Le tueur du tremplin

Et voilà les amis on s'approche gentiment de la fin... Alors, à vos commentaires.


OÙ SONT-ILS ?

En arrivant dans le hall de l’hôtel Star, les agents furent accueillis par une horde de journalistes en furie.

- Qui est le tueur? lança un homme surexcité.
- Pas de commentaires, merci. On fera une conférence de presse en temps voulu, leur répondit JJ.
- Quand et où? insista-t-il.
- Ne vous en faite pas, on vous convoquera, continua-t-elle.

Morgan alla directement à la réception.
- Il me faut les numéros de chambre de Niemelä, Olli et Hautamäki tout de suite, dit-il en montrant sa plaque.
- Oui, bien sûr. Voilà, chambre 213 pour Olli et Hautamäki et 215 pour Niemelä au deuxième étage. L'ascenseur est par là, répondit le réceptionniste en indiquant la gauche.
- Merci! dit-il et il partit en courant.

Pendant que Rossi et Morgan couraient au deuxième étage, Prentiss et Hotch observaient le rez-de-chaussée. Il y avait des ordinateurs à la disposition des clients. Tous étaient occupés à l’instant. Le calme était revenu. JJ avait réussi à chasser les journalistes.

- Alors, que disent ces vautours? lui demanda son patron.
- Pas grand chose de neuf. Ils veulent tout savoir. Ce qui m’inquiète, c’est la façon dont ils agressent verbalement les athlètes. Peut-être que c’est eux qui ont provoqué la colère de notre homme. J’espère qu’il ne tuera personne ce soir, dit calment la blonde de l’équipe.
- Non JJ. Il ne tuera plus personne. Je te le promets, lui répondit Hotchner.

Au deuxième étage, Morgan et Rossi se trouvaient derrière les portes 213 et 215 qui étaient l’une à côté de l’autre. David frappa avec énergie contre la porte 213 mais n’obtint aucune réponse. Morgan frappa à son tour contre la porte 215 avec énergie. Il y avait des bruits de pas s’approchant de la porte, puis elle s’ouvrit. C’était Pekka Niemelä.

- Bonsoir messieurs, puis-je vous aider? demanda l’entraîneur un peu surpris de trouver deux agents avec des gilets par balle derrière sa porte.
- Oui, nous aimerions savoir où se trouvent vos sauteurs Olli et Hautamäki, lui répondit Morgan.
- Matti est ici, répondit l’entraîneur en ouvrant la porte plus grande. Matti était assis sur le lit à côté d’un ordinateur portable mais ne les regarda pas.
- Et Harri Olli? demanda Rossi.
- Il est parti faire son jogging, dit Matti. Je peux l’appeler si vous voulez.
- Volontiers, répondit le plus âgé.

Matti sortit son portable de sa poche et appela son équipier. Soudain, Morgan entendit une sonnerie venir de derrière la porte 213.

- Il est là? demanda Rossi.
- Peut-être qu’il est rentré et se douche. Je vais voir.

Matti se leva et sortit la clé de la chambre. Il l’ouvrit et alluma la lumière. Il regarda dans la salle de bain.

- Il n’est pas là. Son portable est sur son lit, expliqua Matti. Si vous voulez vérifier..., ajouta-t-il en laissant la porte grande ouverte.

Les agents avaient une vue imprenable sur une chambre d’hôtel qui semblait avoir été traversée par une tornade. Les lits étaient défaits, des habits étaient éparpillés partout, deux sacs étaient ouverts et semblaient avoir été piétinés. Morgan se demandait comment pouvait-on laisser ses sous-vêtements traîner par terre. Étaient-ils propres ou usagés? Le rideau était mal fermé. Sur le lit près de la fenêtre, il y avait un ours en peluche déposé soigneusement sur l’oreiller à quelques centimètres du téléphone portable.

