Passé Trouble (Emily Prentiss)

La chaleur étouffante de ce début de printemps présageait un bel orage au cours de la nuit. Pourtant le silence pesant qui baignait la ville de Florence sur les coup de quatre heure du matin enlevait tout espoir aux habitant de connaître une nuit fraiche et agréable. La villa Orchidea, situé à quelques kilomètre en dehors de la ville était belle et bien endormit comme ses occupant. Au deuxième étage, une fenêtre ouverte laissait apercevoir un voilage blanc quasiment immobile qui ne risquait pas de s'envoler. Une veilleuse était restée allumé ce qui laissait distingué la demeure dans les profondeur de la nuit. Un peu plus loin sur le bord d'une route de terre, des véhicules blindés noirs progressaient en silence vers la villa, camouflés par la végétation foisonnante. Lilly Brewster, se retournait péniblement dans son lit double. Elle avait rejeté le drap blanc qui la couvrait partiellement. Une mèche de ses longs cheveux noirs, s'était collé sur sa joue. Elle dormait d'un sommeil léger, le moindre bruit était capable de la réveiller. Les autorités de l'organisation international de police criminelle mieux connu sous le nom d'Interpol était désormais proche de la villa. Il se laissait guider par la seule lumière qui émanait des lieux Les véhicules se stoppèrent à quelques dizaines de mettre du portail en fer forgé qui donnait un charme et un prestige à cette demeure. Armés et protégés par des casques et des gilets par balles, une trentaine d'agents s'introduisaient en silence par le portail laissé entrouvert. Ils se dispersèrent par équipe de deux ou trois à travers les 10000 hectares de jardin pour rejoindre les différentes entrée de la villa. Le plus discrètement possibles, ils envahir les lieux. Chaque pièces fut inspecté au peigne fin. Trois agents montèrent déjà l'escalier de pierre. Devant leur yeux se présentait 6 portes identiques toutes fermés. Sans le filet de lumière qui s'échappait sous la porte situé à l'extrémité droite, ils n'auraient pas été capable de savoir dans laquelle de ses six portes se trouvait la femme qu'il recherchait. La poignet se tourna et la porte s'ouvrit dans un grincement maitrisé. Rapidement et professionnellement, ils s'approchèrent du lit, Lilly Brewster frissonna et sentit qu'il se passait quelques chose d'inhabituel. Elle avait raison, en ouvrant les yeux elle vit deux hommes presque penché sur elle, elle allait crié mais l'un d'eux, posa une main sur la bouche de la jeune femme pour l'en empêcher, il retira son casque pour qu'elle puisse voir son visage et il lui fit signe de ne pas faire le moindre bruit. Elle se calma et elle fut soulagé en découvrant un ami, David Lincoln., David demanda à Lilly de le suivre, elle sortit du lit, s'habilla rapidement et elle récupéra dans la petite pièce adjacente, le bébé qui dormait paisiblement dans son berceau. Elle l'emmitoufla dans une petite couverture qu'elle serra dans ses bras contre sa poitrine. Elle comprit rapidement ce qui se passait. Elle se rebella voulant empêcher l'action gouvernementale qui était en train d'être mis en place et qui justifiait qu'elle soit évacuer elle et son bébé. Elle savait qu'il n'avait pas le choix non plus et que c'était la seule solution. Elle suivit précipitamment les trois agents. L'action mené se déroula très vite. David emmena Lilly à l'extérieur, ils traversèrent le jardin et rejoignirent la petite route de terre où les véhicules était stationner derrière la végétation foisonnante qui contournait la villa. Quelques minutes plus tard, une explosion retentit et un jet de lumière éblouis les personnes présentes. Lilly ne put s'empêcher de hurler, la villa venait de prendre feux dans un artifice. Prenant au piège les personnes présentes encore à l'intérieur. Elle s'était attendue à l'arrestation de Raphaël Lowell, mais pas de cette manière là. Ils avaient clairement choisis de le tuer. Elle serra un peu plus contre son cœur le bébé qui s'était mit à pleurer. Elle était en colère contre son ami, David Lincoln et elle rejeta la main qu'il avait posé sur son épaule comme pour s'excuser de la manière dont ils avaient mené cette intervention. Il l'a fit monter en voiture avant qu'elle décide de rejoindre le feu de joie qui ravageait chaque parcelle de mur de la villa. Au loin dans le jardin, à l'abri des flammes, ils n'étaient pas les seuls à regarder la demeure se consumer, l'ombre d'un homme avait également échappé à la tragédie.

