Merci pour vos commentaires !!
Et allez Hop la suite ( Et comme je vais être absente quatre jours je mets le double quand à la suite et fin de l'histoire vous l'aurez jeudi soir ou vendredi matin
)
14
- Qu’est ce que tu veux faire avec eux ? Demanda Rodrigue en portant la bière près de ses lèvres.
- Il faut qu’il me livre cet homme Rodrigue, je croyais que tu avais bien compris ! S’exclama Rosaline sentant la colère montait en elle.
Son frère se mit à rire à gorge déployé devant le regard noir de Rosaline. Il but une grande gorgé de bière avant de dire :
- Allons Rosy ! On s’est tout le deux que ce n’est pas possible !
- Ferme –là ! Bien sur que c’est possible ! Et ils vont le faire !
Alors Rodrigue ennuyé par le comportement de sa sœur, se leva et la prit dans ses bras. Puis il se pencha et colla ses lèvres sur son oreille et dit en chuchotant :
- Allons sœurette, tu le sais aussi bien que moi ! Tu n’es pas si bête que ça ma chérie ! Je sais qu’au fond de toi, tu ne l’es pas fait venir pour ça … Tu ne m’as pas demandé mon aide juste pour te venger d’un ex petit ami qui t’as bousillé la gueule !
- Et alors ce serait pour quoi d’après toi ? Demanda t-elle d’une voix suave.
- Hum … je vois qu’on commence à se comprendre, dit-il en la regardant droit dans les yeux. Aller ma chérie on sait tout les deux que c’est pour le plaisir de les voir crever ces deux là ! Après tout c’est surtout à cause d’eux que tout cela est arrivé… L’agent Hotchner pour ne pas avoir accepté ton dossier de harcèlement … alors que cela faisait des mois que ça durait… Et l’agent Jareau ? Pour ce qu’elle n’a pas sut faire … Elle n’a pas sut convaincre son patron !
Rosalie ne dit rien. Elle s’écarta de son frère et se planta devant le miroir de la cuisine regardant fixement son reflet. Rodrigue d’approcha de nouveau d’elle et murmura :
- Allez ! Avoue-le ! Tu as adoré quand je me suis occupé de cette pétasse !
Un sourire cruel s’afficha sur le visage défiguré de la jeune femme. Son frère se mit à caresser ses cicatrices et continua de dire :
- Je crois que l’on devrait s’occuper du vieux d’abord. Je finirais par la blondasse … Elle me fait pas mal d’effet celle là… Il faut bien que je m’amuse un peu !
Un bruit se fit entendre de l’autre côté de la porte et Rosalie déclara :
- C’est notre livraison ! Tu t’en occupe ?
De l’autre côté, Hotch avait prit la couverture qu’il avait trouvé au sol pour la poser sur JJ. Elle commençait à trembler de froid, mais lorsqu’il toucha son front il le sentit brulant. Ces blessures avaient dut d’infecter, et la fièvre l’avait prise. Il lui avait posé la tête sur les genoux et l’avait forcé à rester allonger pour qu’elle puisse se reposer. Mais il voyait bien que le sommeil ne pouvait la gagner. Qu’elle était bien trop perturbée par quelque chose. Il se décida alors à lui poser la question :
- JJ ? Est-ce qu’il …Qu’est ce qu’ils t’ont …
- Non ! Hotch … Non ! Ne me demande pas ça … Pas maintenant … s’il te plait ...
- Oui bien sur … excuse moi.
Elle se blottit un peu plus contre lui. Il posa une main sur ses cheveux et bien qu’il ait toujours du mal à y croire, il lui dit :
- Je suis que les autres vont nous retrouver … Et ils le feront payer tous ce qui c’est passé. Morgan, Rossi, Reid … Ils seront là pour nous aider, et puis Garcia …
JJ se mit à sourire faiblement. Bien que ces paroles lui semblent insensées, elles lui redonnaient un certain courage. Pendant un instant elle s’imagina les voir passé la porte : Morgan serait là pour l’aider, et il y aurait Reid, Rossi, tout irait bien … Il y aurait aussi Emily.
