merci bcp les filles
j'ai plein de suites en retard ici alors je vais essayer de poster plusr apidement
moi aussi je suis fan addict de WAt surtout du couple danny/Martin donc j'ai pas pu m'empêcher de les faire venir avec mon équipe favorite !!
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CHAPITRE 9
Hotchner s’impatientait. Il essayait de ne rien laisser paraître devant la mauvaise volonté dont faisait preuve le Marshall à accepter leur présence dans les lieux, mais son regard suffisait à parler de lui-même et sa posture raidie prévenait déjà qu’il allait bientôt s’emporter face à l’obstination de leur hôte.
Jamais il n’avait rencontré un tel mur de mauvaise volonté dans son travail. Il reprit essayant de garder son ton calme et posé, mais ceux qui le connaissaient bien pouvaient aisément deviner qu’il allait passer à l’étape plus rude dans quelques minutes.
« Ecoutez, comme nous vous l’avons déjà expliqué, nous ne sommes pas là pour faire de l’ombre à votre équipe mais pour travailler main dans la main , en collaboration parfaite avec vos hommes… »
« Et tout ce matériel là, c’est pour quoi faire ! si vous pensez que je vais vous laisser fouiner dans tous nos dossiers… »
Hotchner soupira bruyamment, passa ses mains devant ses yeux puis se recula un peu vers le fond du bureau en faisant signe à J.J de continuer. Il savait que rien en servirait d’entamer les hostilités, d’une part parce que cela ne les aiderait pas pour leur collaboration avec la police locale, et d’autre part parce qu’ils savaient bien que ce genre d’hommes finirait par devoir se plier aux exigences de la police fédérale Il ne voulait pas jouer de ce titre mais s’il le fallait…
J.J. était bien plus parfaite dans ce genre de négociation que lui. Il s’appuya contre le mur aux côtés de Spencer Reid qui suivait tout cela d’un œil pensif.
« A quoi tu penses, Reid ? »
« Le légiste ne va jamais nous laisser voir les victimes si on y va à 22 heures… »
Hotch sourit. Son jeune expert était déjà lancé dans l’enquête, ca lui fit plaisir.
Jennifer Jarreau se fixa alors devant l’homme à la carrure plus qu’imposante qui se tenait derrière son bureau, les poings prenant appui sur ce pauvre bureau en bois qui semblait plier sous le poids de l’homme en question et lui sourit calmement.
« Monsieur Hanson… »
« MARCHALL Hanson… »
« Oui, Marchall Hanson, nous n’aurions besoin que d’une petite pièce où pouvoir installer quelques tableaux, une table et le matériel nécessaire à nos recherches… »
« Oui et vous allez vous enfermer là dedans et mener votre petite enquête à votre manière…putain, c’est quoi ca, on m’envoie des gosses et des bonnes femmes pour m’aider, vous vous foutez de ma gueule ? »
Tout en disant cela, il avait pointé d’un geste nerveux les jeunes agents féminins et lancer un regard moqueur vers le pauvre Spencer qui baissa rapidement le sien vers le sol. Quelle horreur, des sortes de petites punaises se baladaient tranquillement sur le plancher, il grimaça. Non franchement, ca ne le gênerait pas plus que cela devoir fuir au plus vite cet endroit…et puis merde à la fin, il n’était plus un gosse, ressemblait il tant à un gamin attardé ou quoi ? il s’ébourriffa un peu les cheveux pour leur donner une allure plus rebelle et prit un air plus…plus…il ne savait pas comment se donner 10 ans de plus assurément…
« Je ne pense pas que ce soit le débat de maintenant…nous sommes venues vous proposer notre aide et établir avec vous un profil qui pourrait vous aider à mettre la main sur cet unsub… »
« Uns…quoi ? «
Spencer comme à son habitude, le cerveau allant plus rapidement que sa volonté de ne pas se faire remarquer leva les doigts devant lui et commença sa théorie.
« Unsub est le terme que nous utilisons pour désigner un sujet anonyme, un suspect…souvent ils sont investis d’une mission que… »
L’homme se déplaça face à lui. Il était à peu près de la même taille que le pauvre docteur Reid mais sa corpulence devait tripler celle du jeune homme. Spencer hoqueta de frayeur en le voyant ainsi devant lui et si il n’avait pas rassembler tout son courage en focalisant son esprit sur autre chose que cette pièce, il serait certainement déjà tombé, raide mort de peur au sol.
« Unsub , tu dis gamin…moi chez moi je dis FILS DE PUTE…voilà comment ca s’appelle chez nous ce genre de connards capable de s’en prendre à des personnes faibles… mais qu’il vienne donc ici un peu nous parler de ses motivations, tout le monde est prêt à le recevoir…»
Il repartit encore plus en colère vers son bureau et dans un mouvement brusque, attrapa une sorte de fusil puis l’arma d’un seul mouvement de bras.
