3x10 - True Night

Il debute avec une scène très imgnone entre Garcia et Morgan, avec Garcia qui rale parce Kevin a mis le bazar dans son bureau. Garcia le convaint de rejoindre toute l'équipe à Los Angeles, où ils enquetent sur des crimes sanguinaires.
Deux victimes ont été trouvées, massacrées à l'arme blanche.
En parallèle, on suit le parcours d'un jeune auteur de comics, qui a des crises de panique et de violence, et qui croit voir sa fiancée Vicky partout.
Il s'avère qu'en réalité, les victimes sont toutes reliées un gang, dont des membres ont assassinés la petite amie de Vicky. Le tueur est Johnny, le talentueux dessinateur de comic, qui a été traumatisé par le meurtre de sa fiancée enceinte de lui sous ses yeux.

Tout l'épisode est filmé du point de vue de l'unsub qui ignore complètement qu'il tue. Il souffre d'un stress post-traumatique suite à l'agression dont il a été victime et dont il n'a gardé aucun souvenir. Il croit même que sa petite amie est vivante et qu'elle l'a quitté. Il lui laisse sans arrêt des messages sur son répondeur pour s'excuser. (Inconsciemment c'est pour s'excuser de n'avoir pas pu la secourir). Quand il est enfin arrêté, il ne comprend pas du tout pourquoi. Il atterrit au commissariat où il découvre toutes les photos de ses crimes (abominables), tous les policiers qui le fixent. Il est le seul à ne pas savoir ce qu'il a fait. Et finalement, en salle d'interrogatoire, Hotch et Rossi vont faire ressurgir sa mémoire en lui montrant les preuves de son agression (notamment la cicatrice qu'il a sur le ventre et le rapport médical). Ils vont lui montrer aussi que ce qu'il a dessiné n'est pas que dans son imagination en lui montrant que ses dessins sont identiques aux scènes des crimes. Ils parviennent ainsi à le sortir de sa crise psychotique et à le ramener à la réalité.

L'épisode est très gore et aussi dérangeant car, comme le dit Emily à la fin, en 6 mois il est passé d'un état normal où il était dessinateur de comics, futur marié et futur père de famille à un état psychotique où il a commis des meurtres atroces, le tout sans en avoir conscience. Conclusion : personne n'est à l'abri de péter un câble.

Il y a aussi le contraste entre les meurtres sanglants, horribles et "l'innocence" de celui qui les commet.