La pluie battait à torrent sur la ville ce mercredi 20 Novembre 2012. La place principale et les rues alentours étaient presque désertes. Les quelques passants serrés sous leurs parapluies noirs courrait pour se réfugier vers l'abri le plus proche. Il pouvait s'agit aussi bien d'un hall d'hôtel, d'un café ou d'un simple abri de bus. Peu importait l'endroit du moment qu'ils pouvaient échapper au trombes d'eau. Les derniers taxis étaient monopolisés. L'horloge près de la cathédrale datant du treizième siècle indiquait deux heures du matin. Désormais seule devant les deux lourdes portes de l'édifice, une femme ne semblait pas se soucier du temps déplorable qui sévissait au dessus d'elle. Les mains dans les poches de son manteau bleu marine, les cheveux dégoulinant d'eau de pluie et le visage luisant, elle regardait vers le ciel. Le monument lui paraissait impressionnant par sa taille et la robustesse de la pierre mais elle ne s'en formalisa pas. Il n'était même pas certain qu'elle regardait réellement la cathédrale. La jeune femme s'arrêta avant la première marche qui menait à l'intérieur de l'édifice. Un liquide chaud glissa le long de sa bouche jusqu'à l'extrémité de son menton avant qu'une goutte vienne tomber lourdement sur sa main. Elle regarda longuement la tache rougeâtre qui avait maculée sa peau.
Emily Prentiss était sortie du bureau des science du comportement au siège du FBI à Quantico, plus tôt dans la soirée sous les coups de vingt deux heures. Une enveloppe blanche était posée sur le siège passager de sa voiture. Elle avait prit le temps de l'ouvrir avant de démarrer. Elle était restée paralysé sur son siège en lisant les trois lignes écrites sur une feuille de papier ordinaire, les lettres avaient été découpé dans un vieux journal. Elle avait relu la lettre plusieurs fois pour être certaine d'avoir bien compris ce qu'il y avait d'écrit. Elle n'avait pas pu se résoudre a rentrer chez elle. Elle avait abandonné sa voiture dans le parking où elle l'avait déposé le matin même dans les sous sol du bâtiment fédéral et elle était partie à pied sous cette pluie se faisant surprendre comme la majorité des riverains par la pluie torrentielle qui s'abattit dans le vieux centre ville. Emily Prentiss monta les marches de l'édifice de pierre et elle tira sur la lourde porte pour se réfugier à l'intérieur. Elle progressa dans la cathédrale silencieuse, la tête baissée comme si elle cherchait à se recueillir. Elle alluma un cierge et elle se signa rapidement avant d'aller s'assoir sur le bord d'un banc deux rangs après le premier. Elle ressortit la lettre qu'elle déplia et elle relut les trois lignes qui avait ravagés son cœur trois heures plus tôt. Une larme s'échappa rebelle sur sa joue. Sa main la balaya aussi rapidement qu'elle s'était introduite.
David Lincoln, était un homme brillant, il avait dirigé le bureau d'Interpol pendant vingt ans. Emily avait travaillé avec cet homme plusieurs années et ils étaient devenus amis depuis cette époque, tout son ancienne équipe. Même si elle ne les voyait pas autant qu'elle le voulait, elle était restée ami avec chacun d'eux. Elle n'avait pas eu de nouvelle de Lincoln depuis plus de deux ans maintenant mais apprendre dans une lettre anonyme qu'il venait d'être exécuté d'une balle de calibre 5 entre les deux yeux était tout simplement impensable. Emily serra la lettre entre ses mains en la froissant et elle ferma les yeux pour se souvenir des moments qu'elle avait passé avec cet homme qui avait été son mentor il y a bien des années malgré qu'elle ai pratiquement le même âge que lui.
Le retour de mission de l'équipe fédéral avait eu lieu en fin d'après midi et une fois le dossier bouclé et archivée chacun ne pensait plus qu'à retrouver son lit et son oreiller pour rattraper le sommeil accumulé mais Emily Prentiss ne l'avait pas fait et elle commença à sentir la fatigue l'envahir. Elle étouffa un bâillement et elle luttait contre la faiblesse de ses membres. Il était temps qu'elle rentre chez elle, Cela ne changerait rien qu'elle reste dans cette église, ça ne ferait pas revenir son ami. Il était évident qu'elle se posait beaucoup de question. Cette lettre ne lui avait pas été adressé par hasard. Dans sa voiture, la personne qui lui avait adressé cette lettre la connaissait et pourtant elle était incapable de savoir qui cela pouvait être. Si elle venait d'Interpol, on l'aurait appelé directement ou alors la lettre aurait été signé. De toute évidence c'était quelqu'un qu'elle connaissait et qui lui en voulait qui lui avait adressé ce mot. Elle avait peur. Elle quitta alors précipitamment la cathédrale. Elle rangea la lettre dans sa poche. Emily marcha rapidement sous la pluie qui n'avait pas cessé. Elle pressa le pas et se mit presque à courir. Quelques rue plus loin et une respiration haletante et essoufflé, elle s'introduit dans l'immeuble qu'elle habitait. Elle monta les marches quatre à quatre. C'est seulement une fois qu'elle ferma la porte de son appartement derrière elle, qu'elle souffla. Elle entendit un bruit qui remit tous ses sens en alerte. Elle dé-zippa la fermeture éclair de son menteau et elle attrapa son arme. Progressant en silence et sur ses garde à travers le grand salon, le couloir et la chambre, elle fit redescendre la pression en remarquant que Sergio son chat noir avait fait tomber la télécommande de la télévision posé sur la commode. Elle sourit en le voyant et elle vient le caresser. Elle posa ses affaires sur son lit, elle se dévêtit et partie se faire couler un bon bain chaud. Elle se glissa à l'intérieur et elle ferma les yeux pour se détendre un maximum. Elle finit par s'endormir à peine deux heures avachit sur les couvertures avant que son réveil annonce six heures du matin. Une nouvelle longue journée l'attendait et ses questions reprirent une place dans son esprit, l'angoisse aussi que cette lettre maudite avait provoqué chez elle.

