Les histoires cachées

Chapitre 8

Morgan et Hotch venaient d'arriver. Reid patientait toujours adossé au mur à côté de la porte de la cellule de Carren, et Rossi discutait avec le Dr Jacksons. Isabel Stuart (la remplaçante pour ceux qui ont oublié ^^) s'avança vers eux.

« L'agent Rossi m'a dit de venir vous chercher et de vous montrer ça. »

Elle leur tendit des documents imprimés.

« C'est pas vrai … fit Derek.

- De quand date t-ils ? Demanda Aaron.

- D'il y a 8 ans. Plus précisément, l'année où le Dr Ledermann a rejoint le service, et où le Dr Jacksons est devenu médecin administrateur. »

Elle leur fit signe de la suivre. Derek tenait toujours les documents dans sa main. Hotch et lui se jetèrent un regard inquiet. Ils entrèrent dans le bureau du Dr Ledermann qu'Isabel avait investit depuis qu'il avait été arrêté, elle avait prit son ordinateur et avait envoyé les choses les plus importantes de celui de Maximien à Garcia pour qu'elle en tire quelque chose. Sur l'ordinateur portable d'Isabel s'affichait Garcia, elle leur souriait.

« Ah ! Vous voilà ! Fit-elle.

- On t'as fait attendre, beauté ?

- Un peu, oui. J'ai donc regardé un peu tout ce qui se trouvait sur l'ordinateur de Ledermann comme on me l'avait demandé et j'ai trouvé ce que tu tiens dans ta main, mon petit chéri !

- Où tu as trouvé ça ?

- C'est un journaliste qui a publié cet article sur internet, le journal pour qui il travaillait a refusé de le publier alors il l'a mit sur son sîte personnel.

- Et il l'a publié il y a 8 ans c'est sur ?

- Ce n'est sur que si on lui fait confiance en regardant la date inscrite.

- Comment il s'appelle ce journaliste ? Demanda Hotch.

- Il s'appelle … Walter MacKenzie. Aujourd'hui, il est âgé de 43 ans, divorcé, un fils du nom de Donald qui a lui même 17 ans.

- Il a une adresse ce Walter MacKenzie ?

- Mais bien sur, mon rayon de soleil ! Alors, il habite un appartement au 201 South Alfred Street à Alexandria.

- Merci ma puce. »

Isabel s'installa devant son ordinateur et sourit à Pénélope avec qui elle s'était liée d'amitié, puis elle jeta un regard aux deux agents qui quittaient la pièce derrière elle.
Morgan et Hotch quittèrent l'hôpital et montèrent dans leur voiture en direction d'Alexandria, la ville où habitait le journaliste en question. Plus d'une demie-heure plus tard, ils arrivèrent. Dés qu'ils trouvèrent l'appartement, ils frappèrent à la porte. Celle-ci s'ouvrit.

« Mr MacKenzie ?

- C'est moi.

- Agent Hotchner du F.B.I et voici l'agent Morgan, on aimerait vous posez quelques questions.

- Entrez. »

Les deux agents s'exécutèrent et Walter ferma derrière eux.

« Je vous écoute.

- Il y a 8 ans, vous avez publié un article sur votre sîte personnel sur un hôpital psychiatrique. C'est bien ça ?

- Oui, je m'en souviens. Pourquoi ?

- Sur quoi fondiez-vous vos soupçons ?

- Une patiente m'en avait parlé.

- Son nom est ?

- Aaliyah Jellinsky. Elle est morte la semaine qui a suivit ses révélations ...

- Pendue ?

- Oui.

- Pourquoi votre rédacteur en chef a t-il refusé de publier cet article ?

- Il l'aimait bien l'homme dont je parle dedans.

- Quel lien avaient-ils ?

- C'était son frère. »

Chapitre 9

Morgan et Hotchner avait eu ce qu'ils voulaient entendre, et avaient envoyé leurs découvertes par un SMS. Lorsqu'ils arrivèrent à l'hôpital, tous les agents se dirigèrent vers le bureau du directeur. Ils devaient lui parler. Isabel frappa.

