclamant :
-Hallworth : Ok, ici police de Cincinnati ! Messieurs, veuillez-vous mettre contre ce mur.
Elle indiqua avec son index le mur en question, qui se trouvait à sa droite. Hotchner regarda les hommes et indiqua à Kylie qu’il ne voyait pas celui qu’ils cherchaient. Elle donna les instructions aux douze hommes en uniforme.
-Hallworth : Je veux deux policiers à chaque étage, aux quatre premiers étages. Cooley, vous allez au deuxième et Martens, au troisième. Les autres, vous restez ici.
-Aaron, a ses agents : Vous prendrez le dernier étage.
Tout le monde se dispersa. La femme au comptoir s’exprima, après s’être remise de l’entrée fracassante :
-Femme : Puis-je savoir de quoi il en retourne, inspecteur ?
Hallworth s’approcha du comptoir et déplia la feuille représentant le portrait-robot du suspect :
-Hallworth : Nous cherchons cet homme. Il est venu ici hier matin.
-Femme : Hum, je vois… Vous cherchez Fred. Il n’est pas la, mais il viendra ce soir.
-Hallworth : D’accord, nous l’attendrons.
-Femme, rouspétant : Et, mais vous ne pouvez pas rester la ! Que vont dire les clients en voyant un bataillon de flics ? C’est mauvais pour le business, ma chérie !
-Hallwroth : Ecoutez, ma chérie, nous sommes sur une enquête fédérale concernant six meurtres et cinq kidnappings, alors nous resterons ici si nous le voulons. Coopérez et nous partirons comme si nous n’avions rien vu, ok ?
La femme n’avait pas trop le choix. Elle accepta, résignée.



Quelque part dans Cincinnati, Mardi soir :

Dan Rodgers avait placé Derek dans une autre salle, dont la fenêtre n’était pas scellée. Il y avait une lampe au plafond. Bien qu’elle émettait un faible rayon de lumière, elle fournissait un éclairage suffisant pour la pièce. Derek était sur une chaise en acier, les mains menottées à l’arrière du siège, et les chevilles attachées aux pieds de la chaise par des cordelettes. Derek Morgan s’avérait être dans un sale état. Son nez et sa bouche avaient été imprégnés de son sang du aux coups répétés de Dan Rodgers. D’ailleurs, celui-ci se trouvait devant Derek. Il était assis sur une chaise, mais à l’ opposé de Derek, Dan était libre de ses mouvements et en pleine forme. Il était en train de déguster un plat Chinois emporté, et narguait Derek en prenant les aliments avec ses baguettes, puis en les agitant sous son nez, avant de les avaler avec gourmandise. En ce moment, il recommençait ce geste, avec un morceau de canard laqué.
-Dan : Est-ce que vous avez faim, Derek ? Vous aimez le canard ?
Derek regarda le morceau de viande que Dan lui présentait.
-Derek : Vous vous amusez bien, Dan ?
Dan avala la pièce de volaille. Tout en mâchant, il répondit :
-Dan : Je suis en train de manger un vrai délice… Dommage que vous ne puissiez pas en profiter…
-Derek : Pourquoi ce petit jeu ? Qu’est-ce que vous attendez pour me tuer ? Vous vous êtes bien échappé de prison pour ca, non ?
-Dan : Pourquoi voulez-vous saper mon plaisir, Derek ? Ca fait presque sept ans que je ne me suis pas autant amusé, alors laissez-moi profiter du moment… Et laissez-moi vous concocter une mort sublimement atroce…
-Derek : Puisque je suis condamné à mourir, expliquez-moi un truc. C’est moi que vous vouliez, alors pourquoi avoir accepté d’aider les autres dans leur plan de vengeance ? Les autres membres de la BAU ne vous ont rien fait…
-Dan : Dites-moi, Derek, donneriez-vous un coup de main a votre famille si elle vous le demandait ?
-Derek : Oui. Mais pas pour commettre des meurtres... Donc, les autres, Scott, Caleb, Travis et Christopher et vous avez décidé de mener votre plan de vengeance ensemble, n’est-ce pas ?
-Dan : En effet. La famille, ca a ses bons cotés… Et avoir de bons amis aussi… Allez, c’est l’heure de reprendre.
Dan posa sa boite de plat a emporté sur le sol. Il se leva, releva ses manches, puis frappa Derek.



Dans un immeuble de Cincinnati, pendant ce temps :

Kylie, Aaron, et Bethany menaient une mission sous couverture. Kylie et Bethany s’étaient transformées en déesses de la nuit, tandis qu’Aaron jouait les hommes à la recherche d’expériences nocturnes inavouables. Bethany était en train de jouer le rôle de la fille avec laquelle il voulait avoir une séance. Kylie était au comptoir, avec la plus âgées des femmes présentes. Cette dernière était très nerveuse. Jason faisait le guet dehors. Soudain, chaque membre des forces de l’ordre à l’intérieur de l’immeuble reçut un message de la part de Jason, via leur oreillette.
-Jason : Un homme suspect s’apprête à entrer.
Quelques secondes plus tard, le suspect entra. Il salua quelques filles et se dirigea vers le comptoir. Kylie put ainsi le voir de face et verifier qu’il s’agissait bien de lui. Elle avait prévu avec Aaron et son équipe d’arrêter le suspect à l’intérieur de l’immeuble car la rue qui passait devant l’immeuble était très mal éclairée et il y avait un risque pour qu’ils se trompent d’individu. Le suspect engagea la discussion avec la femme au comptoir :
-Homme : Alors, qu’est-ce qu’il y a, aujourd’hui ?
Ce fut Kylie qui répondit, en sortant son badge.
-Hallworth : Police.
L’homme se retourna à la vitesse de la lumière pour détaler, mais il se retrouva face a face avec Aaron et Bethany qui le tenaient en joue avec leur pistolet.
-Aaron : Vous aviez prévu d’aller quelque part, Fred ?



Poste de police, plus tard :

Aaron se dirigeait vers la salle d’interrogatoire avec des dossiers dans les bras, quand il rencontra David.
-David : Comment c’était, cette mission sous couverture ?
-Aaron : Comme les autres…
-David : A ce que je sache, tu n’as jamais été en mission dans une maison close…
Le visage de David était très clair : il voulait avoir des détails croustillants. Aaron rétorqua :
-Aaron : Aucun commentaire.
David sourit. Les deux hommes entrèrent dans la salle d’observation, ou les attendait Kylie Hallworth.
-Aaron : Comment est-il ?
-Hallworth: Il est reste très calme depuis qu’on la placé la.
-David : Il faut faire attention. Il est peut-être un autre membre non identifié du groupe.
-Hallworth : Je vous le laisse, agent Hotchner, monsieur Rossi.
David regarda Kylie, étonné qu’elle le laisse interroger un suspect.
-Hallworth : C’est bien vous que ce groupe veut atteindre, alors je pense qu’il sera plus enclin a vous parler qu’a moi… Je l’ai lu dans l’un de vos livres…
Rossi remercia Kylie du regard et entra dans la salle d’interrogatoire avec Aaron. Au moment même où David refermait la porte, Emily entra dans la salle d’observation. Kylie commença à redouter cette intimité. Emily se mit à la droite de Kylie, face a la vitre. Kylie avait laissé le haut parleur, alors les deux femmes pouvaient entendre la série de questions-réponses. Cependant, Emily était plus intéressée par le visage du suspect que l’interrogatoire en lui-même. Elle parla, en fixant l’homme :
-Emily : C’est l’un d’entre eux ?
-Kylie : Il y a des chances… On n’en est pas sur.
-Emily : Je ne le connais pas… D’ailleurs, je ne connais aucun des membres du groupe que l’on a identifié…
-Kylie : Il a peut être croisé la route de votre mari…
-Emily : Ou bien cela veut dire qu’il y en a encore d’autres…
Elle fit une pause. Elle se tourna vers Kylie pour lui dire :
-Emily : Je m’excuse de m’être emportée contre vous…
Kylie resta sans voix devant cette excuse. Elle ne s’y attendait vraiment pas. Emily enchaina :
-Emily : Je sais que vous n’y êtes pour rien… Je vous ai accusée au lieu d’accuser les vrais responsables…
-Kylie : Vous n’avez pas à vous excuser. Vous aviez parfaitement le droit de réagir comme vous l’avez fait. Pour être franche, vous n’aviez pas totalement tort…
Aaron et David réapparurent.
-Aaron : D’après lui, il a vu une femme abandonner la voiture et ensuite, il s’est servi.
-Kylie : Vous croyez vraiment à son histoire ??
-David : On va la vérifier avec le portrait robot qu’il nous fera de la femme. Mais il reste bien évidemment suspect.
-Emily : Oh, JJ, Penelope et moi avons trouvé le lien entre les Castillo et Rodgers. Les Castillo sont les cousins de Rodgers par sa mère.
-David : Quelle famille…
-Hallworth : Je vais accompagner Fred à sa cellule.
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeVen 24 Sep 2010 - 11:06

Très bonne suite! Maintenant, on commence à mieux comprendre les liens! J'ai ma petite idée de cette Cynthia, je pense que c'est la mère? On va voir dans la prochaine suite.
Sinon, Derek torturé, le pauvre! Puis la touche humour, que j'aime beaucoup entre Hotch et Rossi à la fin au sujet des maisons closes! J'ai adoré. Bref, Emily torturé car elle ne peut même pas faire enterrer sa famille. Waouw, c'est vraiment dur!!!

J'adore encore et je suis toujours fan! Vivement cette suite. Wink
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeVen 24 Sep 2010 - 14:12

Je crois que Sheperd a tout dit ^^ !
Bon par contre, vu que j'ai pas bougé pendant toute la lecture et que j'étais posée sur ma main droite (et aussi que j'ai toujours pas mangé), je ne ferai pas un long commentaire car ma main droite est entièrement engourdie, et c'est pas simple de taper sur le clavier xD !
Sinon, comme je le disais, très bonne suite, et en effet, on en apprend beaucoup plus ! Tout se précise, et tant mieux !
Et mon pauv' Derek, comment oses-tu ? affraid Bon par contre, je veux bien partager le repas de Dan moi..J'adore le chinois sourit0
Bon, et la question est : Freddy, coupable ou non-coupable ?...Je réfléchis encore, j'ai un doute, mais je le vois bien dans le coup..Ca fait beaucoup de vol de voiture à la fin..D'un aut' côté, ça peut être Cynthia qui sortait de la voiture,...rah, je sais pas, j'attendrai la suite donc Razz
Allez, la suite ! sourit1
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeVen 24 Sep 2010 - 16:47

ton histoire est de mieux en mieux a chaque nouveau chapitre! Very Happy
bon pauvre Emily c est horrible ce qui lui arrive.
j aime beaucoup le passage de Hotch et Rossi. je peux pas m empecher d imaginer Hotch en train de négocier une passe. ça doit être quelque chose.
Et Derek qui est dans une sale position. pale décidément ils auront tous morflé dans ta fic.
et c est ce qui est génial.
alors bah j attend avec impatience la suite! :yeah:
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeSam 25 Sep 2010 - 7:26

Et voila une suite !!!



Poste de police, Mercredi matin :

Emily, Penelope, JJ, Kylie, Bethany et Jason ainsi que David prenaient un café dans la salle de briefing, et discutaient de l’affaire.
-Jason : … Ils se sont peut-être échappés ?
-Penelope : Non, sinon on l’aurait su. J’ai construit un programme de reconnaissance faciale que j’ai appliqué aux vidéos surveillances de Cincinnati. Même s’ils changent de voiture, il leur suffira de passer devant un camera pour être repérés…
-Jason : Ils vont peut-être se déguiser…
-Bethany : Jason, tu ne pourrais pas rester positif ??
-Jason : Désolé…
Aaron et Spencer entrèrent dans la pièce. Spencer tenait une énorme feuille de papier. Il la présenta aux personnes présentes.
-Spencer : Voici le portrait robot de la femme que Fred Vincenti jure avoir vu abandonner la voiture.
Les personnes présentes se concentrèrent sur le visage féminin. Personne, a part David, ne remarqua qu’Emily avait eu une subite mais discrète réaction lorsque Spencer avait montré le portrait-robot. Les pupilles d’Emily s’étaient légèrement dilatées et elle avait légèrement levé la tête, comme si elle venait d’avoir une révélation. Kylie déclara :
-Kylie : Je lance une recherche dans nos fichiers…
Elle se leva et prit le portrait-robot que Spencer tenait. Une fois Kylie partie, Spencer dit :
-Spencer : A votre avis, qui est cette femme ?
-JJ : Elle est peut-être de la famille de Rodgers, des Castillo ou de Cartwell…
-Aaron : Alors tachons de le découvrir… Spencer, Emily, JJ et Penelope, vous pouvez faire vos recherches à partir des fichiers informatiques ? Bethany et Jason, allez réinterroger les habitants de Blueberry Road. Je vais faire un tour du coté du 39 Grant Lane. David, tu m’aides ?
David ne put refuser et suivit Aaron qui sortait de la salle. Néanmoins, il jeta un dernier regard discret à Emily. Il irait lui parler à son retour car il sentait qu’elle cachait quelque chose.



Poste de police, plus tard :

David et Aaron rentraient de leur patrouille au 39 Grant Lane. Aaron eut une envie pressante et dut quitter David au niveau des toilettes. Celui-ci poursuivit seul sa route vers la salle de briefing. Il y retrouva Penelope et Spencer, mais Emily et JJ avaient disparu. David demanda à ses anciens partenaires de la BAU :
-David : Ou sont Emily et JJ ?
-Penelope : JJ est partie acheter du café au Starbucks du coin. Emily est allée consulter des fichiers…
-David : Depuis combien de temps est-elle partie ?
-Spencer : Cinq minutes et trente huit secondes…
Tout le monde regarda Spencer, ébahi par cette réponse si précise.
-David : Je crois que c’est une excuse pour rentrer chez elle.
-Spencer : Pour quelle raison ??
-David : Suis-moi.



Domicile des Covington, quartier résidentiel de Cincinnati :

Emily ferma la porte de sa maison sans la bloquer et se dirigea avec détermination vers une porte discrète encastrée dans un mur situé dans un couloir. Elle inséra dans la serrure une clé qui était accrochée à son trousseau, et ouvrit la porte. Elle appuya sur l’interrupteur et des néons éclairèrent ce qui s’avérait être une cave. Emily descendit les escaliers et arriva devant un coffre rectangulaire de grande taille. Elle ouvrit ce coffre avec une autre clé de son trousseau et y trouva a l’intérieur une petite collection personnelle de fusils et pistolets qu’Elliott et elle avaient dissimulés avec sécurité dans la cave, au loin des enfants. Elle prit l’arme la plus puissante, un fusil automatique M4A1 à lunette de visée. Elle chargea l’arme avec des balles, et prit cinq charges supplémentaires, qu’elle fourra dans les poches de son blouson. Emily rangea le fusil dans un sac prévu à cet effet. Elle se servit en plus d’un pistolet SIG Sauer qu’elle chargea, et rangea deux barrettes de balles destinées à ce pistolet dans les poches de sa veste. Ensuite, elle referma le coffre. Elle s’en alla précipitamment de la cave. Une fois dehors, elle alla en direction de la porte d’entrée et l’ouvrit. Cependant, elle eut la surprise de tomber nez à nez avec David Rossi et Spencer Reid. Les deux hommes purent voir qu’Emily avait le regard de la personne qu’il valait mieux ne pas provoquer si on ne voulait pas d’ennuis. David la questionna :
-David : Tu m’as l’air bien pressée, Emily.
-Emily, abruptement : J’ai un rendez-vous.
-David : Et tu as besoin d’un pistolet pour ce rendez-vous ?
Il regardait au niveau de la taille d’Emily. La jeune femme se rendit compte qu’elle avait oublié de remonter la fermeture à éclair de son blouson, laissant ainsi son pistolet accroché à sa ceinture a la vue de tous.
David changea d’objectif et regarda le sac :
-David : Je suppose que ce n’est pas une canne à pêche… Nous savons ce que tu t’apprêtes à faire.
David sous-entendait le désir de vengeance d’Emily.
-Emily : Ecoutez, David, Spencer… Je vous remercie de m’avoir aidée, mais la, ce sont mes affaires… Alors s’il vous plait, écartez-vous de mon chemin.
-Spencer : Non, Emily… S’il te plait… Ne commets pas cette erreur… Cela ne servirait à rien… Tu irais en prison pour le restant de tes jours, pour rien…
Emily regarda Spencer droit dans les yeux. Spencer se rendit compte qu’il venait de faire une gaffe. Emily avait perdu toute sa famille, alors, aller en prison ou non était vraiment le cadet de ses soucis. Surtout, pourquoi avait-il fallu qu’il rajoute le « pour rien » ? Non, ce qu’elle voulait faire n’était pas « pour rien ». Il se gifla en pensée pour avoir parlé sans réfléchir. Il essaya de rattraper le coup.
-Spencer : Je veux dire… Laisse-nous t’aider.
Emily, aux deux hommes :
-Emily : Vous n’allez pas me laisser passer, n’est-ce pas ?
-David : Tu as reconnu cette femme du portrait-robot.
-Emily : Oui… J’avais complètement oublié qu’elle avait existé… Jusqu'à ce que je revois ce dessin…
-Spencer : Que s’est-il passé ?
-Emily : Elle s’appelle Cynthia Hollinker. Il y a quelques années, elle était venue s’installer a Cincinnati, pour affaires. Elle a été amenée à voir Elliott, pour la même raison. Sauf qu’au fur et à mesure qu’elle le voyait, elle est devenue…
-David : Un peu trop accro a lui ?
-Emily : Oui… Mais ce n’était pas réciproque. Elliott la considérait comme une collaboratrice avec laquelle il faisait de temps en temps affaires, mais elle, je crois qu’elle s’est imaginée des choses qui ne se produiraient jamais… Elliott m’a raconté comment elle agissait avec lui, et j’ai su qu’il fallait mettre un terme a cette histoire avant que cela ne débouche sur une affaire plus grave. J’ai donc conseillé à Elliott de s’éloigner d’elle, ce qu’il a fait.
-Spencer : Mais elle a refusé l’éloignement.
-Emily : En effet… Alors j’ai décidé de prendre les choses en mains…
Devant le visage inquiet de David et Spencer, Emily ajouta des précisions :
-Emily : … Je vous rassure, rien de violent… Du moins physiquement…

