Sanglantes Représailles.

Oupss... Désolée de vous faire attendre, j'avais écrit le début pour le personnage suivant... et, il y a quelques semaines, j'avais décidé de m'y remettre... Mais j'arrive plus à retrouver ce que j'avais fait... et finalement, j'ai un peu oublié. Bon, je vais essayer de m'y remettre, surtout que j'avais beaucoup d'idées, pour tout le monde!

Merci pour vos gentils commentaires!

Manon...Gray Gubler?? a écrit:

Oupss... Désolée de vous faire attendre, j'avais écrit le début pour le personnage suivant... et, il y a quelques semaines, j'avais décidé de m'y remettre... Mais j'arrive plus à retrouver ce que j'avais fait... et finalement, j'ai un peu oublié. Bon, je vais essayer de m'y remettre, surtout que j'avais beaucoup d'idées, pour tout le monde!

Merci pour vos gentils commentaires!

Ah retrouve, je t'en supplie
Il me faut une suite..sinon

Voici, une petite suite...



Un léger frisson parcourut ses membres, faisant vibrer et tressaillir sa peau… Il s’accrochait à cette impression cotonneuse et ce monde si lointain dans lequel il était plongé, pour ne pas ouvrir les yeux. Dans cette étrange semi-conscience, ou demi-inconscience, il avait vite réalisé qu’il se trouvait là où il ne devrait pas être. Peut-être était-ce le froid, ou bien cet engourdissement peu naturel qui l’avait mis sur la piste… En tout cas, il voulait rester loin des problèmes encore quelques minutes… Mais peu à peu la drogue dans ses veines, ne faisait plus effet. Il grogna un peu et ouvrit délicatement un œil afin d’observer un peu les perspectives qu’il avait ainsi que le problème auquel il allait être confronté… Il ne vit rien. La panique s’engouffra dans son ventre et se lova en creux de lui et il poussa un petit cri de panique. Tremblant comme une feuille, de ses mains nues et glacées, il frotta énergiquement ses yeux, comme s’ils étaient recouverts de suie… Le noir intense persista. L’absence inhérente de la lumière… Sa pire peur… Il sentit les larmes affluer dans ses yeux, l’inquiétude le rongeait et il n’osait pas faire un pas en avant, ou en arrière, ni se lever… Un grand vide, vite comblé par la terreur s’insinua dans sa tête, il n’arrivait presque plus à réfléchir, paralysé par ces ténèbres insondables et le froid qui avait transi son corps. Sa respiration hachée était le seul bruit qui se répercutait dans la pièce dans laquelle il se trouvait… Il tenta de se maîtriser, cependant, pour écouter le silence inquiétant de la pièce et s’assurer ainsi que personne n’était tapi dans un coin. Les bruits étaient aussi nombreux que la lumière. Ca ne le rassurait qu’à moitié, en fait. Sur le coup, il aurait voulu hurler, pousser un cri, appeler au secours… Mais sa voix semblait bloquée au fond de sa gorge… Il se mit alors à quatre pattes et, à tâtons, il rampa vers ce qui était sa droite… Il eut l’impression de parcourir un long chemin… C’est à ce moment qu’il remarqua que ses pieds s’écorchaient contre le sol rugueux et en béton : il était pieds nus. Il préféra ne pas trop penser au « pourquoi » et continua d’avancer péniblement, se mordant la lèvre afin de ne pas éclater en sanglots. Tout à coups, ses mains rencontrèrent une chose lisse, dure et humide. Sous la panique, il retira vivement ses doigts et recula d’un bond. Après de longues minutes d’attente, rien ne s’étant produit, il s’avança à nouveau prudemment et rencontra une nouvelle fois cette chose… On aurait dit une paroi, un mur sans doute… Mais ce qui le frappa le plus, c’était l’odeur qu’il s’en dégageait, une odeur ferreuse… Il appuya ses mains gelées contre cet étrange mur glissant, poisseux, même, et se releva doucement. Il resta debout, flageolant et couvert de sueur froide. Après de longues minutes d’intense réflexion, il décida de mesurer le périmètre de la pièce… Prudemment et frissonnant, il commença à marcher, tout en gardant une main sur le mur. Il était totalement désorienté, et, après avoir rencontré 5 coints, il commença à se demander si ses doigts n’avaient pas déjà effleuré tel mur. Découragé, il s’appuya contre la paroi glacée et sentit le désespoir prendre le dessus… quand soudain, sa main rencontra une légèrement imperfection dans le mur… Comme une trappe. Un frisson d’excitation et d’espoir fou s’emparèrent un instant de son être, puis la raison et la peur écrasèrent ses sentiments et un flot de questions le submergea. Et s’il s’agissait d’un piège ? Et où se trouvaient les autres membres de l’équipe ? Pourquoi et pour quoi était-il ici ? Il se doutait que malgré son esprit brillant, il n’arriverait à rien en restant dans une pièce sans lumière à attendre la mort. Il passa des mains fébriles sur la trappe et réussit à l’ouvrir à l’aide de ses doigts tremblants. Un déclic métallique se fit entendre. Il passa sa tête et le haut de ses épaules dans ce conduit en fer d’une cinquantaine de centimètres de haut, sur soixante de large. Il voyait à une vingtaine de mètres une légère lumière blafarde : de la lumière ! Il faillit se jeter dans ce couloir minuscule pour l’atteindre, pour fuir l’obscurité, mais une certaine chaleur se dégageant du conduit coupa ses ardeurs... Il tenta de ne pas se laisser rattraper par sa peur, ni de se laisser aller à l’espoir, attendit quelques secondes pour se ravoir puis, il posa prudemment une main à l’intérieur pour mesurer le danger. Il ressentit une douleur électrique, une morsure sur sa paume et retira vivement sa main dans un cri aigu. Le métal était brûlant... Il regarda désespérément la lumière au fond et se mit à pleurer doucement : il avait tellement peur dans le noir. Il resta un moment, ainsi... Des gouttes de sueur coulaient sur son front : il avait très chaud, maintenant. Il sortit à contrecœur la tête du conduit et remarqua qu’il y avait maintenant une température élevée dans la pièce noire et auparavant glaciale. Les murs... Les murs en fer dégageaient la même chaleur, pénétrante, brûlante et asphyxiante... La panique l’empêchait de se concentrer, il tremblait de tout son corps malgré l’ambiance fiévreuse de la pièce. Il n’avait pas beaucoup de possibilités... Il fallait qu’il sorte d’ici... Soudain, un énorme grincement se fit entendre et balaya toutes ses pensées. Son regard se perdit dans l’obscurité parfaite de la pièce : le bruit s’était arrêté. Il ne respirait plus, son estomac était presque dans sa bouche et son cœur allait se décrocher. A nouveau, un grincement tonitruant, comme du métal raclant le sol. Un éclair de lucidité traversa son esprit : le mur brûlant d’en face se rapprochait. Il allait être brûlé et écrasé conte les parois de la pièce. Il poussa un cri perçant d’horreur qui se finit par un hoquet pitoyable. Il devait donc passer par le conduit... et souffrir. A quatre pattes, il s’approcha du calvaire, ses jambes et ses bras le soutenaient à peine... Le raclement était lent et continu... Il sentait un courant d’air chaud, un vent mortel derrière lui, provoqué par l’avancée du mur. Il était bloqué devant la trappe ouverte : il craignait la douleur presqu’autant que la mort. Mais la menace bruyante et invisible qui le suivait, le poussa enfin à entrer dedans. Il posa ses mains à l’intérieur et poussa un cri très aigu : il devait continuer, ne pas retourner en arrière pour ne pas mourir. Il entra ses genoux : son pantalon le protégeait légèrement des brûlures. Il avança alors le plus vite possible, poussé par l’adrénaline et la peur de mourir. La douleur était presque intenable, ainsi que la chaleur... Il avançait. La lumière ne semblait pas sa rapprocher pour autant. Il continuait en poussant des cris et en pleurant. Et si au bout, il avait une pièce semblable à celle qu’il venait de quitter ? Il rampa encore. La sortie n’était plus qu’à deux mètres. Il hurla et tenta d’avancer plus vite, malgré l’odeur de chair brûlée qui se dégageait de ses mains. Enfin, il sortit dans un glapissement douloureux. Il était dans une pièce froide, légèrement éclairée, vide à l’exception d’un magnétophone qui trônait, menaçant, au milieu de la pièce. Spencer se roula en boule, à terre, la douleur était impitoyable : ses paumes n’étaient plus que cloques et peau en lambeaux et ses genoux étaient à vif. Il resta prostré de longues et interminables minutes. Enfin, il parvint à doucement sortir de sa torpeur et de ses brûlures pour porter son attention sur la pièce étrange dans laquelle il était. Elle était rectangulaire, avait un plafond bas, une ampoule nue pendait du plafond sale et gris, une porte rouillée et en fer semblait être la seule sortie et... un magnétophone avait été sciemment abandonné au beau milieu de cet endroit. Il se releva en chancelant et se dirigea vers ce dernier. Il s’attendait au pire mais espérait avoir au moins quelques réponses. Il le ramassa et le mit un marche... Une voix altérée se fit entendre :