- Emily … Oui je suis sûre qu’elle s’en est sortit, et Reid aussi … Marmonna JJ.
Hotch ne répondit rien. Il espérait très fort que ce soit vrai. Il fallait que ce soit vrai. Sinon comment continuerait-il à vivre sans elle ? Sentant le silence pesant de son ami, JJ l’appela :
- Hotch ?
- Je … Oui je suis là ne t’inquiète pas… Au fait JJ … Qui est Maxime Renard ? Pourquoi ce nom me semble familier ?
- C’est l’ex-petit ami de Rosaline, répondit JJ. Celui qui la harcelait et qui lui a jeté de l’acide en pleine figure. Il avait prit pour plusieurs années … A Denver...
Hotch soupira. Dans quelle galère est-il tombé. Parfois il se disait que son métier faisait plus de mal que de bien à certain moment. Comme avec cette affaire … Une affaire qui semblait bien trop légère par rapport au tueur en série sur lequel ils avaient enquêté, à la place.
- Hotch … Je me suis toujours sentie coupable de ne pas l’avoir aidé … mais ce jour là nous avons quand même put arrêter un type qui tué et violé des jeune filles… Et nous avions sauvé la vie de Marguerite … Elle m’avait que dix sept ans … Je me suis toujours raccroché à cette pensée.
15
Emily eut l’autorisation se lever cette après midi là mais les médecins voulaient la garder en observation et refusèrent de la laisser partir totalement. Elle en profita pour aller se dégourdir les pattes dans le petit jardin de l’hôpital. Elle se mit à marcher lentement et à respirer à plein poumon les odeurs des fleurs qui trônaient dans l’air. Mais cette simple marche de cinq minutes la fatigua très vite et elle préféra rentrer à l’intérieur. Son dos commençait à la faire souffrir. Elle se demanda si c’était l’explosion qui lui produisait ça ou le bébé qu’elle portait ? A cette pensée, elle porta une main sur son ventre et commença à la caresser comme si elle pouvait déjà sentir l’enfant bougeait en elle. Elle se surprit à sourire : ce bébé elle le voulait, c’était une certitude ! Mais si Hotch ne s’en sortait pas ? Comment allait-elle faire pour survivre avec le bébé sans lui. Elle préféra chasser cette idées de ses pensés.
« - Morgan et Rossi vont les retrouver ! J’en suis sûre ! Pensa t-elle ».
Elle s’apprêta à retourner dans sa chambre afin de rejoindre Garcia resté au côté de Reid, lorsqu’elle fut poussée brutalement.
- Eh doucement ! S’exclama t-elle furieuse.
Mais lorsqu’elle se retourna, elle n’eut pas le cœur de s’énerver sur la personne en la voyant aussi désespérer.
- Je suis désolé Mademoiselle, dit la jeune femme en face d’elle ? Je n’ai pas fait exprès… Je cherche seulement quelqu’un pour me renseigner.
Elle était au bord des larmes. L’angoisse était comme gravé sur son visage.
- Je vais essayer de vous aider, murmura Emily en lui prenant le bras pour l’entraîner vers l’accueil. Vous êtes à la recherche de quelqu’un ?
- Oui ! Enfin je n’en suis pas sur … Mon mari n’est pas revenue à la maison, j’ai eu peur qu’il est eut un accident.
- Peut être ne va-t-il pas tarder à rentrer, il n’est pas encore dix huit heures, commenta Emily.
- Non ! Il m’a promit de revenir en début d’après midi … Ma fille est très gravement malade … Elle est passé un séjour chez ma sœur à Seattle et comme elle ne peut pas être déplacé, nous devions aller la voir… Il m’aurait prévenue s’il été en retard.
- Comment s’appelle t-il ? Demanda l’agent du FBI.
- Henry Balafriez … Il m’a contacté il y a quatre heures pour me dire qu’il devait faire une dernière livraison… Il est livreur de pizza… Chez un certain Grelin, il m’a même indiquait l’adresse… Ensuite il m’a dit qu’il me rejoignait.
- Tenez voici un médecin. Il saura vite vous dire si votre mari à eu un accident. Heu … Excusez moi de vous demandez ça mais je suis du FBI et je crois que je pourrais vous aider … Donnez moi l’adresse.