… Emily tambourinait sur la porte de l’appartement numéro 73. Cynthia Hollinker l’ouvrit légèrement et parut surprise de voir que son visiteur n’était autre qu’Emily. Celle-ci constata que la femme qui avait eu un béguin trop prononcé pour son mari avait revêtu une robe de nuit en satin bleue turquoise. A première vue, on aurait pu penser que Cynthia était sur le point de se coucher, mais Emily se rendit compte que Cynthia portait des chaussures noires à talons. Emily comprit tout de suite les projets de Cynthia pour la soirée. Elle lui dit fermement :
-Emily : Je vous conseille de rester chez vous, Cynthia. Elliott ne restera pas au bureau ce soir…
-Cynthia : Ce n’est pas ce que j’ai entendu dire…
-Emily : Il a changé ses plans…
-Cynthia : Non. Vous ne l’obligerez pas à faire ce qu’il ne veut pas.
-Emily : Parce que vous croyez le connaitre mieux que moi ??
-Cynthia : Il suffoque avec vous…
C’en fut trop. Emily poussa la porte avec force et entra dans l’appartement de Cynthia sans y avoir été invitée. Cynthia se recula. Emily ferma ensuite la porte avec son pied, sans détourner son regard de Cynthia. Emily lui dit :
-Emily : Ecoutez, Cynthia. Vous allez, à partir de cet instant, oublier Elliott. Vous allez quitter cette ville pour ne plus jamais y revenir. Vous croyez que vous êtes la femme qu’Elliott attend depuis toujours ?? Et bien, ôtez-vous cette idée dès maintenant. Vous n’êtes rien pour lui, et il ne quittera jamais sa famille pour vous. Il ne quittera jamais ses deux enfants pour vous.
Cynthia mit au point un stratagème.
-Cynthia : On a déjà couché ensemble… Et il m’a dit qu’il n’avait jamais ressenti ce qu’il avait ressenti avec moi auparavant…
-Emily, n’en revenant pas : C’est vraiment la seule chose que vous ayez trouvée ????
-Cynthia : Vous êtes en train de me menacer…
-Emily : Non. Je vous prodigue de très bons conseils.
-Cynthia : Je pourrais raconter qu’Elliott a voulu me séduire… Je pourrais même faire voler votre réputation, votre carrière d’écrivain en éclats… Un scandale sexuel, la presse en raffole…
Emily s’approcha dangereusement de Cynthia et lui répondit :
-Emily : Vous savez, je n’en ai strictement rien à faire de ma réputation ou de ma carrière d’écrivain quand il s’agit de ma famille. Je suis prête à faire n’importe quoi pour protéger ma famille. Et je saurai comment m’y prendre… Tout le monde me connait en tant qu’écrivain, mais très peu de gens savent qu’auparavant, j’ai été agent du FBI… J’ai eu affaire avec les criminels les plus dangereux de ce pays, alors, m’occuper de vous sera une plaisanterie a coté de ca. Je vais vous le redire une dernière fois : quitter la ville et oublier nous. Oublier Elliott. Ca sera mieux pour vous.
L’attitude sure de soi-même de Cynthia s’évanouit. Elle réalisa, en regardant le visage menaçant d’Emily, que celle-ci était très sérieuse. Elle irait jusqu’au bout…


… Emily raconta l’épilogue de cet épisode de sa vie.
-Emily : Une semaine après, elle est partie et on ne l’a plus jamais revue… Elle était folle…
-Spencer : De toute évidence, elle a décidé de remettre les pieds à Cincinnati… Nos suspects sont liés par des liens de parenté, alors un jour, ils ont réalisé qu’ils avaient chacun eu affaire a nous, et ont monté leur plan de vengeance…
-David : Emily, comment comptais-tu trouver la cachette de Hollinker ?... A moins que tu ne la connaisses déjà…
Emily ne put garder le silence et avoua :
-Emily : Je me suis rappelée que Cynthia affectionnait se balader dans une ancienne usine de confection de vêtements… Cette usine est à l’abandon depuis des années. C’est le meilleur endroit pour se cacher.
-David : Vu qu’on n’a aucune trace d’eux, ca pourrait être une possibilité… Retournons au poste briefer tout le monde.



Quelque part dans Cincinnati :

Derek s’écroula, a genoux, sur le sol. Dan Rodgers venait de lui assener un coup de poing dans le ventre.
-Dan : Vous êtes un homme résistant, Derek…
Derek regarda avec défi Dan. Il se redressa, mais en restant toujours sur le sol.
-Derek : Vous ne m’atteindrez pas…
Soudain, Derek entendit des pleurs… Des pleurs d’enfants. Il crut qu’il rêvait. Cependant, il était bien en possession de tous ses moyens intellectuels car Dan avait eu une réaction d’exaspération. Derek réalisa à cet instant la vérité qu’il n’aurait jamais soupçonnée s’il n’avait pas entendu ces pleurs et parla, comme pour se persuader :
-Derek : Oh mon Dieu… Ils sont vivants ???
Dan resta silencieux. Derek poursuivit, avec plus de conviction :
-Derek : Ils sont vivants !!
En ce moment, l’agent du FBI ressentait une joie intense, bien qu’il avait mal dans tout son corps, mais cette douleur physique avait été compensée par le soulagement et la joie de savoir que les personnes qu’il croyait avoir péri dans un accident de voiture étaient en fait encore en vie. Il se demanda comment cela était possible, mais se contenta uniquement de retenir le plus important. Les Covington étaient vivants. A l’opposé de Derek, Dan était contrarié. Il jura puis quitta précipitamment la salle. L’homme prit l’escalier pour se rendre à l’ endroit d’où provenaient les pleurs. Il monta un étage, et arriva dans une autre pièce. Il y trouva sur une table Gillian Covington, dans un siège auto pour bébé, qui pleurait vivement, et Cynthia, assise par terre, adossée au mur. Elle avait l’air perdu, dans le vague. Dan réveilla Cynthia. Il était furieux :
-Dan : Qu’est-ce que tu fais la avec la fille ?? Morgan sait qu’ils sont vivants !!!! Pourquoi t’es pas restée là-bas ?? Pourquoi t’es pas revenue en haut ?? On n’entendait rien !!!
Cynthia regarda Dan. Elle paraissait un peu fatiguée.
-Cynthia : Elle n’arrête pas de pleurer… J’ai tout essayé… Je l’ai bercée, je lui ai fait écouter de la musique… Je l’ai même emmenée ailleurs pendant quelques jours… Rien à faire… Elle n’arrête pas de pleurer…
-Dan, irrité : Peut-être qu’elle pleure parce que tu n’es pas sa mère…
Apparemment, cette suggestion fut la seule façon de faire réagir Cynthia car elle se leva comme une furie et s’emporta :
-Cynthia : JE TE DEFENDS DE ME PARLER DE SA SALOPE DE MERE !!!! CETTE SALOPE QUI M’A TRAITEE COMME UNE MOINS QUE RIEN !!!! MOI AUSSI, JE PEUX TRES BIEN M’OCCUPER D’ENFANTS !!!
Dan prit peur et tenta de calmer Cynthia :
-Dan : Ok, ok !! J’ai pigé !! Relaxe!!... Je vais retourner auprès de Morgan.
Dan sortit. Cynthia revint vers le bébé, et prit dans le sac qui se trouvait a coté de Gillan un biberon qu’elle enfonça presque dans la bouche du bébé. Le biberon s’avéra être un solide remède contre les pleurs de nourrisson. Cynthia regarda attentivement la gamine. Celle-ci aspirait avec gourmandise le lait du biberon. Elle avait les yeux marrons. Comme sa maman. Cynthia eut une révélation. Elle se rendit compte que quelques soient ses efforts pour gagner l’amitié de ces enfants, leur faire oublier leur mère, en fait, quelques soient ses efforts pour faire sortir cette femme, Emily, hors de leur vie, et surtout de la sienne, elle n’arriverait jamais à la mettre complètement sur le banc de touche. Elle pourrait fuir n’importe où avec ces enfants et Elliott, Emily la suivrait, parce qu’une partie d’elle s’était greffée a vie sur Melody, Tommy et Gillian. Plus ils grandiraient, et plus les traits qu’ils avaient hérités de leur mère se manifesteraient et se développeraient. La ressemblance entre Tommy et sa mère était déjà flagrante alors qu’il n’avait même pas cinq ans, alors, quand il serait plus grand, n’en parlons pas. Oui, plus les enfants grandiraient, plus ils ressembleraient a leur père et a leur mère, et plus Elliott se rappellerait de sa femme, celle qu’il aimait vraiment. Emily suivrait Cynthia partout. Cela ne servait à rien de courir avec ces enfants. Ils devenaient gênants. La décision fut prise. Cynthia prit son portable et passa un coup de fil.


La jeune Melody Covington se trouvait dans une salle, a l’un des étages de l’immeuble. Il n’y avait rien dans cette pièce, qu’à part un sac de couchage que ses ravisseurs avaient emmené, et une table poussiéreuse qui avait été laissée dans cette pièce depuis des années. Melody était triste. Elle avait été séparée de son frère, de sa sœur et de son père ainsi que de sa mère, et à présent, elle devait rester toute seule dans cette pièce lugubre. Melody n’avait rien d’autre a faire que rester collée a la fenêtre, a regarder la rue déserte, qui cessa d’être déserte lorsque deux 4*4 noirs, suivis de deux voitures de police de Cincinnati arrivèrent. Les deux 4*4 roulaient en tête et s’arrêtèrent sur le trottoir d’en face. Melody regarda les personnes qui descendaient de ces grosses voitures, et une expression d’émerveillement se dessina sur son visage lorsqu’elle vit sa mère descendre la première. Sa mère portait un gilet pare-balles de la police, bien qu’elle ne fût pas de la police. Melody fut impressionnée par cet aspect, et encore plus quand elle aperçut le pistolet que sa mère tenait dans sa main droite. Sa maman était venue botter les fesses de cette méchante Cynthia, pensa Melody. A ce moment, la méchante femme en question entra dans la pièce. Melody se retourna, apeurée. Cynthia s’approcha d’elle et lui dit calmement :
-Cynthia : Salut, Melody…
Cynthia aperçut les véhicules des forces de l’ordre à travers la fenêtre et comprit que le temps était compté. Elle regarda Melody et continua, comme si de rien n’était :
-Cynthia : Viens, nous allons faire un tour, ma chérie…
Elle prit la main de Melody et l’emmena avec elle. Ce que Melody ignorait était le fait que Cynthia avait caché une arme dans sa veste.




Aaron, Kylie, David, Emily, JJ, Jason, Bethany, Spencer et David pénétrèrent dans l’ancienne usine abandonnée, avec huit autres policiers en uniforme. Les forces de l’ordre inspectaient le hall d’entrée. Kylie fit signe a ses officiers de police de se disperser. Aaron se mit avec David ; Emily, avec Bethany, JJ, avec Spencer ; et Jason accompagna Kylie. Chaque duo prit des directions différentes. L’ancienne usine ressemblait à un labyrinthe d’ateliers et de bureaux pour les cadres et le service administratif.


Cynthia Hollinker marchait vigoureusement vers des escaliers, en entrainant avec elle Melody. Alors que Cynthia ne faisait que marcher, la petite Melody devait courir, à cause de la différence de taille entre ses pas et ceux de l’adulte. Cynthia et Melody arrivèrent devant des escaliers. Cynthia avait posé le pied sur la première marche de l’escalier qu’elle empruntait pour se rendre à l’étage du dessous quand Melody s’arrêta brusquement, et dit:
-Melody : Je veux faire pipi !
Cynthia était excédée. Elle était pressée et voila que la fillette voulait aller aux toilettes ! Toutefois, elle se devait de rester calme, pour ne pas effrayer la petite. Elle se mit devant Melody et s’agenouilla pour lui parler en face. Cynthia tournait le dos aux marches. Elle dit à Melody :
-Cynthia : Ecoute, ma chérie, on ira plus tard, d’accord ?
Melody regarda Cynthia, puis d’un geste rapide, elle la poussa dans l’escalier. Cynthia fit des tonneaux arrière sur une longue distance et s’aplatit en bas des marches. Melody profita de la chute de Cynthia pour s’enfuir en courant. Elle réussit à ouvrir la porte qui donnait accès aux escaliers. Cynthia se releva péniblement. Elle avait le corps meurtri par les chocs contre les marches. Elle pesta quand elle se rendit compte qu’elle s’était fait avoir par une gamine de six ans à peine.
-Cynthia : Agrhhh !!!!! Pétasse !!
Elle remonta les escaliers et partit à la recherche de la fillette.


Aaron et David inspectaient ce qui avait été auparavant, un atelier de production. Les machines et les chaines de montage aujourd’hui rouillées étaient encore présentes. David avançait devant Aaron. Soudain, sorti de nulle part, Travis Castillo, armé d’une Uzi, tira une salve de balles. Aaron se mit à couvert derrière une table sur laquelle avait été installée une machine à coudre. En se découvrant pour riposter, il aperçut David à terre. L’homme était toujours conscient. Travis Castillo s’enfuit. Aaron se précipita vers David. Un mince filet de sang coulait de son bras gauche. David rassura Aaron :
-David : C’est juste une éraflure. Vas-y !!
Aaron, rassuré, partit à la poursuite de Travis Castillo. Il sortit de l’atelier et atterrit dans un couloir de petits bureaux. Il investit les bureaux un par un, mais ils étaient vides. Sauf le septième bureau. Aaron y vit Travis Castillo avec… Tommy Covington. Aaron n’en revint pas de ce qu’il voyait. Cette révélation le perturba quelques secondes, mais il se reconcentra rapidement et poussa les questions qui se bousculaient dans sa tête dans un coin de son cerveau. Il n’avait plus qu’un objectif : sauver Tommy.
Travis tenait le garçon avec son bras gauche. Il utilisait Tommy comme un bouclier humain. L’enfant protégeait sa poitrine, et pleurait. Aaron lança avec fermeté :
-Aaron : Lâchez le petit et tout ira bien !!
-Travis : Non !!! Vous, lâchez votre arme !! Sinon je le butte !!
Travis posa le canon de son Uzi sur la tête de Tommy.
-Tommy, entre deux larmes : Je… Veux… Mon papa… Et ma… Maman…
-Travis, énervé, a Tommy : Arrête de pleurnicher ?!!?!???!
En ces circonstances, il était difficile d’exiger d’un enfant de trois ans avec une arme posée sur sa tête d’arrêter de pleurnicher. Aaron réconforta Tommy :
-Aaron : Tout ira bien, Tommy. Travis, c’est entre vous et moi, alors, s’il vous plait, laissez-le partir… Il ne vous a rien fait…
-Travis : Il ne m’a rien fait, mais c’est ma porte de sortie !! Alors lâchez votre arme, agent Hotchner !! Sinon, je le tue !!
Aaron préféra ne prendre aucun risque.
-Aaron : Ok ! Je vais lâcher mon arme. Regardez, je la mets par terre…
Il plia les genoux pour poser l’arme à terre. Travis ordonna :
-Travis : Poussez-la vers moi avec votre pied !
Aaron s’exécuta. Une fois l’arme éloignée d’Aaron, Travis dit avec un sourire :
-Travis : Adieu, agent Hotchner…
-David : Pas encore !
Travis se tourna vers sa gauche pour y voir David qui le visait, debout sur le seuil de la porte qui permettait aux bureaux adjacents de communiquer. Travis tenta de tirer sur David, mais ce dernier fut plus rapide et toucha le front de Travis. Sous le choc de l’impact de la balle avec sa boite crânienne, Travis tomba à l’arrière, et dans sa chute, il lâcha Tommy. Aaron courut prendre le petit garçon dans ses bras et l’éloigna le plus vite possible de Travis. David alla vers Travis et poussa avec son pied l’Uzi en direction de l’endroit ou s’était tenu Aaron. Il vérifia que Travis était bien mort, ce qui était le cas. David regarda le corps du preneur d’otage quelques instants, pensif. De son coté, Aaron avait ramené Tommy a l’entrée de la pièce. Tommy pleurait de plus belle à cause du coup de feu. Aaron le calma en lui disant, avec son plus beau sourire :
-Aaron : Et Tommy, mon bonhomme, écoute-moi… Je vais t’emmener voir ta maman.
Cette phrase eut un impact extrêmement positif sur le moral de Tommy, qui s’arrêta aussitôt de pleurer. Tout en séchant ses larmes, il dit à Aaron :
-Tommy : Ma… Maman… Est la ???
-Aaron : Elle est venue avec moi et elle te cherche partout. Mais d’abord, dis-moi… Sais-tu ou est ton papa ?
-Tommy : Les méchants monsieurs l’ont emmené ailleurs…
Bien que le « ailleurs » restait vague, Aaron fut soulagé. Il y avait un grand espoir qu’Elliott soit encore vivant. Aaron regarda David. Ce dernier était aussi soulagé et heureux que lui de savoir Tommy sain et sauf.


