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 [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan

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lagentillefan
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MessageSujet: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeLun 19 Avr 2010 - 2:47

Tadaa!!Comme promis,la suite!
Disclaimer:rien à moi,tout à CBS à part les vilains,les suspects et les victimes...ainsi que d'autres persos... lol!
_________________________________________________

[CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Illustrtueurdeflics6jg
Illustration de Val

TUEUR DE FLICS


Prologue

Ce n’est pas votre place ! Vous êtes une honte. Une défaite. Une maladie. Vous ne devriez pas être là ! Mais je vais vous faire disparaître, comme on écrase un insecte. Vous êtes mes cibles et je n’en rate pas une. Vous allez tomber les unes après les autres…

1- Bonheur…

Six mois. Six mois qu’ils vivaient ensemble. Neuf mois qu’ils formaient un couple. Neuf merveilleux mois. Donald Flack Jr se considérait comme le plus heureux des hommes : il avait un boulot qu’il adorait, de véritables amis, sa famille et surtout, il avait Stella Bonasera, la femme qu’il aimait plus que tout_ sans doute la femme de sa vie ?_ et qui dormait actuellement dans ses bras. Don était réveillé depuis une bonne demi-heure et observait le visage de sa petite amie avec tendresse. Il adorait la regarder dormir. Et en même temps, il pensa à tout ce qu’ils avaient dû traverser.
Les circonstances du début de leur relation avaient été tragiques pour Stella. Bien sûr, elle ne pouvait oublier les victimes de Scott Owen mais une page avait été tournée et maintenant, la vie semblait leur sourire. Bien sûr, le monde ne s’était pas arrêté de tourner pour autant. Les crimes continuaient inlassablement à New York mais Don et Stella enquêtaient toujours avec efficacité et résolvaient la plupart de leurs enquêtes.
Mais pour le moment, il n’y avait pas de crime. Il n’y avait qu’eux, enlacés et heureux. Don sentit d’ailleurs Stella se pelotonner un peu plus contre lui et il resserra son étreinte. Ça l’attendrissait et l’amusait à chaque fois : il ne l’aurait jamais cru avant mais Stella était en fait très câline. Elle adorait se collait à lui pour dormir et le jeune homme ne s’en plaignait pas. Flack aimait la sentir contre lui, peau contre peau, sentant son parfum, sa tête posée sur son torse et ses bras autour de lui. Sa chaleur lui était devenue maintenant indispensable.
Le réveil se mit à sonner bruyamment, brisant la douce et tendre atmosphère. Don soupira et sentit Stella remuer. Elle se réveilla doucement, ouvrant peu à peu ses yeux émeraude qu’elle posa sur son visage, un sourire aux lèvres.

Stella (lascive) : Bonjour…
Don (un immense sourire aux lèvres) : Bonjour.

Stella remonta vers le visage de Don pour prendre tendrement ses lèvres avant de s’asseoir sur le rebord du lit, s’étirant comme un chat. Elle prit ensuite un des T-shirt de Flack, dont elle se servait comme presque chemise de nuit _ elle gardait rarement ses vêtements avec lui_ qui jonchait le sol, pour l’enfiler et se dirigea vers la cuisine. Don se leva rapidement à son tour, mit un jogging et la rejoignit.
C’était une machine bien huilée : pendant que Stella préparait le café, Flack mit la table, posant tasses, assiettes, cuillères et fit ensuite préchauffer le grille-pain. Puis Don observa discrètement sa compagne. Son T-shirt était beaucoup trop grand pour elle mais le jeune homme la trouvait vraiment sexy dedans : une de ses épaules était à découvert et ses jolies jambes lui semblaient encore plus interminables. Le détective s’approcha d’elle discrètement et l’enserra dans ses bras, commençant à embrasser sa nuque et son cou et jouant avec ses boucles.

Stella (soupirant d’aise) : Don…On n’a pas le temps…

Qu’est-ce qu’il aimait quand Stella prononçait son prénom. Ça lui filait des frissons tout le long du dos à chaque fois. Elle avait eu du mal au début_ excepté lorsqu’ils s’étaient trouvés face à Scott Owen_ mais elle avait fini par y arriver. Don ne la blâmait pas : c’était tout à fait normal, étant donné qu’elle avait pris tellement l’habitude de l’appeler Flack pendant des années. Le détective revint au moment présent et chuchota à son oreille, la frôlant de ses lèvres.

Don (d’une voix douce et sensuelle) : Je sais. Mais on peut au moins prendre notre douche…
Stella (se retournant rapidement vers lui, lui posant l’index sur le torse et lui faisant un sourire taquin) : D’accord. (Don fit un immense sourire satisfait) Mais tu restes sage !

Et Stella partit en courant dans la salle de bain, riant aux éclats devant l’air déçu de Don. Il se mit à sourire d’un air carnassier et courut à sa suite.

Don (d’une voix grave) : Attends. Tu vas voir…

Le jeune homme vit le T-shirt au sol et son jogging vint bientôt lui tenir compagnie. Don s’engouffra dans la cabine de douche où Stella l’attendait, rieuse.

Don (avec un regard assombri par le désir) : Toi…

Flack embrassa Stella sauvagement et passionnément et finit par la coincer entre lui et le mur carrelé de la douche, commençant à caresser son corps aimé et ignorant totalement le jet chaud de la douche frappant leurs deux corps enlacés. C’était leur petit jeu. Chacun cherchait l’autre et au final, les deux en partaient gagnants. Don s’apprêtait à soulever Stella quand son téléphone se mit à sonner. Le jeune homme grommela contre la bouche de Stella, puis, au bout de la troisième sonnerie, il finit par sortir de la salle de bain, trempé mais avec une serviette drapée autour de la taille, et répondit assez rudement.

Don (contrarié) : Flack.
Danny (voix off- balbutiant) : Heu…Salut, c’est Danny. Désolé de vous…de te déranger mais…on a besoin de toi ici. Et de Stella aussi, d’ailleurs. Enfin, tu connais la chanson.
Don (soupirant) : On arrive. Laisse-nous déjeuner et on te rejoint…Où ça d’ailleurs ?
Danny (voix off) : Au coin de la Fifteenth Street et de la Seventh Avenue. Je suis sur le chemin.
Don : On se prépare et on vient. A plus.

Le jeune homme soupira. Bien sûr, il aimait son boulot mais pas quand ça perturbait ou ça piétinait ses plans amoureux avec Stella. Ils en avaient pris l’habitude mais lui, ça l’irritait toujours autant.
Stella avait profité de sa communication téléphonique pour se laver et rejoignit son petit ami avec un air interrogateur sur le visage.

Don : On nous attend à l’angle de la 15th et la 7th. Je vais terminer ma douche…Et tu peux oublier les tartines grillées.
Stella (avec un sourire malicieux) : Il faut manger un peu. Le café n’est pas vraiment nourrissant.

Don lui sourit, amusé, et repartit dans la salle de bain. Stella se prépara alors, mettant le chemisier vert amande et le collier avec le petit pendentif en forme de cœur de chez Tiffany’s que Don lui avait offerts pour leur six mois. Une fois habillée, elle entendit Flack sortir de la douche et se rendit dans la cuisine pour finir de préparer le petit déjeuner, versant le café dans leurs tasses et grillant quelques tartines.
Don la rejoignit rapidement, la cravate pendant à son cou, et sirota son café chaud tout en grignotant une tartine beurrée. Il était ravi de voir Stella porter ses cadeaux et, pour une raison qu’il ignorait, il avait décidé de mettre le costume qu’elle lui avait offert. Ils déjeunèrent assez vite et mirent toute la vaisselle dans l’évier. Ils la faisaient habituellement mais là, ils n’avaient vraiment pas le temps. Stella noua sa cravate avec dextérité et prit sa veste en cuir rouge tandis que Flack prit leurs portables et les clés de sa voiture.

Don : Ton kit est complet ?
Stella : Oui. J’ai utilisé la mallette de ma voiture la dernière fois. Il faudra d’ailleurs que je la range rapidement.

En effet, Stella avait maintenant deux mallettes médico-légales, une dans chaque voiture, car elle ne savait jamais si elle travaillerait avec son petit ami ou pas. Elle s’était d’ailleurs amusée à lui expliquer à quoi servait chacun de ses outils de travail, un soir. L’utilisation de la lumière ALS dans leur appartement leur avait valu quelques découvertes : les endroits où eux avaient fait l’amour mais aussi ceux des anciens locataires. Stella jura alors à Don de ne plus utiliser son matériel chez eux, car le jeune homme n’avait pas envie de découvrir autre chose de plus sordide. Mais il s’intéressait au travail de la scientifique et il adorait la voir en parler : elle avait toujours cette petite étincelle dans les yeux quand elle et les autres experts avaient découvert un nouvel élément qui pouvait parfois faire tout basculer. De son côté, Stella faisait de même et elle demandait même à Kaile Maka comment était Don lors d’enquêtes qui ne réclamaient pas l’aide de la brigade scientifique. En fait, tous deux adoraient leur travail et respectaient celui de l’autre. Ils ne comprenaient pas pourquoi il existait une telle rivalité, voire une telle animosité, entre les différents services. A part pour l’IGS, mais bon, qui pouvait apprécier la police des polices ?
Flack et Stella finirent par quitter leur appartement, prirent l’ascenseur, et se dirigèrent vers la voiture du détective. Don ouvrit la porte à sa petite amie, attendant qu’elle s’installe, puis se mit enfin au volant. Il se tourna vers elle et lui déposa un doux baiser sur les lèvres avant de prendre son air du détective sans peur et sans pitié.

Don : Au boulot !

Stella lui sourit et Flack démarra enfin pour rouler vers la nouvelle scène de crime.
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeLun 19 Avr 2010 - 10:21

C'est bien d'avoir repris un certain plus tard, 6 mois en l'occurence, c'est plus logique, ça leur laisse une période pour se remettre des évènements lourds précédents... Et puis, ce prologue est sympa car il décrit un peu leur vie ensemble... Tout en introduisant la prochaine enquête ^^ ! Very Happy
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 3:15

Merci Claire!!! :calin:
Oui,je les ai laissé souffler un peu.Ils ne peuvent quand même pas aligner journées horribles après journées horribles,quand même!Les pauvres...Et vu ce que je leur ai réservé pour cette fic,il fallait bien ça diablo
Allez,je cesse de bavarder et je te poste la suite!!
______________________________________________________

2- …Et désespoir

Le jeune expert Danny Messer avait un mauvais pressentiment sur cette affaire. C’était un meurtre mais la victime était une policière du nom de Tara Clark et la jeune femme faisait partie de la brigade de Don, son meilleur ami.
Attendant le couple que formait Stella et Don, Danny avait commencé à examiner le corps de Tara : deux balles l’avaient transpercée de part en part et elles avaient fait de gros dégâts. Mais vu la quantité de sang présent sur le trottoir, Tara n’était pas morte immédiatement. Elle avait dû souffrir le martyre, se noyant presque dans son propre sang. Danny éclaira la scène de crime autour du corps, cherchant les douilles. Le jeune homme soupira : pas la moindre trace…Il finit par se relever et préféra attendre Stella pour retrouver les balles.
Reconnaissant la voiture de Don, Danny sourit et attendit ses deux amis les bras croisés. Il vit Flack et Stella sortir de la voiture et, tandis que le détective le rejoignait, la scientifique partit chercher sa mallette dans le coffre.

Don : Alors, qu’est-ce qu’on a ?
Danny : Et bien…

*

Encore ?! Mais ça pullule. C’est une épidémie ! Et une épidémie, ça s’éradique…

*

Flack essayait d’écouter attentivement Danny mais il ne pouvait s’empêcher de regarder Stella, marchant avec grâce vers eux. Il entendit un claquement de doigt à son oreille et se tourna vers Danny, responsable de l’interruption de sa douce rêverie.

Danny (haussant un sourcil) : As-tu entendu un traître mot de ce que je t’ai dit ?
Don (levant les yeux) : Oui. Une flic, Tara Clark, s’est fait descendre et…heu… (pouffant) Désolé, je crois que je t’ai perdu à ce moment-là.
Danny (exaspéré, les poings sur les hanches) : Vraiment ! Qu’est-ce que je dois faire pour que tu m’écoutes un minimum quand Stella est là ? Me foutre à poil ?
Don (riant) : Fais ça et je t’arrêtes pour exhibitionnisme.
Danny : Très drôle. Bon, j’ai toute ton attention là ?
Don (hochant la tête) : Oui.
Danny : Je disais donc que je n’ai trouvé aucune…

Le jeune expert fut interrompu par le bruit d’un coup de feu et les deux policiers se protégèrent derrière la voiture de Danny.