« Spencer. Aujourd’hui le chasseur et le gibier ont changé de bord. Bienvenue, mon cher, dans la traque. Je vais quand même t’expliquer ce que tu dois faire, ce serait ingrat de te laisser ainsi, te débrouiller et sans aucun doute, te faire tuer sans même savoir pourquoi. Tu as déjà vécu ta première épreuve et tu l’as réussie avec brio. Cependant, le pire reste à venir. Tu as atteint une nouvelle pièce, munie d’une seule porte. Quand tu te sentiras prêt, tu pourras l’ouvrir et faire face à ton pire cauchemar. Tu devras faire un choix capital. Sauver une personne qui ne le mérite pas et peut-être te condamner ou décider de la laisser mourir en même temps qu’un autre de tes proches et pouvoir t’en sortir indemne. Evidemment si tu n’avais que ça à faire, dans cette ultime pièce, ce ne serait pas du tout marrant… Mais pour ne pas gâcher la surprise, je vais me taire sur ce point. J’espère simplement que tu n’as pas oublié à quel point il était douloureux et humiliant d’être attaché à un goal de foot... Enfin, tu te demandes certainement également ce qui me pousse à faire ça ? Je ne veux pas te laisser mourir dans l’ignorance et je vais te répondre : je vous hais, toi et ton équipe.

Pour ne pas finir sur cette mauvaise note, je vais quand même te dire une simple formule dont toi et ton équipe aurez besoin : Courage et bonne chance ! »

Spencer lâcha la petite boîte en plastique qui s’écrasa sur le sol. Il fut pris de spasmes incontrôlables... Comment ce tueur pouvait-il savoir pour le goal de foot... ? Qu’avait-il fait à l’équipe ?... Qu’est-ce qui allait l’attendre de pire dans l’autre pièce ? Il se mit à pleureur à gros sanglots en suppliant qui pouvait l’entendre de le laisser partir. Il avait peur et mal. Il était seul. Il pensa à sa mère et se demanda si elle saurait un jour ce qui lui était arrivé... Il croyait clairement qu’il allait mourir aujourd’hui... Et d’une façon horrible. Il lança un regard à la porte, dernier rempart entre lui et la fin... Ses yeux embrumés de larmes se fermèrent un instant pendant qu’il récitait une prière... Lui qui n’avait jamais cru en Dieu.

A suivre...


J'espère que je ne déçois pas même si je me suis laissée désirer...

Une suiiiiite Très rapide d'ailleurs depuis mon dernier rappel xD !
Bon j'vais faire court car en fait, j'suis déjà à la bourre pour retrouver quelqu'un ^^..