JJ et Spencer pénétrèrent dans une grande salle destinée au stockage. Il y avait encore des étagères en acier. JJ et Spencer avançaient ensemble, cote à cote, le long d’une grande et lourde étagère. Tout a coup, ils entendirent un grincement. Ils levèrent la tête et n’eurent qu’un quart de seconde pour réaliser que l’étagère était sur le point de les écraser. Spencer fut plus rapide que JJ et réussit à éviter l’étagère. JJ faillit réussir à s’échapper, mais malheureusement, elle eut ses jambes coincées par l’étagère. Elle tomba a plat ventre sur le sol. Spencer se porta immédiatement à son secours pour soulever l’étagère et la libérer, sans faire attention a Caleb Starks qui se jeta sur lui. Spencer laissa tomber son arme dans la chute. Les deux hommes s’engagèrent dans une lutte acharnée, sous les yeux de JJ qui ne pouvait rien faire pour aider Spencer. Elle aussi avait perdu son arme, qui était quelque part sous l’étagère. Cependant, JJ fit tout son possible pour ne pas rester dans cette situation d’inactivité. Elle se démena pour se dégager de l’étagère, tout en jetant à intervalles plus ou moins réguliers des coups d’œil aux deux lutteurs. En ce moment, Caleb Starks avait pris le dessus. Il était au dessus de Spencer, et essayait de l’étrangler à mains nues, tout en lui parlant :
-Caleb : Mon heure de vengeance est enfin arrivée… Je vais vous tuer… Comme j’ai tué votre petit chouchou de Barry…
Cet aveu provoqua un regard noir de la part de Spencer envers Caleb. Même s’il étouffait et se débattait pour éloigner les mains de Caleb de son cou, Spencer voulait lui poser une question :
-Spencer : Pourquoi… Lui ?? … Pourquoi… Pas moi ??
-Caleb : Pour vous faire souffrir.
Et Caleb avait atteint son but. Spencer n’avait pas seulement perdu un étudiant, il avait perdu un élève a qui il avait prodigué des conseils concernant sa future carrière au FBI, et aussi un ami…

… Spencer avait accompagne Barry Ashkin dans un club de tir afin de l’aider à se perfectionner dans le maniement des armes a feu. Même si Spencer n’était pas le spécialiste en cette matière, étant donné le nombre de fois ou il avait raté ses tests de tir, Barry avait insisté pour qu’il lui montre comment manier une arme, et Spencer avait accepté. En ce jour, il lui montrait comment tirer avec un revolver. Barry et lui portaient des lunettes de protection. Spencer lui montrait un revolver :
-Spencer : J’ai utilisé cette arme pendant ma carrière au FBI.
-Barry : Joli engin… Ca change du Glock ou du Beretta…
-Spencer : En effet… Donc, tu mets les balles. Ensuite, tu te places face a ta cible, en prenant bien appui sur tes deux jambes, que tu écartes un peu. Tu gardes le dos bien droit, les mains tendues et empoignant fermement le pistolet, puis tu vises et tu tires… Mets ton casque.
Barry mit un casque pour protéger ses oreilles de la détonation. Spencer fit de même, puis fit une démonstration. Un coup de feu retentit. Barry s’émerveilla.
-Barry : Ouah… En plein cœur !
-Spencer : Pas mal, pour quelqu’un qui a raté ses qualifications plusieurs fois…
-Barry : L’important, c’est d’y arriver, pas le nombre d’essais.
-Spencer, tendant le pistolet a Barry : Allez, a ton tour.
Barry prit avec enthousiasme l’arme. Il appliqua scrupuleusement les instructions données par Spencer, puis tira. Malheureusement, la balle toucha la feuille sur laquelle avait été dessinée la cible, mais elle atterrit bien loin de la cible. Barry fit une petite grimace. Spencer le rassura :
-Spencer : C’était ta première fois. Ne t’en fais pas, tu progresseras… Retiens le positif : tu as touché la feuille.
Barry rigola.
-Barry : C’est déjà pas mal… Pourquoi vous me regardez comme ca, professeur Reid ?
-Spencer : Tu me rappelles moi, a mes débuts, quand j’étais le jeune surdoué enthousiaste a peine sorti de la fac et qui se retrouvait a jouer les durs au FBI…
-Barry : Espérons que j’aurai la même brillante carrière que vous…
-Spencer : Je ne me fais pas de soucis. Allez, si tu réessayais ?...


… Oui, Spencer avait été fier d’avoir pu appeler Barry son ami. Et a cause de lui, ce jeune homme a l’avenir brillant avait été tué par un autre étudiant, par vengeance. La mort de Barry avait profondément affecté Spencer. Et aujourd’hui, il se retrouvait devant celui qui avait ôté cette vie innocente. Non. Spencer ne devait pas laisser Caleb le vaincre. Il devait se battre. Pour Barry. Tout a coup, un coup de feu retentit. Il venait de loin, mais prenait sa source dans l’immeuble. Caleb leva la tête. Spencer profita de ce court instant d’inattention. Il rassembla toutes ses forces et avec son poing droit, il frappa la tempe de Caleb. Ce dernier tomba par terre sur la droite, sonné, mais encore conscient. Spencer se jeta sur le sol pour saisir le pistolet qu’il avait fait tomber pendant sa chute, mais il fut rattrapé par Caleb. Pour se défendre, Spencer assena avec la crosse du pistolet un autre coup sur le front de Caleb qui tomba à la renverse, sur le dos. Spencer se mit sur lui et posa le canon du pistolet sur le front de Caleb. Entre temps, JJ avait réussi à se libérer de l’étagère, grâce a une volonté de fer. Elle rejoint Spencer qui menaçait Caleb. Celui-ci l’exhorta à tirer :
-Caleb : Allez-y, tirez ! C’est ce que vous voulez, pas vrai ?? J’parie que vous ne saviez même pas que c’était moi, qui l’avais tué…
-Spencer : Et vous avez fini par vous manifester des années plus tard… Pourquoi avoir attendu si longtemps ??
-Caleb : J’ai eu envie de le faire plus tôt, mais ma route m’a emmené ailleurs…
Caleb regarda méchamment JJ.
-JJ : Vous avez vécu en Géorgie ???
-Caleb : Ouais !! Et à cause de votre émission pourrie de conseils de merde, je me suis fait humilier !!!!!
-JJ, cinglante : C’est vous qui vous êtes mis dans cette situation. Pas moi.
-Caleb : Ensuite, je suis parti dans le Nord… Et un beau jour, j’ai découvert que certains de mes cousins avaient croisé la route de vos anciens collègues…
-JJ : Et vous avez monté votre plan…
-Spencer : Mais vous avez perdu. Et vous allez le regretter.
JJ regarda avec inquiétude Spencer.
-JJ : Spencer…
-Spencer, furieux, a Caleb : Vous avez tué Barry alors qu’il ne vous avait rien fait !! Vous êtes un lâche !!
-Caleb : Alors prouvez que vous êtes un homme en tirant !! Allez-y !! Je vous attends !!
Spencer arma l’arme et plaça son index sur la gâchette. La crainte de JJ monta en flèche. Elle posa sa main gauche sur le bras droit de Spencer.
-JJ : Je t’en prie, Spence… Ne fais pas ca… Ca ne le ramènera pas.
-Spencer : Il devait devenir un excellent agent…
-JJ : Je n’en doute pas. S’il te plait, ne le fais pas… Crois-tu que Barry voudrait te voir abattre un homme ? Crois-tu que Barry voudrait te voir en prison alors que lui (Elle regarda Caleb) n’y sera pas ?
Spencer regarda intensément Caleb, tout en écoutant attentivement les paroles de JJ. Elle avait raison. La place de Caleb était dans une cellule. S’il le tuait, Caleb ne paierait jamais pour le meurtre de Barry et ses autres crimes, notamment les meurtres de Mike Atwood, Carrie Renshaw, Lyle Hammer, Jerry Murphy, Mark Jansten, Isabelle Wilkins, et le kidnapping d’Elliott, Tommy, Melody et Gillian Covington. Il serait « libre », non inquiété par la justice. Or, justice devait être rendue au nom de toutes ces victimes. Il devait passer le reste de ses jours à contempler les murs en béton de la prison, à porter cette tenue orange, à supporter la nourriture moyenne de la prison. Spencer retira le pistolet du front de Caleb. Celui-ci le nargua :
-Caleb : Vous n’avez rien dans le pantalon…
Il ne put ajouter quoique ce soit car Spencer l’assomma avec son pistolet. Ensuite, Spencer se tourna vers JJ :
-Spencer : Merci de m’avoir empêché de le faire.
JJ sourit, puis dit :
-JJ : On devrait le menotter et appeler les autres.


Derek était toujours dans sa salle, menotté. Mais cette fois-ci, il n’était plus étalé par terre ou a genoux sur le sol. Il s’était relevé et s’était plaqué contre le mur jouxtant la porte d’entrée. Il avait réussi à faire passer ses mains menottées a l’avant de son corps. Ses pieds étaient toujours menottés. Il était sur ses gardes car il avait entendu du bruit. Des coups de feu. Puis un long silence, et à nouveau, un seul coup de feu. Il sut que ses anciens coéquipiers et la police étaient arrivés. L’heure était venue pour lui d’en profiter pour s’échapper, et en priorité, de retrouver Gillian Covington. Soudain, il vit la porte s’ouvrir, et Dan Rodgers entrer, AKA 47 a la main. Peu importe qu’il soit menotté, non armé et affaibli par ses séances de torture, il allait tout faire pour sortir d’ici. Dan Rodgers s’étonna de trouver une salle vide. Il se tourna pour voir Derek se jeter comme un pitbull sur lui. Derek fit tomber Dan à terre et ne perdit pas une seule seconde pour le rouer de coups. Cette fois-ci, c’était lui, qui avait l’avantage. Dan tenta de se débattre, mais rien à faire. Derek était beaucoup plus fort que lui. Derek frappa Dan, avec toute la rage dont il était capable. Apres une minute, Dan ne put résister et plongea dans l’inconscience. Derek était furieux, enragé. Cet homme qui gisait devant lui l’avait torturé et s’était délecté de ces tortures. Il avait apporté sa contribution aux meurtres de plusieurs personnes. Cet homme était une pourriture et il devait payer pour tout ce qu’il avait fait à ses victimes, et a Derek. L’agent du FBI aurait pu continuer à frapper Dan Rodgers jusqu'à la mort car il l’aurait mérité, mais il ne fit rien de tel. Derek s’était souvenu de Faraday, l’homme qu’il avait failli tuer a San Diego, rongé par la rage. Il s’était retiré à Chicago, pour prendre du recul. Il en avait profité pour réfléchir à ses actes, son comportement, son impulsivité. Il en avait profité pour travailler à ne plus laisser ses émotions prendre le dessus sur son travail. En fait, il savait bien qu’il ne pouvait pas tout contrôler et qu’un jour ou l’autre, lors d’une enquête, ses émotions empiéteraient sur ses enquêtes, mais il s’était promis de se contrôler, et de faire des efforts afin de réfléchir avant de commettre une erreur fatale. Aujourd’hui, il ne commettrait pas la même erreur qu’il avait commise avec Faraday. Derek fouilla dans les poches de Dan, à la recherche des clés des menottes, qu’il trouva. L’agent se libéra ensuite, et menotta Dan. Dan aurait à faire à la justice. Derek se leva ensuite et prit l’AKA 47, et sortit de la pièce, pour chercher Gillian. Celle-ci l’aida à sa localisation en pleurant, a cause des coups de feu. Derek sentit qu’elle était à l’étage du dessus. Il monta les escaliers quatre a quatre, et arriva enfin devant la salle tant recherchée. Alors que Derek s’apprêtait à faire son apparition, il s’arrêta soudain, se rendant compte qu’il était tout sale. Il n’allait tout de même pas se présenter à une jeune demoiselle avec le visage complètement tuméfié et ensanglanté ! Derek utilisa sa chemise pour s’essuyer le visage et les dents. Il ne pouvait pas tellement faire grand-chose pour cacher ses bleus, mais il pouvait enlever le sang. Ensuite, il entra dans la pièce, et s’approcha du bébé qui agitait des bras en pleurant. Derek posa le fusil sous la table, et prit délicatement Gillian dans ses bras. Il commença à la bercer en lui murmurant tendrement :
-Derek : Bonjour, ma petite… Chuhhh… Calme-toi, tout va bien… Derek Morgan est la et va te ramener a tes parents… C’est fini… C’est fini… Je sais que mon visage n’est pas top, mais tu veux bien me faire un sourire ?
Pour encourager Gillian, Derek lui fit un énorme sourire. Ce sourire ravageur réconforta la petite qui s’arrêta de pleurer. Elle regarda Derek, puis a son tour, lui fit un sourire. Derek était enchanté par ce petit visage angélique. Il dit à Gillian :
-Derek : Je préfère ca…


Kylie et Jason s’étaient aventurés dans le sous-sol de l’usine. Il faisait si sombre que Kylie et Jason devaient utiliser des torches pour se repérer. Ils n’avaient rien vu de suspect jusqu'à présent. Le sous-sol était rempli de vieilles machines et produits qui avaient été stockés la et oubliés. Kylie et Jason s’avançaient en zigzaguant, afin d’éviter de se cogner contre l’un de ces objets. Kylie marchait devant Jason, et soudain, le rayon de lumineux de sa torche enveloppa quelque chose d’intéressant… Une chaussure… Un pied dans une chaussure… Une jambe… Un corps… Un homme… Un homme bâillonné et ligoté… Cet homme regardait Kylie, les yeux l’appelant a l’aide. Kylie s’exclama, à la fois abasourdie et heureuse :
-Kylie : Monsieur Covington !!
Elle courut vers lui. Jason arriva quelques secondes après elle, et dans le même état. Il était sans voix devant cette « résurrection ». Kylie enleva le bâillon d’Elliott qui lui dit :
-Elliott : J’ai cru que je ne vous verrais plus jamais…
Kylie répondit, tout en coupant avec un canif les cordes qui emprisonnaient les membres d’Elliott :
-Kylie : Et nous, nous pensions que vous étiez morts…
-Elliott : Qu’est-ce qui vous a fait penser un truc pareil ??
-Kylie : On a poursuivi la voiture dans laquelle vous étiez… Et ce camion vous a percuté… Tout a explosé… C’était horrible…
-Elliott : Ce n’était pas nous… Je ne sais pas ce qui s’est passé… Nos ravisseurs ont voulu nous emmener ailleurs… Ils ont mis mes enfants dans une voiture, et m’ont assommé… Je me suis réveillé ici… Ou sont mes enfants ??
Kylie regarda Jason. Aucun des deux n’avait de réponse. Celle-ci arriva par leur oreillette. C’était Aaron qui leur annonçait qu’il avait retrouvé Tommy sain et sauf. Kylie et Jason poussèrent un énorme soupir de soulagement, et Kylie annonça la bonne nouvelle à Elliott :
-Kylie : L’agent Hotchner vient de retrouver Tommy. Il est en sécurité.
Elliott poussa lui aussi un soupir de soulagement. Cependant, l’anxiété revint à la charge.
-Elliott : Et mes filles ???
-Kylie : Je vous promets qu’on retrouvera Melody et Gillian. Mais on doit vous emmener dans un lieu sur…


JJ et Spencer étaient toujours avec Caleb Starks. Ils veillaient sur lui. Tout à coup, JJ entendit des bruits de pas. Spencer les entendit également. JJ se leva, sortit son arme, et se dirigea délicatement vers l’entrée de la salle. Les pas se rapprochèrent et tout à coup, JJ brandit son pistolet. Elle tomba sur Derek Morgan qui portait Gillian Covington dans ses bras. JJ fut surprise de voir le bébé. Derek lui dit :
-Derek : Gillian est en vie… lls sont tous en vie…
JJ baissa son arme et serra les deux anciens otages.
-JJ : Je suis si heureuse de vous voir… Comment vas-tu, Derek ?
-Derek : Ca ira. Je survivrai.
Derek regarda la petite Gillian et lui dit :
-Derek : Regarde, plusieurs personnes sont venues nous chercher. Nous sommes des chanceux, pas vrai ?
Il sourit. Gillian sourit de plus belle. JJ commenta, en regardant Derek :
-JJ : Décidément, aucune fille ne peut résister à ton charme…
Derek répondit en faisant un autre magnifique sourire.