Don (sortant son arme) : Putain ! Mais d’où ça vient ?
Danny (son arme à la main) : Vu le bruit, ça doit être un sniper ! Il était encore là ! Merde !
Don (soudain paniqué) : Stella ? Elle…

Le détective poussa son ami de son champ de vision et vit Stella, debout au milieu du trottoir, regardant sa main…pleine de sang !

Don (criant, paniqué) : Stella !

Stella tourna son visage vers lui, ses yeux exprimant surprise et incrédulité, quand un deuxième coup de feu retentit. Don vit le corps de Stella transpercé par une deuxième balle avec effroi et horreur et le sang jaillir de la scientifique.

Don (hurlant) : Stella !
Stella (les yeux grand ouvert, exprimant presque de l’incompréhension) : D…Don…Qu’est-ce qui…

Et la jeune femme s’écroula sous les yeux horrifiés de Flack, qui tenta de se précipiter vers elle. Mais Danny le retint de toutes ses forces, voulant éviter à son ami d’être la cible du tireur.

Don : Stella ! (furieux contre Danny) Putain, Danny ! Lâche-moi !
Danny (tenant bon, criant lui aussi) : Tu veux te faire descendre ? Tant qu’il est là, on ne peut…

Flack lui envoya un violent coup de coude dans l’estomac, ce qui fit suffoquer brièvement Danny et le faisant ainsi lâcher sa prise sur lui. Don se précipita vers Stella et glissa sur l’asphalte, la rejoignant au sol.

Danny (reprenant son souffle) : Don, sors de là !

Flack n’entendait plus son ami. Il ne voyait que le corps de Stella convulser, secoué par de violents spasmes. Le sang de la jeune femme se répandait rapidement sur son chemisier et le trottoir et semblait ne pas vouloir cesser de couler. Retirant sa veste, le détective essaya de comprimer les plaies avec quand Stella ouvrit grand les yeux, une expression de panique et d’inquiétude sur le visage, les larmes se mettant à couler, et elle commença à cracher du sang.

Stella (suffocant et d’une voix faible) : D…Don…Ai…de-moi…
Don (hurlant aux autres policiers et la soulevant doucement pour la serrer contre lui, maintenant toujours la pression sur ses blessures) : Une ambulance ! Appelez une ambulance !

Malgré la panique qui régnait, un agent exécuta immédiatement cet ordre tandis que Danny observait la scène devant lui, sous le choc : Don serrait le corps sanglant de Stella dans ses bras, la berçant contre lui, et des larmes commencèrent à couler sur ses joues.

Don (la voix tremblante et désespérée) : Stella, ne me laisse pas ! Sois forte ! Les secours vont arriver ! Je t’en prie, ne m’abandonne pas ! Stella !

S’assurant que les tirs avaient cessé, Danny se leva et sentit son cœur se serrer en voyant son ami dans cet état et sa collègue à l’agonie. Le jeune homme était aussi furieux contre lui-même devant son impuissance. Et que fabriquait cette putain d’ambulance ? Danny ne pouvait détacher son regard du terrible spectacle se présentant devant lui : Don berçant et serrant Stella contre lui, hurlant et pleurant pour qu’elle reste éveillée.

Don : Stella ! Ne me laisse pas ! Qu’est-ce que je ferais sans toi ?! Comment pourrais-je vivre sans toi ?! S’il te plaît, ne pars pas !
Stella (d’une voix de plus en plus faible) : D…Don…Je…
Don (la voyant fermer les yeux) : Stella ! Non ! S’il te plaît ! Résiste ! Stella ! Stellaaaaa !
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMar 20 Avr 2010 - 10:42

De rien ^^ !
Oui c'est comme dans 24, il faut bien laisser souffler Jack Bauer (xd je n'ai regardé que les deux premières saisons, après ça ne me tentait plus ^^).

En tous cas, à la lecture de ce chapitre, sauf si twist de dernière minute, on comprend l'intérêt de leur laisser un peu de temps pour être heureux avant un grave problème pour Stella affraid ... La suite !
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 2:51

Merci Claire!! merci2
Ha,moi,j'ai abandonné "24" à la troisième saison lol!
Allez,voilà la suite!!
Je tiens à signaler que je n'ai aucune connaissance en médecine.Donc,pardonnez-moi pour mes possibles erreurs merci1
___________________________________________

3- Coma

Ça faisait des heures qu’il attendait. De trop nombreuses heures. Pour la vingtième ou trentième fois, Flack se leva et commença à tourner en rond dans le couloir de ce maudit hôpital, comme un lion en cage. Qu’est-ce qu’il se passait ? Qu’est-ce que fabriquaient les chirurgiens penchés sur le cas de Stella ? La sauvaient-ils vraiment ou cherchaient-ils un moyen d’expliquer et d’excuser leur incompétence à la sauver ?
Don finit par s’appuyer contre un mur et se laissa glisser au sol. Il prit sa tête entre ses mains pleines du sang de Stella et commença à se balancer, comme un enfant. C’était sa faute, sa faute…
C’est ainsi que Danny et Mac le trouvèrent, après avoir examiné consciencieusement la scène de crime, et ils l’entendirent murmurer quelque chose. Danny s’approcha de son ami et entendit distinctement les paroles de Flack.

Don (murmurant inlassablement) : C’est ma faute. C’est ma faute ! J’aurais dû me méfier. J’aurais dû le prévoir. Je l’ai tuée ! Je suis désolé, Stella. Stella. Stella.

Mac, qui s’était lui aussi approché du détective, fronça les sourcils à ces mots. Il s’accroupit face au jeune homme, saisit ses épaules et le secoua fermement, obligeant Don à lever la tête. Danny sentit une boule se nouer dans son estomac en voyant le visage de son ami ravagé par la tristesse et la douleur, une expression qu’il ne lui avait jamais vu, accentuant ainsi son choc et sa peine. Mac obligea Flack à le regarder droit dans les yeux et commença à lui parler d’une voix persuasive.

Mac : Ecoutez-moi, Flack. Vous n’êtes pas responsable de ce qui est arrivé à Stella…
Don (frappant le mur derrière lui de ses poings) : J’aurais dû penser à cette éventualité, Mac ! J’aurais dû la…
Mac : La protéger ? Et prendre sa place ?
Don (d’une voix étouffée par les sanglots, le visage couvert de larmes) : Oui, oui, oui…
Mac : Croyez-vous vraiment que Stella aurait voulu ça ?
Don (avec désespoir) : Elle serait en vie !
Mac (avec véhémence tout en le secouant fortement) : Elle est encore en vie, Flack ! Ne baissez pas les bras ! Stella est forte ! Et vous le savez ! Ne vous laissez pas submerger par la tristesse, Flack. Ça ne vous aidera pas.

Danny se doutait que son patron savait ce que pouvait ressentir Don. Ça devait lui rappeler de mauvais souvenirs…Mais ça permettait manifestement au détective de rester plus ou moins à flot.

Don : Elle saignait tellement, il y en avait partout, Mac. Elle m’a demandé de l’aider et j’en ai été incapable…

Danny sentit une colère inexplicable monter en lui. Comment Don pouvait-il penser ça ? Le jeune expert décida d’intervenir, estimant que son silence avait assez duré, et se mit au côté de Mac.

Danny (presque en colère) : Qu’est-ce que tu racontes, Don ?! Bien sûr que si, tu l’as aidée ! Tu as réussi à ralentir son hémorragie ! D’après les secouristes, elle n’aurait pas survécu à son trajet jusqu’à l’hôpital si tu n’avais rien fait. Tu es le seul à avoir réagi, risquant ta vie, pour éviter qu’elle ne se vide de son sang ! Merde, Don, tu as fait tout ce que tu as pu ! Alors, laisse les toubibs finirent ton boulot.
Mac : Allez, debout.

Flack s’exécuta et regarda ses deux amis qui lui souriaient avec compassion. Il remarqua que Mac observait ses vêtements avec intensité.

Mac : J’aurais besoin de votre costume, Flack…Pour l’enquête…
Don (absent) : C’est Stella qui me l’a offert…
Danny (essayant de détendre l’atmosphère) : Tu lui diras qu’elle a bon goût. Elle devrait s’occuper de ma garde-robe.
Don (souriant pauvrement) : C’est Lindsay qui va être contente.
Danny (rougissant) : Heu…

Le docteur Hugh Meyers sortit enfin du bloc opératoire et rejoignit les trois hommes. Flack put voir passer deux infirmières pousser un lit en direction des soins intensifs puis il reporta son attention sur le chirurgien.

Meyers : Nous avons réussi à stopper l’hémorragie. Mais il reste encore un risque…
Don (inquiet) : Lequel ?
Meyers : Une des balles a touché une artère de l’utérus. Nous l’avons réparée mais il peut y avoir une nouvelle hémorragie. Pour plus de sécurité, nous pourrions lui faire une hystérectomie. Mais j’ai besoin d’une autorisation de la famille.
Danny (étonné) : Pourquoi ne lui demandez-vous pas ?
Meyers : Votre amie a perdu beaucoup de sang. Elle est actuellement dans le coma.
Don (sombre) : Stella n’a pas de famille…
Meyers : Elle a certainement désigné quelqu’un pour prendre ce genre de décision.
Mac : C’est moi. (voyant Don le regarder, surpris) Inutile de me fixer comme ça. Elle a fait ce choix pour que vous ne vous retrouviez pas à prendre ce type de décision. Elle savait que vous en souffririez plus qu’autre chose…
Meyers : Nous allons vérifier ça. Mais que décidez-vous ?
Mac : Stella est solide. Ne faites rien.
Meyers : Bien. Les prochaines 48 heures vont être décisives.
Don : Quand sortira-t’elle du coma ?
Meyers : Je l’ignore. Le corps utilise ce moyen pour se régénérer et se reposer. Ça peut prendre du temps…C’est déjà un miracle que votre amie soit encore en vie.
Mac : Avez-vous trouvez des éclats de balles ?
Meyers : Non.
Mac : Bien. Merci, docteur.
Meyers (ayant noté l’état des vêtements de Don) : Je demanderai à une infirmière de vous fournir un uniforme.
Don : Heu…Merci…

Le chirurgien lui sourit gentiment et salua les trois policiers de la tête. Les trois hommes restèrent quelques instants silencieux puis Flack lança un regard noir et rempli d’incompréhension vers Mac.

Don : Pourquoi ? Pourquoi ne pas avoir autorisé cette opération ? Ça lui sauverait la vie !
Mac (calmement) : Nous n’en sommes pas sûrs. De plus, ce sont les volontés de Stella.
Don (intrigué) : Comment ça ?
Mac : Vous devez déjà savoir qu’elle est orpheline, une enfant des foyers.
Don : Oui, bien sûr.
Mac : Et bien, elle veut des enfants. Ses propres enfants.
Don : Je sais…

Mac le regarda, surpris.

Mac : Elle vous en a parlé ?
Don (souriant légèrement) : Pas vraiment. Disons que ça lui a échappé…Mais je veux qu’elle vive ! Je ne veux pas qu’elle…
Mac : Ne vous inquiétez pas, Flack. Stella est quelqu’un de fort, ne l’oubliez pas.
Don : Oui…
Infirmière Jenny Gordon (semblant arriver de nulle part) : Excusez-moi. Lieutenant Flack ?

Le jeune homme sursauta à cette soudaine apparition et vit Jenny lui sourire avec gentillesse. La petite jeune femme lui tendit un uniforme et un sac en plastique et Don la remercia de la tête. Jenny le conduisit ensuite dans le vestiaire des médecins pour qu’il puisse se changer. Une fois cela fait, le détective partit rejoindre les deux experts et fut surpris de voir avec qui Mac discutait à son arrivée.