- C’est bon, dit Rossi. Vous savez où il peut être?
- N’importe où. Dans la zone sécurisée ou plus loin. Il ne m’a rien dit.
- Pourtant j’avais été clair! Personne ne sort la nuit tout seul, répéta Pekka à son sauteur.
- Sérieusement, on doit savoir, c’est pour sa sécurité! Écoutez, on a un tueur en série en liberté, lui dit Dave.
- Harri a des problèmes pour obéir. Depuis toujours je dirai. Les règles, ce n’est pas pour lui. Et ce n’est pas un tueur qui va lui faire changer ses petites habitudes, commenta Matti.
- Je vais vous révélez le profil du tueur, lui dit Morgan. L’homme que l’on recherche est quelqu’un de tourmenté, qui n’en peu plus d’être le deuxième, il a l’impression que tout le monde le hait et le méprise mais il a un penchant narcissique aussi. Il veut se venger. Ça ne vous rappelle personne?
- La première partie, vous me décrivez Harri. Mais c’est un bon type. Il est sensible et s’emporte parfois. Mais ce n’est pas un tueur, dit Pekka.
- En êtes-vous sûr? demanda Rossi. Vous ne disiez pas qu’il était plus agressif que d’habitude?
- Certain, je connais ces gamins comme si c’était les miens, confirma-t-il. Il est plus agressif à cause de la presse.
- Et je crois qu’il a pris des calmants ce matin, ajouta Matti qui s’en voulu à l’instant de l’avoir dit.
- Des calmants? Et pourquoi? s'inquiéta Derek.
- Il est très nerveux et en a besoin pour se concentrer pour sauter. C’est ce qu’il m’a dit. Je l’ignorais jusqu’à hier.
- On doit absolument lui parler, insista Rossi.

Morgan entra dans la chambre de l’entraîneur, s’assit sur le lit face au portable et appela Garcia.
- Salut ma beauté. Je suis sur le PC de Niemelä. Pourrais-tu vérifier si c’est notre homme.
- Oui, donne-moi juste l’adresse IP et je me connecte. Tu vas dans démarrer, exécuter, tape cmd puis ipconfig, guida-t-elle.

En moins de trente secondes, le curseur se déplaçait tout seul sur l’écran.
- Eh que faites-vous? N’effacez rien. J’ai des données précieuses, s’inquiéta Pekka.
- Ne vous inquiétez pas. On vérifie juste un détail, expliqua Derek.
- Alors, ce monsieur a envoyé un email à 19h15 soit une minute après notre ado attardé. Ce qui semble être difficile à faire vu la longueur de l’email. Avant, il a consulté le site de la FIS et des médias MTV3, Ilta-Sanomat, Iltalehti et YLE, lui annonça la belle blond restée à Quantico. Il n’y a aucune trace de connexion sur ce forum.

Désolée d'avoir mis aussi long à poster un nouveau chapitre mais le voici. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture les amis.


QUE SE PASSE-T-IL ?

Hotch arriva dans le couloir.
- Du nouveau? Vous les avez tous? demanda leur chef.
- On a l’entraîneur et Hautamäki, mais pas Harri Olli, lui apprit Rossi.
- Et aucun d’entre eux n’est le tueur. Garcia a vérifié le PC portable, compléta Morgan.
- Anders Jacobsen a vu Harri sortir de l’hôtel il y a environ trente minutes. Il lui a demandé pourquoi il sortait seul et il a répondu “je ne crains personne”, ajouta Prentiss qui venait de sortir de l’ascenseur.
- Où a-t-il pu aller? demanda Hotch en entrant dans la chambre à Pekka qui haussa les épaules.
- Personne ne semble savoir, dit Morgan.
- Les policiers quadrillent la zone sécurisée. S’il est là, ils vont le trouver, ajouta Prentiss.
- Monsieur Niemelä, c’est votre sauteur, vous le connaissez mieux que personne. Où est-il d’après vous? demanda le chef à l’entraîneur.
- Là je ne peux pas vous aider. Il doit certainement être bientôt de retour s’il est parti il y a une demi-heure.

Au bout du couloir un homme, une femme et un enfant arrivèrent.
- Pekka! lança l’homme qui marchait devant. Donne-moi les clés du bus et dis-moi où tu l’as parqué.
- Que ce passe-t-il? demanda Morgan. Et qui êtes- vous?
- Je suis Ville Kantee. Je m’occupe du matériel.
- Je vous écoute, dit Hotch, que se passe-t-il?
- J’ai besoin des clés du bus ainsi que du bus lui-même pour aller au tremplin amener les combinaisons pour demain, expliqua-t-il.
- Mais je n’ai pas les clés. C’est toi qui dois les avoir. Et je n’ai pas touché au bus, expliqua le coach.
- Mais Harri te les a données, confia Ville.
- Et il ne l’a pas fait je suppose? dit Aaron.
- Non, je n’ai pas vu Harri depuis quelques heures, dit l’entraîneur.
- Vous avez bien une idée d’où il pourrait être? Le temps presse, le tueur va bientôt remettre ça! l’avertit Morgan
- Il ne se serait tout de même pas barré avec mon bus? s’interrogea Ville.
- Eh je m’excuse, dit la femme blonde restée silencieuse jusqu’à maintenant. Pekka, t’as vu Janne? Il m’a dit qu’il avait rendez-vous avec toi mais j’arrive plus à le joindre. Je pense que sa batterie de portable est à plat.
- Quoi ? Mais je ne lui ai rien demandé. C’est comme Matti. Au fait, pourquoi es-tu venu dans ma chambre? interrogea l’entraîneur.