Bethany avançait devant Emily. Les deux femmes se trouvaient dans un étage de bureaux, séparés chacun par des cloisons surmontées de vitres. Bethany dépassa un bureau et n’eut le temps de réagir face à une planche de bois qui venait droit sur elle. La planche s’abattit violemment en plein visage de l’agent qui s’écroula a l’arrière, inconsciente. Emily, qui inspectait un bureau, assista, impuissante, a l’agression de Bethany Kyle. Au lieu de se cacher dans un des bureaux, Emily préféra s’immobiliser, prête à tirer sur l’attaquant. Emily patienta, et mobilisa tous ses sens. Elle vit un pied se découvrir, puis une jambe, et enfin, l’agresseur apparut en entier. Emily reconnut Cynthia Hollinker. Emily voulut tirer, mais pour une force invisible l’empêchait d’appuyer sur la gâchette. En fait, elle espérait régler le compte de Cynthia d’une autre manière, plus violente. Cynthia resta immobile et déclara :
-Cynthia : Emily… Comme je suis contente de vous revoir…
-Emily : Vous n’auriez jamais du revenir a Cincinnati…
-Cynthia : Sinon vous allez me faire quoi ? Me tuer ? Allez-y, qu’est-ce que vous attendez ?
-Emily : Non, pas comme ca. Ce serait trop facile.
Apparemment, Cynthia avait eu la même intention qu’Emily :
-Cynthia : Alors venez vous battre, je suis prête… Je vous préviens, j’ai pris des cours de self-défense…
Cynthia jeta sa planche de bois.
-Emily, jetant son arme : Et moi, je suis du FBI.
Chaque femme se rua sur l’autre. Un violent combat féminin prit place, sous les yeux d’une petite fille de presque six ans, cachée derrière un bureau. Melody vit sa mère et Cynthia se donner des coups de poings. Cynthia envoya Emily valser contre un bureau. Elle perdit son oreillette sous le choc. Emily eut peu de temps pour reprendre ses esprits car Cynthia se ruait vers elle pour la frapper. Emily esquiva de justesse le coup de poing qui brisa la vitre qui surmontait une cloison. Emily assena un coup de pied latéral au niveau du genou de Cynthia et la frappa. Cynthia s’écroula par terre, a quatre pattes. Emily était plus qu’enragée. Cette femme lui avait enlevé son mari et leurs enfants, et par conséquent, elle allait mourir dans d’affreuses souffrances. Emily frappa, toujours avec son pied, le ventre de Cynthia. Celle-ci se recula, sous le choc, et tenta de s’échapper de la grande salle de bureaux, a quatre pattes. Emily ne la laissa pas partir aussi facilement. Elle lui coupa à nouveau le souffle au niveau du ventre, et la saisit par le col de sa chemise pour la cogner à répétition contre un mur. Melody changea de place et se rapprocha un petit peu plus. Cynthia réussit cependant à sortir un canif de sa poche et l’enfonça dans le bras droit d’Emily qui lança un « Aie ! ». Cynthia prit alors l’avantage et échangea sa place avec Emily qui fit connaissance avec le mur. Cynthia était aussi enragée qu’Emily. Si Emily n’avait pas existé, Elliott serait à elle, maintenant. Cynthia n’aurait jamais eu a supporter ces trois enfants. Elle aurait eu Elliott pour elle toute seule. Elle aurait été la mère de ses enfants. Il n’aurait aimé qu’elle et personne d’autre. Emily et Cynthia avaient du sang qui recouvrait leur bouche et leur nez, ainsi que des bleus partout sur le visage. Mais ces blessures ne freinaient pas leur combat. Emily se ressaisit et agrippa de nouveau Cynthia. Les deux femmes essayaient de se pousser, et dans l’action, elles sortirent de la salle pour arriver à un escalier. Elles tombèrent toutes les deux dans l’escalier et se retrouvèrent en bas. Cynthia se mit sur Emily pour la frapper. Emily la repoussa et les deux femmes roulèrent par terre, avant de se retrouver dans la même position, mais en inversant les rôles. Melody resta cachée dans les escaliers. Emily envoya son poing avec toute la force dont elle était capable sur le visage de Cynthia, qui perdit peu à peu ses forces. Emily la fusillait du regard et continuait à la frapper. Soudain, après une minute, David Rossi sortit de nulle part. Il vit Emily qui était en train de battre Cynthia a mort, complètement déchainée. Il mit fin au massacre en l’éloignant d’elle, avec difficulté car elle ne voulait pas lâcher sa proie, tout en lui disant :
-David : Emily !! Arête !! Arrête!!
Il réussit à éloigner Emily. Les deux anciens agents de la BAU étaient debout, à un mètre de Cynthia. Emily rétorqua vivement :
- Emily : Allez-vous-en !!
-David : Non ! Ils sont vivants !! Ils sont vivants, Emily !!
Emily dévisagea David, totalement perdue.
-Emily : Hein ??!?!! Qu’est-ce que vous me racontez ?!!?!!
Melody décida enfin de se montrer, après avoir compris que le combat s’était achevé.
-Melody : Maman ! Maman !
Emily et David regardèrent en direction de Melody. Emily fit de grands yeux, totalement dépassée par ce qu’elle voyait en face d’elle.
-Emily : Melody ??? Melody ???
Melody courut prendre sa maman dans ses bras. En fait, du fait de sa petite taille, elle ne put que prendre les jambes de sa mère dans ses bras.
-Melody : Je savais que tu viendrais !
Emily s’agenouilla. Elle avait toujours cette expression d’ébahissement. Avec ses deux mains, elle tata Melody, comme pour se confirmer qu’il s’agissait bien de sa fille, qui regarda sa mère avec une étrange expression.
-Melody : Euh maman… C’est moi !
Emily finit de tâter sa fille. Elle la serra fortement contre elle, en pleurant de joie de l’avoir retrouvée. Melody lui demanda :
-Melody : Bah, pourquoi tu pleures ?
-Emily, regardant sa fille : Je pleure parce que je suis si heureuse de te voir…
Elle évita d’expliquer l’épisode ou elle l’avait crue morte. David ajouta :
-David : Elliott, Tommy et Gillian t’attendent dehors. Vas les rejoindre, je m’occupe de Hollinker.
Emily ne se fit pas prier. Avant de partir avec Melody, elle indiqua à David que l’agent Kyle était à l’étage, inconsciente. David regarda Cynthia, à moitie inconsciente, et lui dit :
-David : Un conseil pour vous… N’essayez jamais de vous attaquer aux petits d’une lionne…



Emily sortit de l’ancienne usine avec Melody dans ses bras. Elle y trouva, l’attendant, sur le trottoir d’en face, avec les anciens agents de la BAU (excepté David), Kylie et Jason, sa famille : Elliott, Tommy et Gillian, dans les bras d’Elliott. Les yeux d’Elliott et Tommy se remplirent de joie a la vue d’Emily et Melody. Emily s’approcha de sa famille. Tommy se jeta sur elle et Emily le couvrit de bisous, en versant des larmes de joie. Ensuite, Tommy laissa la place à son père. Celui-ci donna Gillian à Emily, qui embrassa sa fille avec des larmes de bonheur. Elle regarda ensuite son mari. Il pleurait, lui aussi, de joie. Il passa son bras droit autour d’Emily, posa sa main gauche sur sa dernière, et embrassa sa femme. Les deux ainés se faufilèrent entre leurs deux parents et toute la famille se serra, heureuse de s’être retrouvée. Aaron, Kylie, Spencer, JJ, Derek et Jason furent émus par cette scène, et certains d’entre eux, comme JJ, Kylie et Aaron, versèrent une larme, touchés par cette fin heureuse. Le cauchemar etait bel et bien terminé. Une page pouvait se tourner.




Comme vous le voyez, je n'ai pas encore eu la force de tuer "pour de bon"...

Normalement, un quatrieme chapitre est prevu, pour conclure. Il faut juste que je l'ecrive, mais la semaine prochaine, j'aurai deux exams, alors puis-je vous demander un peu de patience? Very Happy
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manu29
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeSam 25 Sep 2010 - 9:10

Pas mal du tout! Bon retournement de situation, moi je voyais déjà Emily tuer Cynthia!!!!
Mais elle retrouve sa famille je suis bien contente pour elle!
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lilou
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeSam 25 Sep 2010 - 11:52

de la patience pour la suite? mouai c est négociable lol!

comme les précedents chapitre c est vraiment super.
et ouf la famille d Emily est vivante! Very Happy
Bon moi ce que je voudrais savoir c est ce qu ils vont tous devenir après cette aventure...
j ai plus qu a attendre! sourit_vert
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeDim 26 Sep 2010 - 19:23

Ma suite préférée xD ! Les agents déchaînés quoi xD ! Et une, et deux, et trois..! Ah, comme quoi tout humain, s'il n'est pas arrêté, peut arriver à tuer par colère & vengeance !
Ouais, j'aimerais bien savoir s'ils vont tous repartir chacun de leur côté, ou s'ils vont reformer "The Team"..ou bien, encore autre chose !
En tous cas applaud
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeDim 26 Sep 2010 - 19:38

Tres bonne suite, comme toujours !
Vive la bagarre!!!! you_ouh :arme: Trop content que la famille d'Emily soit vivante! Ouf... oufouf1
Et comme les autres, je veux savoir ce qu'ils vont devenir...
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 23:47

-4-
Décisions



« Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l’homme.
Un homme qui ne sait pas entendre ne peut écouter les conseils que la vie nous prodigue a chaque instant.
Seul celui qui écoute le bruit du présent peut prendre la décision juste »
Paulo Coelho





Quelque part, a Cincinnati :

Des voitures de police, des ambulances et deux 4*4 avaient investit une rue de Cincinnati qui menait a une ancienne usine de fabrication de vêtements. Les badauds qui passaient par la furent attirés par cet attroupement de forces de l’ordre et de secouristes et tentèrent, poussés par leur curiosité, d’en savoir un peu plus. Malheureusement, ils durent rester à distance d’un périmètre de sécurité formé par les policiers. Ils ne purent connaitre les détails des évènements qui venaient de se produire dans cette usine, mais surent, grâce à des témoins auditifs, que des coups de feu avaient été tirés dans cet établissement abandonné depuis des années. Ceux qui étaient au premier rang purent également voir une famille de cinq personnes, dans une ambulance. Personne ne sut que cette famille venait de sortir d’une épreuve douloureuse. Les deux parents, Elliott et Emily, observaient avec inquiétude les ambulanciers ausculter leurs trois enfants. Un ambulancier pour chaque enfant. La petite fille, Melody, avait néanmoins réussi à détendre l’atmosphère en racontant, avec gestes à l’appui, l’épisode épique de sa mère combattant la vicieuse Cynthia Hollinker, qu’elle avait surnommée la « méchante dame ». Son petit frère, Tommy, écoutait attentivement, et jetait de temps en temps des regards à sa mère, émerveillé. Les deux enfants avaient trouvé leur nouveau héros, en la personne de leur maman. Le papa, quant à lui, souriait. Il connaissait le passé de sa femme, et n’était nullement étonné d’apprendre qu’elle avait livré un combat sans merci avec Cynthia Hollinker. A part cette belle famille réunie, les badauds pouvaient également voir, au niveau d’une autre ambulance, un homme noir se faire ausculter par un ambulancier. Cet homme, Derek, se faisait poser des pansements sur le visage. Certaines jeunes femmes, au premier rang des badauds, regardaient Derek avec une attention particulière. Ce n’était pas tous les jours qu’elles avaient l’occasion de voir un séduisant male blessé, et envièrent la secouriste qui pansait ses blessures, et la jeune femme blonde, Jennifer Jareau, qui discutait avec lui. Les badauds virent ensuite un homme aux cheveux noirs et au regard ténébreux mais si magnifique (selon certaines femmes) d’un agent du FBI, facilement identifiable grâce aux trois lettres imprimées sur son gilet pare-balles, sortir du bâtiment et se diriger vers un autre homme, plus vieux que lui, mais qui gardait une certaine classe. Cet homme regardait la famille. Aaron Hotchner engagea la discussion avec David Rossi :
-Aaron : On a arrêté tout le monde. Christopher Castillo a tente de s’enfuir par l’arrière, en vain… Ca fait du bien d’avoir des fins heureuses…
-David : Ca fait longtemps que je n’avais pas ressenti cette sensation…
Aaron remarqua que David ne quittait pas des yeux les Covington.
-Aaron : C’était risqué, ce que tu as fait…
-David : Je sais. Mais il fallait que je le fasse. Sinon il allait te tuer et ensuite, tuer Tommy. Il fallait que je fasse quelque chose, avant que quelqu’un ne soit blessé ou mort. La dernière fois, j’ai hésité, et ca s’est mal terminé. Mon geste d’aujourd’hui aurait pu déboucher sur une fin heureuse ou malheureuse, on ne le saura jamais…
David regarda Aaron.
-David : J’ai pris un risque et je l’assume.
-Aaron : Et je t’en remercie, parce que tu nous a sauvés…
David sourit et laissa Aaron pour aller rejoindre les Covington. Aaron le regarda marcher, sachant que David Rossi avait enfin fait la paix avec lui-même.


Aaron se tourna vers les voitures de police et vit Cynthia Hollinker dans l’une d’entre elles. Elle était assise sur le siège arrière, et regardait en direction des Covington. Les policiers avaient baissé la fenêtre à moitié. Aaron vint vers elle. Cynthia regardait les Covington avec le regard de celui qui vient de réaliser qu’il n’aurait jamais ce qu’il avait tant désiré. A présent, Emily berçait son bébé dans ses bras et rigolait avec ses deux ainés, dont l’un, la fille, continuait à mimer ses coups de poings sur Cynthia. Cette dernière, toujours les yeux rivés sur les Covington, s’adressa a Aaron :
-Cynthia : Je leur avais donné plein de jouets… Je leur avais offert des bonbons, des glaces, des friandises... Ils auraient du m’aimer… Mais ils n’arrêtaient pas de demander ou était leur maman…
-Aaron, sévère : Il y a une chose que vous devez savoir… Vous ne pourrez jamais remplacer l’amour d’une mère pour son enfant et l’amour de celui-ci pour sa mère, même pas avec tous les jouets et friandises du monde.
Cynthia regarda Aaron. Elle avait le regard vide, un regard d’impuissance face à cette vérité. Aaron lui demanda :
-Aaron : Une dernière chose… Qui était dans cette voiture ?
-Cynthia : Scott Cartwell…

… Cynthia était au volant de la Chevrolet. Travis était assis a l’arrière, avec les enfants. Il regardait par la vitre arrière pour surveiller la progression des voitures de police qui les suivaient. Cynthia, tout en conduisant la voiture, avait mit son portable sur haut parleur. Elle entendit Travis dire :
-Travis : Va plus vite !!!
-Cynthia : Je fais ce que je peux !
Cynthia regardait le dédale de bâtiments qui se dressait devant elle. Elle essayait de tourner a droite ou a gauche le plus grand nombre de fois. Elle s’adressa à voix haute au portable :
-Cynthia : Bon sang, tu es ou, Scott ???? J’ai les flics aux fesses !!!
-Scott : Ou êtes vous ?
-Cynthia : Sur Bernery…
-Scott : Ok, j’arrive… Tourne sur ta gauche, à la prochaine rue, puis planque-toi quelque part.
Cynthia tourna a gauche, contournant ainsi un bâtiment. Elle vit la Chevrolet de Scott à quelques mètres devant elle. Elle tourna encore à gauche et arriva dans une rue. Travis continuait à regarder vers l’arrière et déclara :
-Travis : Ca a marché !! Ils n’ont rien vu !!
Cette nouvelle enchanta Cynthia…


… Apres ce récit, Cynthia se mura dans le silence. Un policier en uniforme s’approcha d’Aaron pour lui demander :
-Policier : Excusez-moi, agent Hotchner. Voulez-vous qu’on l’emmène maintenant ?
-Aaron : Je vais appeler l’inspecteur Hallworth. C’est elle qui est en charge des prisonniers. Je vais la chercher.
-Policier : D’accord.
Aaron allait se diriger vers Kylie qui était restée pensive, sur le trottoir. Aaron comprit pourquoi elle était si pensive. Elle regardait avec émotion les Covington. Aaron sut qu’elle se sentait si soulagée, si heureuse qu’Emily avait finalement retrouvée sa famille qu’elle avait crue morte, et que Kylie avait également crue morte.