Don : Maman ?
Helena Flack (le regardant avec tristesse et compassion) : Oh, Don…

Helena serra son grand fils dans ses bras, le réconfortant et le consolant comme n’importe quelle mère. Don la serra à l’étouffer, l’émotion et la tristesse reprenant brièvement le dessus, et sentit sa mère le calmer en lui caressant les cheveux, comme lorsqu’il était enfant. Il finit par s’écarter d’elle et la fixa d’un air interrogateur.

Don (essuyant ses dernières larmes) : Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Helena : Le lieutenant Taylor m’a appelée…
Don (surpris, regardant Mac) : Quoi ? Mais pourquoi ?
Mac : J’ai pensé que ça serait une bonne idée.
Helena : Ecoute, Don. Je vais veiller auprès d’elle. Tu ne lui seras d’aucune utilité en restant à ses côtés. Fais ce que tu fais de mieux, ton travail de policier, et trouve celui qui a fait ça.
Don (incrédule) : Je croyais que tu étais du même avis que…
Helena (jetant un coup d’œil à Mac) : Disons que j’ai eu une petite conversation avec le lieutenant Taylor…et aussi Stella.
Don (surpris, la fixant) : Tu as parlé à Stella ? Quand ? Elle ne m’en a rien dit…
Helena : Je lui ai demandé de garder ça pour elle. (regardant sa montre) Sarah ne devrait pas tarder à arriver.
Don (de plus en plus étonné) : Tante Sarah vient ici ?
Helena (souriant) : Stella lui a fait une excellente impression…
Don (grommelant) : J’avais remarqué…
Helena (souriant toujours) : Et c’est elle qui m’a convaincue de venir lui parler.

Flack ne savait plus s’il devait remercier ou maudire sa tante envahissante et fouineuse. Elle était son cauchemar et sa rencontre avec Stella l’avait tellement gêné qu’il avait voulu se cacher dans un trou. Mais en même temps, il avait eu une sacrée révélation. Il fut tiré de ses pensées par la voix de Mac.

Mac : Désolé d’écourter cette conversation, mais nous devons faire avancer cette enquête et… (interrompu par la sonnerie du portable de Danny)
Danny : Messer. (fronçant les sourcils peu à peu) Bien. Merci. On arrive.
Don : Qu’est-ce qui se passe ?
Danny : Un autre flic s’est fait descendre à Central Park.
Mac : Bon. Gilet pare-balle pour tout le monde. J’espère que Lindsay et Hawkes vont trouver quelque chose avec les balles.

« Du moins avec ce qu’il en restait », pensa Mac. Mais il préféra éviter de donner cette donnée à Flack pour le moment. Ses nerfs n’allaient pas tenir longtemps à ce rythme…

Mac : Passons d’abord au central pour nous équiper.
Don : J’en profiterai pour me changer. J’ai des fringues de rechange. Maman, tu me…
Helena (souriant) : Je t’appelle s’il y a du changement. Vas-y.

Don déposa un baiser sur la joue de sa mère puis quitta précipitamment l’hôpital avec les deux experts.
Helena se dirigea vers la chambre de Stella et eut un serrement au cœur en voyant la jeune femme couchée sur ce lit d’hôpital, branchée à des tuyaux et à toutes ces machines. Elle était si pâle, si immobile, si loin maintenant de la jeune femme pleine de vie et de fougue qu’elle avait rencontrée. Helena prit un siège et s’assit aux côtés de Stella. Le docteur Meyers passa pour prendre les constantes quand soudain…

Stella (très bas) : Bonjour…
Helena (se levant, pleine d’espoir) : Docteur ! Elle…
Meyers (vérifiant ses moniteurs, avec un petit sourire) : Non. Elle n’est pas réveillée. Certains patients dans le coma se mettent à parler. Elle doit être entrain de rêver…peut-être. (voyant Stella sourire légèrement) Et ça semble être agréable. Vous êtes de la famille ?
Helena : Pas vraiment. C’est la compagne de mon fils. (voyant le regard interrogateur du chirurgien) Le grand jeune homme brun aux yeux bleus.
Meyers : Je vois…Je repasserai dans une heure. Une infirmière va passer dans un quart d’heure pour faire une échographie, voir si aucune hémorragie ne s’est déclarée.
Helena : Merci, docteur.

Le docteur Meyers posa sa main sur l’épaule de Madame Flack avec gentillesse et partit voir ses autres patients. Helena prit la main de Stella dans la sienne et la serra doucement.

Helena : S’il vous plaît Stella, ne laissez pas mon fils seul…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 11:25

De rien ^^ !

Mes connaissances médicales se limitent à Urgences, Grey's Anatomy et Docteur House... Autant dire que je ne m'y connais pas plus que toi sourit0 ! Mais rien n'a l'air surréaliste ambiance Feux de l'Amour où ils passent deux "à deux doigts de mourir" à "en pleine forme" sans soucis.

Sinon, bien que ce chapitre soit triste du fait de l'état de Stella qui est dans le coma, il présente de l'amitié entre les personnages qui sont là pour Don d'une façon qui pourrait se produire dans la série ! Et j'aime bien le personnage de la mère de Flack, elle a l'air plutôt douce et gentille mère pour son flic préféré ^^ (remarque, je crois que le père de Don est policier aussi, mais à la retraite et qu'il a une soeur qui a eu des soucis avec l'alcool) !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 5:00

Déjà merci Claire!! merci2
Ensuite,je vois que nos connaissances médicales viennent des mêmes sources lol!
Pour ce qui est de la famille de Flack,à l'époque,je savais juste que son père était flic.J'ignorais que ce dernier était à la retraite et que Flack avait une soeur.On a eu ces infos quelques saisons plus tard...
Bon,assez tergiverser,la suite!!
____________________________________________

4- La première rencontre

Stella avait l’impression de flotter hors de son corps et se trouva bientôt dans un lieu sans aucun mur, sans aucune paroi. Un vrai néant. Mais un néant d’un blanc lumineux qui ne l’éblouissait pas pourtant. Bizarre. Puis elle vit une sorte d’entrée toute ronde se former comme un vortex, chose qui n’existait que dans la science-fiction…et la physique, certes. Son corps fantomatique sembla soudain aspirer par l’étrange trou et bientôt, Stella se retrouva entrain de glisser dans un tunnel plein d’images et de couleurs. Sa descente se termina aussi vite qu’elle avait commencé et Stella observa le nouveau décor qui l’entourait. Elle sut alors où elle était. Et quand.
1998. Commissariat du Bronx.
Stella Bonasera venait d’intégrer l’équipe de Mac Taylor. A cette époque, son ami était beaucoup plus ouvert et souriant qu’aujourd’hui, étant donné qu’il n’avait pas encore perdu sa femme adorée dans les attentats du 11 Septembre.
Ce jour-là, tous deux étaient chargés d’une affaire de meurtre, perpétré dans un quartier peu recommandable du Bronx, et Mac était parti avec le détective chargé de l’affaire interroger quelques suspects.
Stella attendait son supérieur dans le hall du commissariat quand elle aperçut un jeune policier en uniforme qui semblait un peu perdu. L’observant discrètement, la jeune scientifique put estimer qu’il devait avoir dans la vingtaine, bien qu’il paraissait plus jeune encore. Il avait aussi de magnifiques yeux bleus que sa casquette ne semblait pouvoir cacher et elle pouvait apercevoir des mèches de cheveux d’un noir profond dépasser largement de son couvre-chef. Stella ne put s’empêcher d’admirer le beau visage du jeune policier et elle se sentit un peu coupable d’espionner cette pauvre nouvelle recrue de la sorte. Sa grande taille et sa musculature certaine l’étonnaient : il ne semblait vraiment pas à sa place ici…Stella se mit à sourire : qu’est-ce qu’il faisait dans la police ? Il aurait pu devenir mannequin ou acteur. Le pauvre…Ses futurs partenaires n’allaient pas le louper…
Peinée pour ce pauvre jeune policier, la scientifique finit par se lever pour le rejoindre.

Stella (avec une voix douce) : Bonjour.

Le jeune homme sursauta, surpris et posa son joli regard bleu sur Stella, qui était d’ailleurs obligée de lever les yeux pour pouvoir le regarder bien en face.

Le jeune policier (timidement) : Heu…Bonjour.
Stella (souriant avec gentillesse) : Vous avez besoin d’aide ?
Le jeune policier (embarrassé) : Heu…Et bien…Oui. Je cherche le bureau du capitaine Thomas Finch. Il doit m’assigner un sergent-instructeur…
Stella (l’invitant à la suivre d’un signe de tête) : Venez avec moi. (lui tendant la main) Au fait, je me présente : Stella Bonasera.
Le jeune policier (serrant sa main avec une douce fermeté) : Don Flack.
Stella (surprise) : Don Flack ? Je vous croyais plus âgé… (fronçant les sourcils) Et aussi capitaine, d’ailleurs.
Don (riant) : Excusez-moi, je suis Don Flack Jr, le fils du capitaine Flack.

Stella haussa discrètement un sourcil : le jeune Don avait un sourire et un rire des plus charmants…Les femmes de sa brigade allaient toutes tomber comme des mouches…

Stella (curieuse) : Donc, la légende est vraie…
Don (intrigué) : Quelle légende ?
Stella (avec un sourire malicieux) : Que les Flack sont policiers de père en fils.
Don : En effet…J’ai pas mal de famille dans tous les commissariats de New York. Vous faites partie de quelle brigade ?
Stella : Scientifique.
Don : Les planqués ? (voyant l’air choqué, presque outré de Stella, il se mit à rougir) Excusez-moi…
Stella (grimaçant) : Je commence à avoir l’habitude…Ecoutez, tant que je vous tiens, sachez que notre rôle, à nous les scientifiques, est aussi important que le vôtre. (grognant) Si j’attrapais les abrutis qui racontent ça, surtout aux recrues…
Don (sombrement) : Comptez mon père…
Stella (embarrassée) : Désolée, je ne voulais pas…
Don (lui faisant un petit sourire qui pourrait faire fondre un iceberg) : Ce n’est pas grave.
Stella : Mais je dois dire que cela me surprend. Mac… (remarquant son air interrogateur) mon supérieur, semble avoir une grande estime pour votre père.
Don : Il fait tout pour…
Stella (joyeusement) : Au moins, vous aurez appris une chose que votre père semble ignorer : les scientifiques sont des policiers comme les autres !

Don se mit à sourire et ils arrivèrent enfin devant le bureau du capitaine Finch.

Stella : Voilà. Vous y êtes. Je suis heureuse de vous avoir rencontré, Flack.
Don : Moi aussi. J’espère qu’on se reverra.
Stella : Peut-être, mais j’ai un doute…Nous travaillons surtout avec la brigade criminelle. (lui faisant un clin d’œil)Nous, les planqués, sommes très doués pour trouver les indices.

Flack se mit à rire puis il reprit la main de Stella, la serrant dans la sienne.

Don : Merci encore, miss Bonasera…
Stella (souriant) : Mes amis m’appellent Stella.
Don (rougissant légèrement) : Et bien, au revoir Stella…
Stella (serrant sa main) : Au revoir, Flack.

Et la scientifique quitta le jeune homme, lui faisant un dernier petit signe de la main, et aperçut Mac qui l’attendait. Elle courut vers lui et grimaça légèrement, lui faisant un regard d’excuse. Stella espérait que le jeune Don Flack trouverait un bon instructeur, selon son choix de brigade, bien évidemment.
Le souvenir s’arrêta là. En fait, à cette époque, Stella regrettait de ne pas avoir su comment s’était déroulé l’entretien de Don avec le capitaine Finch et comment il avait passé ces quatre années dans le district du Bronx, district déjà difficile à l’époque…
La scientifique fut interrompue dans ses pensées par l’apparition d’un nouveau vortex qui l’aspira lui aussi, la faisant glisser dans un nouveau tunnel coloré. Où allait-il l’amener ?

*

Don (rougissant légèrement) : Et bien, au revoir Stella…
Stella (serrant sa main) : Au revoir, Flack.

Don vit la jeune femme pleine de vie et pétillante partir tranquillement, lui faisant un signe de la main et le regardant avec gentillesse avec ses beaux yeux émeraude, puis elle se précipita soudain. Quelqu’un devait sans doute l’attendre…

Don (murmurant au départ de Stella) : …Et à bientôt.

Le jeune policier finit par frapper à la porte du capitaine Finch, qui l’invita à entrer.