Emily Prentiss avait espéré que la sonnerie du réveil finirait par cesser mais le bruit assourdissant et agaçant continuait de taper dans sa tête. Elle avait trop peu dormit la nuit dernière pour vouloir se lever maintenant et elle ressentait une migraine atroce. Elle jeta l'oreiller à côté d'elle en direction de l'appareil électronique. Celui ci reçu le choc et s'écrasa sur le sol ce qui réveilla Sergio. Le chat noir avait trouver une place confortable sur le tapis duveteux de la chambre de sa maitresse mais il ne supporta pas d'être secoué avec autant d'agressivité. Il poussa un miaulement strident de mécontentement et il fila hors de la chambre. Emily Prentiss suivit des yeux l'animal l'a quitter si brusquement et elle laissa retomber sa tête sur le matelas. Elle n'avait aucune envie de se lever maintenant alors que l'aube ne s'était pas encore levé. Elle se retourna dans son lit, vers la droite, sur le ventre, le dos et vers la gauche. Elle n'arrivait plus à trouver une position agréable. Elle ouvrit les yeux de nouveau pour regarder les chiffres en lettre rouge lumineuse qui s'affichait sur son radio réveil désormais en équilibre entre la table de nuit et le sol. Il tenait suspendu grâce à l'unique câble électrique encore en place. Elle releva 6h35. Elle avait passé 35 minutes à pester contre la sonnerie de son réveil et à se retourner dans tous les sens. Elle soupira avant que son regard ne rencontre le bout de papier jeter sur un coin de la table de nuit. Soudain, elle semblait mieux réveillé, voir complètement en alerte. Elle tendit la main et alluma la lampe de chevet avant de se redresser et de s'assoir au bord du lit. Emily remarqua qu'elle portait encore son peignoir et qu'elle n'avait pas prit la peine de se mettre en pyjama la veille. Emily passa une main dans ses cheveux pour les remettre en arrière nerveusement. Elle prit la lettre entre ses mains. Elle n'avait pas oublier le contenu de celle-ci mais elle ne parvenait pas à y croire, elle n'y arrivait pas. Elle la déplia, pinça ses lèvres et relu silencieusement ce qu'il y avait écrit. David Lincoln ne pouvait pas être mort. Son mentor, l'homme qui lui avait tout appris. Emily releva la tête. Penser à David maintenant lui était douloureux. Elle replia la lettre et la rangea dans l'enveloppe blanche froissé. Elle la glissa précautionneusement dans son sac à main, à l'intérieur d'une petite pochette qu'elle prit soin de fermer à l'aide de petits boutons noirs. Emily sortit de son armoire une chemise rose pâle et un tailleur noir. Elle fit glisser le peignoir au sol et s'habilla hâtivement puisqu'elle était déjà bien en retard. Elle ne prit pas la peine de déjeuner, ni de se préparer un café. Elle préféra vérifier que toutes les fenêtres étaient bien scellées et que l'alarme à l'entrée fonctionnait toujours correctement. Elle l'enclencha avant de quitter son appartement. Elle attrapa au vol la veste abandonné sur la console de l'entrée et elle donna deux tours de clés dans la porte. Elle se surprit à rencontrer du monde de ci bon heure avant 7h mais la voisine, une veille dame de soixante-dix ans passé balayait déjà à la porte de son appartement. Emily la salua se forçant à montrer un sourire sur son visage malgré que les circonstances actuelle ne lui donnait pas le cœur à sourire. Sergio qui avait s'était faufilé sur le pallier de l'immeuble s'approcha du paillasson gris clair de la voisine et il se frotta le long de sa jambe.