A ce moment, Aaron vit Spencer s’approcher d’elle pour lui parler. Spencer Reid se plaça à coté de Kylie et regarda dans la même direction que la jeune inspectrice.
-Spencer : Vous vous sentez mieux…
-Kylie : Vous ne pouvez pas imaginer a quel point… C’est comme si l’énorme boule qui était coincée dans ma gorge et qui m’empêchait de respirait s’était désintégrée… J’avais commencé par accepter le fait que j’allais passer le restant de mes jours à vivre avec l’idée qu’une famille était morte a cause de moi…
-Spencer : De toute évidence, ce n’est pas le cas.
-Kylie : Je me pose encore des questions… Cette histoire est tellement… Incroyable… Je veux dire… Avec cet accident, il n’y avait aucune chance qu’ils survivent… Quelles étaient les probabilités que la voiture qui s’était fait percuter par ce camion ne soit pas celle ou se trouvaient les Covington ?
-Spencer : Très faible… Mais l’important, c’est que les Covington ne se trouvaient pas dans cette voiture…
-Kylie : Pensez-vous qu’il s’agisse d’un signe du destin ?
-Spencer : Peut-être…
Les deux jeunes gens continuèrent à regarder la famille Covington.


Petit a petit, les badauds se dispersèrent, en même temps que l’inspecteur Hallworth prit la tête du cortège des voitures de patrouille afin de ramener les prisonniers au poste de police, et que les anciens membres de la BAU montèrent dans différents véhicules pour suivre les ambulances qui conduisaient les Covington et Derek Morgan pour un examen médical plus approfondi. Puis le soleil se coucha, mettant fin a une journée riche en rebondissements et se terminant sur une fin heureuse.




Domicile des Covington, Jeudi, a l’heure du déjeuner :

Emily et Elliott avaient convié Aaron, David, Derek, JJ, Penelope, Spencer, Kylie, Bethany et Jason a un barbecue dans leur demeure. L’atmosphère en ce jour contrastait complètement de celle qui avait régné les précédents jours au sein du groupe. L’inquiétude, le désarroi, la tristesse, la culpabilité et la colère avaient laissé la place aux sourires, fous rires, à la bonne humeur et joie. Les maitres de maison et convives étaient réunis dans le salon, autour des canapés et fauteuils entourant une table basse, envahie par divers amuses gueules et bouteilles de jus de fruits. Melody était au centre du groupe et racontait une nouvelle fois en mimant le combat inoubliable de sa mère avec Cynthia Hollinker. Le public écoutait et riait de bon cœur. Même Gillian, dans son berceau, suivait des yeux avec attention le récit de sa sœur. Même si elle ne pouvait pas encore comprendre ce que disait sa grande sœur, Gillian sembla apprécier les imitations car elle se mit a agiter ses poings en les serrant comme si elle aussi, menait un combat contre un ennemi invisible, tout en souriant et gazouillant. Ce spectacle entraina un fou rire collectif. Emily semblait à la fois mi-amusée et mi-gênée d’avoir donné une telle image de violence à sa fille. Son mari la rassura en lui promettant que ses enfants resteraient sages. A la fin du récit, Melody conclut :
-Melody : C’était trop bien, Maman… Est-ce que tu vas te bagarrer avec d’autres méchants ?
Sa question fut suivie d’un profond silence. Tout le monde regardait Emily, qui se sentit mal à l’aise d’être devenue le centre d’attention de toute l’assemblée. Elle répondit à sa fille :
-Emily : Tu sais, Melody, je me bagarrerai avec tous les méchants qui vous voudront du mal, à toi, Tommy, Gillian et papa…
-Melody : Pourtant, c’était bien de te voir avec le gilet de la police…
-Emily : Je ne faisais qu’aider la police, ou plutôt c’est elle qui m’a aidée… Mais cela ne veut pas dire que je vais travailler avec la police, tu comprends ?
Melody sembla un peu déçue.
-Melody : Oui, maman…
Elliott annonça :
-Elliott : Bon, je vais aller vérifier les saucisses. Melody et Tommy, vous venez avec moi ?
Les deux enfants ne se firent pas prier et accompagnèrent leur père dans le jardin pour aller verifier les viandes sur le barbecue.
Pendant ce temps, David prit la parole :
-David : Je ne suis pas prêt d’oublier cette histoire… J’ai été ravi de tous vous revoir. Néanmoins, j’aurai préféré vous retrouver dans des circonstances plus joyeuses… D’ailleurs je me demande, comment se fait-il qu’a chaque fois qu’on est ensemble, c’est toujours a cause d’un meurtre ? Même après presque sept ans, c’est une affaire de meurtres qui nous a rassemblés…
-JJ : Il faut croire que nous sommes faits pour élucider des meurtres… Cette histoire m’a rappelée l’époque ou nous étions a la BAU…
-Penelope : Alors maintenant que c’est terminé, qu’est-ce qu’on va faire ?
-Aaron : Et si vous reveniez à la BAU ?
Emily, Penelope, JJ, Spencer, Derek et David tournèrent la tête vers Aaron, qui s’étonna de sa propre question. En effet, il l’avait posée si spontanément, sans y réfléchir. Ceci dit, cette question spontanée n’était peut-être pas vraiment une. Aaron n’avait pas oublié ce que le directeur de Quantico lui avait dit au sujet des nouveaux membres de sa future équipe, a savoir qu’Aaron pourrait essayer de faire revenir son équipe, celle qui avait été a l’origine de la fameuse « malédiction » des trois ans. Apres tout, peut-être que tout ceci était un signe ? Cette malédiction puis cette affaire qui les avait réunis étaient peut-être des appels ?
-Aaron : Euh… Je ne veux pas vous forcer… C’est juste une proposition…
Personne ne répondit. Cependant, Aaron sentit que chacun de ses anciens coéquipiers, même s’ils avaient l’air surpris et hésitant, n’avaient pas rejeté cette idée avec ferveur, comme s’ils avaient été dégoutés qu’Aaron ose évoquer un possible retour. Spencer en apporta la preuve :
-Spencer : Hotch, nous… Enfin sauf Derek et Penelope… Nous avons quitté le Bureau…
-Aaron : C’est juste de la paperasse…
Spencer resta silencieux, pensif.
-Aaron : Cette idée est venue comme ca… Comme on parlait du bon vieux temps… Et puis, il faut avouer qu’on formait une bonne équipe, pas vrai ?
-Derek : C’est vrai…
-Bethany : On aurait besoin de personnes expérimentées…
-Aaron : Elle a raison…
Le portable de Kylie sonna. Celle-ci s’excusa pour répondre puis revint une minute plus tard.
-Hallworth : Je suis désolée, mais je vais devoir retourner sur le terrain…
-Spencer : Une nouvelle affaire ?
-Hallworth : Malheureusement, oui.
-Emily : Comme c’est dommage… Mais allez donc prendre un hot dog avant de nous quitter…
-Hallworth : Ca ne sera pas de refus… J’ai été ravie de pouvoir travailler avec vous, messieurs dames.
-Aaron : Nous aussi…
Kylie Hallworth serra la main de chaque personne qui avait travaillé avec elle. Spencer fut la dernière personne a qui Kylie serra la main. Apres ce geste, Kylie dit a Spencer :
-Kylie : Dommage que nous n’ayons pas pu avoir notre partie pour départager Las Vegas et Atlantic City… D’ailleurs, un jour, il faudrait que je fasse un tour à Las Vegas…
-Spencer : Bien sur. Il y a tellement de choses à voir. Evidemment, il y a les casinos… D’ailleurs je vous conseille de loger au Paris Las Vegas ou au Bellagio… Ce sont de très beaux hôtels-casinos, avec pour le premier, des répliques de la Tour Eiffel et des Champs Elysées, et le second possède une grande fontaine dont les jets d’eau forment un spectacle sublime lors des animations musicales nocturnes… Et en dehors de la ville, vous pouvez visiter le barrage Hoover, c’est à coté de Boulder City… La vue y est magnifique…
Spencer s’arrêta, sourire aux lèvres, l’air fier de son exposé. Kylie lui répondit :
-Kylie : Ca a l’air cool… Je passerai par la… Bon, et bien, je vous souhaite une bonne continuation !
Kylie partit en direction du jardin pour aller chercher un hot dog, tandis que Spencer se rasseyait. Elle ne vit pas que tout le monde dévisageait Spencer d’une façon étrange.
-Spencer : Pourquoi est-ce que vous me regardez comme ca ??
-Penelope : Est-ce que tu as entendu ce qu’elle a dit ?!?
-Spencer : Evidemment ! J’ai une mémoire eidétique!
-Derek : T’arrive-t-il de lire entre les lignes ?!?
-Spencer : Elle a juste dit qu’elle voulait aller faire un tour à Las Vegas… Je lui ai indiquée les choses qu’elle pouvait aller voir…
-Penelope : Elle s’en fiche des casinos et du barrage ! Ce qu’elle veut voir a Las Vegas, c’est toi !
Spencer demeura silencieux. Il regarda ses anciens collègues, avant de demander, avec un ton si innocent :
-Spencer : Qu’est-ce que je dois faire ??
-Derek : Tu pourrais commencer par lui dire que si elle vient à Las Vegas, tu seras ravi de lui faire visiter la ville…
Spencer regarda en direction du jardin. Elliott mettait une chipolata dans un pain pour Kylie qui disait au revoir aux enfants. Spencer se leva d’un bond, et marcha précipitamment vers le jardin. Aaron lui donna un dernier conseil :
-Aaron : Et n’oublie pas de lui demander son numéro !
Spencer regarda Aaron et hocha la tête avant de reprendre son chemin. Les anciens membres de la BAU sourirent. Penelope commenta :
-Penelope : Ca, c’est bien notre Reid…


Un peu plus tard, le déjeuner s’était transformé en buffet. Certaines personnes s’étaient installées dans le jardin tandis que d’autres avaient préféré l’intérieur de la maison. Spencer revenait des toilettes et observa les alentours. Jason discutait avec Elliott autour du barbecue. Elliott conseillait Jason sur le choix du modèle à prendre. Derek jouait au ballon avec Tommy et Melody. Les deux enfants appréciaient beaucoup la compagnie de Derek. David regardait ces trois joueurs, assis dans un rocking chair. Aaron faisait de même. Bethany était restée avec Emily, Penelope et JJ. Les quatre femmes s’amusaient avec Gillian et suivaient en même temps le récit de Penelope sur son périple pour adopter sa fille. Garcia montrait aux femmes une photo. Spencer sortit dans le jardin prendre un hot dog. Il entendit Derek dire aux enfants :
-Derek : Vous êtes trop forts pour moi… Et si on prenait un hot dog ?
-Melody+Tommy : Oui !!
Derek amena les enfants au « stand » de nourriture et leur remit à chacun un hot dog. Comme le stand n’était pas très loin du barbecue, Elliott put se faire entendre par ses enfants :
-Elliott : Qu’est-qu’on dit, les enfants ?
-Melody+Tommy, a Derek: Merci, Derek !
-Derek: De rien, les amis!
Tommy et Melody filèrent ensuite vers l’intérieur de la maison, pour retrouver leur maman. Derek se servit à son tour, sous les yeux de Spencer.
-Derek : Ces petits sont géniaux…
-Spencer : Je vois que tu es devenu leur nouveau super pote…
Derek sourit. Il regarda à travers la fenêtre, en direction du groupe de femmes et d’enfants.
-Derek : Ca doit être bien, d’avoir des enfants…
Spencer vit que Derek paraissait songeur. Spencer se remémora sa discussion avec Derek au sujet de leur vie familiale et les raisons invoquées par ce dernier sur le fait qu’il n’avait pas eu d’enfants.
-Spencer : Tu sais… Tu ferais un formidable père… Je comprends pourquoi tu hésites à en avoir, mais regarde… Tu es génial avec les enfants… Pourquoi te priverais-tu du bonheur de t’amuser avec tes propres enfants ? Tu sais, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve… Tu avais peur d’être tué en service et de laisser une veuve et des orphelins de père, et regarde ce qui s’est passé… Emily a cru perdre sa famille… Ce que j’essaie de te dire, c’est que je trouve dommage que tu te prive du bonheur d’avoir une famille à cause d’une probabilité qu’il t’arrive quelque chose… Tu es un type bien qui a le droit de vivre quelque chose de bien…
Derek regarda son jeune ami.
-Derek : Merci, Spencer.
-Spencer : Je t’en prie…
Spencer regarda en direction du club de femmes du salon.
- Spencer: Les filles ont bien réussi leur vie professionnelle et familiale… Il va falloir qu’on les rattrape…
-Derek : On a du boulot…
Ensuite, Derek s’excusa auprès de Spencer. Il allait prendre une bière dans le frigo, dans la cuisine. Il demanda à Spencer s’il en voulait une. Spencer déclina et laissa Derek aller seul dans la cuisine.


Derek ouvrit la porte du réfrigérateur et saisit une bouteille de bière. Il referma la porte et en se retournant, il aperçut Aaron qui venait d’entrer dans la cuisine. Aaron vit la bouteille de bière dans la main droite de Derek et lui dit :
-Aaron : Les grands esprits se rencontrent…
Derek donna sa bouteille a Aaron et en reprit une autre dans le frigo. Les deux hommes décapsulèrent leur bouteille et trinquèrent ensemble avant de boire une gorgée. Derek demanda ensuite :
-Derek : Dites, Hotch, tout a l’heure… Quand vous avez évoqué notre retour a la BAU, vous étiez sérieux ?
-Aaron : Oui... Serais-tu partant ?
-Derek : Je ne sais pas… Je me suis bien habitué aux cols blancs…
-Aaron : Mais cette affaire a Cincinnati t’a replongé dans l’époque de la BAU…
-Derek : Oui… Etablir des profils, procéder à des arrestations musclées…
-Aaron : Tu sais, en ce moment, le poste de chef d’unité est vacant…
Derek regarda Aaron. Celui-ci avait parlé sérieusement.
-Derek : Vous me faites une proposition ??
-Aaron : Je cherche un agent qui a de l’expérience… Tu as de l’expérience, et tu sais mener une équipe… Je l’ai bien vu pendant la période ou tu m’as remplacé à la tête de l’équipe…
-Derek : C’était temporaire… Je ne sais pas si j’en suis capable, pour une plus longue période…
-Aaron : Il faut bien essayer pour voir…
-Derek : Et aussi, j’ai peut-être perdu l’habitude, avec mon passage chez les cols blancs…
-Aaron : Etre profiler, c’est comme faire du vélo. Peut-être que tu auras besoin d’un peu de temps pour te remettre dans le bain, mais ca reviendra très vite, comme un réflexe. Tu es un profiler, quelques soient les postes que tu as pu occuper…
-Derek : Il y a aussi la raison pour laquelle je suis parti…
-Aaron : Cela s’est passé il y a des années. Tu es parti. Tu as recommencé une nouvelle vie, une nouvelle carrière. Tu as muri. Si tu en doutes, regarde ce qui s’est passé avec Dan Rodgers. Il t’a torturé, mais tu ne lui a pas fait ce que tu as fait a Faraday. Tu n’as pas laissé tes émotions te conduire aveuglément… Tu t’es concentré sur l’important : retrouver Gillian. C’est une preuve de ton changement. Je pense qu’à présent, tu es prêt pour un nouveau départ…
-Derek :… Au sein de la BAU… ?
-Aaron : A toi de voir. Mais à mes yeux, tu feras excellent chef d’unité. J’ai confiance en toi.
Aaron sourit puis but une autre gorgée. Derek choisit la même option. Mais tout en se désaltérant, il garda précieusement les paroles d’Aaron dans son esprit, et senti une force en lui qui le poussait à accepter cette offre.