Don : Bonjour, monsieur. Je suis Donald Flack Jr.
Finch (haussant les sourcils) : Ha ! Le fils de Flack…Bien. J’ai vu que vous avez eu d’excellents résultats à l’académie, ainsi qu’au stand de tirs. Je peux donc vous dire que je suis heureux de vous compter parmi nous. Dans quelle brigade voulez-vous vous diriger ?
Don (avec un léger sourire) : La criminelle, monsieur.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 10:09

sourit0 On regarde les mêmes choses !

Oui, c'est vrai, ils ont donné toutes ses informations quelques saisons plus tard, surtout pour la soeur de Flack, ça doit être vers la saison 4/5.

Sinon la première rencontre Flack/Stella est adorable ! Entre le fait que déjà elle le trouve irrésistible, sa légère maladresse à lui et le cliché lancé sur les scientifiques... "Nous, les planqués, sommes très doués pour trouver les indices" : bien répondu Stella ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 2:43

Merciiiiiiii Claire!! merci2
Allez,voilà la suite!!
_________________________________________

5- Fureur

Pendant que Mac avertissait les différentes brigades sur la menace pesant sur les policiers, Danny avait récupéré deux gilets pour lui et Don, qui était actuellement entrain de se changer. Le détective sortit enfin du vestiaire, portant un jean bleu et un T-shirt, et retira sa veste de cuir noir pour mettre le gilet pare-balle que lui tendait Danny. Les deux amis se dirigèrent enfin dans le hall, où une belle agitation régnait, et finirent par s’asseoir sur un des bancs, attendant le retour de Mac. Les deux jeunes hommes restèrent silencieux, un silence pesant qui était rare entre eux.
En fait, Danny ne savait trop quoi dire de plus pour réconforter Flack. Tous deux savaient que l’état de Stella était grave et le jeune expert ne se sentait pas la force de mentir à Don pour le moment. Il préféra observer discrètement son ami, inquiet, et vit son visage sombre et triste. Stella devait s’en sortir car qui sait ce que ferait Don ? Certainement une bêtise…
Un petit groupe de policiers en uniforme passa près d’eux, ne semblant pas les remarquer, et ils semblaient s’être lancés dans une discussion. Ils parlaient assez fort pour pouvoir s’entendre dans tout ce brouhaha et leurs paroles firent tiquer Don. Danny ne le remarqua pas, occupé à saluer Kaile Maka qui les rejoignait.

Agent Anders : Alors, c’est vrai ? Y a un sniper qui a pris des flics pour cible ?
Agent Harris : Ouais. Il a déjà descendu Tara. Tara Clark…
Agent Cortez : J’ai entendu dire qu’il y avait eu d’autres victimes…
Harris : Oui. Une à Central Park mais on ne sait pas encore qui. Et la deuxième est à l’hôpital.
Anders : Qui est-ce ?
Harris : Bonasera, de la scientifique.
Cortez : Attends, Stella Bonasera ? La copine du lieu…
Anders (le coupant et se moquant) : Au moins, elle saura ce que c’est que de se trouver sous le feu de l’ennemi, cette planquée. Au lieu de nous chercher des…

Au mot « planquée », Flack s’était levé brusquement, faisant sursauter Danny, et fonçait sur Anders, voulant lui retirer son petit sourire méprisant du visage. Don lui balança son poing en pleine figure et Anders s’étala par terre, sonné. L’agent se redressa et regarda son agresseur, surpris et furieux.

Anders : Non mais vous êtes malade ?!
Cortez (voulant éviter un affrontement évident) : Attends, Anders. Il…
Anders (avec colère) : Ta gueule ! (à Don) Pourquoi m’avez-vous frappé ?!
Don (furieux) : Et toi, comment oses-tu ?
Anders (se relevant, écartant Cortez et Harris) : Oser quoi ? Je ne vous ai pas manqué de respect à ce que je sache…
Don (d’une voix froide et implacable) : En insultant le lieutenant Bonasera, si…

Danny et Kaile avait rejoint Don et essayèrent de le calmer. Sans résultat…Il valait mieux que l’agent au visage tuméfié se taise car le jeune expert n’avait pas la moindre idée s’il en sortirait vivant…

Anders (surpris) : Bonas…La scientifique ? Voyons, lieutenant, vous savez bien que ceux-là (mot qui fut prononcé avec mépris) ne font que chercher nos moindres défauts et sont bien planqués dans leurs labos. D’un certain côté, ce n’est que justice qu’il y en ait un qui se fasse dé…

Furieux, Don ne le laissa pas finir en lui envoyant une nouvelle violente droite, lui cassant le nez, et saisit l’agent groggy par son uniforme. Le jeune homme s’apprêtait à frapper encore quand il sentit quelque chose le gênait : Danny et Kaile…
Ses deux amis faisaient ce qu’ils pouvaient pour le retenir et l’éloigner de Anders, déjà bien amoché. Harris et Cortez faisaient de même pour leur collègue, levant les yeux devant l’inconscience de Anders. Les deux hommes étaient maintenant séparés de quelques dizaines de centimètres mais Danny et Kaile avaient de plus en plus de difficultés pour retenir un Flack se débattant pour se libérer de leur emprise.

Danny (avec fermeté et persuasion) : Don, calme-toi ! Ça ne sert à rien ! Tu vas juste réussir à te faire virer !
Don (furieux) : Il n’a pas le droit Danny ! Il ne peut pas dire ça !
Anders : Ce mec est malade ! Il m’a pété le nez !
Kaile (avec autorité) : Fermez-la ! C’est sa petite amie que vous avez insultée ! Soyez heureux de ne vous en sortir qu’avec un nez cassé !
Anders : Sa petite a… ? Décidément, les jeunes sortent avec n’importe qui…

Danny fixa l’agent, effaré. C’est pas possible d’être aussi con ! Au lieu de la boucler, il en rajoutait, mettant de l’huile sur le feu. Les dernières paroles d’Anders rendirent Flack fou furieux et le jeune détective réussit à s’approcher de l’agent inconscient, traînant Danny et soulevant Kaile du sol. Don amorça un nouveau coup de poing…et fut interrompu par une main ferme sur son poignet.

Mac (d’une voix calme mais ferme) : Ça suffit, Flack. Ça n’aidera ni vous, ni Stella. (s’adressant à Anders d’une voix froide) Quant à vous, je vais parler de votre conduite inqualifiable à votre capitaine. Vous serez ainsi entre les mains d’autres fouineurs…L’IGS.
Anders (protestant, outré) : Quoi ? Mais, et lu…

L’agent s’interrompit en voyant le regard noir et implacable que lui lança Mac et déglutit avec difficulté, ne prononçant plus un seul mot. Ses deux collègues l’amenèrent se faire soigner tandis que le chef de la police scientifique reporta son attention sur Flack.

Mac (contrarié) : Vous cherchez quoi ? A détruire votre carrière ?
Don (s’effondrant sur un banc) : Je suis désolé, Mac. Mais ce type a dit…Il a osé dire…
Mac : Ecoutez, Flack. Nous allons nous débrouiller avec Vicaro aujourd’hui. Restez chez vous et calmez-vous. Dans votre état actuel, vous ne nous serez pas bien utile…
Danny : Je passerai te voir plus tard, ok ?
Don (hochant doucement la tête) : Ok…
Mac (tapotant amicalement son épaule) : Bien. Danny, venez avec moi. On doit se rendre à Central Park.

Les deux experts s’éloignèrent, laissant Don et Kaile seuls.

Kaile (avec gentillesse) : Tu pourras conduire ?
Don : Ouais. Ça ira. (se levant) Merci, Kaile.
Kaile : De rien. (souriant) Ne t’inquiètes pas. Stella va s’en sortir.

Don lui sourit tristement et finit par quitter le commissariat sous le regard bienveillant de Kaile. Elle aimait beaucoup Flack et Stella et elle avait été atterrée quand elle avait appris la mauvaise nouvelle. Ces deux-là formaient un couple pour le moins inattendu mais ils étaient si liés, si amoureux…Pourquoi eux ?
Flack se rendit dans sa voiture et, une fois installé, il se mit à frapper avec rage et force son volant à plusieurs reprises avant de se calmer peu à peu. Le détective prit une grande inspiration et mit le contact pour se diriger enfin vers son appartement…Leur appartement…

*

Inutile de vous protéger, mes petites cibles, je vous aurai les unes après les autres. C’est juste une question de patience…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeVen 23 Avr 2010 - 10:25

Argh explosion prévisible de Flack à ce qu'à dit Anders... Et bonne intervention de Mac pour calmer Don, même si Danny et Kaile ont eu aussi la lourde tâche de le retenir ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeSam 24 Avr 2010 - 2:45

Merci pour ton com,Claire!! merci1
Et voili la suite!!
____________________________________

6- Retrouvailles

Stella continuait sa glissade dans ce nouveau tunnel temporel et réussit à distinguer ce qu’étaient ces couleurs qui ornaient ses parois : des images de son passé…Les visages qu’elle connaissait, les endroits qu’elle avait visités, les évènements marquants ou non. Elle finit enfin par atteindre la sortie du tunnel pour se retrouver dans un couloir du Chelsea Hotel. Pourquoi ici ? Stella décida donc d’observer. Mais avait-elle réellement le choix ?
2002. Chelsea Hotel.
Stella Bonasera se rendait dans la suite 425, où devait l’attendre le détective chargé de cette nouvelle enquête. Elle croisa un agent et lui demanda où se trouvait ce dernier. Le policier la renseigna poliment, lui indiquant le grand salon de la suite. La scientifique s’y dirigea et vit le détective de dos.
Il était grand et avait les cheveux noirs de jais. Il portait une veste en cuir noir…Donc un jeune. Les autres détectives étaient plus formels. Il semblait pencher sur son calepin, y notant chaque détail minutieusement. Sentant une présence derrière lui, le détective se retourna et sourit en la voyant. Stella se rappela de ces yeux incroyablement bleus posés sur elle et sourit à son tour.

Stella : Don Flack ?
Don (avec un grand sourire) : Bonjour…Stella.

Ah, et manifestement, il se souvenait d’elle. L’observant rapidement, Stella put voir que Flack avait pris plus d’assurance qu’à leur première rencontre et semblait même avoir grandi !

Stella : Vous avez choisi la criminelle finalement…
Don : Comme vous pouvez le constater. Je suis heureux de vous revoir.
Stella : Moi de même. J’ai hâte de vous voir à l’œuvre.
Don : Je peux dire la même chose de mon côté.

Toujours le même sourire charmant, avec la gêne en moins…Donc un sourire à faire fondre les glaces de l’Antarctique…Stella se reprit. Décidément, cet homme la déstabilisait…

Stella (lui souriant puis revenant à son travail) : Alors, qu’est-ce qu’on a ?

Flack lui fit un rapport détaillé et précis et Stella commença à inspecter la scène de crime, se sentant tout de même observée par le jeune détective.
En fait, cette enquête n’était pas trop complexe mais chacun put observer la méthode d’investigation de l’autre. Stella avait été impressionnée par la technique d’interrogatoire de Flack et le coupable avait été mis rapidement sous les verrous. A la fin de l’enquête, avant de retourner chez eux, le détective lui avait proposé un café et Stella accepta.

Stella : Trinquons.
Don (amusé) : Avec du café ?
Stella : Qu’importe la boisson pour fêter un évènement…
Don : Ok…On trinque à quoi ?
Stella : Et bien…D’abord, à nos retrouvailles. A la clôture de cette enquête. Et à celles qui suivront…
Don (haussant un sourcil) : Vous avez l’air bien sure de vous…
Stella : En vous voyant à l’œuvre, j’ai plutôt intérêt. Vous avez été surprenant.
Don (rougissant légèrement) : Merci. (levant sa tasse) A nos futures collaborations…Et à nos retrouvailles…

Ils firent tinter leurs tasses l’une contre l’autre et burent tranquillement leurs cafés chauds. Puis Stella remarqua l’expression concernée de Flack. Elle allait lui parler quand il la coupa dans son élan.