Parfait ! Pauvre petit Spencer...T'es méchante xD !..Bah..Se crâmer autant..Bah, j'ai failli vomir à un moment mdr !

Non, c'est du parfait ! C'est clair, c'est pas le CM qu'on connait, mais...rah..c'est super bien écrit, et on ressent très bien la peur de notre équipe adorée !

Je n'ai qu'un mot à dire : Suite

Heureuse que ça te plaise!

Vomir? J'crois que lui aussi...

Tu me traites déjà de méchante? Je me demande ce que tu vas dire quand tu vas lire ce que j'ai réservé à Morgan... Ou même, quand tu vas lire la suite, ici.

Moi, je revisite CM de manière gore.

Bah, j'essaierai de l'écrire plus rapidement... Et n'hésite pas à me harceler...

Morgan ...Je sens que..oh non, vaut mieux que j'imagine quoique ce soit xD !

décidément tu n'es pas des plus tendres avec l'équipe ! lol
je suis curieuse de savoir qui est derrière toute cette mascarade.
vivement la suite !

alors tu vois je suis toute niouvelle ici et une grande fana des fics...et là ooohhhhhh quel régal j'ai commencé par la tienne et je t'en veux de ne pas avoir mis d'autres suites
ton &criture est superbe et je me suis laissé transporté dans ce monde cruel très rapidement ....mais je veux savoir ce que tu vas faire à mon ti spencer , le pauvre déjà qu'il n'est pas bein gros je me demande comment il va supporter tout cela moi et le hotch tu ne lui a pas fait la part belle non plus dis moi...

bon allez je vais pas te supplier mais pitiéeeeee la suitteeeeee

Merci pour vos commentaires : ça me fait très plaisir... Bah, non, j'ai pas décidé d'être tendre... En général, j'adore quand un personnage est en danger... Alors, leur mettre tous une menace de mort au-dessus du crâne, c'est vraiment un truc que j'aime!

Superbe, j'adore j'ai hate de savoir ce que tu reserve à notre petit spencer.
Vite, vite la suite.

Le froid l’assaillait de toutes parts, à tous les pores de sa peaux se pressait un sentiment glacé, morbide et pénétrant. Son esprit n’était plus qu’un bloc de glace compact fixé sur le même objectif : une simple porte rouillée. Il se sentait fléchir, il se sentait faible... Rien ne semblait pouvoir l’aider. Il allait donc bien devoir pénétrer dans cette pièce où semblait l’attendre la mort. Il n’avait que vingt-huit ans. Il n’aurait pas dû être ici. Raisonnablement, il devait avoir un demi-siècle devant lui, pas une demi-heure. Il savait qu’il ne pouvait pas rester ici, à se laisser mourir. Il devait prendre son courage, affronter la mort, aussi atroce soit-elle. Il soupira et un nuage de buée masqua un instant son objectif. Il faisait vraiment froid. Il avança comme un pantin désarticulé pris au piège dans un petit théâtre, prisonnier des fils que des mains plus puissantes dirigeaient... Ses mains lui faisaient horriblement mal mais la douleur semblait s’apaiser pour lui laisser des derniers instants plus paisibles avant la fin.

Il poussa la porte, comme dans un mauvais rêve. Une nouvelle pièce plongée dans l’obscurité. Son cœur battait dans ses tympans et sa respiration haletante troublait l’atmosphère lourde et silencieuse. Ses mains en lambeaux s’égarèrent sur le mur de droite et rencontrèrent un interrupteur. Un flash. La lumière le fit fermer les yeux un instant. Quand il les rouvrit, ils se remplirent de larmes de terreur.

Il était là.

Un spasme incontrôlable le prit en voyant son état et à quoi il était relié. Qu’est-ce qu’il devait faire ici ? Soudain, une voix s’éleva à sa gauche, le faisant sursauter et crier. Une télévision, une image floue, une ombre aussi sinistre que le spectre de la mort s’adressait à lui.