« C'est un gentil petit chat. Il vient souvent me rendre visite sur le balcon.
- Bonjour madame Daniels, je suis très en retard, assez pressée. Répondit l'agent Prentiss
- Je peux m'occuper de lui, je suis seule, il m'apportera un peu de compagnie, je l'aime bien.
- Ho ! Oui d'accord, merci, par contre, je dois vraiment vous laisser maintenant, passez une bonne journée.  »

Emily laissa son chat Sergio en compagnie de la voisine et elle se précipita dans les escaliers de l'immeuble qu'elle dévala rapidement. Elle était déjà très en retard. Son téléphone portable déposé au fond de sa poche avait déjà vibré une bonne dizaine de fois. Trop absorbé dans sa course pour arriver au bureau le plus vite possible elle, n'avait pas prit le temps de répondre. L'agent Prentiss pénétra dans le hall d'entrer. Elle s'arrêta pour trouver ses clés dans son sac, elle fouilla frénétiquement. Son portable vibra pour la onzième fois, elle le sortit de sa poche et elle vit le nom de son patron, l'agent Aaron Hotchner s'afficher, elle se détendit. Elle avait imaginer qu'un de ses anciens collègues d'Interpol essayait avec insistance de la joindre mais ça ne semblait pas en être le cas. Elle continua alors à chercher ses clés, s'accroupissant pour poser son sac au sol. Elle les trouva sous son porte feuille au fond du sac. Elle soupira encore. Elle avait conscience que ce n'était pas son jour mais elle évita de dramatiser. Il y avait des choses plus grave que la perte de temps précieuse qu'elle avait mit à chercher ses clés. Elle les mit dans la serrure de sa boite au lettre et elle récupéra son courrier. Quatre enveloppes minces contenant diverses factures se trouvait sur le dessus et une enveloppe kraft plus épaisse terminait la pile qu'elle tenait entre les mains. Emily les ouvrirait plus tard. Elle quitta l'immeuble, le sac sur l'épaule et les lettres à la main. La jeune femme se rendit sur le parking et se retrouva face à la place 218 vide, Sa voiture n'était pas garer là. Il lui fallu plus de cinq minutes pour se souvenirs qu'elle était partit à pied la veille au soir laissant son véhicule dans le parking sous terrain du bâtiment fédéral pour elle travaillait.. Elle jura tout haut. Il ne lui restait plus qu'à parcourir pas moins de six kilomètres ou peut être d'avantage pour rejoindre son lieu de travail. Elle ouvrit alors le message de son patron qui lui précisait qu'un débriefing aurait lieu a sept heures et demi dans la salle de réunion. Emily regarda sa montre. Il était déjà sept heures un quart. Elle n'arriverait jamais à l'heure. Elle jura une seconde fois. Emily avait toujours l'enveloppe kraft sous le bras et elle était curieuse de savoir ce qu'elle contenait. Désormais rien ne pourrait lui permettre d'arriver à l'heure pour le débriefing, même en courant tout le trajet. Elle prit la route principale et elle commença a marcher jusqu'au premier banc qu'elle trouva. Elle s'y assit et ouvrit l'enveloppe qui l'intriguait. Elle arracha la languette. Un paquet enroulé dans du papier bulle se présentait à elle. Emily posa l'enveloppe sur ses genoux et elle entreprit d'ouvrir le paquet. Elle enleva le morceau de scotch en déchirant une partie de papier de protection et elle découvrit éparpillée sous ses yeux, une plaque en argent, un doigt ensanglanté dans un mouchoir en papier et une mèche de cheveux. Emily mit prestement une main devant sa bouche, elle crut qu'elle allait vomir à l'instant. Les propos de la lettre semblait se vérifier. Si le doigt et les mèches de cheveux n'avaient pas fait partie du paquet empoisonné qu'on avait déposé à son appartement, la plaque elle même aurait suffit à Emily. Elle avait appartenu à David Lincoln, Elle ne l'avait jamais vu sans bijou autour de son cou et aujourd'hui cette plaque se retrouvait sur ses propres genoux. Là elle avait envie de vomir. Emily Prentiss remit maladroitement le contenue du paquet dans l'enveloppe et elle l'a glissa dans son sac puis, elle se leva et elle mit sa tête entre ses genoux sur le bas côté de la route, s'appuyant contre un arbre pour laisser sortir le dégout et la peur qui avait prit possession d'elle depuis la veille. Emily se mit alors à courir aussi vite qu'elle pouvait, rejoindre le département du FBI, prendre place dans la salle de réunion et écouter Pénélope Garcia - l'analyste technique de l'équipe - énoncer la nouvelle affaire qui occuperait pleinement son esprit était tout ce qui comptait. Elle voulait fuir la réalité terrifiante qu'un inconnu venait d'abattre sur elle en moins de 24h. Ami ou Ennemi ? Tout ce qu'elle savait, c'est que cette personne voulait lui donner un avertissement, la mettre en garde et lui rappeler une période de sa vie qu'elle n'avait surement pas envie de faire remonter.

