Me revoila avec une nouvelle traduction. Après avoir tenté l'OS, je m'attaque à du plus lourd. Eh oui, une fic en trois parties, avec un total de 48 chapitres en tout (Eh oui vous me direz, la différence est plutôt spéctaculaire ...)
Bref, parlons de l'histoire! La fanfiction s'appelle "
BEFORE THE STORM" et elle a été écrite par Rachael (son pseudo sur fanfiction.net c'est "
criminalxxxmindsxxxfreak"), qui m'a gentillement autorisée à la traduire. Voici le résumé:
Pendant une affaire en Alabama, Reid et Prentiss sont kidnappés par un sadique. Seront-ils sauvés à temps ou est-ce déjà trop tard?La fic est
rated M, je pense que vous comprendrez pourquoi au fil des chapitres ...
ATTENTION aux âmes sensibles: cette histoire comporte des scènes assez explicites de torture, violence, viols... Elle est principalement centrée sur
Reid et Prentiss mais toute l'équipe est impliquée. Je précise aussi que, l'auteur n'étant pas une adepte des romances, cette fic est surtout centrée sur l'amitié entre les deux personnages (du moins les deux premières parties).
Bonne lecture à vous tous. Ce serait très sympa de me donner votre avis, surtout sur la traduction (car comme dis je débute dans ce domaine^^). Si vous avez aimé l'histoire, n'hésitez pas à mettre vos commentaires, que je transmettrais à l'auteur.
Ah et, non, je ne suis pas une sadique ...
PS: C'est un travail assez conséquent qui m'attend, mais bon j'aime les défis
. Je ne sais pas encore à quelle fréquence je pourrais poster, j'éspère pouvoir mettre un chapitre toutes les 2 semaines (sachant que chaue chapitre est très long ^_^). Et si par hasard quelqu'un voudrait s'amuser à m'aider, ou juste corriger les petites fautes derrière moi, ce ne serait pas de refus
)
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There are certain themes of which the interest is all-absorbing, but which are too entirely horrible for the purposes of legitimate fiction.
- Edgar Allan Poe
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Chapitre 1 : Un mauvais pressentiment
« Reid, tu as appelé Hotch ? » demanda Prentiss en observant le chemin sombre qui les entourait. « On a besoin de renforts… Si tu as raison, et si c’est notre suspect, on va avoir besoin d’aide. »
Reid acquiesça, « Ouais, je viens juste de l’appeler. Il a dit qu’il était en chemin. »
Elle serra les lèvres, « Où sont-ils ? Ils n’étaient pas entrain d’interviewer la mère de Kathleen Warren ? »
« Si, c’est à deux heures de route à peu près. »
« Deux heures ? » elle siffla en le regardant. « Et Morgan? Ah non, il était avec Hotch … Rossi? »
« Il est à environ quarante-cinq minutes d’ici. Hotch a dit qu’il le tiendrait au courant. »
Prentiss soupira, sa main posée sur l’arme à sa ceinture. « Quarante-cinq minutes ? » elle secoua la tête. « Et si il essaie de s’échapper ? »
« Alors on tentera de l’arrêter. » déclara Reid, en ayant l’air plus confiant qu’il ne l’était réellement. Il n’était pas vraiment pressé de se retrouver en face à face
avec le suspect. En réalité, si on lui avait donné le choix, il serait volontiers resté au poste de police.
« Mais oui, on va l’arrêter. » dit Prentiss, incrédule, en secouant à nouveau sa tête. « Reid, on est deux agents du FBI perdus à peu près au milieu de nulle part et qui plus est sans couverture. On fait quoi si l’un de nous est blessé ? »
« On appelle une ambulance » répondit-il automatiquement. « Je ne suis pas entrain de dire qu’on doit essayer de l’arrêter tant qu’il n’y a pas de renforts. On doit le surveiller, c’est tout. Mais si jamais on devait l’arrêter quand même, alors on le fera. Crois-moi, je n’ai pas envie d’en arriver là … »
Prentiss soupira à nouveau, « Alors, qu’est-ce qu’on pourrait faire pendant quarante-cinq minutes… Jouer aux cartes ? »
Reid renifla, « Bien sûr Prentiss, j’emporte toujours un jeu de cartes avec moi dans mon gilet pare-balles. »
Elle roula des yeux, « Petit insolent » murmura-t-elle. « Je plaisantais. » Et puis après quelques minutes, elle sourit : « Je n’attendais pas d’ironie venant de ta part. »
Reid haussa les épaules, « Je suis un peu à fleur de peau …. J’veux dire, si c’est vraiment notre suspect, et je suis presque sur qu’il l’est, alors… les choses dont il est capable… » Il frissonna.