« Entrez ! »

Elle ouvrit la porte et entra, ses collègues l'accompagnaient, Reid aussi, d'ailleurs, il avait fait sortir Carren sans demander l'avis des médecins et elle l'avait accompagné jusqu'ici.

« Que fais donc une patiente ici ? Demanda le médecin sans que Reid ne lui réponde.

- Dr Jacksons, nous sommes tous réunis ici pour dire et entendre la vérité.

- C'est à dire ?

- Il y a 8 ans, Ledermann entrait comme interne. Vous, vous étiez médecin et vous teniez un service dont les patientes avaient des symptômes correspondant à ceux des victimes d'aujourd'hui.

- Oui, c'est vrai, mais je ne vois pas ce que ça prouve.

- Huit femmes retrouvées pendues et nommées Joy, Irène, Judy, Andreas, Kacey, Lucy, Patricia et Aaliyah.

- Vous pensez que Maximien a commencé il y a 8 ans déjà ?

- Pas vraiment. »

Rossi se tut. Il laissa la parole à Aaron qui avança vers le bureau, s'appuya de ses deux mains dessus et dit :

« Le Dr Ledermann était comme un fils pour vous, c'est exact ?

- Oui, un garçon que j'aurais adoré avoir pour fils.

- Un fils n'est-il pas censé continuer sur les traces de son père ?

- En fait, ça n'est plus comme ça depuis lon... »

Le Dr Jacksons leva la tête juste après avoir stoppé sa phrase. Il regarda l'agent Hotchner, puis tourna la tête vers David. Comprenant bien vite, il tourna à nouveau la tête vers Aaron.

« Vous insinuez que j'ai violé et tué huit femmes il y a huit ans ?!

- C'est à vous de nous dire si c'est vrai ou pas.

- Mais c'est incroyable ! Comment pouvez-vous imaginer une seule seconde que ce soit moi ?

- Il y a quelques jours, Jessie Carter est morte, étranglée. Ledermann était avec nous.

- Et ?

- Ce qui veut dire qu'il a un complice. Un complice qui s'inquiète pour lui et qui veut protéger … comme un père protègerait son fils.

- J'en ai assez entendu ! »

Le Dr Jacksons se leva et leur intima l'ordre de sortir, mais personne ne bougea d'un pouce. Il regarda la scène : l'agent Rossi assit dans un fauteuil face au bureau, l'agent Hotchner debout devant le bureau, l'agent Morgan debout à côté de la porte, l'agent Stuart debout derrière Rossi, le Dr Reid debout au coin de la pièce, et la jeune Carren, pendue à son bras comme si elle tentait de se protéger de quelque chose.

« Asseyez vous, Dr Jacksons ! » Dit Dave.

Le médecin de ne se fit pas prier et s'assit de nouveau sur sa chaise de bureau. Il avala sa salive, très tendu.

« Il y a 8 ans, un journaliste est venu faire une enquête dans cet établissement et a découvert ce que vous aviez fait. Il a aussitôt écrit un article dessus et la proposé à son rédacteur en chef, il n'avait pas prévu un petit détail : ce rédacteur s'appelait Théotime Jacksons, il est votre frère. Il a donc refusé cet article. Mais, le journaliste la publié sur son sîte personnel. »

Aaron tendit la main vers Isabel pour qu'elle lui donne l'article en question, celle-ci tendit la feuille dépliée qu'Hotch posa sur le bureau.