- Oh … Oui bien sur …
Emily la laissa écrire l’adresse pendant qu’elle saisissait son téléphone. Était-ce une coïncidence ?
Morgan était assis en face de James Karol qui était visiblement nerveux. Ils venaient de lui annoncer ce qui s’était passé là bas, et en les voyants de si mauvais poils, James comprit qu’il allait passer un mauvais quart d’heure. Morgan regarda sa montre. Il était près de dix sept heures et demi. Cela allait faire bientôt un jour qu’ils étaient sans nouvelles de ses deux amis.
- Je n’étais pas au courant ! S’exclama James Karol.
- Ah oui ? Répliqua Rossi méprisant. Et le fait que deux de tes petits amis ont été tués dans l’explosion c’est une coïncidence ?
- Stan et Gregory ? Mais je les connaissais à peine ces deux là … On s’est juste rencontré lors d’une soirée, on a parlé toute la soirée, on a but un peu trop et les flics nous on ramassé !
- Et je dois te croire James !? S’écria Derek en s’énervant au fur et à mesure. Et là ils se retrouvent liés à toi dans une affaire de meurtre! Vous avez commis tous ces meurtres pour attirer des Agents du FBI ! Pourquoi ?!
- NON ! Non ! Je vous jure ! D’accord j’étais avec Stan et Gregory… Eux aussi ils voulaient faire le première page des journaux… Au début on devait poser plusieurs bombes sur des lieux publics afin de vous attirer…C’est vrai ! Mais pour moi, le plan s’était de vous piégez dans cette maison, pas d’enlever vos deux collègues… Afin de faire du bruit dans les journaux, d’attirer enfin les projeteurs sur nous… C’était notre seul intérêt !
- Vous étiez avec qui ? Le pressa surement Rossi en le regardant d’un air dégouté et emplit de mépris.
- C’était lui … Ce connard, il nous a attiré dans cette magouille …
- QUI ??! Hurla Morgan en se levant.
- Grelin … Rodrigue Grelin !
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JJ ouvrit les yeux en sursautant. Elle se releva sur les coudes et regarda autour d’elle. Au premier coup d’œil elle ne le vit pas. Elle regarda tout autour d’elle et l’appela inquiète :
- Hotch !?
Elle le vit alors surgit en face d’elle. Elle se mit à respirer avec plus de facilité.
- Je suis là ? qu’est qu’il y a JJ ?
- Rien … J’ai fais un mauvais rêve … Et j’ai crut qu’ils t’avaient emmenés. J’ai eu peur.
- Ne t’inquiètes pas je reste avec toi !
Il s’agenouilla de nouveau au près d’elle. Et passa une main sous sa taille. Elle grelottait de plus en plus et était de plus en plus brûlante. Hotch commençait sérieusement à s’inquiéter. Il avait alors tenté de convaincre Rosaline de la soigner, lorsque celle-ci était passé leur donner à manger, mais elle s’était contenté de sourire cruellement.
Il allait continuer de lui parler pour essayer de lui faire reprendre espoir, mais il fut interrompu par un grand fracas à côté et des pas qui s’approchèrent. Ce fut à contre cœur qu’il reposa JJ au sol mais avant de retourner à sa place où il était sensé être. Mais il avant de partir, il lui dit :
- Je vais te sortir de là ! Mais quoi qu’il arrive tu dois me promettre de ne rien faire pour moi !
- Quoi ?! Non … Hotch qu’est ce vous allez …
- Chut ! Plus un mot, fais moi confiance et quand je te le dirais, fuis !
Il eut juste le temps de revenir devant la petite lucarne et de mettre ses mains derrières le dos pour ne pas montrer qu’il était détaché, quand Rodrigue ouvrit la porte et entra.
- Dommage que ma sœur ne soit pas là, il ne pourra prendre plaisir à voir ça, dit-il en ricanant et en s’approchant de JJ et en lui enlevant ses chaînes.
- Eh ! Ne t’approche pas d’elle ! Lui Cria Hotch furieux.