-Spencer. Comme tu peux le voir, je ne t’ai pas menti. Je ne ferais jamais cet affront à quelqu’un… Je connais le respect. Alors, c’est ici que tu dois choisir entre la souffrance ou la facilité… Je t’en prie, observe un peu mieux ce qui t’entoure. J’ai appris que tu étais d’un naturel curieux. L’intelligence, sans doute.

Il tentait en vain de reconnaître kidnappeur, mais sans succès... Il se retourna à nouveau vers la droite et regarda avec une affreuse douleur dans la poitrine la scène à laquelle il faisait face. Timothy Andrews. LE garçon populaire de l’université. Monsieur le sportif pour lequel toute les filles craquaient, avec lequel tout le monde voulait être ami... Monsieur humiliation, aussi... Un tremblement d’horreur le prit en repensant au traquenard utilisé par ce dernier pour l’emmener sur le terrain de foot, pour le déshabiller complètement et l’attacher durant des heures à un goal. Il avait des nausées. Cette fois, c’était lui qui était nu, suspendu par les poignets et attaché aux chevilles aux piquets d’un goal de foot par des chaînes en acier. Ainsi, ridiculement exposé, il ressemblait à un insecte prit dans une toile, prêt à se faire dévorer par une énorme araignée... Mais où était-elle, cette araignée ? Il tenta de faire abstraction du regard suppliant et paniqué de cet être muet qu’il détestait tant et remarqua que les chaînes qui l’attachaient partaient vers le plafond et s’enroulait autour d’un moteur.

Pour l’écarteler.

Une nouvelle nausée le prit. Son regard dévia en face du goal ou se trouvait une espèce de lanceur de balles de tennis dirigé et bloqué droit sur Timothy.

Pour quoi faire ?

Sa respiration était à nouveau plus rapide, incontrôlable. La voix du téléviseur le fit encore sursauter.

-Bien, comme tu peux le voir, ici se trouve la personne que tu abhorres le plus au monde, la personne qui t’a humilié à jamais... Je vais t’expliquer les règles qui sont très simples. En face du goal auquel il est attaché se trouve un lanceur automatique de balles que j’ai programmé moi-même. Dedans se trouvent dix balles faites d’aiguilles effilées d’environ six centimètres. Propulsées cette vitesse, elles peuvent donc pénétrer assez profondément la peau de ce cher garçon. Ton but sera d’arrêter les balles en bon gardien de but, pour ne pas qu’il meurt, avec ton propre corps. De plus, lorsque les dix balles seront parties, tu auras dix secondes pour les remettre toi-même dans la machine, sinon, les chaîne qui entourent les poignets et les chevilles de cet être vil commenceront tout doucement à s’enrouler dans le mécanisme au-dessus de lui. Il sera doucement écartelé. Peut-être que jusqu’ici, tu ne trembles qu’à peine. Pas d’enjeu, tu pourrais le laisser mourir, n’est-ce pas ? Seulement vois-tu, si tu le laisses mourir, tu auras la mort d’un de tes collègues sur la conscience. Si tu te laisses aller à la vengeance, Aaron Hotchner recevra une balle dans la tête. Sur ce, je n’ai qu’un mot à te dire : « Bonne Chance ». A la fin du décompte et durant 30 minutes, tu en auras vraiment besoin.

L’écran s’éteignit laissant place à un silence de mort. Spencer avait le regard vide... C’était impossible. C’était impossible. Il avait envie de vomir... Il ne tenait presque plus debout. Un décompte tonitruant se fit alors entendre :

-30... 29... 28...

Il se mit à hurler d’avance, comme si la douleur était déjà présente en lui :

-NOOOOOON !!!

Il se jeta à terre et poussa des cris aigus, comme devenu fou : il ne voulait pas faire ça... Il ne voulait pas souffrir... Mais Hotch... Il ne pouvait pas le laisser mourir, lui.

-21...20...19...

Il se releva regarda la pièce fébrilement : rien pour arrêter les balles mortellement douloureuses. Il se remit à hurler, courut vers le lanceur de balles.