Hotch les regarda en fronçant les sourcils.

- C’est Harri qui m’a dit que tu voulais me remontrer mes sauts sur la vidéo, expliqua le sauteur.
- Il a tout planifié, souffla Morgan à Hotch. Il a passé des meurtres désorganisé à organisé. Il est monté en puissance et est très dangereux.
- Où est mon papa? demanda le petit garçon qui devait avoir environ dix ans, les cheveux blonds et les yeux bleus.

En voyant ce petit garçon, Hotch sentit son cœur se serrer. Il lui faisait tellement penser à Jack, son propre enfant qui lui manquait énormément depuis son divorce. Il s’accroupit face à l’enfant et le regarda droit dans les yeux.

- Salut je m’appelle Aaron, quel est ton nom? demanda-t-il avec une voix douce.
- Mico, répondit-t-il avec sa petite voix aiguë.
- Bon Mico, écoutes-moi bien. Je te promets que je le retrouverais et arrêtera celui qui a enlevé ton papa, lui dit l’agent du FBI.
- D’accord, répondit le petit avec un sourire timide.

Janne se demandait bien pourquoi est-ce que Pekka voulait le voir au tremplin et pas à l’hôtel. Il faisait froid et noir. Il ne comprenait pas non plus pourquoi, il l’avait dépassé en chemin avec le bus et ne l’avait pas attendu. Lorsqu’il arriva à la cabane, il vit le bus. Il se dit qu’il allait se plaindre auprès de Pekka. Il ouvrit la porte et reçu un coup violent sur la tempe. Il s’effondra au sol.

Bin alors, vous êtes ou mes fidèles lecteurs?


À LA RECHERCHE DU DUO

- A mon avis, s’il a pris le bus, c’est pour aller au tremplin, dit Ville. A moins qu’il ne soit allé à l’aéroport.
- Dave, Morgan! Au tremplin avec les gilets! ordonna Hotch. Faites attention.
- On y fonce! dit Morgan.

Rossi et Morgan se dépêchèrent de rejoindre le 4X4 pour aller au tremplin. Avant de monter dedans, Anders Jacobsen les arrêta.
- Je sais qui est le tueur! C’est Ahonen! Il va s’en prendre à Harri!
- Vous, restez en dehors de ça! lui cria Morgan qui se dépêchait d’enfiler un gilet par balle et de sauter dans le véhicule noir avec les feux bleus et les sirènes hurlantes.

Il démarra en trombe laissant le pauvre Norvégien sur place. De nuit, le site du tremplin était très mal éclairé. On y distinguait les tribunes et les passages où des bénévoles contrôlaient les accès. La zone était vaste. Les deux agents sortirent leurs armes de service et se dirigèrent vers la tribune A. Il n’y avait personne. Le site était baigné dans un silence total. Seuls les bruits de leur pas dans la neige brisaient cette quiétude. D’un commun accord, les agents se séparèrent. Soudain, Morgan vit une ombre se déplacer derrière les WC temporaires. Il courut à pas feutrés et se plaqua contre le mur. Il jeta un coup d’œil et vit un homme.

- FBI. Mains en l’air et retournez-vous.

L’homme sursauta et fit exactement ce que Derek venait de lui dire. L’agent s'aperçut que c’était un agent de sécurité du site.

- Désolé, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre, dit Morgan confus.

On est bientôt à la fin les amis



TU NE COMPRENDS DONC RIEN !

Pendant ce temps dans la cabane au pied du tremplin sur la colline, Janne Ahonen reprenait ses esprits. Il se tenait la tête et en la redressant vit son co-équipier assis sur une table le regardant. Il mangeait un bonbon et laissa tomber le papier par terre. C’était un Salmiakki de Fazer.