Emily Prentiss franchit le SAS d'entrée du bâtiment fédéral essoufflé et encore plus exténué qu'elle ne l'était déjà. Elle avait toujours cette terrible migraine qui l'avait assaillit dès le réveil et elle n'arrivait pas à s'en débarrasser. Elle traversa le hall sans prêter attention à la standardiste qui la fixait avec insistance. Elle passa son badge dans l'ordinateur qui effectua l'identification. Un lumière verte clignotante autorisa l'agent Prentiss impatiente à franchir les quartiers fédéraux. Elle se dirigea vers les ascenseurs. Le département des sciences du comportement se situait au quatrième étage. Emily suivi la lumière jaune se déporter sur les numéros des étages, plus que deux, maintenant un. L'avertisseur de l'ouverture automatique des portes s'entendit et Emily traversa le couloir. Sur les portes en verre face à elle, le nom de son département était écrit en lettre blanche. Elle posa sa main sur la poignée métallique et elle poussa la porte. Il lui fallu moins de cinq minutes pour monter l'escalier de la mezzanine et faire une entrée fracassante dans la salle de réunion où la totalité du reste de l'équipe avait tourné leurs regards vers elle. Emily fit alors profil bas et s'empressa de s'excuser pour son retard.

« Désolé pour le retard, il y a des jours où rien ne veux fonctionner. S'exprima la jeune femme »

Elle prit alors place sur la dernière chaise inoccupée. Elle posa son sac d'où dépassait l'enveloppe Kraft qu'elle avait ouverte quelques dizaine de minutes plus tôt. Son contenu ainsi que la lettre de la veille occupait pleinement son esprit. Garcia lui tendit le dossier qui lui changerait les idées en tout cas elle l'espérait vraiment. Elle avait remarqué le regard insistant de Derek Morgan et entraperçu les reporches silencieux de son patron, l'agent Aaron Hotchner. Elle ouvrit son dossier et baissa la tête. Elle n'avait rien à dire et elle voulait surtout ne rien dire. Elle se concentra sur l'affaire, elle devait rattraper le début du briefing pour être efficace sur le terrain. Elle était aussi indispensable que le reste de l'équipe. Elle ne devait pas se laisser disperser par ses soucis personnel.

« Qu'est ce que j'ai manqué ? Demanda Emily Prentiss en allant droit au but. »