- Ne t’inquiète pas mon gars je la protègerais. Je lui ne ferais que du bien !
- Espèce de lâche !! Tu n’ose que t’en prendre à quelqu’un de faible et malade.
Rodrigue qui s’était approché de JJ qui avait retenue son souffle, terrorisée, se releva hors de contrôle et s’approcha de Hotch le couteau à la main.
- Ok ! Je vais m’occuper de toi d’abord !
Il leva son couteau et s’avança dangereusement de lui. Mais avant de lui faire quoi que ce soit, Hotch se jeta sur lui et le frappa en plein visage Rodrigue qui fut surpris de son attaque. Il se mit alors à crier en essayant de le maintenir au sol.
- COURS ! Vas-t’en JJ !
Jennifer se releva avec difficultés. Ses jambes luis semblaient en coton. Elle jeta un regard vers Hotch et voulut essayer de l’aider. Mais il se mit de nouveau à hurler de s’en aller. Elle exécuta ses ordres à contre cœur. Elle sortit de la pièce où les deux hommes se battaient toujours et parcourut la maison dans laquelle ils étaient retenus cherchant un moyen de sortir.
- Derek ! Rossi !
Les deux agents entrèrent dans la chambre. Emily était debout faisant des allers retours dans la pièce jusqu’au moment où ils apparurent.
- Nous avons de nouvelles infos, déclara Morgan précipitamment.
- Moi aussi ! S’écria Emily. L’homme que nous recherchons est Rodrigue Grelin.
- Comment le sais-tu ? s’exclama Rossi abasourdi.
- Une femme est arrivée à l’hôpital tout à l’heure. Elle m’a annoncé que son mari avait disparut après avoir fait une livraison chez un certain Grelin …
- Et comme elle avait entendu ce nom dans les recherches de Garcia, elle lui a demandé d’effectué une nouvelle recherche pour être sûre que ce ne soit pas une coïncidence, expliqua Reid assis sur son lit.
- Et Grelin est relié à JJ et à Hotch. Il y a eu un dossier sur la sœur de Rodrigue Grelin, Rosaline. Elle avait porté plainte contre son petit ami mais apparemment JJ aurait refusé le dossier. Je m’en souviens, elle me l’avait raconté ! Et moi je ne m’en suis pas souvenue sur le coup ! Le type qu’il la harcelé n’a été arrêté qu’après lui avoir jeté de l’acide à la figure !
- Ce qui expliquerait pourquoi elle s’en prend à JJ et à Hotch Continua Morgan. Aidé de son frère et de quelques un de ses copains.
- Oui Rodrigue Grelin a sut convaincre James, Stan et Gregory de faire le coup avec eux, dit Rossi mais pas pour les mêmes raisons.
- Et ensuite il n’avait plus besoin d’eux donc, ils s’en sont débarrassé c’est ça ? Compléta d’une voix horrifiée Garcia.
- Tu peux nous avoir leur adresse ? Demanda Derek agité.
- Ce ne sera pas la peine, je l’ai. Le mari de la femme que j’ai rencontré tout à l’heure lui a donné l’adresse de livraison. Et je viens avec vous !
- Hors que question, répondit Derek. Tu es encore trop fragile, et puis c’est dangereux pour le …
- Stop arrête ! Je sais ce que je fais et si tu veux tout savoir, le bébé que je porte souhaite rejoindre son père là bas !!
Il eut un grand silence gêné de cette révélation. Et malgré les circonstances, Garcia et Rossi ne purent s’empêcher de sourire, surtout devant la mine ahuri de Reid.
- Bon… tu viens, mais pas de bêtise ! Lui dit Morgan dont un petit sourire rapide avait éclairé son visage grave. J’appelle l’inspecteur Barnaby pour qu’il nous envoie des renforts.
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Bien que Hotch ait tenté de maîtriser l’homme, il fut vite dépassé par sa force. Epuisé après avoir une journée entière dans le froid et sans manger beaucoup il s’effondra au sol lorsque Rodrigue se mit à le rouer de coup. Il tenta à plusieurs reprise de lui le frapper au visage mais la fatigue avait prit le dessus. Alors Rodrigue, fou de colère, prit son couteau et l’enfonça à plusieurs reprises, au niveau de son ventre. Puis il se releva et partit à la recherche de JJ. Hotch ne put que s’effondre au sol, une main posée sur ses blessures profondes, sentant le liquide gluant et chaud coulait entre ses doigts.