- Dieu soit loué, c’est toi Harri. Je crois que je suis tombé sur le tueur. Merci de l’avoir chassé.
- T’es vraiment un gros nase. Tu ne comprends rien à rien. Ça te fais quoi de te sentir impuissant? dit Harri toujours depuis sa table.
- Mais tu parles de quoi? Je ne me sens pas impuissant, répondit Ahonen.
- Ce n’est pas la réponse que j’attendais! T’es vraiment con! Je te hais! Tout ça, c’est à cause de toi! Tu me fais passer pour un méchant et un nul auprès de tout le monde. Regarde les médias! Ils t’aiment parce que tu leur dores la pilule et tu les ligues contre moi! J’en ai assez d’être méprisé. Maintenant, tu vas me supplier. C’est moi le maître maintenant.
- Mais tu débloques grave. Harri, arrête tout de suite. Ne me dis pas que c’est toi qui les as tués? demanda Ahonen qui commençait sérieusement à avoir peur.
- Ils le méritaient! Vous le méritez tous! Je suis une merde à vos yeux et bien maintenant, la merde se venge! J’en ai marre! T’as vu la conférence de presse à la TV? Schlieri nous traitait tous comme de la merde. Et il a dit que ce n’était pas moi qui allais l’empêcher d’être champion du monde. Et bien si! Il ne sera plus jamais champion. Tout le monde l’oubliera. Je suis allé à sa rencontre pour lui dire ce que je pensais. Mais il n’a rien écouté. Je me suis énervé et je l’ai étranglé. Je voulais lui faire peur. Il devait me supplier d’arrêter. Il devait s’excuser mais il ne l’a pas fait. Il est mort à cause de son comportement. Je ne voulais pas le tuer. C’est pas moi qui l’ai tué, répéta Harri qui s’essuya les larmes qui coulaient sur ses joues avec la manche de sa veste.
- Pourquoi n’as-tu rien dit? C’était un accident. Enfin si on veut, dit Ahonen.
- Personne ne m’aurait cru! Schlieri avait plus de valeur que moi!
- Calme-toi. Il est mort et ne reviendra pas. Et Simon? C’est aussi un accident? demanda Ahonen.
- C’est à cause des médias. Je voulais juste aller sur un ordinateur mais ils n’ont pas arrêté de m’agresser dans le hall. Je suis sorti de rage et j’ai croisé Simon. Il me regardait avec un sourire moqueur! Je ne supporte plus qu’on se moque de moi. Je l’ai frappé. Plusieurs fois. Il m’a traité de fou. Et... j’ai été obligé.
- T’es complètement malade. Il va falloir te faire soigner, lança Ahonen qui se disait au même instant qu’il aurait dû s’abstenir de prononcer ces mots.
- T’es comme les autres! C’est toi la source des problèmes! Tu ligues tout le monde contre moi: les autres sauteurs, les entraîneurs, les médias, la Finlande entière et même plus. Je te hais!
- Harri, calme-toi. On va discuter. Je m’excuse pour tout ce que j’ai dit. Je ne le pensais pas. Je parlerai à la presse et leur dirai que c’est moi qui t’ai poussé à bout. Tu es quelqu’un de bien. Viens, on va rentrer à l’hôtel, d’accord?
- Arrête de te moquer!

Harri, hors de lui, sauta de la table, prit le cutter qui traînait sur la table et se jeta sur son équipier.

Hotch et Prentiss arrivèrent sur la colline où se trouvaient les cabanes de fartage. Les deux agents s’approchèrent de la cabane des Finlandais l’arme au poing. Ils la trouvèrent facilement car il y avait le drapeau blanc et bleu accroché plus le bus garé devant. Ils entendirent des cris. Emily regarda Hotch qui lui fit un signe de la tête. Elle ouvrit la porte et il entra en pointant son Glock droit devant lui. Les deux hommes étaient à terre. Harri sur Janne avec son cutter dans sa main droite. Il avait déjà frappé. Mais Janne essayait de l’empêcher de continuer.

- FBI! Lâchez votre arme! lui ordonna Hotch.
- Harri s’il te plaît. Ils vont t’abattre si tu n’obéis pas, souffla Ahonen qui retenait le bras de son équipier avec la lame du cutter à quelques centimètres de son œil droite.
- Lâchez-le ou je tire! insista Aaron.

Mais il ne lâcha pas prise. Il serra les dents. Il voulait en finir. Puis, il eut un mouvement brusque en arrière. Hotch pressa son doigt sur la détente et un coup de feu partit. La balle de l’agent fédéral atteignit Harri dans la jambe. Prentiss se précipita vers Janne.

Harri poussa un cri, mit ses deux mains sur sa blessure, abandonnant le cutter au sol, et se mit à pleurer tellement il avait mal. Hotchner poussa le cutter hors de portée avec son pied toujours en visant Harri avec son arme. Janne s’assit et voulut aller en direction de son équipier.
- Non, monsieur Ahonen! dit Prentiss. Elle retint Janne. Il va s’en sortir. Venez avec moi.
- Je suis désolé... marmonna Harri sur le sol.
- Vous êtes en état d’arrestation pour les meurtres de Gregor Schlierenzauer et Simon Ammann ainsi que pour tentative de meurtre sur la personne de Janne Ahonen, lui dit Hotchner.