« Lisez à voix haute cet article. »

Le Dr Jacksons avança sa tête vers la feuille déposée sur son bureau, il entama sa lecture :

« Vous avez entendu sûrement parler du Dr Bartolomé Jacksons, un médecin de l'hôpital psychiatrique le plus connu de Virginie pour sa médiocrité. Et bien, nous avons fait un tour dans les locaux de cet hôpital maudit et vous ne devinerez jamais ce que nous avons trouvé : les patients vivent dans un véritable enfer, il suffit de voir ce matelas dur comme du béton posé sur un montant en métal glacé, voilà ce qui leur sert de lit. Ils dorment dans des cellules humides et froides, habillés en petite chemise de plastique pour les femmes et en pyjama plastifié pour les hommes. Une honte, je vous dis. Lorsqu'on leur apporte leur nourriture, on croirait voir un gardien de prison apportant un plateau repas à un détenu. Les portes ne sont pas surveillées mais ne s'ouvrent que de l'extérieur, il n'y a pas d'ouverture vers l'extérieur à part une misérable bouche d'aération grosse comme mon poing. Mais ce n'est pas tout, j'ai enquêté dans les dessous de l'hôpital. J'ai découvert les patientes du Dr Jacksons, et oui … ce médecin n'a que des femmes dans son service et toutes souffrant des mêmes symptômes. J'ai pu en interroger une et elle m'a dit ce qu'il leur faisait subir et par quel chemin elle passait : cet hommes abuse des jeunes femmes de son service ! Chose encore très mystérieuse, elles sont retrouvées pendues et d'une façon étrange d'ailleurs ! Si vous avez toujours cru en moi, croyez en ce texte : cet homme est un violeur et un assassin, c'est ma raison qui vous parle ! »

Il leva les yeux vers Aaron, se rendant compte qu'il était piégé.

« Vous n'allez pas croire cet ignoble torchon !

- Hotch ! » fit la voix de Reid.

Hotchner tourna la tête vers lui, il vit Carren, les yeux en larmes tremblant de tous ses membres et fixant avec rage et insistance l'accusé, assis à son bureau. Ce dernier la regarda étrangement puis demanda :

« Que lui arrive t-il ? »

Hotch tourna la tête vers lui tandis que Spencer maintenait la jeune Carren debout et près de lui, on aurait dit qu'elle allait bondir sur l'homme.

« Elle identifie un meurtrier. » dit Hotch.

Le Dr Jacksons tourna la tête vers Carren. Ses yeux étaient emplis d'une fureur, elle pleurait toutes les larmes de son corps, se retenant de sangloter. Puis, dans un éclat de rage, elle se mit à hurler :

« C'est vous ! C'est vous, salopard ! C'est vous qui avez tuez Jessie ! C'est vous ! »

Reid n'était pas très fort et Morgan se rapprocha un peu pour l'aider à maîtriser la jeune femme qui, une fois calmée se blottie contre le bras du plus jeune des profiler.

« La partie est fini. Et vous avez … perdu. » dit Rossi.

Le Dr Jacksons après avoir longtemps réfléchit, se mit à sourir.

« Un témoignage pour un meurtre passe encore … j'ai un bon avocat, il saura me défendre.

- On a aussi le témoignage original d'Aaliyah Jellinsky en cassette et un journaliste qui a écrit un article sur vous après certaines découvertes dont il peut faire part à la cour.

- Des témoignages … mais pas une preuve ! Osa t-il rire.

- Oh que si … Figurez vous que quand on étrangle quelqu'un avec un lacet, on laisse des cellules de peau sur le lacet et aussi des empreintes.

- C'est tout ce que vous avez contre moi ? Se mit-il à rire. Figurez-vous qu'avez un bon avocat, vos preuves sont bonnes à jeter ! Vous ne pourrez jamais prouver que j'ai violé 8 femmes et que j'en ai tué 9 ! »

La surprise vînt quand il regarda Isabel Stuart, sortant de la poche de sa veste noire, son téléphone portable et montrant l'écran. Il y avait écrit « Dictaphone » et un sourire aux lèvres, elle dit :

« Maintenant, on peut. »

Chapitre 10

Ils étaient tous dehors, en train de regarder les policiers du coin embarquer le médecin administrateur de l'hôpital. Tous étaient enfin rassurés. On avait apporté des vêtements propres à la jeune Carren et on l'avait mis dans la voiture d'un agent qui l'amena au bureau, elle devait y attendre sagement que Reid revienne pour lui dire ce qu'elle ferait ensuite. Ils soufflaient tous un peu quand le téléphone de Morgan sonna, il le sortit de sa poche et regarda les lettres qui s'y inscrivirent « J.J ». Il décrocha.