Emily et JJ, assises sur le même canapé, regardaient Melody et Tommy jouer aux cubes avec Penelope et Bethany, en même temps qu’ils finissaient leur hot dog. Les deux adultes semblaient être retombés dans l’enfance et ressemblaient plus à des enfants que les deux enfants eux-mêmes. Emily et JJ souriaient, amusées par le comportement enfantin de Penelope et Bethany. Tommy et Melody n’avaient pas l’air affecté par leur kidnapping. Ils rigolaient et n’avaient d’yeux que pour les cubes et les adultes qui jouaient avec eux. En fait, la personne qui se faisait du souci pour eux était Emily. JJ, étant elle-même mère, le vit bien et engagea la discussion sur ce sujet avec Emily:
-JJ: Ne t’en fais pas pour eux… Je suis sure qu’ils vont rapidement s’en remettre… En fait, ils ont plutôt l’air de n’avoir retenu qu’une seule chose de toute cette mésaventure, a savoir le fait que leur maman a réglé son compte à Hollinker…
Emily se tourna vers JJ:
-Emily: Je sais… Mais je n’arrête pas d’y penser… Peut-être qu’aujourd’hui ils vont bien… Mais si demain ils commencent à faire des cauchemars?
-JJ: Tu peux peut-être les emmener chez… Euh… Un thérapeute?
-Emily: Possible…
-JJ: Ou Elliott et toi pouvez tout simplement avoir des discussions avec eux…
Emily regarda brièvement Tommy:
-Emily: Heureusement que Rossi est arrivé à temps…
-JJ: En effet…
-Emily: Tommy a été choqué par le coup de feu… Mais je me dis qu’il vaut mieux qu’il soit choqué par ce coup de feu que… Enfin tu sais…
Emily faisait référence à la tournure dramatique qu’aurait pu prendre la situation si Rossi n’avait pas tiré.
-Emily: C’était risqué, mais franchement, je ne vais pas commencer à blâmer Rossi pour avoir pris un risque en tirant. Ce ne serait pas juste. Il a sauvé mon fils, c’est la seule chose qui compte… J’ai une énorme dette envers lui…
La petite Gillian commença à s’assoupir. Elle bailla et ferma les yeux.
-Emily: Hum, je crois que mademoiselle a sommeil…
Elle se leva et pris sa fille pour l’amener dans sa chambre. Emily laissa JJ seule sur le canapé. Cette dernière regarda Tommy, en pensant aux paroles d’Emily. Tommy était en vie. C’était l’unique fait à retenir. Un des criminels l’avait menacé, et Tommy en était ressorti sain et sauf. Oui, il était en vie… Comme elle aussi, était en vie. Elle aussi, avait une énorme dette envers une personne. JJ se retourna et scruta la maison des yeux. Elle aperçut David Rossi qui était en train de profiter du soleil dans le jardin, dans son rocking-chair. JJ se leva et prit la direction du jardin.


David regardait le ciel et le peu de nuages qui flottait dans ce bel horizon bleu quand il aperçut JJ qui s’approchait de lui. En bon gentleman, David se leva pour accueillir JJ. Celle-ci lui dit:
-JJ: Vous n’avez pas besoin de vous lever pour moi…
-David: Ce serait manquer de respect a une aussi jolie dame…
JJ sourit et prit une chaise. David se rassit dans le rocking-chair.
-JJ: Ecoutez, David… Il y a une chose dont je voudrais vous parler…
-David: Ca a l’air sérieux…
-JJ: Oui, ca l’est. Je voudrais m’excuser auprès de vous…
-David, confus: T’excuser?? De quoi??
-JJ: Pour vous avoir jeté hors de ma vie comme un vulgaire moins que rien, alors que j’aurai du vous remercier pour m’avoir sauvé la vie…
David regarda JJ. Cette dernière semblait profondément écœurée par l’attitude de rejet qu’elle lui avait manifesté, quand elle avait appris qu’elle avait perdu son enfant et qu’elle ne pourrait plus jamais en avoir…

… Quelques semaines après l’affaire de San Diego, JJ avait été transférée dans un hôpital à Washington DC. David était venu lui rendre visite des la première heure autorisée pour les visites. Il avait trouvée une JJ au regard à la fois dur et effondré de tristesse. Elle n’avait même pas touché au plateau qu’on lui avait apporté pour le repas. Elle restait assise dans son lit, à regarder avec froideur les objets qui l’entouraient, et cette froideur s’était exponentiellement accrue lorsque David avait posé le pied dans la chambre. Elle avait fixé David avec un regard de glace, et curieusement, il semblait aussi de braise. David s’était senti fusillé de stalactites et de boules de feu. JJ ne ressemblait plus du tout a la JJ souriante qu’il avait eu l’habitude de côtoyer tous les jours. Il avait honte de rendre visite à JJ, étant donné qu’il était la cause de son malheur. Cependant, il se devait de la voir, pour lui dire a quel point il se sentait coupable. JJ avait salué David avec un “Bonjour David” extrêmement distant. David était resté cloué sur place, n’osant plus bouger.
-David: Bonjour, JJ…
-JJ: Comment vont Emily et Spencer?
Son ton était toujours aussi froid.
-David: Ils vont bien… Ils ont commencé leur rééducation… Et toi?
-JJ: Ca peut aller…
-David: JJ… Je suis désolé…
-JJ: Moi aussi…
-David: Je sais que mes paroles ne vont pas t’aider, mais je t’assure que si je pouvais revenir en arrière, je ferais tout pour que tu n’aies pas à subir cette épreuve…
JJ fit exploser son amertume.
-JJ: Vous avez raison. Vos paroles ne me sont d’aucune aide… Ne me parlez pas de retour en arrière parce que nous savons bien, vous et moi, qu’une telle chose n’est pas possible…
-David: Tu as raison. Je t’en prie, croie-moi… Je ne voulais pas que cet homme te tue… Je ne voulais prendre aucun risque…
Les yeux de JJ se remplirent de larmes.
-JJ: Et bien peut-être que vous auriez du prendre un risque !! Vous savez quoi? Vous auriez du tirer, au lieu de le laisser me tirer dessus. Vous auriez du faire quelque chose! N’importe quoi! Je vous l’avais demandé! J’aurais compris si vous aviez tiré! Mais vous avez tardé! Et voila ou j’en suis! A cause de vous, j’ai perdu mon futur enfant, et je ne pourrais plus donner de petit frère ou petite sœur a Henry, comme il le souhaitait! Je vais devoir vivre avec ca le restant de mes jours… Alors faites-moi plaisir, sortez d’ici !! Je ne veux plus jamais vous revoir !!
JJ détourna son regard de David pour se concentrer sur la fenêtre. Tout avait été dit. Il n’y avait plus rien à faire, a part partir, ce que fit David, pour respecter la volonté de JJ.
-David: Si c’est ce que tu veux… Tu n’entendras plus parler de moi.
Sur ce, David sortit. Il longea le couloir et tomba sur Will et Henry. Le fils de JJ tenait dans sa main un petit pot de fleurs, destine à sa mère. Will salua David:
-Will: Bonjour, agent Rossi.
-David: Bonjour, Will, Henry.
-Henry: Bonjour, monsieur.
-Will: Vous êtes venu tôt… Dites, Jennifer est censée sortir dans deux semaines. Henry et moi avons prévu d’organiser une fête pour son retour, et nous aimerions vous avoir parmi nous.
David aurait été heureux de pouvoir participer à cette fête, mais il voulait respecter la volonté de JJ.
-David: C’est très gentil de votre part, mais je ne pourrais pas être de la partie…
-Will: Oh… Pourtant, vous êtes un ami de Jennifer…
-David: Les choses sont devenues un peu plus compliquées… Ecoutez, non pas que je ne veux pas lui souhaiter un bon retour parmi nous, loin de moi cette idée, mais en ces circonstances, il vaut mieux que vous ne parliez plus de moi devant elle…
-Will: Qu’est-ce que vous dites?? Je suis sur que quoi qu’elle vous ai dit, elle ne le pensait pas…
-David: Croyez-moi, elle le pensait. Ca venait du cœur… Faites-moi cette faveur. Evitez d’évoquer mon nom devant elle…
-Will: Je suis vraiment désolé que les choses aient pris une telle tournure… Je suis sur, agent Rossi, que très bientôt, tout redeviendra comme avant entre Jennifer et vous…


… Malheureusement, cela n’avait pas été le cas. JJ n’avait pas vraiment accordé une seconde chance à David. D’ailleurs, il ne lui avait pas réellement donné l’occasion de lui en accorder une. Il s’était très vite éloigné de la BAU et de la civilisation pour se refugier dans son chalet. David expliqua à JJ:
-David: Tu sais, tu avais parfaitement le droit de réagir ainsi…
-JJ: Vous êtes trop bon pour me chercher des circonstances atténuantes. Cependant, je n’en avais aucune. Certes, je traversais une épreuve assez difficile, mais je n’avais pas le droit de vous rendre coupable de ce qui m’était arrivée. J’en avais oublié que vous m’aviez sauvée la vie, et que si vous n’aviez pas été la, j’aurai pu y passer. Qu’importe que vous ayez tardé ou pas, vous aviez vos raisons pour agir comme vous l’avez fait… Ce que j’aurai du retenir était que vous m’aviez sauvée la vie. Et c’est à cause de moi si vous êtes parti de la BAU…
-David: Non, JJ. Ce n’est pas ta faute…
-JJ: Je sais aussi que ces regrets arrivent des années trop tard, et je m’en excuse…
-David: Ce qui est arrivé est arrivé. Il faut savoir l’accepter et faire avec. Mais rassure-toi, ma retraite dans ce chalet a été très agréable…
-JJ: Et mon exil à Brunswick aussi…
-David: Peut-être que nous avions tous besoin de faire un break, de nous retirer de la BAU a un moment ou a un autre… Et nous l’avons fait en même temps, après une affaire qui nous a tous touchés, plus ou moins directement et gravement…
-JJ: Pensez-vous que cette récente affaire est un signe?
-David: Signe qu’on doit revenir a la BAU?
-JJ: Quelles étaient les chances pour que nous ayons affaire a des individus qui faisaient partie de la même famille et qu’ils aient décidé de se venger de nous?
-David: Elles étaient très minces, en effet… Mais que veux-tu? Parfois, le destin nous réserve bien des surprises…
JJ regarda David, et approuva de la tête.
-David : Aurais-tu envie de revenir a la BAU ?
JJ resta silencieuse. Elle donna pour toute réponse un haussement d’épaules et se cala ensuite sur le dossier de la chaise. David retourna à la contemplation du ciel. A présent, David et JJ étaient en paix, avec eux-mêmes, et avec l’autre.


Jason Sommers entra dans la cuisine pour jeter une cannette de jus d’orange dans la poubelle. Il vit Emily qui jetait des emballages d’apéritifs vides dans la poubelle. Jason vint à ses cotés.
-Jason : Laissez-moi vous aider…
-Emily : Ca ira, merci. Ce ne sont que des emballages.
Jason jeta sa cannette.
-Jason : Ce barbecue était délicieux. J’ai passe un agréable moment… Votre mari est très calé sur les appareils pour barbecue.
-Emily : Oh, ne m’en parlez pas. Il a mené une véritable étude sur ces appareils avant de choisir…
Jason rigola.
-Jason : Ca a du vous faire bizarre de revoir tous vos anciens collègues après tant d’années…
-Emily : Oui, c’était une étrange sensation… J’avais l’impression d’être à nouveau agent du FBI de la BAU, en mission…
-Jason : Vous pourriez revivre cette sensation tous les jours…
Emily dévisagea Jason.
-Emily : Moi ? Revenir? Oh… Je ne le pense pas… J’ai une nouvelle vie, maintenant…
-Jason : Oui, je sais. Vous êtes écrivain et mère de famille. Cependant, je pense que vous ne vous êtes jamais vraiment détachée de ce département.
-Emily : Je serai curieuse de savoir ce qui vous fait dire ca…
-Jason : Aujourd’hui, vous êtes écrivain. Mais d’où vient votre inspiration pour vos récits ? Vos trois premiers livres sont centrés sur des meurtres en série, avec des scènes de crime, une analyse des tueurs et des personnages très étudiée. Vous avez surement imaginé ces meurtres en vous aidant de votre expérience en tant que profiler. Votre dernier roman n’est pas axé sur les meurtres, mais il partage un autre point commun avec les autres. La psychologie des héros, et même des personnages secondaires, voire des personnages qui n’apparaissent que ponctuellement mais de façon significative pour l’intrigue, est très approfondie. Il y a toujours un sens à leurs actions et comportements. Et après avoir rencontré vos collègues, je peux me permettre d’affirmer que certains de vos personnages ont empreinté certains de leur traits a vos anciens collègues, et a vous. James Doyle, ce geek surdoué aux multiples diplômes, qui a tout pour réussir, mais solitaire, me rappelle Spencer Reid. Le parrain Marcello Cerrone a un air de David Rossi. L’inspecteur Gary Melvin, veritable casse cou, fidèle a son équipe, ressemble a Derek Morgan. Jennifer Jarreau se retrouve dans le personnage de Madeleine Forrest, la porte-parole du sénateur O’Leary de votre troisième roman, et la technicienne de labo délurée et au grand cœur est le reflet de Penelope Lynch. Quand a l’agent Matthew Bowlman, tiraillé entre son boulot et sa famille, je ne peux m’empêcher de penser a Aaron Hotchner… Quand a vous, votre alter ego n’est autre que Debbie Prescott, de Falling Star. Une jeune adolescente qui a grandi avec les voyages de son ambassadrice de mère, qui ensuite est entrée dans la police et qui a du faire face aux jugements de ses collègues qui la voyaient comme un flic pistonné, mais qui a finalement gagne leur respect. Une femme flic qui est montée en grade, et qui a été traumatisée par une affaire de drogue. Qui s’est retirée ensuite dans une petite ville pour avoir une nouvelle vie, et qui a fondé une famille avec l’un des inspecteurs des stups avec lequel elle a travaillé sur cette fameuse affaire. Et à chaque fois qu’un heureux moment arrivait dans sa vie, il était toujours précédé par l’apparition d’une étoile filante. Vous êtes toujours restée rattachée à la BAU, consciemment ou non.
-Emily : Je suis impressionnée que vous connaissiez tant de choses sur nous…
-Jason : J’ai toujours voulu en savoir plus sur les agents à l’ origine de cette malédiction des trois ans… Maintenant, il semblerait que la réalité a rejoint la fiction. Allez-vous, comme Debbie, revenir à son poste après avoir vu une étoile filante ?
-Emily : Il faudrait pour cela que j’en voie une…
-Jason : On peut considérer que cette réunion avec vos anciens collègues en est une… Vous savez, le bureau a besoin de bons éléments comme vous et vos anciens collègues… Je serai ravi de pouvoir travailler avec vous…
-Emily : Vous êtes en train de me tenter…
Emily regarda par la fenêtre de la cuisine. Elliott, Melody et Tommy jouaient dans le jardin avec Spencer et JJ. Jason dit a Emily :
-Jason : Je suis sur que votre famille vous soutiendra dans votre décision… Et surtout, vos enfants vont être tellement fiers de savoir que leur maman va botter les fesses des méchants…
Emily regarda Jason. Celui-ci lui sourit, avant de quitter la cuisine, laissant Emily en pleine réflexion.


En ce magnifique Jeudi ensoleillé, les anciens agents du département des sciences du comportement passèrent un agréable moment à se remémorer le passé et à parler du présent et de l’avenir, entre hot-dogs, jus de fruits et bière pour certains. Apres cette journée, chacun d’entre eux allait repartir vers son quotidien, en gardant consciemment ou non dans un petit coin de son esprit les multiples choix qui s’offraient a eux, et plus particulièrement celui concernant leur possible retour aux sciences du comportement. Qui oserait relever le défi ?
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeLun 4 Oct 2010 - 16:26

Editation (Nouveau mot)..: Aaaah, c'est trop bien comme première partie de fin ! C'est tout beau ! T'as fait tout ce que j'aime : Pleiiiiin de tortures, mais une fiction qui finit bien (enfin, je l'espère !) applaud Manque plus que la fin et une nouvelle histoire je crois bien...Et ouais, je vois pas autre chose là scratch...Allez, hop hop hop, à ton clavier ^^


Dernière édition par lolOw le Lun 4 Oct 2010 - 19:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeLun 4 Oct 2010 - 18:45

Juste un petit message pour vous dire que cette suite n'est pas la fin !
Je sais, ca a l'air d'etre une fin, mais c'est pas le vrai final.
J'aurai prefere vous poster toute la fin en un seul morceau, mais disons que j'ai pas encore eu le temps de bien finaliser...
Bah oui, il faut bien que je reponde a la question... Razz
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AliJoueux
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeLun 4 Oct 2010 - 21:02

Whaou c'était super !! Ce lien qui nous unit - Page 4 Ange1 Ce lien qui nous unit - Page 4 Bravo
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 18:33

Et voici la fin !!!!!!!!!!!!!!