Don : Comment va votre supérieur, le lieutenant Taylor ?
Stella (soupirant) : Et bien…Il travaille. Beaucoup. Peut-être trop…Mais c’est manifestement le seul moyen qu’il a trouvé pour surmonter la mort de sa femme…
Don : Il n’a pas d’enfant ?
Stella : Non. Mac est vraiment très seul…Et il a changé. Ce qui est tout à fait normal…Qui ne serait pas marqué par une telle tragédie ? J’ai essayé de l’aider, mais je n’arrive pas à le sortir de cette forteresse de solitude qu’il s’est construit…
Don : Il faut sans doute lui laisser encore un peu de temps…
Stella (avec un ton triste) : Peut-être… (voulant revenir sur une conversation plus joyeuse) Au fait, que pensez-vous du travail des planqués ?
Don (souriant à la plaisanterie) : Excellent. Mais on se sent un peu inférieur par rapport à vous.
Stella (rassurante) : Il ne faut pas. Nous sommes guidés par la science et vous, par votre instinct. Et au final, nous suivons tous deux les indices.
Don (penchant légèrement la tête, un petit sourire aux lèvres) : C’est un bon résumé…

Le portable de Stella se mit à sonner et la jeune femme répondit tout en lançant un regard d’excuse à Flack. Une nouvelle affaire réclamait ses compétences.
Stella fut de nouveau aspirée dans un autre vortex. Où allait-il la mener cette fois ? Et quand ?
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeSam 24 Avr 2010 - 10:31

J'adore l'idée des "flashback" de Stella pendant le coma et ta vision de leurs rencontres, mise en relation avec ce qu'on connait des personnages, ici la mort de la femme de Mac.

La suite ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 2:38

Merci Claire!!! merci1
Et voilà la suite!Deux chapitres!!
___________________________________________

7- Seul

Don arriva enfin chez lui et sentit immédiatement un grand vide. Tout l’appartement lui rappelait Stella. Il se dirigea mécaniquement vers la cuisine et commença à faire la vaisselle qu’ils avaient laissée ce matin, sans réfléchir. Flack avait lavé leurs deux tasses et venait de finir de rincer une assiette mais elle lui glissa des mains, se fracassant alors sur le sol. Le jeune homme fixa l’objet brisé. Brisé, comme l’était son cœur. Son cœur qu’il ne pourrait pas réparer sans Stella. Une soudaine fureur l’envahit alors et il se mit à balancer le reste de la vaisselle sur les murs et le sol, la fracassant avec force. Il finit par se calmer, n’ayant plus de projectiles sous la main, et tenta de respirer doucement.
Sans trop réfléchir, le détective retourna dans le salon, atteignit une commode, d’où il sortit des albums photos, et prit ensuite la lampe ALS dans la mallette que Stella avait ce matin. Cette tragique matinée… Don finit par s’asseoir sur le plancher, le dos posé contre le mur, et se mit à feuilleter les albums, retirant chaque photo de Stella ou d’eux pour ensuite les disposer autour de lui, tel un éventail. Après cette étrange opération, il les regarda une par une, se souvenant à quel moment elles avaient été prises et dans quelles circonstances. Il en trouva une que Danny avait prise sur une scène de crime : Stella était appuyée contre un mur, se retenant de rire, pendant que Don lui faisait une quelconque imitation d’un détective charmeur. A l’arrière-plan, on pouvait voir un Mac exaspéré par le comportement de ses collègues. Lindsay avait pris l’étrange habitude de photographier chaque moment agréable. Elle avait ainsi pris Stella et Don endormis l’un contre l’autre sur le canapé de la salle de repos, parmi d’autres clichés.
Le jeune homme saisit plusieurs photos qu’il avait prises il y a deux semaines. C’était un Dimanche et ils avaient décidé de faire une petite ballade à Central Park. Au début, c’était Stella qui prenait des clichés puis, estimant que c’était injuste qu’il n’y ait que lui qui soit pris pour modèle, Don lui avait gentiment réclamé son appareil. Stella lui donna et prit différentes poses, s’amusant à jouer les mannequins, riant aux éclats. Stella, quoi ! Flack s’attarda sur deux clichés : Stella le fixant par-dessus son épaule avec un regard coquin, qui voulait tout dire, et un sourire malicieux, le vent jouant dans ses cheveux incroyablement bouclés, et Stella lui envoyant un baiser, ses yeux émeraude emplis d’amour.
Gardant les photos en main, Don alluma la torche ALS et éclaira des sections de son salon, cherchant leurs « traces » amoureuses, pour se rappeler de chacune de leurs étreintes. Don se demanda même s’il n’était pas entrain de devenir fou. Mais une nouvelle vague de douleur et de tristesse le submergea et le jeune homme se remit à pleurer silencieusement, ses larmes coulant sur les photographies d’un bonheur qu’il croyait à jamais perdu.

Don : Stella…

8- Frustration

Mac et Danny revenaient de la scène de crime de Central Park. La dernière victime du sniper était une policière du nom de Mary Masterson, 27 ans, également abattue par deux coups de feu. Pour Mac, il y avait beaucoup trop de coïncidences.
Ils rejoignirent le laboratoire où Sheldon et Lindsay poursuivaient l’examen des quatre balles de la première scène de crime.

Mac : Dites-moi que vous avez quelque chose.
Sheldon : Désolé, Mac…Non. Impossible de les identifier. L’impact sur le sol les a détruites ou trop écrasées.
Lindsay : Nous avons tout essayé... (inquiète) Comment va Stella ? Et Flack ? J’ai entendu dire que…
Danny : Stella est dans le coma. Et Don…ne va pas très bien…

Le visage de Lindsay exprima sa peine et son inquiétude et Danny embrassa son front pour la réconforter.

Danny : On passera le voir après le boulot, d’accord ?

Lindsay opina de la tête tandis que Mac tendit les deux dernières balles à Hawkes. L’ancien légiste les observa avec attention et secoua négativement la tête.

Sheldon : Je vais essayer, Mac, mais je crois qu’elles ne sont pas exploitables, comme les autres.
Lindsay : Qui était la victime ?
Danny : Mary Masterson.
Mac : Une autre femme policier…
Danny (haussant un sourcil) : Vous avez une hypothèse ?
Mac : Oui. Jusqu’ici, toutes nos victimes sont des policiers.
Danny : En effet.
Mac : Quel est leur autre point commun ?
Danny : Voyons. Elles ne font pas parties de la même brigade, ni du même district. Elles ont toutes les trois un physique et un âge différent…
Mac : Vous cherchez trop dans les détails, Danny.
Lindsay : Ce sont toutes des femmes !
Mac : C’est ça. Notre sniper ne semble prendre que les femmes pour cibles…
Sheldon : Pourquoi ?
Mac : Ça, on lui demandera quand on l’attrapera. Je vais avertir les autres services.
Danny : Je vais aller voir Don. Je suis inquiet…Après la scène de tout à l’heure…
Lindsay (retirant sa blouse et prenant sa veste) : Je t’accompagne.
Mac : Bonne idée. Il va avoir besoin de ses amis en ce moment. Hawkes, essayez de voir si vous pouvez tirer quelque chose de ces balles.
Sheldon : Bien.

Alors que Sheldon se remit au travail, Danny et Lindsay quittèrent leurs collègues pour se diriger vers la voiture de la jeune femme.

Danny (grommelant) : Quand je pense que ma voiture fait partie des pièces à conviction…
Lindsay : Désolée, mais on a trouvé des éclats des balles dans les pneus.
Danny (les yeux agrandis de stupeur) : Vous avez découpé mes pneus ?!
Lindsay (grimaçant légèrement) : Il a bien fallu, pour attraper les morceaux…

Danny soupira. Il finit par grimper dans la voiture de Lindsay, qui mit le contact et partit en direction de l’immeuble de Flack.
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeDim 25 Avr 2010 - 10:38

Pour ce qui est du chapitre 7, on sent l'isolement et la peine de Don avec ses réactions de désespoir et frustration quand il se retrouve tout seul, sachant que Stella est dans le coma.

Pour le chapitre 8, c'est l'enquête, dont il faut bien qu'elle soit faite ! J'adore Danny et sa voiture, dégoûté qu'on ait découpé ses pneus ^^ !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 2:17

Merci Claire pour ta review!!
Bon,ben,la suite Wink !
ATTENTION!!CHAPITRE POUR LECTEURS AVERTIS!!
________________________________________

9- Traumatisme et libération

Stella continuait de voguer à travers ses souvenirs puis elle finit par s’arrêter une nouvelle fois. Elle observa le décor qui l’entourait et le reconnut aussitôt : l’appartement de Don…Leur appartement. Mais manifestement, vu les meubles présents dans le salon, Stella n’était pas encore installée. Elle entendit la porte s’ouvrir et se mit à jouer une nouvelle fois le spectateur de ses souvenirs.
Octobre 2005. Appartement de Don Flack Jr. Quand la porte s’ouvrit, on pouvait voir un couple enlacé dans l’encadrement. Stella et Don s’embrassaient avec une faim dévorante, mêlant leurs langues avec passion, et caressaient leurs deux corps avec fièvre.
Pendant toute la convalescence du détective, Stella avait préféré attendre sa guérison complète avant de refaire l’amour avec lui. Belle excuse…La scientifique avait tellement eu peur quand Scott Owen l’avait attachée et s’était présenté nu devant elle, prêt à la violer…Et devant Don ! Stella se doutait que le jeune homme connaissait la véritable raison de sa réticence. En effet, quelques jours après son retour de l’hôpital, alors qu’ils s’embrassaient, Flack avait glissé sa main sous son chemisier pour caresser son dos. Et quand elle l’avait senti, Stella s’était vivement écartée de lui en criant de terreur et s’était mise à trembler. Voyant l’inquiétude de Don se dessiner sur son visage, Stella avait fini par lui avouer la raison de sa soudaine panique mais elle lui mentit en disant que ça lui passerait rapidement. Le jeune détective sentait la jeune femme se tendre à chaque fois qu’il la touchait, c’est pourquoi il accepta d’attendre sa guérison.
Don fit preuve d’une incroyable patience envers elle pendant un mois, la réhabituant peu à peu à lui, à sa peau nue, à ses bras musclés l’entourant, et à l’avoir à ses côtés, dans le même lit.
Stella avait maintenant dépassé ce traumatisme et tous deux avaient une telle envie de l’autre qu’ils n’avaient pas pu attendre d’être dans l’appartement du détective pour s’enlacer et s’embrasser ardemment, dans la voiture, dans le hall, dans l’ascenseur, dans le couloir… La scientifique ne s’était pas rendue compte à quel point elle avait besoin de Don, à quel point elle avait envie de le sentir contre elle.
Une fois dans l’appartement du jeune homme, les deux amants avancèrent lentement vers la chambre, toujours enlacés. Stella sentait que Don se retenait dans sa passion, sans doute de peur de la brusquer, d’être trop rude. Elle s’écarta légèrement de lui, laissant ses mains sur sa taille.

Stella (doucement) : Don…Ne te retiens pas…
Don (inquiet et troublé) : Stella…
Stella (le serrant contre elle) : Aime-moi de toutes tes forces, Don. S’il te plaît…

Et pour l’encourager, Stella se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec une incroyable passion, nouant ses bras autour de son cou, ses doigts se mêlant dans les cheveux noirs du jeune homme. Don y répondit avec ferveur, se détendant enfin et faisant enfin preuve de fougue et d’ardeur, et la serra contre lui avec force et amour. Maintenant, au fur et à mesure qu’ils approchaient de la chambre, les vêtements tombaient un à un.
Une fois dans la chambre, ils s’affalèrent sur le lit, toujours enlacés, et continuèrent à se déposer des baisers brûlants et torrides. Certaine de son amour pour Don, Stella était prête à tout lui donner, contrairement à leur première fois. La jeune femme réussit à le faire rouler, pour qu’il soit sous elle, et commença à embrasser son cou, lui faisant quelques suçons au passage, tout en caressant son corps et son visage. Stella sentait les mains de Don caresser son dos et ses doigts se mêler à ses cheveux. La jeune femme s’attarda sur chacune de ses cicatrices, les caressant et les embrassant avec douceur. L’épaule de Don était encore douloureuse et le jeune homme ne put s’empêcher de tressaillir quand Stella la toucha.