« J.J ? »

Un cri le fit reculer le portable de son oreille.

« Ah ! Derek !

- J.J, tu es toujours à l'hôpital ?

- Euh … oui. »

Il y eu un autre cri.

« Alors ces cris, c'est …

- Oui, c'est Emily. »

Derek se tut, il eu un « bug ». Jennifer cru bon d'ajouter :

« Le bébé arrive. »

Morgan assura qu'il arrivait tout de suite, il raccrocha et tourna la tête vers ses collègues pour les prévenir mais tous étaient déjà monté dans la voiture et Rossi lui cria :

« Dépêches-toi, Morgan ! »

Il s'exécuta.
Ils arrivèrent à l'hôpital bien vite et se pressèrent à la réception pour demander si Emily avait déjà quitté sa chambre. Apparemment non. Ils s'y précipitèrent et lorsqu'ils arrivèrent, on l'amenait en salle d'accouchement. Derek les suivit, et en marchant à côté du lit que les médecins poussaient, il lui prit la main.
Le reste de l'équipe était dans la salle d'attente, le calme qui y régnait était entrecoupé des bruits qui s'échappaient de la salle voisine, salle dans laquelle se trouvait Emily, Derek et toute l'équipe médicale. Des cris, des « Respirez, tout va bien ! » qui n'aida pas les collègues à se détendre mais les mit un peu sur les nerfs. Rossi faisait les cent pas dans la pièces, J.J tapait nerveusement sur sa jambe avec ses doigts, Reid tapait fortement du pied sur le sol, Hotch regardait de tous côtés, Garcia tenait dans ses mains un mouchoir en tissu qu'elle tournait et retournait sans pouvoir s'arrêter et la petite remplaçante, qui connaissait peu l'agent Prentiss mais l'avait rencontré par l'intermédiaire de J.J, frappait doucement le derrière de son crâne contre le mur. Les cris d'Emily disparurent peu à peu, et tandis que ces cris disparurent, tous arrêtèrent leurs gestes nerveux. Les pleurs d'un bébé ce fit entendre. Aussitôt, toute les profilers soupirèrent de soulagement. Reid et J.J se regardèrent, comme pour parler sans ouvrir la bouche, sans prononcer un mot, sans qu'un son ne s'échappe. Leurs yeux disaient tout.
Dans la salle elle-même, Emily desserrait peu à peu la main de Derek qu'elle avait broyé dans la sienne durant tout l'accouchement. Une infirmière enveloppa le bébé dans un couverture et le posa dans les bras de sa mère et elle lui dit :

« C'est une fille. »

Emily leva les yeux vers Morgan, tous deux souriaient. Puis elle reposa les yeux sur l'enfant dans ses bras qui fermaient ses yeux. Et la regarda longtemps en souriant.

45 minutes plus tard, l'équipe pouvait entrer dans la chambre où l'on avait ramené Emily, Derek et la petite. Emily la tenait dans ses bras et admirait son petit visage rond. Derek, depuis dix minutes environ, tentait de lui trouver un prénom.

« Rosalie ?

- Oui … mais non.

- Emily … tu dis ça depuis tout à l'heure.

- Parce qu'aucun nom ne me convient, j'ai quand même mon mot à dire, elle ne serait pas là si je n'avais pas souffert le martyr durant des heures et des heures. Vas-y continue.

- Hope ?

- Pas mal … mais non.

- Nikki ?

- Bien. Mais toujours pas !

- Zoey ?

- Joli … mais non. »

Morgan se tut, il était à court de prénoms. Toute l'équipe les regardait en souriant. Puis, en souriant admirative, Emily dit :

« Suzy …

- Suzy ? J'aime bien.

- Alors ! Bienvenue au monde, Suzy Morgan ! »

Puis elle déposa un baiser sur la fragile main du bébé. Morgan et Prentiss levèrent la tête vers leurs collègues qui souriaient au bout de la pièce.