Harri était pâle. Il avait de la peine à réaliser ce qui venait de se passe et il perdait de plus en plus de sang. Il enleva ses mains de sa blessure pour le laisser couler. Il n’espérait qu’une seule chose: que ce cauchemar se termine. Pourquoi en était-il arriver là? Il ne le savait pas. Ses idées étaient embrouillées.

- J’allais tout lâcher, tout arrêter. Vous n’avez pas vu? Vous avez bousillé ma saison espèce d’abruti! lâcha le sauteur sous le coup de la colère.
- Vous avez mis un terme à votre carrière lorsque vous avez tué votre première victime! Ces meurtres vous ont-ils vraiment soulagé? J’en doute! Levez-vous! On vous embarque!

Hotch força Harri à se lever. Mais le sauteur retomba par terre. Il n’arrivait pas à se tenir sur sa jambe blessée.

Après celui-là, il ne restera que deux chapitre


QUE VA-T-IL SE PASSER ?

Dehors, Janne était assis sur un banc à côté de Prentiss. Le sang avait cessé de couler sur sa tempe où Harri l’avait frappé avec le fer à repasser servant à étaler le fart sur les skis. Par contre, il devait se tenir l’épaule gauche où son équipier lui avait infligé un coup de cutter. L’épaisseur de sa veste lui avait épargné une blessure plus profonde.

- Que va-t-il lui arriver? demanda le sauteur.
- Il va être jugé pour ce qu’il a fait, lui répondit-elle. Il va sûrement écoper d’une peine de prison.
- Ici ou en Finlande? demanda-t-il curieux.
- Je ne sais pas, tout dépendra de votre gouvernement. S’il veut le rapatrier, il y serra en Finlande, sinon, se serra ici, lui annonça-t-elle.
- Je pense qu’il n’ira pas en prison malgré ce qu’il a fait.
- Pourquoi? demanda-t-elle.
- Il va plaider la folie. Et il a un long passé qui peut jouer en sa faveur.
- J’espère sincèrement que ça ira pour lui. Il n’a pas un fond méchant. J’ai vu des tueurs bien pires et plus mauvais. Cet homme a été très éprouvé par la vie et il a craqué, c’est tout, commenta Emily.
- Et nous, on est pas tout blanc. On l’a couvert. Mais jamais on a cru que c’était lui le tueur.
- Malheureusement, c’est souvent le cas. Le tueur n’est jamais celui qu’on pense.
- Est-ce qu’on risque quelque chose pour vous avoir menti? demanda Ahonen.
- Il faudra attendre le procès pour le savoir, lui avoua-t-elle.
- Disons que je ne vous l’ai jamais dit. Ça restera notre petit secret, ajouta-t-il.

Emily sourit à Janne mais ne répondit pas. Hotch arriva vers le sauteur et son agent après avoir menotté le tueur et s’être assuré qu’il ne pouvait nuire à personne ni à lui-même.

- ça va vous deux? demanda le chef des profileurs tout en enlevant son gilet par balle.
- Oui, je pense que j’aurai quelques points de sutures sur la tempe et à l’épaule. Rien de bien méchant, confia le sauteur.
- Je suis heureux de l’apprendre, lui dit Hotchner. Je pense que quelqu’un va être content de vous revoir.

Hotchner regarda en direction de la voiture de police qui venait de s’arrêter. Le sergent Moralez en sorti avec Mico.

- Je lui avais promis de vous retrouver, avoua Hotch à Janne.
- Oh Mico! sourit Ahonen en voyant le petit garçon sortir de la voiture avec sa maman.

Mico courut et sauta dans les bras de son papa tout comme Tiia.
- On a eu tellement peur. Tu n’as rien? demanda-t-elle.
- Non, je vais bien. Je suis tellement heureux de vous revoir. Merci, glissa Janne en direction d’Hotchner.
- De rien, c’est mon boulot, dit-il en souriant pour la première fois sur cette enquête. Mico, j’ai quelque chose pour toi.

Hotch s’accroupit vers l’enfant et lui tendit sa carte.

- Si tu veux m’appeler pour me poser des questions, n’hésite pas. Tu pourras le faire quand tu veux, et vous aussi, lança-t-il en direction de Janne et Tiia.
- Merci pour tout, répondit Tiia avec un sourire.
- Moi aussi j’ai quelque chose pour vous, dit Janne.

Il mit la main dans sa poche et en sortit un bonbon à la réglisse salée.
- Je crois que vous ne l’avez pas encore goûté. Après vous vous rappellerez de nous pour toujours, dit-il en rigolant.
- Merci, dit-il en riant. Morgan m’en à parlé. Il ne l’oubliera jamais non plus.