« Je sais, » acquiesça Prentiss. « Ca fait un moment qu’on a pas eu un suspect aussi monstrueux. »
Reid hocha la tête, se déplaçant dans son siège. « J’ai un mauvais pressentiment… » avoua t-il après quelques minutes de silence.
« Alors ignore-le. » répondit Prentiss. « Tu es un géni. Tu sais bien qu’avoir un mauvais pressentiment ne signifie pas forcément que quelque chose de grave va réellement arriver. »
« Je sais, » il consentit. « Mais quand même… » ajouta t-il, ses yeux se perdant sur la grande maison qui leur faisait face. Ils étaient sur un chemin de terre désert d’une ville rurale d’Alabama. Il faisait de plus en plus sombre à l’extérieur, mais les lumières de la maison brillaient toujours.
Le propriétaire de la maison, Timothy Jacobs, était supposé être à l’intérieur. Ils avaient reçu un appel de Garcia qui leur indiquait qu’il était la seule connexion qu’elle avait pu trouver. Et plus ils avaient creusé dans le passé de cet homme, plus ils étaient d’accord avec cette conclusion. Le seul ennui était que Hotch, Morgan, Rossi et JJ s’étaient tous dispersés. Hotch et Morgan étaient allés interviewer la mère de Kathleen Warren, Rossi était allé s’entretenir avec le frère de Thomas Brant et JJ avait passé la journée au téléphone à discuter avec les journalistes et les médias.
Du coup, ils s’étaient rendus eux-mêmes chez le suspect. Ils avaient rencontré Jacobs plus tôt dans l’enquête, il y a deux jours. Il se présentait comme un témoin qui avait « trouvé » la voiture abandonnée de Kathleen, où elle et son petit ami avaient été enlevés, au bord de la route. Le matin-même, ils avaient trouvé les corps de Kathleen et Thomas, tellement mutilés qu’ils en étaient presque méconnaissables. Cela faisait presque une semaine qu’ils avaient disparu. C’étaient les victimes n°5 et n°6.
Reid était persuadé que Jacobs était leur suspect. Prentiss ne pouvait qu’être d’accord avec lui. Alors ils s’étaient retrouvés tous les deux assis là, sur une route sombre, prêts à intervenir si le besoin s’en faisait sentir. Et ils espéraient plus que tout qu’ils n’auraient pas besoin de le faire. Après toutes ces années à travailler au bureau d’analyse du comportement, ils avaient rarement vu un cas aussi extrême.
Ils étaient assis dans le 4x4, aussi proche de la maison qu’ils pouvaient l’être sans se faire repérer depuis la fenêtre. Soudain, les lumières de l’habitat s’éteignirent et une ombra passa la porte d’entrée. La main de Prentiss alla directement à son arme.
« On ne peut pas le laisser partir, » dit-elle. « Il pourrait s’en prendra à d’autres victimes… »
« Il le fera. » déclara Reid. « Il kidnappe toujours deux nouvelles victimes après avoir abandonné les deux corps. »
Prentiss acquiesça et ils sortirent tous les deux de a voiture. Hélas, il faisait vraiment très noir dehors. Et sans l’éclairage de la maison, ils ne pouvaient rien voir d’autre que quelques traces de pas devant eux. Le contour de la maison était à peine visible … La voiture de Jacobs apparut derrière une grange.
« Allons-y, » murmura Prentiss en faisant un signe vers le bâtiment. Reid avala durement sa salive, le sentiment d’angoisse qu’il avait ressenti plus tôt ne cessait de croître. Il n’avait vraiment pas envie de voir ce type. Ils se faufilèrent le long d’un chemin sombre qui donnait jusqu’à la maison. Ils atteignirent les marches du perron et regardèrent autour d’eux. Il n’y avait aucun signe de Jacobs.
« Appelle Hotch », déclara Prentiss à voix basse. « Dis-lui que Jacobs essaye de s’échapper… »
Reid hocha la tête et sortit à nouveau son téléphone, puis il fronça les sourcils. « Ma batterie est morte. » murmura t–il.