« C’est avec cela qu’on va lui établir son profil à ce connard… »
Morgan attrapa immédiatement J.J. par le bras pour la placer derrière lui et se mit en protection devant Garcia tandis que Hotch d’un bras protecteur repoussait Spencer derrière lui.
Rossi et Prentiss sursautèrent.
J.J. remercia Morgan et se replaça face au Marshall Hanson, non sans une certaine appréhension.
« J’espère bien que vous l’attraperez rapidement, c’est pour le moment un des points communs de notre enquête, non ? »
Elle lui sourit gentiment puis posa une main sur le bureau du Marshall. Wahou elle devait bien avouer qu’il ne la mettait pas à l’aise avec ses manches de veste relevées laissant apparaitre des tatouages aussi épais que ses muscles mais elle connaissait ce genre d’hommes. Et il finirait par mettre le bien de l’enquête au devant de ses appréhensions…
«si vous pouviez reposer cette arme… »
« maouis, Ecoutez, Ma belle demoiselle, vous êtes toute mignonnnette, mais votre place est derrière un bureau, sans vous offenser plus, cette enquête est la mienne, ce fils ou ces fils de putes qui sévissent dans MA région, me pourrissent mes nuits depuis la découverte des corps. Mon équipe et moi travaillons jours et nuits sur cette affaire et vous pensez arriver là et d’un claquement de doigt me dire qui je dois trouver…foutaise, dégagez de mon bureau, je ne veux pas que les fédéraux se mêlent de cette affaire, c’est MA VILLE… »
Il poussa un cri fort et rauque qui tétanisa de nouveau Spencer et fit sursauter dans un petit cri bien plus féminin la jeune technicienne qui se tenait depuis le début aux côtés de Morgan.
Celui-ci lui posa une main réconfortant sur l’épaule.
« souvent ils aboient plus qu’ils ne mordent…. »
Personne d’autre de l’équipe n’intervenait dans les discussions. Cela était toujours ainsi. J.J. ou Hotchner préparait le terrain et ensuite l’équipe se mettait au travail.
J.J.n’avait pas bougé bien que son cœur est battu deux fois plus vite lorsque cet homme l’avait foudroyé du regard. Il devait avoir dans la 50ène bien passée mais le physique de bucheron laissait amplement supposer qu’il était encore en pleines capacités de ses forces. Il était le chef et se posait en tant que tel.
J.J le savait et devait jouer avec cela.
« Nous avons besoin de votre aide, Marshall, pour nous diriger vers la chemin qui nous mènera à ce uns…fils de pute… »
Rossi sourit. Dans la bouche de la jeune J.J. l’effet en aurait été presque comique. Hotchner aussi ne put s’empêcher un léger sourire puis avança d’un pas certain près d’elle.
Spencer fronça les sourcils. La pauvre punaise qui pensait rejoindre sa famille dans le creux du mur venait de mourir écrasée par le pied de son patron…
« Nous vous avons appelé pour vous prévenir de notre venue… »
« Je sais et je ne vous ai jamais dit que j’accepte que vous posiez vos fesses dans mon bureau…VOUS , là, touchez pas à cela… »
Prentiss se figea et reposa délicatement la coupe qu’elle venait de caresser du bout des doigts.
« Excusez moi… »
Rossi sourit. Les femmes n’étaient réellement pas les bienvenues ici…En attendant, ce dernier avait observé un peu le bureau. Des médailles , des lettres de félicitations pour service rendus accrochés au mur, des coupes de championnat, quelques photos d’équipe anciennes de base ball, et des cadres posés sur une sorte de commode représentant des militaires …c’est homme était un vétéran du vietnam. Il ne lâcherait pas son territoire si facilement …
J.J.reprit, tout de même plus rassurée de sentir la présence de son patron à ses côtés.
« Marshall Hanson, laissez nous au moins commencer à regarder les dossiers que vous avez monté sur cette affaire…il nous faut travailler vite ensemble avant que dernier ne recommence à laisser un corps sur le bord d’un chemin… »
La porte d’entrée du bureau s’ouvrit. LeMarshall fronça les sourcils.
« Qu’est ce que vous venez me déranger, là ? vous voyez pas que je suis déjà occupé… »
Vivian Johnson pénétra calmement, nullement impressionnée par le regard meurtrier du Marshall et sourit. Elle tendit sa main au Marshall.