Des jours plus tard…



Domicile des Covington, Cincinnati, le soir :

Elliott Covington rejoint sa femme, installée dans un rocking-chair, dans le jardin. Elliott s’assit dans un rocking-chair, a la gauche d’Emily. Cette dernière était en train de regarder, pensive, le ciel sombre étoilé.
-Elliott : Les enfants sont en train de dormir paisiblement.
De toute évidence, Emily était complètement dans un état de profonde réflexion car cette phrase fut la seule chose qui la fit réagir et se rendre compte que son mari venait d’arriver.
-Emily : Oh, je ne t’avais pas vu arriver…
-Elliott, regardant le ciel : J’ignorais que tu étais une fana d’astronomie…
-Emily : En fait, j’étais en train de penser à la proposition de Hotch…
-Elliott : Est-ce que tu as envie de revenir à la BAU ?
-Emily : Je n’en sais absolument rien…
Elle regarda Elliott, l’appelant a l’aide du regard, pour la conseiller.
-Elliott : J’ai bien vu a quel point cette affaire t’a rappelé l’époque de la BAU… Bien sur, l’épisode ou tu nous a cru morts est de très loin le meilleur passage de cette affaire, mais regarde-moi et ose me dire en face que tu n’as pas aimé faire tous ces trucs que tu faisais au FBI, a savoir analyser des scènes de crimes, établir des profils, émettre des hypothèses et trouver des indices, ainsi qu’investir des bâtiments, arme au poing pour arrêter des criminels…
-Emily : Le problème est que je ne peux pas imposer aux enfants et à toi un changement brutal, sur un coup de tête… Melody et Tommy ont leurs amis ici… Washington, ce sera l’inconnu…
-Elliott : La vie est une suite d’aventures vers des horizons différents… Tu m’as bien suivi ici… Melody et Tommy sont jeunes, ils s’habitueront. Surtout, ils seront très fiers d’avoir une maman qui travaille au FBI, et moi aussi, je serai fier que ma femme redevienne agent spécial du FBI… Et puis, nous ne sommes pas obligés de déménager dans la semaine. Nous pouvons déménager pendant les vacances d’été, pour que les enfants finissent leur année scolaire ici… Enfin, les enfants ne seront pas totalement dépaysés car ils auront la chance de voir leurs grands parents plus souvent. Tes parents seraient ravis de voir leurs petits enfants…
Emily sourit.
-Emily : Ils vont faire d’eux des enfants pourris gâtés…
-Elliott : N’est-ce pas ce que tous les grands parents ont tendance à faire ? Et nous, nous serons la pour les freiner…
-Emily : D’accord. Mais toi, que vas-tu faire a Washington ? A Cincinnati, tu es associé d’une affaire qui marche bien… Serais-tu prêt à quitter cette bonne position ?
-Elliott : Je peux proposer d’ouvrir un bureau à Washington DC… Ou bien, je peux essayer de devenir instructeur de la DEA a Quantico… Ca nous permettra de travailler presque cote à cote…
-Emily : Je serai en voyage très souvent…
-Elliott : On s’y fera… Ecoute, je pense que tu ne devrais pas renoncer à cette opportunité… Tu as eu besoin d’un break, et tu en as bien profité… Un mariage, trois enfants, des best-sellers… Cependant, ne me dis pas que tu comptes passer le reste de tes jours à être mère au foyer… C’est très honorable de s’occuper de ses enfants, cependant, toi, tu n’es pas ce genre de femmes qui se casent et qui ne font que garder leurs enfants, faire le ménage et la cuisine, et qui attendent patiemment le retour de leur mari le soir. Pas ce genre de femmes au foyer qui vivent par procuration la réussite de leur mari et de leurs enfants et qui le font savoir à tout le quartier. Pas ce genre de femmes au foyer qui finissent à la longue par devenir des fanatiques de l’apparence et qui rivalisent pour que leur maison soit la plus jolie, leurs plats les plus compliqués et délicieux, et qui font des messes basses sur les autres habitants du quartier et qui s’offusquent de voir des gens dont les principes et habitudes de vie diffèrent d’un millimètre des leurs… Toi, tu es une femme d’action. Tu fais partie de ce genre de femmes qui font un métier pendant longtemps réputé masculin et qui réussissent superbement. Ce genre de femmes casse-cou, avec leur franc-parler et qui n’ont peur de rien. Ce genre de femmes qui mangent des plats cuisinés et boivent a la bouteille. Ce genre de femmes qui ont le sens de l’humour et qui ne s’arrêtent pas sur les apparences. Ce genre de femmes actives qui combinent sublimement mais parfois avec difficulté leur vie professionnelle et familiale. Ca, c’est toi. Et je ne veux pas que tu te fermes les portes qui s’ouvrent à toi, sous prétexte que tu as une famille. On trouve toujours des solutions pour s’accommoder… Alors, écoute ton cœur, mais je sais qu’au fond de toi, tu veux revenir…
Elliott se leva et embrassa Emily, puis retourna à l’intérieur de la maison. Emily resta pensive, et revint à sa contemplation du ciel. Quelques secondes après qu’Elliott soit revenu dans la maison, une étoile filante traversa le ciel. Emily se souvint de la question de l’agent Jason Sommers. Comment Emily devait-elle interpréter cette apparition ? Etait-ce le dernier argument qu’elle attendait pour pouvoir enfin arrêter de se poser des questions et agir en relevant le challenge ?



Domicile de Will Lamontagne et Jennifer Jareau, Brunswick:

JJ était allongée dans son lit. Elle ne dormait pas car elle attendait le retour de Will, qui avait du prolonger son service a cause d’un vol de voiture qui s’était mal terminé pour le propriétaire du véhicule. Il était presque onze heures du soir quand JJ entendit le grincement de la porte d’entrée de la maison. Elle entendit Will faire un tour du coté de la chambre d’Henry pour l’embrasser. Quelques instants plus tard, Will apparut sur le seuil de la chambre. Il était épuisé. Il salua JJ en l’embrassant. JJ lui demanda ensuite des nouvelles de son intervention :
-JJ : Comment se déroule ton enquête ?
-Will : Elle a été très rapide. On a réussi à arrêter le voleur, et il est passé aux aveux. Je suis crevé. Je vais me changer.
Will partit dans la salle de bains revêtir son pyjama et se rafraichir le visage. Il revint dans la chambre et s’affala, mort de fatigue sur le lit. Puis il demanda à JJ :
-Will : Comment s’est passée ta journée ?
-JJ : Comme d’hab. J’ai donné des conseils dans mon émission…
-Will : Comment se fait-il qu’il y ait en permanence des gens aux penchants bizarres ?
-JJ : Je ne sais que répondre…
JJ prit une profonde inspiration et se tourna pour être face à Will, avant de poursuivre.
-JJ : Will, je voudrais te parler de quelque chose.
-Will : Je t’écoute.
-JJ : Tu te souviens que nous avions toujours voulu avoir d’autres enfants ?
-Will : Oui, mais nous ne le pouvons plus…
-JJ : Je sais…
-Will : Désolé, je ne voulais pas… Mais tu sais, pour moi, un seul enfant suffira…
-JJ : En fait, il y a d’autres moyens d’avoir des enfants… Quand j’étais à Cincinnati, j’y ai revu Penelope. Elle a adopté une petite Cambodgienne, et j’ai réfléchi… Pourquoi ne ferions-nous pas pareil ? Ne t’en fais pas, ca n’a rien à voir avec le fait que nous ayons perdu un enfant… Mais je me dis que nous avions le projet d’en avoir d’autres, alors, pourquoi ne pourrions-nous pas donner notre amour à un enfant qui en demande ?
Will fronça les sourcils, pensif.
-Will : Ce sera un long chemin…
-JJ : Oui. Les démarches d’adoption sont de très loin les démarches les plus faciles et rapides…
-Will : Cependant, tu n’as pas tort. On pourrait s’engager dans cette aventure… Apres tout, nous adorons les enfants, et Henry serait heureux d’avoir un petit frère ou une petite sœur… Oui, faisons cela !
JJ fit un énorme sourire.
-Will : Mais au fait, en parlant de Penelope Lynch, qu’as-tu décidé, concernant la proposition de Hotchner ?
-JJ : Euh… En fait, je n’y ai pas vraiment réfléchi…
-Will : Mais ca te dirait, de revenir ?
-JJ : Euh…
JJ paraissait sans le savoir vouloir cacher un désir ardent de faire son come back a la BAU. Will la connaissait trop bien et la força à avouer.
-Will : Tu en as envie, n’est-ce pas ?
-JJ : Mais je ne peux pas.
-Will : Qu’est-ce qui t’en empêche ?
-JJ : Et bien, on vit ici. Tu es flic ici, et moi, animatrice radio.
-Will : Rien ne m’empeche d’être flic a Washington… Je me dis, on est peut-être prêt à revenir à Washington…
-JJ : C’est vrai que cette ville me manque… Mais ca ne ferait pas un peu trop bizarre ? Je veux dire, on a quitté la capitale a cause de mon boulot, de ce qui m’est arrivée, et de ce qui nous est arrive, afin de recommencer a zéro ici, et maintenant, on va retourner là-bas ?
-Will : Ce serait comme une nouvelle aventure, et aussi, le symbole que tu as réussi a surmonter l’épreuve que tu as du traverser et que nous avons réussi à reconstruire notre couple… Et puis, tu arrêterais à nouveau de vrais criminels…
-JJ : Alors, si je comprends bien, on retourne à Washington, je retourne au FBI, et on adopte un enfant ?
-Will : Ca serait un beau projet, oui. Allez, soyons fous !
-JJ : Je pense quand même qu’on devrait en reparler demain, plus posément…
-Will : Si tu veux, mais moi, l’expérience me tente…



Domicile de Spencer Reid, Las Vegas, le lendemain:

Spencer venait de terminer la correction d’une masse de copies d’examens. Il posa la dernière copie sur la pile des réponses des élèves et remit le bouchon sur son stylo rouge, qui avait bien mérité une pause après avoir parsemé des dizaines de feuilles de son encre rouge. Spencer s’étira. Lui aussi, avait bien mérité un petit repos. Le jeune professeur se connecta sur Internet pour vérifier ses mails. Il n’en avait pas reçu énormément. Juste deux. Un d’un élève qui le prévenait qu’il ne pourrait pas assister a un prochain cours, et un du service de la vie étudiante qui annonçait la tenue d’un évènement. Spencer lut rapidement ces mails et les ferma. Ces deux mails étaient arrivés après un autre, envoyé par Emily Covington. Spencer replongea dans la nostalgie. Il rouvrit le mail, pour revoir la pièce jointe qu’Emily avait attachée au mail. La pièce jointe était une photo que son mari avait prise le jour ou tous les anciens de la BAU et agents actuels, plus Kylie Hallworth, s’étaient rassemblés autour d’un délicieux barbecue. Emily avait eu l’idée de prendre une photo des anciens membres de la BAU, en guise de souvenir, et avait demandé à Elliott de jouer les photographes. Le rendement avait été très joli. Tous les anciens agents arboraient de magnifiques sourires, même Aaron. Spencer avait rigolé en voyant la photo, étant peu habitué à voir son ancien chef avec un sourire pareil. Cette photo avait fait remonter à la surface une multitude de souvenirs. Les phrases magiques de Penelope… Le regard concentré d’Aaron... L’attitude toujours sereine de Rossi… Emily et Derek, arme au poing, défonçant des portes... Ses anciens collègues le regardant avec une étrange expression, comme s’il était un extraterrestre, a chaque fois qu’il se livrait a des explications alambiquées pour le commun des mortels mais qui coulaient de source pour lui... Les briefings autour de la table ronde, dans la salle de réunion… Spencer sourit. La BAU avait été une très forte expérience. Il s’y était senti comme un poisson dans l’eau, oubliant toutes les humiliations qu’il avait pu subir lorsqu’il était à l’école ou au lycée. A la BAU, il s’était retrouvé avec des personnes qui le respectaient. Même si de temps en temps ils l’avaient taquiné parce qu’il était un surdoué un peu coincé, ils l’avaient toujours considéré comme un pair, un ami. A défaut d’avoir une vie privée riche, il avait trouvé sa nouvelle famille : Hotch, David, Derek, Emily, JJ et Penelope. Et les avoir tous revus a Cincinnati lui avait rappelé cette époque, cette famille. Maintenant, il était retourné à l’université et avait repris sa vie de professeur. Toutefois, Spencer était tiraillé. Une partie de lui voulait refranchir les portes de la BAU. Une autre partie doutait. Spencer avait une nouvelle vie. N’était-ce pas un caprice de tout vouloir effacer pour reprendre une ancienne vie dont il avait fait le choix de s’éloigner ? Pas vraiment. Apres tout, personne n’interdisait de pouvoir revenir à ses premiers amours… Spencer se leva et se mit devant la fenêtre de son bureau, qui donnait sur une cour de la faculté. Des étudiants passaient par cette cour, pour se rendre à leur prochain cours. D’autres s’étaient installés sur l’herbe, pour discuter avec leurs amis ou pour lire leurs cours. Spencer aperçut un couple de jeunes étudiants qui s’embrassaient tendrement sous un arbre. Ils étaient jeunes, pleins d’avenir… Comme lui l’avait été, à leur âge, et même, avant leur âge… Sauf que contrairement a cette fille et a ce garçon sous l’arbre, Spencer n’avait pas eu la chance d’avoir une personne avec qui partager ses journées, ses joies et peines. Non, en réalité, il n’avait jamais vraiment cherché la personne avec laquelle il partagerait ses jours. Certes, son travail a la BAU lui avait pris beaucoup de temps, et il avait adoré cela, mais il avait utilisé cette excuse pour justifier son célibat. L’affaire de Cincinnati et cette image du couple donnèrent un coup de poing à Spencer. Avant d’envisager un quelconque retour a Quantico, il devait prendre des résolutions. Il devait forcer le destin. Spencer retourna à son bureau pour faire une chose qu’il n’avait jamais faite auparavant. Il saisit son portable et composa le numéro de l’inspecteur Kylie Hallworth.