Stella (chuchotant) : Désolée.
Don (lui souriant, rassurant) : Non, continue…

Réalisant sa demande, Stella continua d’embrasser et de caresser voluptueusement son torse musclé, s’attardant sur les abdominaux bien dessinés et déposant des baisers brûlants sur les pectoraux fermes, faisant ainsi soupirer Don de plaisir. Elle remonta vers son visage pour prendre ses lèvres avec amour et se retrouva soudain sous Flack, qui souriait contre ses lèvres.

Don (d’une voix rauque) : Je vais te croquer…
Stella (amusée) : Tu es le Grand Méchant Loup ?
Don (sensuellement) : Et toi, le Petit Chaperon Rouge…

Stella se mit à rire puis fut interrompue par les lèvres de Don sur les siennes. Douces, chaudes, sensuelles…Des lèvres qu’elle n’avait pas oubliées, qu’elle ne pouvait oublier. Des lèvres qui la rendait folle…de lui.
Maintenant impatients de se lier, ils accélérèrent un peu les choses, l’étreinte devint plus torride, ils s’embrassèrent et se caressèrent de plus en plus fiévreusement et enfin, Don pénétra Stella avec passion, la faisant crier son nom, et cela le fit sourire de satisfaction. Le jeune homme noua ses doigts à ceux de Stella et plaça leurs mains jointes au-dessus de la tête de la scientifique.
Stella admirait le beau visage de Don, qui exprimait tout son plaisir et son amour, et les beaux yeux bleus du jeune homme étaient constamment posés sur elle, comme si Flack craignait que la scientifique ne disparaisse de ses bras. Ils brisèrent enfin les chaînes retenant leurs émotions et commencèrent à gémir et crier de plaisir en chœur.
Sentant une vague de plaisir intense affluer, Stella se mordit les lèvres et s’arc-bouta contre Don. Celui-ci lâcha une de ses mains pour caresser sa bouche avec son pouce, attirant ainsi son attention.

Don (haletant) : Dit…mon…prénom…Stella…
Stella (cessant enfin de se mordre la lèvre inférieure) : Don…Oh, Don…
Don (frissonnant) : Stellaaa…J’aime…quand tu…prononces mon…prénom…
Stella (lui souriant, tout en gémissant) : Hmm, Don…Don…

La scientifique put voir le sourire ravi du jeune détective et tous deux se mirent à bouger leurs corps avec une belle harmonie, dans un rythme doux et passionnée à la fois. Atteignant enfin les summums du plaisir, ils hurlèrent tous les deux le prénom de l’autre, serrant leurs mains jointes avec force, ne se lâchant pas du regard.
Essoufflé, Don se coucha doucement sur Stella, dénouant lentement ses doigts des siens, et la sentit le serrer contre elle. Craignant de l’étouffer sous son poids, il voulut s’écarter d’elle mais Stella le retint fermement. La scientifique voulait encore sentir la peau nue du jeune homme sur la sienne et elle se mit à caresser ses cheveux humides de sueur. Don se redressa légèrement pour l’embrasser avec amour et semblait prêt à recommencer. Leur première fois avait été merveilleuse mais Stella avait retenu ses émotions par crainte de trop s’investir dans une relation sans avenir…Ce qui fut loin d’être le cas. Mais maintenant, elle s’était totalement abandonnée. Le jeune homme la regarda avec intensité.

Don (avec un air interrogateur) : Stella ?
Stella (prenant son visage entre ses mains, d’une voix douce) : Viens…Aime-moi encore, Don…

Et il ne fut que trop heureux d’exaucer son souhait.
Stella se sentit encore partir dans un nouveau vortex et elle se demanda sur quel souvenir elle allait tomber la prochaine fois.

*

Helena et sa sœur Sarah veillaient sur la jeune femme depuis des heures maintenant. Madame Flack n’avait pas lâché la main de Stella durant tout ce temps…

Stella (murmurant, un léger sourire aux lèvres) : Don…
Helena (serrant sa main) : Il vous attend, Stella. Courage, tenez bon.

Sarah sourit, attendrie. Son flair ne l’avait pas trompé : ces deux-là étaient vraiment très amoureux. Espérons que le Destin ne s’amuse pas à les séparer.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeLun 26 Avr 2010 - 12:25

De rien ^^ !

Xd, oui, chapitre hot, mais en même temps, c'était normal de revenir sur le fait que Stella avait été traumatisée par ce qui s'était passé dans l'histoire précédente et qu'elle ait eu besoin de temps avant de pouvoir faire l'amour à nouveau, on est heureux pour eux que ça s'arrange sourit0 !

Sinon, j'aime bien le fait que la famille de Flack reste avec Stella, comme elle n'a personne, en dehors de l'équipe qui doit travailler... Elle serait bien seule sinon.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 2:47

Merci Claire pour ton com détaillé merci2 !J'aime savoir ce qui plaît ou pas study
Allez zou,la suite!!
__________________________________________

10- Choc

Danny et Lindsay étaient passés chez Joe’s pour prendre une pizza avant de se rendre chez Flack. Le détective adorait les pizzas de ce restaurant et puis rien de tel que la cuisine italienne pour une ambiance chaleureuse et conviviale.
Quand les deux jeunes experts arrivèrent devant la porte de l’appartement de Don, quelque chose tracassa Danny. Un mauvais pressentiment…
Lindsay frappa doucement la porte par trois fois et, n’entendant aucune réponse, l’inquiétude de Danny augmenta en flèche. Le jeune homme se mit à frapper la porte de son poing avec force.

Danny : Don ! C’est Danny ! Ouvre !

Toujours pas de réponse. Paniqué, Danny enfonça la porte et entra comme une bombe dans l’appartement pour y voir Don, assis par terre et son pistolet à la main.

Danny (hurlant) : Don !

L’expert se précipita vers son ami et retira l’arme de sa main, la tendant ensuite à Lindsay qui la déchargea et la déposa sur la table. Danny prit fermement les épaules de Flack et le secoua.

Danny (avec une voix pleine de colère) : Bordel, Don ! A quoi tu joues ?!
Don (levant un visage inondé de larmes vers son ami) : Qu’est-ce que je vais faire sans elle, Danny ? Comment continuer à vivre sans Stella ? Comment…

A la grande consternation de Lindsay, Danny frappa violemment Don avec son poing, lui faisant saigner la lèvre.

Lindsay (alarmée) : Danny !
Don (grognant et furieux) : Putain, Danny ! T’aurais pas dû…
Danny : Si c’est le seul moyen pour te réveiller, je suis prêt à recommencer, Don !
Don : Laisse-moi ! Je suis inutile !
Danny (furieux, agrippant le T-shirt de Flack et le secouant) : Non ! Crois-tu que Stella me pardonnerait si je te laissais te faire sauter la cervelle ?! Crois-tu que Stella apprécierait ton suicide ?! Ta mort ?! Réfléchis un peu, Don !

Flack sembla frapper de mutisme et regarda son meilleur ami, ses tristes yeux bleus grands ouverts et les larmes roulant toujours sur ses joues. Il finit par appuyer son front sur l’épaule de Danny puis agrippa les manches de la veste du jeune expert et recommença à sangloter.

Don (la voix étranglée par les pleurs) : Je ne survivrai pas si elle meurt, Danny ! Je ne pourrais pas !
Danny (posant une main compatissante et amicale sur le dos de Don) : Elle est encore vivante, Don. Stella va vivre…

Danny continua sa litanie de réconfort, espérant réussir à calmer son ami. Lindsay avait le cœur serré en voyant le grand corps du détective secoué de sanglots et se sentait parfaitement impuissante. La jeune femme finit par se rapprocher des deux hommes, s’assit aux côtés de Flack et posa sa tête sur son épaule tout en lui caressant doucement les cheveux.
Les trois amis restèrent ainsi pendant une vingtaine de minutes, les deux experts réconfortant le détective. Finissant enfin par se calmer, Don releva la tête et essuya ses larmes du dos de la main.

Danny (concerné) : Ça va mieux ?
Don : Ouais.
Danny : Plus de conneries ?
Don : Plus de conneries. (voyant le regard inquisiteur de Danny) Promis.
Danny (haussant un sourcil, méfiant) : Bien. Et maintenant, debout !
Don (tentant de plaisanter, avec une voix encore sombre et triste) : Il faudrait déjà que ta copine me lâche…Tu lui as dit que mon cœur était déjà pris ?
Danny (souriant) : Idiot !
Don (souriant à demi, avec nostalgie) : Stella me le dit souvent…

Danny posa sa main sur l’épaule de son ami, tout en se levant, et lui tendit la main pour l’aider à se mettre debout.

Danny : Bon. On va peut-être commencer à ranger tout ce bazar, ok ?

Don opina de la tête. Tandis que Danny partit s’occuper de la cuisine transformée en champs de bataille, Lindsay commença à ramasser les clichés éparpillés sur le sol et sourit en voyant une photo, attendrie. On pouvait y voir Flack et Stella, couchés sur l’herbe de Central Park et enlacés, un immense sourire aux lèvres. A travers ce cliché, on pouvait ressentir tout le bonheur et tout l’amour qui émanaient d’eux. Don reconnut la photo que regardait Lindsay et la fit sursauter en lui adressant soudain la parole.

Don (nostalgique) : Elle a été prise il y a deux semaines, à Central Park. Comme il faisait beau, on en a profité…
Lindsay : Vous êtes mignons tous les deux…
Danny (ramassant les débris de vaisselle dans la cuisine) : Tu devrais voir les photos qu’a pris Stella. Elle n’est pas que douée pour les clichés de scènes de crime…
Don (finissant par aider Lindsay) : Comment tu sais ça, toi ?
Danny (les rejoignant dans le salon, un sac poubelle à la main) : Elle en a mise une dans son portefeuille et elle me l’a montrée. Tu ressembles à un mannequin dessus. (malicieux) Je me demande toujours comment Stella a réussi ce miracle.
Don (protestant) : Hey !

Danny se mit à rire, heureux de retrouver plus ou moins son ami. Les trois policiers continuèrent de ranger l’appartement quand Lindsay trouva la lampe ALS. Don lui prit des mains, gêné, et Danny se mit à grimacer, préférant ne pas savoir pourquoi son ami s’en était servi.
Le jeune expert repensa à la malheureuse pizza et soupira.

Lindsay : Quoi ?
Danny : La pizza est froide, maintenant. Quel gâchis…
Don : On peut la réchauffer, tu sais.
Danny (faisant une moue déçue) : Ce ne sera pas la même chose…

Ils finirent tout de même par la manger puis Danny et Lindsay insistèrent pour rester avec Don. Le détective finit par céder et prépara le canapé pour ses amis : vu l’état dans lequel ils l’avaient trouvé il y a quelques heures, il était tout à fait normal qu’ils s’inquiètent encore.
Lindsay et Danny s’installèrent enfin sur le canapé tandis que Flack partit se coucher dans sa chambre. Il ne cessa de se tourner et de se retourner dans son lit, n’arrivant pas à trouver le sommeil. Le jeune homme avait tellement l’habitude d’avoir Stella à ses côtés : son corps contre le sien, sa chaleur, son parfum envoûtant, ses bras autour de lui…Don cessa de remuer et finit par se lever, se dirigeant silencieusement dans sa cuisine pour prendre un verre d’eau.

Danny (chuchotant) : Don ?

Flack sursauta, lâchant presque son verre, et se tourna pour voir son meilleur ami à moitié endormi avec une expression inquiète sur le visage. Encore.

Don (chuchotant) : Danny, tu m’as fait peur.
Danny : Tu n’arrives pas à dormir ?
Don : Non. Stella me manque…
Danny (voulant le dérider) : Tu veux que je te prête Lindsay ? C’est une vraie petite chaufferette…
Don (grimaçant) : Si tu pouvais éviter de me parler de ta vie sexuelle…

Les deux hommes se mirent à rire doucement, ne voulant pas réveiller Lindsay.

Danny : Bon. Allez, Don. Il faut que tu dormes un peu…
Don : Et comment ? Je n’y arrive pas. Je ne peux pas !
Danny : Je pourrais t’assommer…
Don (grognant) : Danny…
Danny : Essaye de te détendre.
Don : Comme si je pouvais ! Merde, Danny, Stella est entre la vie et la mort ! Je ne peux…
Danny : Je sais. Mais tu dois dormir. Sinon, on ne te laissera pas bosser, demain. Ton coup d’éclat de l’après-midi a fait le tour de Manhattan.
Don : Ha…
Danny : Ecoute, essaye d’utiliser ton imagination. Pense à quelque chose d’agréable, de relaxant…
Don : Je vais essayer mais je ne te garantis rien.