Prentiss fronça à son tour les sourcils, « Génial », dit-elle d’une petite voix en tapotant dans ses poches pour chercher son téléphone. « J’ai laissé le mien dans la
voiture. Je vais le chercher. Reste ici Reid. Si jamais tu le vois, fais-moi signe. »
Reid approuva, pas tellement pressé de bouger de toute façon. Sa main se serra autour de son arme et il lutta pour juste avoir l’air d’une vague forme dans l’ombre. Il se retourna vers le 4x4 mais il ne pouvait pas le voir d’où il se tenait, même si l’obscurité n’était pas telle qu’il n’y ait plus aucune visibilité. Il pouvait à peine distinguer quelques traces de pas qui s’éloignaient, probablement laissées par Prentiss. Mon Dieu, il espérait qu’elle se dépêcherait.
Il entendit un craquement de branche et se retourna, tenant fermement son arme devant lui, en avalant durement sa salive. « P-Prentiss ? » il étouffa dans un murmure rauque. Aucune réponse. Ca devait sans doute être son imagination. Arrête d’être aussi puéril! Se cria t-il à lui-même. Après tout, il était un agent du FBI. Il avait vu d’horribles choses, vécu d’horribles choses. Il pouvait bien supporter un autre sadique sexuel … Bien sûr, aucun problème. Il sentit que ses mains avaient commencé à transpirer. Mais où était Prentiss ?
Il se mordit la lèvre pour ne pas crier lorsqu’un hibou hurla de l’arbre voisin. Stupides nerfs. Il allait avoir une attaque cardiaque sil ne faisait pas plus attention. Honnêtement, il n’était pas si effrayé d’arrêter Jacobs… ce n’était pas comme si cet homme emmenait son kit de torture partout avec lui. Non, ce qui l’effrayait, c’était l’obscurité, ce qui avait en fait peu de sens pour lui. C’était un homme cultivé de trente ans, qui avait davantage peur du noir que d’un tueur en série. Non pas qu’il n’avait pas peur de Jacobs, il avait vu ce dont il était capable.
Une autre branche se craqua, cette fois plus près de lui. Puis il y eut un bruissement de feuilles à sa gauche. Il frissonna, se disant que cela n’avait probablement rien à voir avec l’air frais de novembre. Doucement, il pivota à 360 degrés, maintenant son arme devant lui, le doigt, tremblotant, légèrement appuyé sur la gâchette. Mais rien. Du moins, rien qu’il ne puisse voir.
Il avala durement sa salive, alors que ses yeux louchaient dans le noir. « Prentiss ? » appela t-il doucement. Elle aurait vraiment du être de retour depuis tout ce temps… Une porte de voiture claqua. Il sursauta et se tourna vers la sombre grange ; des flashs de mauvais souvenirs envahissaient son esprit. Il prit une profonde inspiration. Le bruit provenait de derrière la grange. Cela signifiait que Jacobs montait dans sa voiture ; il était sur le point de partir.
Reid se demanda s’il devait y aller et tenter de l’arrêter seul. Il avait une arme, rien de plus. En revanche, Timothy Jacobs mesurait plus d’un mètre quatre-vingt dix, et devait peser certainement plus que le jeune homme. La grande majorité de son poids était constituée de muscles. Cet homme était bâtit comme un joueur de football. Reid regarda en arrière, vers le 4x4. Prentiss n’était toujours pas revenue. Il se souvint de ce qu’il s’était passé la dernière fois qu’il avait tenté d’appréhender un suspect tout seul. Au milieu de nulle part. Dans le noir. Il secoua la tête. Il pouvait encore attendre.
Il fronça les sourcils, en attendant d’entendre le moteur démarrer, mais le silence et le calme s’installèrent à nouveau. Il n’était pas sûr : bonne ou mauvaise nouvelle ? Est-ce que cela signifiait que Jacobs restait ? Et la même question lancinante le tortura à nouveau : où était Prentiss ?
Il passa sa langue sur ses lèvres et regarda autour de lui, tournant son regard en direction du véhicule. Il aurait souhaité avoir une lampe de poche, mais ça n’aurait fait qu’alerter Jacobs de toute façon. Peut-être tout simplement que Prentiss était entrain d’expliquer la situation à Hotch au téléphone. Oui, c’était l’explication la plus logique. Cependant, il avait toujours ce sentiment persistant qu’une mauvaise chose allait arriver.