« Qu'est-ce que vous avez à sourire comme çà ? Demanda Emily.

- Oh rien ! » Assura Pénélope.

Les deux parents demandèrent à Hotch et J.J de s'approcher. J.J s'assit sur la chaise à côté du lit et Aaron resta debout derrière cette dernière.

« On aimerait que vous soyez le parrain et la marraine de Suzy.

- C'est vrai ? Fit J.J.

- Puisque je te le dis !

- Pour moi c'est d'accord ! Assura t-elle toute heureuse de la proposition qu'on venait de lui faire.

- Je ne vois pas pourquoi je refuserais ! Dit Hotch.

- Vous voulez la porter ? »

J.J acquiesça. Cela lui rappelait quand Henry est né. Délicatement, Emily posa la fillette dans les bras de sa marraine et toutes deux se regardèrent longuement, puis Jennifer a glissa dans les bras d'Aaron. Bref … de longs moments de joie qu'ils partagèrent ensemble.

Epilogue

Mais comme tout a une fin, Spencer du s'éclipser, sachant qu'il devait aider Carren à s'intégrer et commencer par lui trouver un logement. Il arriva tard dans la soirée et lorsqu'il entra, il les vit : Carren et Cherry se faisant face.

« Ah ! Spencer ! » Appela Carren.

Il s'approcha et vit Cherry se retourner. Elle avait l'air furieuse.

« Cherry … qu'est-ce que …

- Tu oses poser la question ? »

Elle ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et l'acheva d'un ton sec. Les bras croisés sur sa poitrine, elle semblait plongée dans une colère monstrueuse.

« Tu sais ce que je viens d'apprendre ? Que tu avais embrassé cette fille ! Je me trompe ? »

Il n'eut pas besoin de répondre, de toute manière, s'il avait essayé de le faire, elle l'aurait coupé aussi sec qu'avant.

« Dis-moi, est-ce que c'est vrai ? »

A quoi bon mentir ? Spencer n'osa pas parler mais bientôt, il vit le visage de sa petite amie se radoucir. Alors il répondit, tentant tant bien que mal de rester calme :

« Oui. »

L'air radouci de Cherry se transforma en une mine affreusement triste. Des larmes aux coins des yeux, qu'elle essayait de retenir, elle le regarda et tenta de dire quelque chose. Sentant qu'elle allait éclater en sanglots, elle toussota et reprit :

« Je croyais que … toi et moi, c'était vrai. Je me faisais des idées alors.

- C'est pas ce que tu crois ?

- Tais-toi, Spencer ! Tais-toi merde ! Oh et puis non, qu'est ce qu'il s'est passé, vas-y ! J'attends tes explications.

- C'était juste un baiser, elle était la victime et ...

- Ah ! Je vois ! »

Cherry passa à côté de lui et commença à rejoindre la sortie.

« Cherry …

- C'est toujours comme ça avec toi ? T'as un faible pour les victimes comme elle ? Et aussi comme moi … C'est passager, ça te passera hein ?

- Oui, ça passera on peut tout oublier !

- T'es qu'un idiot ! Tu le sais ça ? Je te demandais si ton petit faible pour les victimes te passera.

- Je sais ! Dit-il sans se rendre compte qu'il se coulait lui même.

- Alors t'es pas un idiot. T'es un salop ! Si ça te passera, n'oublie pas que j'ai été une victime moi aussi. Et notre relation à toi et moi, ça me passera aussi.

- Cherry, je voulais pas ...

- La ferme ! Hurla t-elle. J'ai dit que toi et moi, ça me passera, donc c'est fini. »

Et sur ce ton si sec, elle quitta le bureau en claquant la porte. Et tandis que Reid regardait la porte et la silhouette entrer dans l'ascenseur, Carren esquissa un sourire qu'elle effaça et dit :

« Et, je logerais où alors ?

- Chez moi.

- Pardon ?

- Je n'ai pas le temps de chercher ce soir, vous serez chez moi pour cette nuit. »

Il prit son manteau et l'invita à le suivre.