Danny lui tapota gentiment l’épaule et retourna sur le canapé. Lindsay remua légèrement et chercha le corps de Danny avant de poser sa tête sur son torse, poussant un soupir satisfait. Danny sourit, attendri, et entoura la jeune femme de son bras puis laissa dériver son esprit vers Don, qui était reparti dans sa chambre. Il allait devoir en parler à Mac. Ce qui venait de se passer tout à l’heure était trop grave. Le jeune expert soupira puis s’installa plus confortablement, serrant sa Montana dans ses bras et se demandant comment il réagirait si la même tragédie lui arrivait. Il cessa d’y penser et finit par se rendormir.
Don était maintenant couché dans son lit, fixant le plafond. Plafond qu’il avait peint avec Stella d’ailleurs. Ils avaient décidé de mettre un peu de couleur dans cette chambre, qui était blanche depuis des années, pour donner une ambiance qui leur correspondait. Le détective se souvint alors de cet après-midi où ils avaient fini par se retrouver couverts de peinture, après un petit jeu enfantin. La suite de l’histoire était nettement plus adulte car ils avaient fini tous les deux d’abord sous la douche et ensuite dans la baignoire et le nettoyage de leurs corps n’étaient plus vraiment leur principale préoccupation…Passant ainsi tous ces souvenirs joyeux dans son esprit, Don finit enfin par s’endormir au bout de deux heures. Mais la pointe de tristesse et de souffrance était toujours là. C’était le problème quand on se remémorait des souvenirs d’une personne qu’on allait peut-être perdre…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMar 27 Avr 2010 - 12:08

De rien ! Oui je suppose, c'est pour ça que j'essaie de les faire détailler, comme ça tu vois un peu ^^ !

Pauvre Don qui perd toute sa force en sachant que Stella va peut - être mourir... Heureusement que Danny et Lindsay sont passés le voir. En revanche, je ne sais pas si Don prendra bien que Danny parle à Mac de la volonté de se suicider qu'il a eu soudain, même si les intentions de l'expert ne sont pas mauvaises.

Sinon je ne sais pas qui est responsable de tout ça, mais une chose est sûre, il doit se régaler en voyant ce qui passe...
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 1:47

Merci Claire!!
Avant de te poster la suite,j'ai une question:je vais m'absenter du 29 avril jusqu'au 5 mai.Est-ce que je te poste les chapitres en avance ou je mettrais la suite à mon retour?
Bon,zou,la suite!!
________________________________________

11- La proposition

Continuant son petit voyage à travers ses souvenirs, Stella fut surprise de s’arrêter si tôt. La scientifique observa le décor qui l’entourait : le couloir de leur étage, juste devant la porte de leur appartement. Stella entendit l’ascenseur sonner et se vit arriver. Et grâce aux vêtements que portait son alter ego du passé, elle sut à quelle date elle se trouvait.
10 Novembre 2005. Appartement de Don Flack Jr.
21 heures. Stella soupira : il fallait qu’elle trouve une nouvelle excuse pour expliquer pourquoi elle allait passer une nouvelle nuit chez Don. Depuis l’affaire Scott Owen, la jeune femme n’arrivait plus à rester dans son appartement. Trop de mauvais souvenirs, trop de crainte, trop de traumatismes. Flack avait été si patient avec elle, l’aidant à surmonter cette peur irrationnelle. Et elle, elle continuait à squatter chez lui, ramenant ses affaires inconsciemment…
Stella soupira une nouvelle fois et utilisa la clé, que Don lui avait donnée, pour ouvrir la porte. Quand elle entra, la scientifique fut surprise de voir une table superbement dressée et des bougies allumées un peu partout dans le living. Un dîner aux chandelles…Sacré Don…
Le dit Don surgit de sa chambre, l’ayant entendue entrer, et se dirigea droit sur elle. Le détective lui retira doucement sa veste et la conduisit silencieusement vers la jolie table, l’entraînant par la main. Le jeune homme la fit asseoir puis se pencha vers elle pour embrasser son cou délicat.

Don (murmurant d’une voix douce) : Surprise…
Stella (émue) : Don, c’est superbe…
Don : Tu changeras peut-être d’avis en goûtant ma cuisine…
Stella (riant) : Idiot !

Le jeune homme embrassa la joue de la scientifique puis partit dans sa cuisine chercher l’entrée. Le dîner s’était déroulé merveilleusement bien et Stella s’était régalée. Il y avait bien eu le moment où Don s’était brûlé avec son plat et avait juré dans un langage fleuri de son cru, faisant éclater de rire Stella mais c’était du Don tout craché ! Mais quel cuisinier ! Il adorait les plats tous faits et Stella avait supposé qu’il ne savait pas cuisiner. Belle erreur ! Quel autre talent caché avait-il encore ?
Ils en étaient maintenant au dessert et Stella remarqua que Don était devenu soudainement nerveux. Elle l’observa discrètement, inquiète, et avait l’impression qu’il menait un combat intérieur.

Stella : Don ?
Don (sursautant et levant ses yeux bleus vers elle, l’air stressé) : Oui ?
Stella : Un problème ?
Don (balbutiant) : Heu…Et bien…En fait, non…Pas vraiment…

Stella avait l’impression de revoir le jeune Don de 20 ans, celui qu’elle avait rencontré en 1998, le jeune homme timide et réservé. Qu’est-ce qu’il avait ?

Stella : Qu’est-ce qui t’arrives ?
Don (hésitant) : Stella, je…

Le jeune détective prit tendrement ses mains dans les siennes, les caressant légèrement, et finit par planter son beau regard bleu dans le sien, la détermination marquant son visage.

Don (prenant une grande inspiration avant de recommencer à parler) : Stella, je voudrais que tu…Voudrais-tu vivre avec moi ? Définitivement ?

Stella fut frappée de mutisme devant cette demande. Un nombre incalculable de sentiments se bousculait dans sa tête : surprise, bonheur, stupéfaction, inquiétude, plaisir… Elle avait les yeux fixés sur le jeune homme, ne pouvant détacher son regard du sien.

Don : Je sais que ça peut te paraître tôt…Nous ne sortons ensemble que depuis presque trois mois…Mais ça fait des semaines que j’y pense et ça me semble le moment idéal…Enfin, ça me semblait mais…

Voyant l’inquiétude se dessiner sur le visage de Don, Stella finit par enfin réagir : elle se leva de table, retirant lentement ses mains de celles du détective, et, avant qu’il ne pense quoique ce soit, elle se jeta dans ses bras, le faisant tomber de sa chaise, puis l’embrassa avec force passion et amour.

Don (interrompant le baiser pour reprendre un peu d’air) : Je dois prendre ça pour un oui ?
Stella (avant de l’embrasser une nouvelle fois) : D’après toi, espèce d’idiot ?
Don (souriant malicieusement) : Je présume.

Ils se firent de nouveau des baisers fiévreux, finissant tout de même par se lever du sol pour s’installer, ou plutôt s’affaler, sur le canapé et commencèrent à se déshabiller l’un l’autre.
Stella sentit une chaleur soudaine lui chauffer le dos. Une chaleur agréable et apaisante… La jeune femme se retourna pour voir une immense ouverture lumineuse, pure et aveuglante. Elle sut alors ce que c’était…

Stella (criant) : Non ! Je ne veux pas partir ! Je ne mourrais pas !

Un nouveau vortex temporel s’ouvrit soudain et Stella s’y engouffra avant de se faire happer par la lumière.

*

Helena et Sarah s’étaient mises dans un coin de la chambre, laissant suffisamment de place à l’équipe médicale qui s’activait sur Stella.

Meyers : Elle nous fait un arrêt cardiaque ! Les défibrillateurs, vite !
Jenny : Oui, docteur.

Le chirurgien et son équipe agissaient avec rapidité et efficacité. Une fois les palettes en mains, le médecin choqua Stella une première fois à 100 Joules.

Meyers : Pas de réaction ! Mettez à 200.
Jenny : C’est fait !
Meyers : Attention !

Les deux femmes virent le corps de Stella secoué une nouvelle fois par le choc électrique avec tristesse.

Helena : Stella…Tenez bon…Je vous en prie…

Comme si elle avait entendu sa prière, le cœur de Stella se remit à battre régulièrement. Le docteur Meyers reposa les palettes et soupira avec soulagement.

Meyers : C’est bon, elle est stable. Votre amie semble tenir à la vie.
Helena : Si mon fils l’a choisie, ce n’est pas pour rien.
Meyers (souriant) : Je vois…Je repasserai dans une demi-heure.
Sarah : Merci, docteur.

Le chirurgien leur fit un signe de tête compréhensif et retourna à son bureau. Sarah se réinstalla près de Stella tandis qu’Helena se dirigea vers le téléphone public et composa le numéro du lieutenant Taylor. Helena ne se sentait pas la force d’annoncer cette nouvelle à Don…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 11:52

Tu peux m'en mettre plusieurs d'un coup, j'adore lire ton histoire, je ferai une review plus conséquente, apparemment tu n'es pas là pour 6 jours, si l'histoire fait encore plus de 6 chapitres, ne les poste peut - être pas tous, mais sinon, mets - en 6 étant donné que d'ahabitude c'est un par jour ^^ !

L'histoire de la proposition de Don pour que Stella vive avec lui est mignonne, d'autant qu'elle était déjà en train de penser l'envahir... Il l'a détrompée. Sinon, l'arrêt cardiaque est inquiétant, bien qu'arrangé, espérons que l'envie de vivre de Stella la fera tenir.
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeJeu 29 Avr 2010 - 4:16

Merci Claire pour ton com!! merci2
Sinon,j'ai un changement de programme.Finalement,je ne pars pas.Bé vi,ma voiture a de petits soucis donc...Le voyage est repoussé à je ne sais quand!
Bref...Voilà la suite!!
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12- Les mauvaises nouvelles s’accumulent

Vous ne trouverez pas une seule trace sur mes petites balles. Pas le moindre indice. Elles sont si particulières… Mais je dois continuer ma mission. Je le fais pour notre bien à tous…

*

Mac se massait les tempes avec ses doigts. Cette affaire était un vrai casse-tête : ils piétinaient… Les dernières balles qu’ils avaient trouvées étaient effectivement inexploitables et c’était, hélas, leur seul moyen pour identifier l’arme et peut-être son propriétaire. De plus, le sniper avait ajouté une nouvelle victime à son palmarès en la personne de Melissa Creeks, officier dans la police motorisée. Elle avait pourtant son gilet pare-balle… Avec ce dernier meurtre, l’ambiance chez le personnel policier était tendue et inquiète. Tout à fait normal quand on se savait la cible d’un tireur extrêmement doué. Il avait tué chacune de ses cibles. Sauf une…
Mac soupira de nouveau. Comme si cela ne suffisait pas, il avait reçu un appel de la mère de Flack, lui signalant que Stella avait fait un arrêt cardiaque cette nuit et Danny était venu lui parler du comportement dépressif, voire suicidaire de Flack. Un tel comportement était tout à fait inhabituel chez le jeune détective… Mais Danny lui avait assuré que tout allait mieux maintenant et Mac lui faisait confiance. Et puis, le jeune expert avait aussi ajouté qu’il avait mis Don sous la surveillance bienveillante de Kaile Maka. Le détective n’avait pas été ravi du tout mais cela rassura Mac d’une certaine manière. Il avait été si surpris par la révélation de Danny : Mac ne s’attendait vraiment pas à une réaction aussi extrême de la part du jeune détective… Il avait donc préféré garder les dernières nouvelles au sujet de l’état de santé de Stella pour lui, de peur de la réaction de Flack.
Ce sniper avait vraiment fait beaucoup de dégâts…Pas seulement au niveau du nombre de ses victimes, mais au niveau psychique : les policiers étaient stressés, il avait perdu momentanément_ il ne voulait pas croire que Stella pourrait mourir_ un des meilleurs membres de son équipe, un excellent détective était dans un état émotionnel assez instable et il se sentait impuissant face à cette enquête. Comment la résoudre s’ils n’avaient rien ?
Mac soupira une nouvelle fois et regarda sa montre. Il devait y aller. Une réunion d’urgence de tous les chefs des différentes brigades avait été organisée afin qu’ils puissent trouver une solution pour protéger le personnel policier féminin de ce dingue. Mac avait une vague idée mais il savait que ces dames n’allaient pas apprécier, mais alors pas du tout…
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Claire
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeJeu 29 Avr 2010 - 10:55

Ok, désolée pour tes problèmes de voiture j'espère que ça s'arrangera, j'imagine que ça n'est pas pratique quand on en a besoin (je suis d'un petit village, sans voiture, on ne peut rien faire, les premiers magasins sont à 10 km et y a jamais de bus lol, je ne sais pas si tu es dans ce cas ^^ !)