-14...13...12...

Il tenta de le tourner, de le déplacer... Mais il était fixé au sol. Il se mit à quatre pattes et gratta les vis, n’arrivant qu’à abimer plus fort ses mains brûlées et à fendre ses ongles.

-8...7...6...

Le décompte arrivait à sa fin. Il hurla à nouveau, en pleurs, désespéré. Il se releva se mit devant le canon aussi sombre qu’on ciel d’orage et attendit la déflagration. Il tenta de mettre ses mains à vif en avant pour protéger son corps. Il avait tellement peur... Il allait se faire dessus. Il serrait les dents, tremblant... Ca ne devait pas faire si mal... Ca ne devait pas.

-3...2...1...0.

Il resta là, devant, hébété par la fin de ce vacarme. Rien ne se passait. Le canon pointé vers lui et vers Timothy qui, bâillonné, n’émettait aucun son, restait inerte. Il crut un instant à une panne, était sur le point de croire en Dieu quand un bruit énorme éclata. Un sifflement, une douleur atroce, l’aveuglement, du sang l’éclaboussa, un hurlement aigu sortit de sa propre gorge. Il rouvrit les yeux. Une première balle avec littéralement transpercé sa main gauche. Il poussa à nouveau un cri atroce et se jeta à terre pour se tordre de douleur au sol. Il enleva la boule d’aiguilles... Il s’était fait dessus, maintenant. Mais la honte était le moindre de ses soucis. Un autre bruit se fit entendre, suivit de près par un écho mat. Il se releva péniblement : une balle était dans la poitrine de Timothy...

Il ne devait pas mourir.

Il garda la première en main et, en pleurant et criant se releva pour à nouveau intercepter une balle. Un nouveau bruit. Il utilisa la première balle pour contrer la troisième. Elle enfonça à nouveau sa congénère dans sa main gauche ce qui lui soutira un nouveau hurlement... Il n’eut pas le temps de se remettre, qu’une quatrième le frappa à l’épaule et s’y planta profondément. Il poussa un cri inhumain tellement la douleur était violente. Comprenant que le rythme s’accélérait, il se remit courageusement en face du trou béant. Un nouveau bruit, il utilisa la première toujours plantée dans sa main pour se protéger... Il voyait les aiguilles ressorties de l’autre côté. La douleur se fit encore plus forte avec celle-ci... et la suivante. Il ne put s’empêcher d’utiliser une fois sa main droite qui fut aussitôt empalée. Il n’avait plus vraiment de conscience... Il bougeait juste par mécanisme, ralenti pourtant par sa propre douleur. Enfin, les dix premières balles furent passées... Il s’effondra au sol et retira ses propres épines... Il avait trois balles dans le corps... les mains trouées. Les autres balles gisaient au sol, puisqu’il avait réussi à les arrêter... Mais pas toute... Du sang coulait du torse de Timothy jusqu’à ses pieds... Vu son visage, la douleur devait également être intense. Spencer se souvint alors dans un éclair qu’il n’avait pas le droit au repos.

Dix secondes...

Il se releva en chancelant, arracha la balle de la poitrine du jeune homme et entendit un léger grincement continu : les chaines s’enroulaient... Il se dépêcha, pris d’une certaine frénésie, de ramassa les autres balles pendant qu’il entendait des gémissements étouffés dans son dos. Il se les plantait à nouveau dans le tas de chair qui avait été autrefois de belles mains fines... Il les remit en place et le grincement s’arrêta. Le supplice par contre...

Après une demi-heure, voyant avec ce qu’il lui restait de conscience, que les balles ne sortaient plus, il se jeta enfin à terre, inerte... Timothy n’avait pris que quatre balles... Il était vivant... Il avait les épaules déboitées, mais il vivait... Il avait réussi... Il avait gagné... Il ramena ce qu’il restait de ses bras percés à mille endroits sur son torse meurtri par deux fois... et ferma les yeux. Des pas se rapprochèrent... Il n’avait plus la force de regarder. Une morsure légèrement se fit sentir à la base de sa nuque et tout devint noir.