« Vivian Johnson, bureau fédéral d’investigation de New York. Nous vous avons eu au téléphone il y a quelques jours pour essayer de mettre un nom sur les victimes de ces meurtres…bonjour»
« Il ne manquait plus que vous pour la fête…bordel…et je peux savoir combien vous êtes… »
« 3, d’ailleurs laissez moi vous présenter… »
« Je m’en fous…laissez la porte ouverte, vous allez tous repartir vers vos bureaux parfaitement rangés et nous laissez faire notre boulot… »
Hotchner soupira. Il regarda les agents nouveaux venus entrer et se poster vers le fond de la pièce.
Emily Prentiss écarquilla les yeux , se sentit d’un coup plus gênée et se cacha un peu derrière Rossi. Vraiment cette enquête n’allait pas être de tout repos.
Vivian n’insista pas et laissa la discussion reprendre.
« S’il vous plait, juste une pièce pour que nous puissions commencer à travailler… »
« Vous savez quoi, ma petite dame, vous allez prendre vos dossiers, votre punk là… »
Il désigna Garcia qui sourit nerveusement.
« Eh… »
«prendre votre monsieur muscle et aller inscrire le petit là bas à l’école primaire du coin, et nous laissez tranquillement continuer nos recherches… »
J.J. allait rentamer la discussion quand une voix colérique et qu’elle ne connaissait pas se fit entendre derrière elle.
« Et vous, vous savez quoi…vous allez faire preuve d’un peu plus de déférence envers les femmes de cette pièce, assoir votre cul sur cette chaise, regardez avec intérêt l’ensemble des photos de ces victimes, et me dire combien il en faut d’autres pour qu’on puisse enfin commencer à bouger, parce que ca me fait autant chier que devoir collaborer avec vous que vous de le faire avec nous… »
Les deux mains posées sur le bureau du Marshall, Danny Taylor le fusillait du regard.
Vivian n’avait pas eu le temps de le retenir. Elle se passa la main sur le front. Danny sortait d’une affaire très compliquée et qui s’était achevé dans une marre de sang malheureusement. Jack l’avait prévenu qu’il serait certainement ingérable pendant quelques jours…la preuve ne était faite. Elle s’avança légèrement elle aussi.
L’homme fit le tour du bureau, se planta très menaçant face à ce jeune blanc bec qui venait de l’apostropher ainsi et plongea un regard des plus froids dans son regard.
Hotchner secoua la tête. Les négocations étaient bel et bien tombées à l’eau.
Mais avant même qu’il ait eu le temps de reprendre les choses en main, le jeune agent se mit à rétorquer encore plus fort
« Quoi, vous voulez m’en foutre sur la geule…allez y, outrage à agent fédéral vous savez ce que ca coute, on vous retirera ce beau insigne rutilant… »
Vivian posa sa main sur le bras de son jeune agent.
« Danny ! »
Il ne bougea pas, affrontant toujours sans une once de peur le regard du Marshall mais la tension retombait doucement. Il avait promis à Vivian de contrôler son caractère, il tiendrait sa promesse. Mais l'autre ne voulait pas avoir le dernier mot et relança les hostilités
« Tu sais, mon gars, que je pourrais t’écraser comme une mouche.. »
Spencer Reid n’en revenait pas. Jamais, oh dieu jamais, il n’avait assisté à un tel spectacle entre force de l’ordre…la bouche ouverte, il ne respirait plus tellement l’angoisse d’un affrontement dans cette pièce le tétanisait.
Morgan s’approcha doucement de lui et lui pinça la joue.
« tu peux bouger tu sais… »
Il tourna un œil impressionné vers son ami et begaya quelques mots.
« Promettez moi de ne pas me laisser seul avec le Marshall ou ce gars là… »
« Promis, de toute manière tu as entendu, tu vas passer ton séjour à l’école primaire… »
Spencer se pinça les lèvres.
« Très marrant… »
Morgan jeta un œil rapide vers le second agent qui se tenait près de la porte. A le voir ainsi attendre, désolé, il comprit que son fougueux collègue devait souvent avoir le sang chaud et se comporter avec autant d’emportement. Et bien ca promettait…
Martin tourna la tête vers lui au même moment et haussa les épaules en guise d’excuses. Morgan lui sourit tranquillement. Le contact était pris. Celui-ci avait l’air sympa…
Hotchner s’avança et repoussa l’agent Taylor.
« Ca suffit, on est pas ici pour s’affronter. Comme vous le dites tous les deux, il y a plus urgent dehors à appréhender…alors si vous voulez bien cessez tout cela… »
Danny renifla puis se recula d’un pas.