Deux ambulances arrivèrent. Une pour Janne et une pour Harri. Janne regarda Harri partir. Il éprouvait de la pitié mais en même temps, il ne comprenait pas son geste. Comment avait-il pu en arriver là? Pour sa part, Harri était content que tout soit fini. Il s’était fait peur à lui-même. Qui était ce monstre caché en lui? Qu’avait-il fait? Il n’osa pas regarder Janne même si c’était peut-être pour la dernière fois. Il ne dit rien non plus.
"Albert Einstein disait; une question parfois me laisse perplexe: est-ce moi, ou les autres qui sont fou?"

Je suis là, je suis là! T'inquiète.

Après les multiples interrogatoires et suspects, notre chère équipe de profilers a enfin réussi avec une bonne scène d'action où tout s'accélère et où chaque minute compte ! La pauvre, tu lui en a bien fait baver pour découvrir la vérité.

Ton histoire est vraiment bien menée et maitrisée.

J'ai hâte de lire ce que tu nous a concocté dans les chapitres finaux.

Salut!

Je suis contente que cette histoire t'ai plus. Merci infiniment pour tes commentaires qui mon fait chaud au coeur. Gros bisous et voilà la suite(l'avant dernier chapitre).


UN LIVRE, DES TICKETS ET UN BILLET

Une fois de retour à l’hôtel, les agents Hotchner, Rossi, Morgan et Prentiss virent que Reid et JJ avaient déjà rangé toutes leurs affaires.

- Bon, retour à Quantico, dit JJ.
- Merci pour tout, les remercia le sergent Moralez en entrant dans la pièce. Voulez-vous venir boire un verre avec nous?
- D’accord sergent, lui répondit Hotch. On vient avec plaisir.

Ils allèrent boire leur verre à l’hôtel Sun où il y avait les équipes autrichiennes et norvégiennes. Mika Kojonkoski vint à leur table.

- Je tenais à vous remercier personnellement pour votre travail, dit-il.
- Merci, ça nous touche beaucoup, lui répondit Rossi. Vous savez où est monsieur Jacobsen?
- Oui, vous voulez lui parler?
- Oui, j’ai quelque chose pour lui, répondit Dave.
- Je vous l’amène.

Moins de cinq minutes plus tard, le Norvégien au sourire d’ange arriva.

- Vous vouliez me voir?

Rossi sortit un livre de son attaché case et le tendit à Anders.

- Voici le livre qui vous vouliez lire. Je vous l’ai dédicacé, lui dit-il avec un sourire.
- Oh merci infiniment! s’exclama le Norvégien qui embrassa Rossi.

Le profileur fut un peu surpris de la réaction du jeune homme mais il apprécia.

- Je vous ai mis ma carte à l’intérieur. Si vous venez un jour ici appelez-moi, et je vous dirais si on tient une conférence quelque part.
- Merci beaucoup. J’ai été ravi de faire votre connaissance. J’aurai préféré dans d’autres circonstances. Vous pensez quoi de mes déductions? J’avais presque juste, s’enthousiasma-t-il.
- On a toujours besoin de sang neuf au FBI, répondit-il en rigolant. Je pense que vous avez de l’instinct.
- Je vous prends au mot! Après ma carrière, peut-être que je vous enverrai mon CV, ajouta-t-il en rigolant.
- Je compte sur vous! répondit-il avec le sourire.

Anders sortit son téléphone portable de sa poche et composa le numéro qui était sur la carte. Celui de Rossi se mit à sonner.

- Voilà, comme ça vous avez mon numéro, dit le Norvégien toujours avec son sourire charmeur.
- Je l’enregistre immédiatement! lança le profileur.
- Merci encore pour tout mais là, je dois vous dire au revoir. C’est l’heure pour moi d’aller dormir. Demain, j’ai une compétition. Ce fut un vrai plaisir de bavarder avec vous.
- Merci, bonne nuit et bonne chance. Je suivrais la compétition avec intérêt depuis Quantico, lui dit Dave.
- Oh vous ne restez pas?
- Si tu veux Dave, on peut partir demain après la compétition, lui dit Hotch. Je ne sais pas vous, mais j’ai bien envie de la voir en directe.
- Merci Hotch, répondirent tous les agents en cœur.
- Merci beaucoup, ajouta le Norvégien qui les quitta.

Mika Kojonkoski revint avec un verre de whisky.

- Désolé de vous importuner encore. Avez-vous des billets pour assister à la compétition de demain?
- Euh, non, avoua Morgan un peu déçu.

Mika sortit de sa poche intérieure des billets VIP et les donna à l’équipe.

- C’est de la part de toute l’équipe norvégienne, dit-il.
- Merci beaucoup, ça nous laisse sans voix, répondit Rossi. Je vous remercie au nom de tous les membres du département des sciences du comportement.
- De rien. Bonne soirée et à demain.