Soudainement, il entendit un autre craquement de branche, juste derrière lui. Et avant même qu’il ne puisse se retourner, une main se plaça sur sa bouche et il sentit un couteau se presser contre sa gorge. Une voix d’homme susurra à son oreille : « Posez votre arme, Agent Reid. ».
Reid ferma les yeux et se cramponna à son arme. C’était Jacobs. Il avait reconnu sa voix, bien qu’elle n’ait pas était remplie de la même obscurité et de la même menace inquiétantes qu’elle l’avait été la dernière fois. Le couteau appuya plus fermement contre sa gorge. « J’ai dit posez votre arme ! » ordonna Jacobs.
Reid frissonna légèrement au venin de sa voix et sentit un mince filet de sang couler sur son cou. En inspirant aussi profondément qu’il le pouvait, il laissa tomber son arme et grimaça lorsque celui-ci heurta le sol bruyamment.
« Gentil garçon » siffla Jacobs, alors que son étreinte se renforça sur le jeune homme. « Allons-y… ». Il tira fortement Reid avec lui, derrière la grange. Reid commença à paniquer. Sa respiration s’accélera. Il ferma les yeux et se mit à compter doucement dans sa tête à l’envers en partant de mille. Sa respiration de calma alors de nouveau. Il ne pouvait pas paniquer, il devait réfléchir, trouver un moyen de se tirer de cette situation horrible.
Lorsqu’ils atteignirent la voiture, Jacobs garda le couteau maintenu contre la gorge de Reid, mais il se débrouilla pour ouvrir la porte avec l’autre main. Reid se lécha nerveusement les lèvres et tenta de le raisonner. « Vous n’avez pas envie de faire ça, » murmura t-il. « Je-Je suis un agent du FBI, Monsieur Jacobs. Vous avez déjà beaucoup d’ennuis, et mon équipe sait qui vous êtes. »
Jacobs balança: « Je suis certain qu’ils le savent. Et croyez-moi, Agent Reid, j’ai vraiment, vraiment envie de faire ça. »
Reid déglutit, en mordant sa lèvre. Au moins, il était soulagé que Prentiss aille bien. Peut-être même que Jacobs ne savait pas qu’elle était avec lui. Le plafonnier de la voiture s’alluma, et le cœur de Reid manqua un battement. Prentiss était allongée, inconsciente, sur le siège arrière. Ses mains et ses chevilles étaient attachées ensemble avec du ruban adhésif. Il y avait une méchante bosse à l’arrière de sa tête qui serait sans aucun doute responsable d’un gros hématome.
Sa respiration s’accéléra à nouveau. « Prentiss… » souffla t-il, sans réaliser qu’il avait parlé à voix haute jusqu’à ce que Jacobs émette un rire.
« On dirait que je me suis fait de nouveaux…amis. » ricana Jacobs, en pressant plus fortement le couteau contre la gorge de Reid. « Maintenant, je veux que tu m’écoutes, et que tu m’écoutes attentivement… Je vais enlever ce couteau de ta gorge et toi, tu vas entrer dans la voiture et me donner le ruban adhésif. Sinon, il va falloir que je tues l’Agent Prentiss. Compris ? »
Reid pressa ses lèvres ensemble et acquiesça. « Bien… » murmura Jacobs, en enlevant sa main de la gorge du jeune homme. Reid prit une profonde inspiration et monta dans la voiture, le regard posé sur le corps inconscient de Prentiss. Puis il attrapa le rouleau de ruban adhésif posé sur le sol et se releva rapidement. Jacobs saisit son épaule et le fit pivoter jusqu’à ce qu’il soit en face de lui. « Donne-moi tes mains. »
Reid hésita mais finit par obéir, le regardant droit dans les yeux en se demandant comment ils avaient pu passer à côté de sa sauvagerie et de son désir animal lorsqu’ils lui avaient parlé pour la première fois. Jacobs arracha une large bande du scotch et attacha ensemble les poignets de Reid.
Il ouvrit la portière côté passager et poussa férocement Reid à l’intérieur du véhicule, ce qui fit grimacer ce dernier. Puis il se pencha, attrapa la ceinture de sécurité et la boucla. Reid frissonna à cette proximité, tentant de s’enfoncer le plus possible dans son siège, un mouvement que Jacobs ne manqua pas.