Bon résumé de la situation fait par Mac, ils n'ont rien et le personnel doit stresser... Surtout les femmes vu que qu'elles semblent être les cibles privilégiées... Je me demande quelle mesure impopulaire il va prendre ^^ !
Sinon, j'ai hâte de savoir qui est le tueur (la voix off en italique qui croit faire le bien ^^) !
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 3:21

Je suis pareil que toi:je vis dans un trou où il y a un car très tôt le matin,un le midi et un le soir...La voiture est donc plutôt nécessaire(surtout que la grande ville la plus proche est à 15 km)
J'espère que tu seras pas déçue par l'identité du tueur Wink
Merci pour ton com et zou,la suite!!
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13- Surveillance rapprochée

Don (agacé) : Bon, Kaile, tu peux arrêter de me suivre, oui ?
Kaile : Non.
Don (râlant) : Je n’ai pas besoin de baby-sitter !
Kaile (d’un air peu convaincue) : Vraiment ?

Flack se mit à jurer. Maudit Danny ! Il n’avait manifestement pas tenu sa langue et s’était cru malin de lui mettre Kaile sur le dos. Certes, elle était son amie. Mais pas son Cerbère ! Le jeune détective trouvait que ses amis poussaient un peu.

Don (pestant) : Merde, Kaile ! Lâche-moi ! Je peux rester seul.
Kaile : Vu ce que m’a raconté Danny sur ton comportement d’hier, je ne crois pas.
Don (finissant par se tourner vers elle, le regard furieux) : Je suis assez grand pour me…

Flack fut interrompu par une gifle retentissante et regarda Kaile, éberlué.

Don (protestant et se tenant la joue) : Hé !
Kaile : Danny avait raison. C’est un bon moyen pour te réveiller.
Don : Vous avez décidé de me défigurer, oui ! Danny m’a déjà offert un magnifique bleu sur la pommette.
Kaile : S’il faut te taper dessus pour que tu te rendes compte que tu n’es pas tout seul dans cette histoire, je serai prête à recommencer, comme nous tous !
Don : Kaile…
Kaile (avec véhémence) : On s’inquiète tous pour toi ! Et pour Stella, bien sûr ! Tu peux comprendre ça ?
Don : Oui.
Kaile : Quand Danny m’a raconté ce que tu allais te faire…Je ne l’ai pas cru ! Où est passé le Flack que je connaissais ?
Don (d’une voix sombre) : Il est devant toi…Mais…
Kaile : Je sais…Mais Stella est forte ! Elle va vivre, Don !

Flack sourit légèrement et Kaile lui tapota gentiment le dos. Elle prit ensuite un petit air malicieux et cela intrigua le jeune détective.

Don : Quoi ?
Kaile : Il faut aussi que je te dise que je suis aussi ton assurance.
Don (surpris) : Mon assurance ?
Kaile : Avec tes dernières actions, non seulement on pourrait te retirer l’enquête mais en plus on pourrait te faire faire un tour chez le psy.
Don : Je vois…Mais tu n’as pas d’enquêtes en cours ?
Kaile : Si. Je dois juste veiller sur toi ce matin. Après, c’est Danny qui prend le relais. Il est sur une autre scène de crime.
Don : Une nouvelle victime du sniper ?
Kaile : On dirait, oui…

Flack soupira puis revint sur les dernières paroles de Kaile.

Don (inquiet) : Comment ça Danny prend le relais ?
Kaile : Il ne veut pas que tu restes seul et c’est normal, Don.
Don (bougonnant) : Je lui ai dit que je ferai plus de conneries…
Kaile : Et il te croit. Il a confiance en toi. Mais il a peur pour toi, comme les autres.
Don : Je sais…

Le jeune détective se dit qu’il était vraiment chanceux d’avoir d’aussi bons amis. Un peu excessifs à ce moment mais finalement indispensables pour sa santé mentale. Il sourit alors et prit une profonde inspiration avant de se diriger vers le laboratoire des experts. Peut-être auront-ils découverts de nouveaux éléments…

*

Je vous entends. Je vous écoute. Je vous connais. Rien ne m’empêchera d’accomplir mon devoir…
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeVen 30 Avr 2010 - 13:12

Oui alors ça craint d'être privée de voiture, je compatis !
Je ne pense pas, j'avais bien aimé la précédente ^^ !

J'aime bien les voir tous à l'oeuvre pour soutenir Don, sur lequel il vaut mieux garder un oeil en ce moment ! Hâte de connaitre la suite Very Happy .
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MessageSujet: Re: [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan   [CSI:NY] Tueur de Flics par Lagentillefan Icon_minitimeSam 1 Mai 2010 - 3:29

Merci Claire :calin: !
Voilà la suite!!
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14- Petites disputes entre amis

Lindsay travaillait actuellement sur les effets personnels des différentes victimes quand les deux détectives arrivèrent. Flack se souvint de la conversation nocturne qu’il avait eue avec Danny et eut une folle envie de taquiner la jeune experte, qui était manifestement la dernière conquête de son meilleur ami. Et puis, c’était aussi une bonne petite vengeance… Avec ce qu’il allait lancer, Danny allait voir du pays.

Don (un immense sourire aux lèvres) : Salut, la p’tite chaufferette !
Lindsay (rougissant violemment et grommelant) : Je vais tuer Danny…

Kaile était écroulée. Ça, c’était le Don Flack Jr qu’elle connaissait ! Par contre, vu le regard meurtrier de la jeune experte, Kaile savait que Danny allait passer un sale quart d’heure…

Don : Après moi…
Kaile (avec un regard d’avertissement) : Flack…
Don : Je plaisante… (observant Lindsay puis chuchotant à l’oreille de Kaile) Mais elle, je n’en suis pas sûr…

Kaile se mit à rire quand elle vit que Flack s’était soudain tendu. Suivant son regard, la détective vit sur quoi l’attention de Don était fixée. Lindsay travaillait actuellement sur les vêtements de Stella… ainsi que sur son collier.

Don : Lindsay, que…
Lindsay : Je…cherche des traces qui pourraient nous permettre d’évaluer la distance des tirs, Flack. Je… C’est la procédure…
Don : Tout va bien, Lindsay, ce n’est pas un reproche. Mais évite de démonter ce collier pièce par pièce. Stella l’adorait…
Lindsay : Oui, bien sûr…
Kaile (impressionnée) : Attends une seconde…Il vient de chez Tiffany’s ! Il coûte…
Don : Une fortune, je sais. Enfin, j’ai eu droit à un prix…Toute ma famille se fournit là-bas pour leurs bagues de fiançailles, alliances et autres…
Kaile : C’est vraiment toi qui lui as acheté ?
Don (étonné) : Oui, pourquoi ?
Kaile : Je vais avoir une petite discussion avec mon copain…
Lindsay (semblant plutôt contrariée) : Et moi, j’aurais deux mots à dire à Danny…

La colère de Flack contre Danny finit par s’envoler en voyant la contrariété de Lindsay. Il avait mis son ami en mauvaise posture, en très mauvaise posture… Il ne voulait vraiment pas ce résultat. Et le jeune expert qui revenait tout sourire avec Hawkes pile à ce moment. Mauvais timing…
Le jeune détective essaya d’avertir son ami mais Danny ne le remarqua pas. Par contre, le jeune expert aperçut le regard noir que lui lançait Lindsay.

Danny (intrigué) : Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

« …Encore » pensa-t’il. Mais il garda ça pour lui. Inutile d’accentuer l’étrange mauvaise humeur de sa petite amie.

Don (murmurant entre ses dents) : Ferme-la, Danny…Par pitié…
Lindsay (le regard lourd de reproche) : Petite chaufferette, hein ?
Danny (déglutissant) : Heu…
Lindsay : Et des oursins dans les poches, manifestement…
Danny (surpris cette fois) : Quoi ? (voyant ce qu’elle tenait) Ok, compris… (lançant un regard, genre « je vais te tuer », à un Don plus qu’embêté)
Kaile (curieuse) : Tu ne lui as jamais rien offert ?
Danny : Heu…Si, mais…

Danny grimaça. Il avait offert de nombreux présents à Lindsay. Mais rien de très significatif. Il ne savait pas très bien où il en était avec elle. Mais manifestement, sa jeune collègue semblait le savoir.

Don (voulant défendre son ami) : Tu sais, Lindsay, j’ai attendu six mois avant de lui offrir.
Lindsay (murmurant pour elle-même) : Mais vous saviez déjà que c’était sérieux entre vous… (parlant plus fort) Tu oublies toutes vos sorties et les autres cadeaux. Et ils n’étaient vraiment pas donnés !
Kaile (observant Don, surprise) : Comment as-tu pu payer ?
Don : Stella en a payé la moitié. (soupirant) Même le restau… Tu crois vraiment qu’avec mon salaire de flic, je peux la couvrir de cadeaux ?
Lindsay : C’est ce qu’elle avait l’air de dire.
Don : Je voulais tout lui offrir, mais elle a refusé…Catégoriquement.
Sheldon (se décidant enfin à intervenir) : C’est Stella.

Tous sourirent et Danny soupira de soulagement. Sheldon avait réussi à le sortir de ce guêpier. Par contre, il avait intérêt de se surpasser à sa prochaine sortie avec Lindsay.
Flack redevint rapidement sérieux et se replongea dans l’enquête.

Don : Vous avez trouvé quelque chose sur notre sniper ?
Sheldon (soupirant) : Pour le moment, non. Ses balles se détruisent dès qu’elles touchent une surface dure.
Lindsay : Je vais essayer d’évaluer la distance de ses tirs en analysant les traces sur les vêtements de toutes ses victimes.
Kaile : Au fait, où est Mac ?
Danny : A une réunion, avec tous les chefs des autres brigades. Ils doivent prendre quelques mesures… Notre dernière victime portait son gilet mais les deux balles l’ont transpercée facilement.
Lindsay : C’est donc des balles perforantes…
Sheldon : Elles peuvent être artisanales… On a toujours ce problème d’identification…
Don : Vous avez dit que la dernière victime a été transpercée par deux balles ? Encore ?
Danny : Oui… Et à peu près aux mêmes endroits : poumon et ventre.
Don : Souffrance maximum garantie…
Kaile : Comment ça ?
Don : Je ne suis pas médecin, mais recevoir une balle dans le poumon n’est pas mortel mais très douloureux…
Sheldon : En effet. La victime suffoque de plus en plus, le sang entre dans les poumons et étouffe peu à peu notre victime. Pour le ventre, ça nous donne une belle hémorragie. La victime se vide peu à peu de son sang.
Lindsay : D’après les rapports du docteur Sid, il a touché l’utérus de chaque victime…
Don (surpris et choqué à la fois) : Quoi ?
Kaile (toute aussi étonnée) : C’est pas comme Stella ? Je croyais que c’était accidentel…
Lindsay : Manifestement, non.
Kaile : Pourquoi ?
Danny : Quelque chose doit révulser notre tireur chez les femmes policiers… Peut-être le fait qu’elles peuvent enfanter ?
Lindsay : C’est un peu tiré par les cheveux…
Danny (pestant) : T’as peut-être une autre idée ?
Don (soupirant) : Du calme. Ne nous éparpillons pas. On pensera à ça plus tard. Pour le moment, concentrons-nous sur sa capture. C’est notre principal objectif.

Tous acquiescèrent et se remirent au travail. Danny et Sheldon enfilaient leurs blouses quand ils aperçurent Mac. Le chef scientifique les rejoignit rapidement avec une expression de malaise sur le visage.

Danny : Alors ? Qu’avez-vous décidé ?
Mac (regardant Kaile et Lindsay, embêté) : Et bien…
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