Des semaines plus tard…



Le soleil commençait à étendre ses rayons sur la cote Est des Etats Unis. Il se faisait encore timide. Les habitants du nord est du pays de l’oncle Sam étaient en train d’émerger, pour commencer une nouvelle journée, dans leur lieu de travail. Les locaux du département des sciences du comportement, du FBI, a Quantico étaient encore déserts… Enfin presque. Un silhouette sortit de l’ascenseur et se dirigea avec solennité vers la grande salle qui abritait les bureaux de la BAU. Elle poussa la porte de la salle, et s’arrêta quelques instants pour observer ces bureaux dans lesquels elle s’était rendue tous les jours pendant des années, à une autre époque. Aujourd’hui, elle avait décidé de recommencer l’aventure, mais a une autre place. Derek Morgan, vêtu d’un costume noir et chemise blanche, se dirigea lentement vers ce bureau qu’il avait longtemps connu comme étant celui de son ancien supérieur, Aaron Hotchner. Derek s’arrêta devant la porte, pour regarder la pancarte dorée qui y avait été placée. Sur cette pancarte, un nom. Le sien. S.A. Derek Morgan, Chief Unit. Derek avait finalement accepté la proposition d’Aaron, après mure réflexion. Il était prêt pour cette nouvelle aventure, en tant que chef d’unité. Il aurait l’honneur et devoir de représenter le FBI et les sciences du comportement. Il aurait des responsabilités. Et il était prêt à donner le meilleur de lui-même pour relever cet excitant et sérieux défi. Il allait à nouveau faire ce qu’il avait toujours aimé faire : être profiler. Derek ouvrit la porte et entra, signe officiel de son nouveau départ. Il s’installa avec délicatesse sur le fauteuil en cuir et tapota les accoudoirs, comme pour se confirmer qu’il était bien dans ce fauteuil et bureau. Il resta la, silencieux, pendant quelques minutes, puis eu la surprise de voir Aaron Hotchner arriver, avec sa sacoche. Derek se leva pour l’accueillir.
-Derek : Hotch, vous êtes matinal…
-Aaron : Tu l’es plus que moi, a ce que je peux voir…
-Derek : Je voulais m’imprégner des lieux…
-Aaron : Comment trouves-tu le fauteuil ?
-Derek : Pas mal du tout…
-Aaron : Je suis content que tu aies accepté mon offre.
-Derek : Je ne vous décevrai pas.
-Aaron : J’ai totalement confiance en toi. Je te souhaite la bienvenue, chef d’unité Morgan…
Aaron tendit sa main droite vers Derek. Ce dernier la serra en disant :
-Derek : Merci, chef de section Hotchner…





Quelques mois plus tard…



Emily et Elliott prenaient leur petit déjeuner avec leurs trois enfants dans la cuisine. Cette cuisine avait bien changé. Ou, plus précisément, ce n’était plus du tout la même cuisine que celle qu’ils avaient eu dans leur maison a Cincinnati. Tout avait changé. Les Covington avaient emménagé dans une nouvelle maison, un peu plus petite mais tout aussi charmante que celle dans laquelle ils avaient passé ces dernières années, a Cincinnati. A présent, ils vivaient à Washington, comme pouvait en témoigner cette affiche représentant la Maison Blanche sur laquelle avait été inscrit le mot « WELCOME », et qui trônait sur l’un des murs de la cuisine. Emily versait des céréales dans des petits bols pour Melody et Tommy. Elliott donnait le biberon à Gillian, qui avait grandi depuis l’affaire à Cincinnati. De nourrisson, elle était passée au stade de bébé joufflu et avait pris beaucoup de centimètres. Pendant qu’Emily donnait des cuillères à ses deux ainés, ces derniers lui demandèrent :
-Melody : Est-ce que tu vas arrêter des méchants aujourd’hui, maman ?
-Emily : Oh, je ne sais pas… Peut-être… Tu sais, ma chérie, parfois, il arrive qu’on passe des jours sans arrêter des méchants.
-Tommy : Mais tu vas en arrêter un jour, pas vrai ??
-Emily : Oui, avec mes collègues…
-Melody : Et qui sont tes collègues ?
-Emily : Je ne sais pas encore…
-Elliott : Les enfants, laissez votre maman prendre son petit déjeuner. Vous aurez tout le loisir de la harceler de questions au diner…
-Tommy : Sauf si elle sera en train d’arrêter un méchant ce soir…
Les deux parents rigolèrent. La sonnerie de la porte d’entrée retentit. Emily partit ouvrir. Quelques instants plus tard, Emily revint et s’adressa aux enfants :
-Emily : Melody, Tommy, devinez qui est venu vous voir ?
Tommy et Melody restèrent silencieux, n’ayant aucune réponse à donner. Puis Emily mit fin au suspense en laissant passer sa mère et son père. Les yeux de Melody et Tommy pétillèrent de bonheur. Ils abandonnèrent leurs céréales pour se jeter dans les bras de leurs grands parents, en criant de joie « Papi !! Mamie !! ». Melody se jeta dans les bras d’Elizabeth Prentiss, et Tommy, dans ceux de Richard Prentiss. Les deux grands parents couvrirent leurs petits enfants chéris de bisous, puis les relâchèrent.
-Elizabeth : Allez finir vos céréales, les enfants. Vous devez prendre des forces car aujourd’hui, papi et mamie ont prévu une journée riche en activités pour vous !
-Tommy+Melody : Youpi !!
Les deux enfants retournèrent à leur petit déjeuner tandis qu’Elizabeth et Richard saluaient Elliott et Gillian. Le grand père s’exclama, en voyant Gillian :
-Richard : C’est fou comme elle grandit si vite… Et dire qu’il y a quelques mois, elle était minuscule !
-Elizabeth : Hum… Il va bientôt falloir renouveler sa garde robe, a cette petite demoiselle…
Emily prit peur en entendant l’expression « renouveler sa garde robe ». En effet, la dernière fois que sa mère avait mené cette opération, elle avait carrément dévalisé toutes les boutiques spécialisées ou non dans les vêtements pour bébé. Elizabeth rassura sa fille.
-Elizabeth : Ne t’en fais pas, je saurai me contrôler…
-Emily : C’est ce que tu as dit, la dernière fois… Bon, il va falloir que j’y aille. Les enfants, maman va partir au boulot !
Emily embrassa un par un les membres de sa famille et quitta la cuisine, pour une nouvelle aventure.



Une voiture grise s’était garée non loin de l’entrée du quartier général du FBI de Quantico. Une jeune femme portant des lunettes était au volant. Mais en ce moment précis, le volant était devenu de très loin son centre d’intérêt. En effet, elle avait focalisé son attention sur le jeune homme assis a coté d’elle. Ce jeune homme n’était autre que Spencer Reid, et cette jeune femme, Kylie Hallworth. Les deux jeunes gens étaient en train de s’embrasser tendrement. Entre deux baisers, Spencer murmura :
-Spencer : Il faut que j’y aille…
-Kylie : Je sais…
Kylie n’avait pas relâché Spencer, et celui-ci ne faisait pas vraiment d’efforts pour mettre fin a ce baiser. Ils continuèrent à s’embrasser jusqu'à ce que Spencer se décide réellement à sortir de la voiture.
-Spencer : Je te revoie ce soir, mon ange…
-Kylie : Tu vas me manquer, mon agent spécial préféré Spencer Reid…
-Spencer : Toi aussi, tu vas me manquer, mon inspecteur préféré Kylie Hallworth… Mais il faudra qu’on s’habitue à cette séparation journalière…
-Kylie : On a toujours le portable pour converser…
-Spencer : Allez, le boulot nous attend tous les deux.
Spencer sortit de la voiture et avant de fermer la porte, il dit un dernier mot a Kylie :
-Spencer : Merci de m’avoir accompagné !
-Kylie, avec un sourire : Je dois te faire un aveu, Spencer… J’ai trafiqué ta voiture pour pouvoir t’accompagner tous les jours…
Spencer ferma la portière et regarda Kylie s’éloigner. Il était perplexe. Elle avait dit la dernière phrase pour plaisanter, n’est-ce pas ? Se demanda-t-il.

Spencer sortit de l’ascenseur et fut stupéfait de trouver Emily qui attendait devant la porte des locaux de la BAU, comme si elle avait peur d’entrer dans la salle.
-Spencer : Emily ????
Emily se retourna et fut aussi stupéfaite de voir Spencer.
-Emily : Spencer ????
Spencer vint faire la bise à Emily.
-Spencer : Quelle surprise ! Que fais-tu-la ???
-Emily : Et bien, j’ai décidé de récidiver… Je retourne à la BAU !
-Spencer : Ca alors, moi aussi !!
-Emily : C’est magnifique !! Comment se fait-il que Hotch ne m’ait rien dit ???
Ni Emily, ni Spencer n’avaient remarqué l’arrivée de Hotch et David.
-Aaron : Simplement parce que j’aime faire des surprises !
Emily et Spencer regardèrent Hotch, peu convaincus. En effet, Hotch n’était pas vraiment le genre de personne à faire des surprises a la BAU, ni a sourire, comme il le faisait en ce moment.
-Spencer : Vous ?? Faire des surprises ??
-Aaron : Oui, je sais, c’est un peu difficile à croire… Mais c’est vrai. Surtout avec vous… Et croyez moi, ce n’est pas fini !
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et Derek Morgan apparut. Il sursauta en voyant Emily et Spencer.
-Derek : Emily ?? Spencer ??
-Aaron : Et oui, c’est bien eux ! Tu te souviens des deux agents qui devaient rejoindre l’équipe ?
-Derek, regardant Emily et Spencer : Ne me dites pas que…
-Aaron : Et si !
Derek fit un énorme sourire, heureux d’apprendre que ses anciens collègues étaient de la partie. Il leur souhaita la bienvenue en leur faisant une accolade, puis leur dit :
-Derek : Je vous souhaite un bon retour au bureau !
-Spencer, un peu déçu, a David : Et vous, David, vous ne revenez pas ??
-David : Pas tout a fait. Je reviens en tant que professeur a l’académie, et non pas en tant qu’agent.
-Derek : Pourtant, on aurait besoin de vous…
-David : Un homme doit, a un moment, comprendre qu’il a fait son temps, et laisser la place aux nouvelles générations…
-Emily : Mais les nouvelles générations ont besoin d’apprendre de l’expérience des anciennes…
-David : Je ne disparais pas complètement. Je passerai par la de temps en temps… Mais vous saurez vous débrouiller, parce que vous êtes les meilleurs dans votre domaine…
-Emily : Merci… Au fait, qui sera notre chef d’équipe ?
-Aaron, désignant Derek de la tête : Vous l’avez en face de vous !
-Spencer : Ouah… Félicitations, Derek ! Ceci explique le costume cravate… Depuis quand l’es-tu ?
-Derek : Depuis deux mois… C’est dingue, la famille est désormais réunie… Figurez…
Il n’eut pas le temps de compléter car la voix de Penelope retentit, en provenance du couloir :
-Penelope : Oh mon dieu !! J’y crois pas !! Dans mes bras, mes petits chéris d’amour !!!
Penelope se précipita pour serrer dans ses bras Emily, Spencer et David.
-David : Penelope, tes douces paroles m’ont manqué…
-Derek, a Emily, Spencer et David : Je vous présente notre nouvelle analyste !
-Spencer : Et qu’est devenu Kevin ??
-Penelope : Il a démissionné… Maintenant, il est père au foyer…
-David : C’est un job honorable…
-Aaron : Emily et Spencer, et si vous voyiez votre nouveau bureau ?
Sur ce, tout le petit groupe entra dans la salle open space de la BAU. A peine les agents étaient-ils entrés que tous les regards convergèrent vers eux, et ne les quittèrent pas. Spencer se sentit un peu gêné et chuchota à Emily :
-Spencer : J’ai l’impression d’avoir un morceau de salade coincé entre les dents…
-Emily, chuchotant à Aaron : Pourquoi tout le monde nous regarde ?
-Aaron : Peut-être parce que vous êtes à l’ origine de cette fameuse malédiction, et que certains t’ont reconnue comme l’écrivain…
Le groupe s’arrêta aux bureaux des agents Kyle et Sommers. Spencer et Emily constatèrent que Kyle était assise à l’ancien bureau de Spencer, et Sommers, a l’ancien bureau de Derek. L’ancien bureau d’Emily était occupé par un autre agent. Kyle et Sommers se levèrent et souhaitèrent la bienvenue aux nouveaux, enfin, anciens devenus nouveaux. Jason dit a Emily :
-Jason : Vous vous êtes finalement lancée… Qu’est-ce qui vous a convaincue ?
-Emily : Disons que moi aussi, j’ai vu une étoile filante… (Aux autres qui la regardaient, intrigués) Longue histoire…
-Bethany : Ou allez-vous vous installer ?
Aaron montra du doigt ce qui avait été le bureau de Rossi.
-Aaron : Emily, Spencer, vous partagerez ce bureau, si cela ne vous dérange pas…
-Spencer : Il est assez spacieux pour deux, alors moi, ca va…
-Emily : De toute façon, je ne pense pas qu’on va y passer beaucoup de temps, avec tous nos voyages…
-Aaron : C’est parfait ! Il ne manque plus que la dernière surprise…
Ce fut Spencer qui découvrit le premier la surprise, en apercevant une jeune femme blonde, dossiers a la main, arriver.
-Spencer : JJ ????
JJ fut étonnée.
-JJ : Spencer ?? Emily ??
Une série d’accolades recommença.
-Derek : Et voila, l’équipe est au complet !! Comme au bon vieux temps… (Regardant Hotch et David qui, techniquement, n’étaient plus dans l’équipe)… Ou presque…
Penelope remarqua alors une bague à l’annulaire gauche de JJ. Elle lui prit la main.
-Penelope : Est-ce que… ????
-JJ : Will m’a demandée en mariage hier !!
Des “Félicitations !” fusèrent.
-Emily : C’est merveilleux !!
-JJ : Oui… Nous avons pleins de projets, cette année… Nous marier, et adopter un enfant.
-Spencer : C’est fantastique !
-Penelope, a Spencer : Et toi, Spencer ? Des projets en vue ?
Spencer rougit.
-Derek : Oh, c’est pas vrai… Tu es avec quelqu’un ?!!?!
-Spencer : Et si… Avec Kylie Hallworth…
-David : Incroyable…
-Spencer : Mais vrai… On s’est installé à Washington…
-Derek : Je le crois pas… Notre Spencer, casé…
-Spencer : On n’est pas encore marié ! Et d’ailleurs, qu’en est-il de toi, Derek ?
-Derek : Bah… Il faut croire que je suis le seul à ne pas avoir de vie sociale…
-Jason : Je vous rejoins, Morgan…
-Bethany : Moi aussi…
Le groupe éclata de rire. JJ décida ensuite de revenir aux choses sérieuses.
-JJ : Je m’excuse à l’ avance de plomber l’ambiance de ces belles retrouvailles, mais malheureusement, nous avons une nouvelle affaire…
-Derek : Et bien au boulot !
-Aaron : Nous allons vous laisser. David, un café ?
-David : Je dois décliner. J’ai une conférence à donner.


Et c’est ainsi que la nouvelle équipe de la BAU, composée des agents Derek Morgan, Emily Covington, Jennifer Jareau (future Jennifer Lamontagne), Spencer Reid, Bethany Kyle, Jason Sommers et Penelope Lynch, se dirigèrent vers la salle de réunion pour découvrir leur nouvelle affaire, tandis qu’Aaron Hotchner retournait dans son bureau de chef de section et que David Rossi revenait en tant qu’instructeur au FBI. Tous les anciens agents de la BAU étaient finalement revenus au FBI, de différentes façons, certes, mais ravis de pouvoir vivre une nouvelle aventure avec cette institution dans laquelle ils s’étaient épanouis des années auparavant. Mais un jour, ce boulot avait fini par les étouffer et ils avaient eu besoin d’une pause, pour prendre du recul et connaitre d’autres heureuses expériences, afin de mieux revenir, ensemble, uni par ces trois lettres qu’étaient F.B.I…



« Nobody can go back and start a new beginning,
but anyone can start today and make a new ending »
Maria Robinson



FIN




PS: J'ai essaye de traduire la citation en francais, mais finalement, j'ai trouve que ca sonnait mieux en anglais...



Voila, c’est la fin ! Je tiens a vous remercier pour avoir consacre un peu de votre temps à suivre cette fic…
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeMer 6 Oct 2010 - 19:38

Ah, merci pour cette fin ! sourit0
Bon, je me doutais qu'ils allaient tous revenir, mais bon, c'est sympa quand même xD !..En 2 mois, équipe recomposée ! applaud
J'espère que tu as prévu une nouvelle histoire ? youpi1
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lilou
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 12:32

voila une superbe histoire s acheve. Very Happy
je suis contente de les voir tous revenir dans l équipe!
merci beaucoup pour cette fic et vivement la prochaine! parce que tu vas nous en faire une autre , hein? :prie:
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 18:40

lilou a écrit:
voila une superbe histoire s acheve. Very Happy
je suis contente de les voir tous revenir dans l équipe!
merci beaucoup pour cette fic et vivement la prochaine! parce que tu vas nous en faire une autre , hein? :prie:

Oh oui moi aussi j'en veux une autre!!!!
Avec une Emily qui souffre ce serait le pied!!!! Very Happy

Sinon super super super fic!!!!! applaud
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ronnie
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 19:34

ouf!!!!!! ils sont tous là applaud
merci merci1 vivement la prochaine,trop cool top_1
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NTACvic
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeVen 8 Oct 2010 - 18:46

Merci merci pour tous vos commentaires !! merci1

Alors, pour une prochaine fic, pour etre franche, cette fic m'a vapes2 vapes2 , alors je pense faire une petite pause dodo_couette :dodo1: avant de recommencer (burn out a cause de CM, ou cure de desintoxication pour overdose de CM, lol...).
Mais rassurez-vous, j'ai quelques petites idees qui sont en attente de developpement dans mon esprit angel En fait, ca m'est venu comme ca, en plein milieu de la nuit (ok, la, j'ai vraiment un probleme: je deviens obsedee de CM)...
La prochaine fic serait peut-etre un peu plus centree sur Reid, sans toutefois releguer les autres persos au statut de figurant, lol. En tout cas, si jamais je developpe mon idee dans le sens que je prevois, il va falloir vous preparer a un choc Shocked hallu hallu1 ... Bon ou mauvais...
Enfin, je ne suis pas encore decidee... sourit_vert
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 3:49

Je viens de lire(dévorer) ta fic et j'ai adoré!

J'ai adoré les passages où les agent du BAU se retrouvaient. La partie où Emily pensent avoir perdu sa famille m'a beaucoup émus.

J'adore toute tes fic, tu as du talent!
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siahnna
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitimeLun 23 Jan 2012 - 15:02

j'ai vraiment adoré applaud tu as vraiment beaucoup d'imagination... d'ailleurs j'ai lu toutes tes fics Very Happy
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 4 Icon_minitime

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