« Vous avez de la chance qu’il y ait de si belles demoiselles ici, ca me laisse d’humeur plus que charmante, hein vivian… »
Cette dernière leva les yeux au ciel tandis qu’une petite voix toute joyeuse s’élevait dans la salle.
« Merci… »
Pénéloppe Garcia poussa un peu le groupe et s’avança vers Danny .
« si belles demoiselles »…ce garçon était parfait…elle lui tendit la main.
« Je suis pénéloppe Garcia, Garcia pour mes collègues et ma belle pour les intimes… »
Danny sourit avec amusement.
« Danny, Danny Taylor…ou chéri pour les intimes… »
« GARCIA ! »
« Désolée… monsieur…»
La jeune femme repartit aussitôt vers son matériel mais ravi d’avoir été la première belle demoiselle à se présenter à ce dieu vivant, venu tous droits des abîmes de l’indécence physique…elle sourit à Morgan qui se pinçait les lèvres, lui peu amusé par cet intérêt soudain de sa collègue pour ce …ce…merde !
Spencer lui donna un petit coup de coude.
« tu sais que tu es et seras toujours son seul amour »
Le regard noir que lança Morgan sur le pauvre Docteur lui valut qu’il replonge dans sa contemplation du plancher.
Vivian s’approcha calmement, se présenta rapidement à Hotchner et déposa avec tout le calme possible des dossiers sur le bureau du Marshall. Celui-ci la regarda faire. Le calme de cette femme le stupéfia.
« Nous avons 15 dossiers ici d’affaires de disparitions non résolues. Tout laisse à supposer que ces jeunes personnes, tous étudiants, seraient passé par votre région avant leur disparition, selon les témoignages de la famille ou des amis des disparus. Cela s’est passé entre l’été et la reprise des cours… La première disparition remontre à 4 ans, la dernière disparition que nous avons recoupé à votre région remonte à moins d’un an. D’après nos fichiers, il ne s’agirait cependant peut être pas des 8 victimes que vous avez retrouvés… nous avons aussi quelques dossiers ici qui pourraient peut être ceux des corps que vous avez malheureusement découverts…»
Tous écoutaient même le Marchall qui ne voyait pas où cette femme noire voulait en venir.
« Ce qui signifierait que nous n’avons malheureusement peut être pas seulement 8 victimes dans la région mais 24… je pense qu’il va falloir que chacun prenne conscience de l’ampleur de la situation…notre équipe veut retrouver ces personnes ou au moins pouvoir donner ne serait ce qu’un semblant de réponses aux familles, aux mères, aux frère et sœurs qui pleurent leurs disparus, c’est mon métier de la faire, celui de mon équipe et je ne peux pas accepter, Marshall Hanson que vous leur refusiez ce droit… »
Danny aurait applaudi si la situation n’était pas si tendue.
J.J. écarquillait les yeux . Cette femme était extraordinaire, un puits de communication, elle fixait chacun avec ce regard si tendre et si déterminé à la fois que le respect s’était imposé sans contexte.
« agent spécial Hotchner, nous sommes à vos ordres… »
Hotchner hocha la tête.
« Il est nécessaire que nous allions identifier les victimes, que nous établissions comment elles ont été tuées et quand…Marshall, donnez nous ce que vous savez de cette enquête, vous devez arrêter ces tueurs ou ce tueur rapidement…avant qu’ils ne s’en prennent aux habitants de cette région, je vous en conjure, votre aide est devenue prioritaire et notre collaboration indispensable… »
LeMarshall s’était assis à son bureau et feuilletait avec effroi l’ensemble des dossiers. Pas ca, pas dans sa ville, sa région, le seul endroit où il avait reussi à établir une havre de paix…et ce ou ces salauds n’allaient pas lui enlever tout ce travail…c’était sa vie, sa ville…
Il se leva d’un bond et attrapa une paire de clé.
« Je peux vous proposer une des cellules pour installer votre matériel, nous n’avons pas d’autres places ici. Je veux que vous puissiez travailler en collaboration avec mes deux autres bras droits, ils sont en patrouille et ne vont pas tarder à arriver…Je mettrai à votre disposition autant d’hommes qu’il vous sera nécessaire mais ne vous attendez pas à ce qu’il voit votre intrusion d’un bon œil, c’est ainsi, faudra vous y faire… »
L’homme refixa les dossiers puis sortit les dossiers des 8 dernières victimes.
« *quand on a trouvé ces cadavres, on n’aurait jamais pensé que la nature humaine pouvait être aussi perverse. Vous savez j’en ai vu des morts, mais pas de telles choses…qu’attendez vous de nous au juste, agent Hotchner ? »
Aaron Hotchner sourit.
« Peut être pourrions nous commencer par les présentations de nos équipes mutuelles… »