Celui-ci ricana et recula un petit peu, plaçant légèrement sa main sur la joue de Reid. « Ne t’inquiète pas… Toi et l’Agent Prentiss serez bientôt très habitués à ma…proximité ». Reid frémit à nouveau et ferma les yeux. Il sursauta lorsque la portière claqua et Jacobs fit le tour de la voiture pour rejoindre le côté chauffeur et s’y installer. Quelques instants plus tard, le véhicule démarra et ils se mirent à rouler. A rouler loin de cette maison, comme Reid avait prié de le faire juste quelques minutes plus tôt. Désormais, il priait pour y revenir. Pour être n’importe où mais pas dans une voiture avec un serial killer.
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Rossi tourna dans une sombre allée et repéra le 4x4 de Reid et Prentiss. La porte avant était toujours ouverte, illuminant l’intérieur de la voiture. JJ, assise à côté de lui, fronça les sourcils. « Pourquoi auraient-ils laissé la voiture ? demanda t-elle, en regardant Rossi, inquiète.
« Peut-être que Jacobs a tenté de s’échapper… Ils ont du essayé de l’arrêter. »
« Et y auraient laissé la porte ouverte ? ». JJ arqua les sourcils. Les deux agents sortirent du 4x4 pour rejoindre l’autre. Le visage de Rossi s’assombrit lorsqu’il s’agenouilla et attrapa un téléphone resté ouvert sur le sol.
« Est-ce que c’est celui de Prentiss ? » demanda JJ. Sa voix accrocha légèrement. Non, ça ne pouvait pas arriver.
« Et son arme… » dit Rossi, désignant un des sièges, où l’arme avait été jetée.
« Oh mon Dieu…. ». JJ secoua la tête.
« Cherche une lampe de poche dans la voiture » ordonna Rossi. « On doit commencer les recherches. »
JJ acquiesça et se dépêcha pour rejoindre leur 4x4, fouillant dans la boite à gants à la recherche de deux lampes de poche. Rossi en prit une et ils se retournèrent, marchant lentement et précautionneusement vers la maison. « Quelqu’un a été traîné… » nota Rossi en pointant du doigt des traces dans la terre, à côté du véhicule.
« Mais les traces s’arrêtent ici, » dit JJ. « Peut-être qu’ils ont riposté… ? »
« Ou bien le suspect les a enlevés. » répliqua Rossi en fronçant les sourcils. Ils atteignirent les marches du porche et JJ manqua de se mettre à pleurer. L’arme de Reid était sur le sol, entourée de saletés et de branches. « C’est mauvaise signe… »
« Quelle genre de voiture conduit Jacobs ? »
« Euh… une Ford expédition, je crois… » répondit JJ, en secouant la tête.
Rossi hocha la tête, sortant son cellulaire de la poche alors qu’ils continuaient à marcher autour de la maison, vers la vieille grange. « Hotch…c’est Rossi… » dit-il après un moment. « Non…Reid et Prentiss ne sont pas là. On dirait que Jacobs les a enlevés. On est entrain de les chercher. Je vais les appeler. ». Il raccrocha, son visage ne trahissait aucune once de peur ou d’inquiétude. Mais ses yeux, si. JJ le connaissait depuis assez longtemps pour reconnaître ce regard.
Il composa un autre numéro et ordonna rapidement à son interlocuteur de lancer un avis de recherche sur Timothy Jacobs, ainsi que sur sa voiture. « Oui, immédiatement. » Il hocha la tête. « J’ai aussi besoin d’une équipe d’experts à son domicile, tout de suite. Il se pourrait que deux agents fédéraux aient été kidnappés… »
Il raccrocha, alors qu’ils atteignaient la grange. Sur le sol, il y avait des marques de pneus. « Il était garé ici. » dit Rossi, secoua la tête.
« Ils sont partis… ». JJ avait l’air d’être en état de choc.
« On les retrouvera. » affirma Rossi. « Si Reid a toujours son téléphone sur lui et qu’il est allumé, Garcia pourra le tracer. ».
JJ acquiesça, « On les retrouvera » répéta t-elle. Ses yeux bleus s’éclaircirent soudain, avec détermination. « On ferait mieux de les retrouver. »
R&R