Pekka Niemelä arriva dans l’hôtel et certains le regardèrent de travers. Mais il n’y prêta pas attention. Il prit un verre et s’approcha de la table.

- Quelle journée, s’exclama-t-il.
- Je suis bien d’accord avec vous. Contente que tout soit fini, lui répondit Emily.
- Je voulais vous dire que mes sauteurs rentraient ce soir à la maison. Ils ne peuvent pas participer à la compétition. Si vous avez encore des questions à leur poser, c’est maintenant.
- Ils ne vont pas regarder la compétition ici? C’est dommage, dit JJ.
- Non, surtout que la presse va encore plus les embêter. Je leur ai dit de rentrer et de se reposer. Je vais affronter seul la presse.
- Vous voulez un coup de main? demanda JJ. J’ai l’habitude de me charger de ça.
- Pourquoi pas? Combien est-ce que je vous dois?
- Un sourire, répondit la jeune femme. Je suis contente de pouvoir vous aider. Je crois qu’on vous doit bien ça. On vous a fait tellement de peine.
- Vous êtes charmante, répondit-il avec un sourire. Je voulais aussi vous dire qu’Harri n’était pas un monstre. Juste un enfant un peu perdu qui ne se rend pas toujours compte de ce qu’il fait. Bien sûr, son geste est impardonnable.
- Je suis navré d’avoir du lui faire du mal, avoua Hotchner. Je sais qu’il n’a pas un fond méchant. Je crois juste qu’il a besoin d’aide.
- J’aurai dû le voir avant, ajouta Pekka un peu embarrassé.
- Ce n’ai pas de votre faute. Vous ne pouviez pas imaginer que quelqu’un que vous connaissiez puisse faire une chose pareille. Je crois que de ce côté-là, on est tous les mêmes, avoua Aaron.
- Je vous assure que je veillerai pour qu’il reçoive l’aide dont il a besoin. Merci encore pour l’avoir empêcher de tuer Janne.
- Je suis content qu’il n’y ait pas eu de mort supplémentaire. Et Mico a besoin de son papa.
- Vous avez raison. Bon, je vous souhaite une bonne soirée et une bonne compétition pour demain, souhaita Pekka en voyant les billets sur la table.
- Merci, bon retour chez vous, lui dit Reid.
- J’ai ceci pour vous madame Prentiss, dit Pekka en donnant un billet pilé en deux à Emily.

Une fois que l’entraîneur fut parti, elle l’ouvrit et lut: “Madame, je suis désolé de vous avoir menti. Harri n’était pas dans sa chambre samedi soir. Il m’a demandé de mentir à tout le monde car il avait bu, sans doute après avoir tué Gregor. Mais j’ignorais que c’était lui le tueur. J’espère que vous me pardonnerez... un jour. Matti.” Elle fût très touchée de la sincérité du sauteur.

Dernier chapitre

Merci pour vos commentaire et à la prochaine maintenant, je vais me coucher




UN CLIN D’ŒIL POUR DES AMIS

Le lendemain, tous les journaux titraient: “Le tueur du tremplin est enfin arrêté” avec une grande photo d’Harri. Ou encore “Le monstre, c’est lui.”

- Les journalistes s’en sont donné à cœur joie, dit JJ en tenant un journal.
- Oui, mais il n’y a jamais de crimes sans conséquences, dit Hotch. J’aurais bien aimé que les Ahonen soient là pour assister à la compétition, commenta Hotch avec une moue déçue.
- C’est mieux ainsi. C’est le seul survivant. Imaginez l’enfer qu’ils auraient vécu face aux médias, lança Morgan.
- Vous l’aimiez bien ce petit garçon, fit remarquer Prentiss.
- Oui, répondit simplement Aaron.

“Mesdames et messieurs, place au show!” annonça le speaker et tous les spectateurs crièrent de joie et agitèrent leurs drapeaux.

La compétition fut intense. Jamais les agents du FBI n’auraient cru que ce sport était aussi passionnant. Jusqu’au dernier saut, le suspens était présent. Aucun sauteur n’avait lâché son rêve de devenir champion du monde sur le tremplin olympique de Salt Lake City. Et le vainqueur de ce combat sans merci fut le nouvel ami des agents, le Norvégien Anders Jacobsen. Le podium était dressé au milieu de l’aire d’arrivée. Il monta sur la première marche, entouré d’Adam Malysz le Polonais et Martin Schmitt l’Allemand qui surprit tout le monde. Sur l’écran géant, le sourire du Norvégien illuminait toute l’arène. Il prit le micro et déclara:

- Quelle belle journée, n’est-ce pas? Vous êtes un public formidable et je tenais à vous remercier, tout comme je remercie tous les Norvégiens et ceux qui me soutiennent. Je voulais aussi qu’on n’oublie pas Simon Ammann et Gregor Schlierenzauer qui devraient être avec nous. Je leur dédie ma victoire. Merci à tous. Et merci à mes nouveaux amis, conclut-il en faisant un clin d’œil à la caméra.