A suivre...

AAAAAAAAAAAAAAHHHHH My God !..

Je souffre en même temps que Reid..Mon Dieu mais t'es une sadique ma parole !...C'est même pire que ça !...Tin', j'ai mal à la main gauche j'te jure....Bouh....

Et j'ai plein de frissons (bon ça c'est peut-être le vent qui rentre par la fenêtre xD..mais ça n'arrange pas mon cas...)

Au fait, j'ai remarqué. Tu as donné 28 ans à Reid..Donc, c'est comme si ton histoire se passait pendant la saison 5

Bref...j'ai presque peur de demander une suite là..

RAAAAAA L0L0 LA SADIQUE !!!!!! mais...j'adore surtout quand c'est mon perso préféré qui souffre
franchement très bien décrit tu me fais presque peur là tu les sors d'où tes idées de torture, mon dieu

en tous les cas superbe et sanglante suite !! mon pauvre spencer, j'avais mal pour lui...et ses belles mains si fines

très beau passage enfin très gore mais très beau

j'adore quand ca saigne je t'avoue

allez te fais pas prier pour nous en pondre une nouvelle sinon je vis devoir faire mon boulet pour avoir la suite rapidmeent

C'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire : "T'es Sadique".

En fait, comme je l'ai déjà expliqué, j'aime beaucoup Saw et je m'inspire des méthodes de tortures pour écrire ça. Meuh nan, t'as pas à t'inquiéter, sweetyspence... Quoique.

C'est l'équipe de CM face à un gros malade du genre Jigsaw, quoi!

Mdr, j'aime quand ça saigne, moi aussi...

Je lui ai donné 28 ans parce qu'il en avait 27 vers la moitié de la saison 4, donc, je me suis dit, qu'il allait en avoir effectivement 28 dans la saison 5... Désolée pour ta main, sinon!

ooola pauvre Reid ! j'ai mal pour lui !
vraiment sadique ! lol.
j'avoue j'accroche plutôt pas mal à ta fiction. et j'attends la suite avec impatience !

Vraiment génial mais c'est vrai que tu es sadique le pauvre petit Spencer me fesait vraiment de la peine, le pauvre chouchou heureusement que tu ne l'as pas défiguré çà aurait été presque impardonable LOL.
J'attends la suite avec impatience mais aussi avec un peu de crainte. MDR.

Merci pour vos commentaires!

Ne t'inquiète pas, je l'aime trop pour le défigurer... C'est un crime que je ne me permettrais pas!

Je suis rassuré parce que je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'Aaron et Spencer n'ont pas fini de souffrir même si ils on réussit à relever leurs défits.

Je ne vais rien révéler sur ce point.

j'avais dit que je ferai mon boulet de 35 ans (y'a pas d'âge pour adorer spencer)... ben vi total addict de ta fic

J'viens de lire les pages !!

Put**n !!!!!! ELLE EST TROP BIEN TA FIC !!!!!!!!!

Je veux la suite !! Stp stp stp stp stp stp stp

La suiiiiiiiiiiiite !!

WHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

A quand la suite ??

Bon..... Tu pourais pas torturer un peu JJ ?? please !!

C'est vraiça, elle est la quand cette suite?

Une suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ?! Pleaseeeeeeeeeeeeeee.






( )

Houlà, je n'avais pas lu les messages de désespoir!

Je vais essayer de l'écrire le week-end prochain, promis! C'est juste que celui-ci et depuis la rentrée, je suis un peu à la bourre! Ca devrait être plus calme samedi prochain. Ou alors, je commence un peu aujourd'hui, mais de toute manière, je ne suis pas sûre d'être satisfaite du résultat...

Et ne t'iquiète pas Nimbus, JJ aura aussi son tour. Mais je dois d'abord en finir avec les hommes de l'équipe.

Mon scénario est prêt (et sanglant) en tout cas...

Je peux déjà dire que le prochain sera Morgan.