- Quand je reviendrais je me m’occuperais de toi mon gars !! Cracha Rodrigue avant de s’en aller.
Il se mit à fouiller nerveusement les autres pièces de la maison à la recherche de l’autre agent. Au même moment, sa sœur rentra.
- Rodrigue qu’est ce que tu fous !?
- La femme s’est échappée ! L’autre con l’a aidé, il à réussit à se détacher.
- Et lui où est-il ? S’écria Rosaline.
- Il est entrain de pisser le sang dans l’autre pièce. Continue de fouiller la maison, je m’occupe de la grange dehors !
Jennifer longea la longue barrière qui menait à la grange. Elle était à bout de souffle, ses forces s’épuisaient très vite et elle avait peur pour Hotch. Mais elle ne devait pas se laisser faire, elle devait reprendre confiance et trouver de l’aide très vite. Elle entra dans la grange pour s’y refugier et reprendre son souffle. Ses blessures sur le corps la faisaient souffrir et la fièvre lui faisait tourner violemment la tête allant même jusqu’à lui donner la nausée.
- Allez Chérie sors de là ! Je sais que tu y es ! Tu laisse trop de trace avec ton sang ma beauté !
JJ sentit son cœur s’emballer. Il l’avait déjà retrouvé ! Elle sentit les larmes la gagner. Non ! Pas maintenant. Elle ne devait pas craquer. Elle entra dans une petite pièce adjacente qui ressemblait fort à une pièce pour bricoler. Elle prit un des outils qui se trouvait sur une petite table. Elle se mit à tourner autour d’elle, entendant les pas se rapprochaient, et essaya de trouver un endroit pour s’y cacher. Elle se mit à avancer silencieusement vers le fond de la pièce mais tout d’un coup elle sentit une main s’abattre sur son épaule.
- Te voila mon cœur ! Tu pensais pouvoir te cacher ? Tu oubliais sûrement que je connais cette maison comme ma poche contrairement à toi… J’y habite depuis que je tout petit.
Il prit son bras et le pressa vivement dans son dos ce qui la fit pousser un cri de détresse. Rodrigue la serra contre lui et passa une main sous sa gorge, respirant l’odeur de ces cheveux.
- Maintenant je vais pouvoir m’amuser un peu !
Il s’était penché afin de pouvoir l’embrasser, mais JJ le repoussa en lui mettant un coup de coude dans les côtes, dégoutée, ce qui le fit flancher un instant. Elle en profita pour saisir à pleine main le tournevis qu’elle avait prit et le planta de toute ces forces dans la cuisse de l’homme. Il s’écroula, poussant un hurlement de douleur, pendant qu’elle se remit à courir pour s’éloigner bien vite de lui. Elle sortit précipitamment de la grange et courut vers la clairière qui se dessinait devant elle.
Mais avant qu’elle ne pue l’atteindre, elle s’écroula à bout de force en butant contre une pierre. Elle poussa de nouveau un cri de souffrance portant ses deux mains sur son genou vivement écorché. Lorsqu’elle releva les yeux il était déjà revenu à sa hauteur, une main sur sa cuisse blessé, de l’autre tenant le tournevis ensanglanté.
- Tu croyais quoi ? Que j’allais te laisser partir comme ça ?! Espèce de garce !!
Il se pencha sur elle, la saisissant par les cheveux, prêt à lui donner des coups. JJ ferma les yeux, fatiguée de lutter après ce qu’il lui avait déjà fait subir. Elle était prête à renoncer, s’excusant dans sa tête de laisser ainsi Hotch, de l’abandonner. Mais elle n’en pouvait plus. De son côté Hotch avait tenté de lutter mais il se sentit renoncer à son tour, laissant la chaleur nouvelle qui venait d’apparaitre l’emporter loin d’ici, le faisant sombrer peu à peu dans la noir.