Merci pour cette fic ! Elle etait tres bien! A bientot pour une nouvelle histoire, j'espere

Merci pour tes gentils commentaires. Ils m'ont fait très plaisir. Je te rassure, j'ai une nouvelle fanfic en cours. Pour les amateurs, une fic Hotch/Prentiss et en cours de production

Une fic Hotch/Prentiss ??

titi88 a écrit:

Merci pour tes gentils commentaires. Ils m'ont fait très plaisir. Je te rassure, j'ai une nouvelle fanfic en cours. Pour les amateurs, une fic Hotch/Prentiss et en cours de production

oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii bien sur que je veux une fic hotch/prentiss

Voilou, comme promis hier soir, j'ai lu ta fic.
Ben personnellement, je la trouve super intéressante avec une enquête bien ficelée. Les choses sont bien décrites, le décor bien planté, ce qui fait que le fbi n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe.

Non, franchement, j'ai super bien aimé.

Hello! Merci Zat . Ton commentaire me fait super plaisir. Je suis contente que tu l'ai aimée.

T'es vraiment un amour

De rien, ça a été un plaisir de la lire

Coucou,
Je viens juste de commencer à lire ta fiction (j'en suis au chapitre 6). Et je la trouves vraiment très bien. Cela m'intrigue, j'ai hâte de savoir qui est le tueur. En tout cas tu as su très bien lier les deux éléments. En commencent à lire je suis demandé: "mon Dieu, le saut à ski et CM? Quel rapport entre les deux?" puis j'ai continué à lire et je suis tombé sous le charme de ta fiction. mdr.
J'ai remarqué que tu te plaignais de ne pas recevoir de commentaire et je te comprends je suis inscrit sur un site de passionné d'écriture et qui publie, j'ai eu exactement le même problème: personne ne commenter et je n'arrivais pas à savoir si se qu'ils lisaient leur plaisait ou non. Mais relativise. Tu écris parce que tu aimes ça et non pour les autres. Voilà en espérant que mon petit (long) message ne t'a pas ennuyé.
Bisous
Ludivine

Salut Ludivine13! Merci pour ton message qui me remonte le moral. Je suis contente de savoir que ma fic t'ai plus et désolé pour le retard pour ma réponse.

gros bisous et bonne soirée.

Coucou ! Voilà, je viens de terminer ta fiction alors je te laisse un petit commentaire
Je dois t'avouer qu'au début, en voyant que l'équipe du FBI n'arrivait qu'au chapitre 6 et que le reste parlait d'un sport que je ne connaissais pas vraiment... Je me suis dis que ça ne devait pas être super
Mais finalement, j'ai lu les commentaires et les réactions des gens (très positives dans l'ensemble) et puis j'ai aussi vu que tu regrettais le manque de commentaires et ça je peux comprendre (j'ai moi-même posté un OS et malgré une cinquantaine de vues, aucun commentaire)..
Alors j'ai lu ta fiction et voilà, j'ai totalement accroché ! J'adore ta façon de décrire les choses, les situations, les personnes.. Je trouve que ça nous plonge bien dans l'histoire et puis j'ai l'impression de regarder un épisode tellement c'est fidèle au déroulement de leurs enquêtes habituelles... Tu places le décor avec l'arrivée des sauteurs, les conférences de presse etc... Puis un premier meurtre. Et là début de l'enquête on fait appelle au FBI etc... Tout s'enchaîne et c'est un vrai régal à lire ! Les interrogatoires sont bien menés, on ne s'ennuie pas un seul instant ! Bref, j'aime beaucoup et je me suis dit qu'un petit (hum) commentaire te plairait
Voilà voilà, j'espère à bientôt pour une nouvelle fiction

& si un OS Hotch/Reid te tente n'hésite pas à venir lire le mien héhé

Hello Yaoi-CM!

je suis contente de lire ton commentaire qui me fait très plaisir. C'est un immense compliment que tu me fais en disant que tu avais l'impression de regarder un épisode. Merci beaucoup et je cours lire ton OS.

Merci encore

De rien, merci à toi pour cette fiction surtout
& j'ai vu que tu avais posté la fic Emily / Hotch dont tu avais parlé alors je l'ai lue aussi mais je vais aller commenter là-bas plutôt
À bientôt