Coucou les amis ! Voici mon 2nd chapitre, bonne lecture à vous, bon weekend à tous. N'hésitez pas à commenter, à donner des recommandations ou justes vos avis, je les prend avec plaisir !!
Chapitre 2 : L'enquête
Rue de Quantico, 8h16 (heure américaine)C'était une belle journée de printemps, le soleil baignait le paysage, les fleurs commençaient à ouvrir et les arbres étaient en fleurs. Spencer Reid, le docteur de l'équipe, super génie aux pouvoirs de mémoires redoutables marchait tranquillement en directions des bureaux de la BAU. Tout en lisant un livre en marchant, il n'eut pas le temps d'éviter la jeune fille qui marchait en face de lui et qui avait fait tomber son sac. Il lui rentra dedans, tombant sur le côté. La jeune demoiselle, blonde, 25 ans environ au yeux verts-noisettes, avait émit un bruit de peur en le sentant la percuter puis en le voyant tomber.
LA DEMOISELLE : « vous allez bien ??? » dit-elle plus apeurée qu'autre chose.
REID : « oui oui et vous ? Je ne vous avez pas vu, en vérité je lisait et ... » se sentant observé par les passants, Reed apparut tout à coup fort gêné. Il prit de se lever aussitôt comme si rien ne s'était passé. Remarquant que la fille, charmante était-il bon de la noté, était restée à terre, il tendit sa main vers elle.
REID : « en fait je ne vous ait pas vu et j'en suis désolé, je vous aide à vous lever ? Vous n'avez rien de casser ? ». Elle attrapa sa main par la main gauche, et son sac au sol par la main droite et se leva, prenant face à Reid.
LA DEMOISELLE : « non rien merci » dit-elle d'un sourire léger, ses joues s'empourprant légèrement
REID : « vous savez, les risques de blessures graves en étant percutés à 2km sont bien rares, on les comptes à 0,63% néanmoins on ne peut les écarter ». Reed avait dit ça sans réfléchir, son cerveau de super génie avait encore réagit avant sa pensée, il se disait à lui même qu'il avait été stupide de dire ça et sur son visage la confusion et la gêne pouvaient se lire.
LA DEMOISELLE : « mais votre livre aurait pu me tomber sur la figure et me défigurer vous savez » dit elle avec une point d'humour.
Reed se sentit alors plus à l'aise et répondit
REID : « c'est bien vrai … Je m'appelle Reid, Spencer … Spencer Reid en fait »
LA DEMOISELLE : « moi c'est anne "
REID : «Anne …. » Reid se mit alors à réfléchir et dit gêné « on s'est déjà rencontré n'est-ce pas ? Tournois d'échec le 08 Décembre dernier »
ANNE : « oui c'est vrai, je vous avait donné mon numéro …. vous n'avez jamais appelé ».
Reid se sentit tellement mal à l'aise. Une jolie fille, et intelligente, elle l'avait abordé, ils avaient discutés échecs, chimie, elle lui avait laissé son numéro et lui, par peur, ne l'avait jamais rappelée. Comme pour se justifier, essayer de ne pas montrer qu'il avait été timide et surtout ne pas la vexer répondit :
REID : « avec mon travail … malheureusement .. j'ai peu de temps et du coup … après je n'ai plus osé … ne le prenez pas pour vous … j'allais appeler ... » Reid, n'arrivait pas à se dépatouiller de sa phrase et bégayait légèrement.
ANNE : « et bien si vous voulez vous faire pardonner, et pour ne pas m'avoir appelé la première fois et pour m'avoir percuté cette fois-ci, appelez moi, mais vraiment hein (dit-elle en souriant) et on ira boire un café ».
Anne sortie alors un style de son sac, attrapa la main de Reid, qui ne savait plus où se mettre et nota son numéro sur la paume de celui-ci, paume de main qui devenait de plus en plus moite à chaque instant qui passait. Une fois son numéro noté, Anne sourit à Reid et reprit son chemin. Reid, qui n'y croyait pas ses yeux la regarda partir, souriant bêtement à lui même, il regarda sa main, et en voyant le numéro, la rangea dans sa poche comme un petit garçon que l'on surprend à faire une bêtise, il reprit la route pour les bureaux, s'apercevant du temps qui passait.
Bureau de la BAU : Quantico 8h39Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Reid pu voir que ses amies étaient déjà là. JJ n'était plus la première à arriver, elle s'occupait de sa petite Marie le matin et prenait le temps de venir, mais malgré tout elle était toujours à l'heure. Elle avait décidé de recouper ses cheveux en carré plongeant, ce qui rafraichissait son visage. Aujourd'hui elle portait son jean foncé et un t-shirt sombre à manche ¾. À sa droite, Pénélope, pimpante et toujours souriante qui les débriefait sur la soirée qu'elle avait passé. Morgan, le tombeur de ses dames, mais en couple depuis peu riait à l'écoute des récits de Garcia. Habillé de treillis militaire, il était vraiment tout le contraire de Reid. S'est alors que Morgan, l'aperçu :
MORGAN : « alors, en retard le petit génie ? »
REID : « de neuf minutes …. Effectivement » Dit Reid simplement
MORGAN : « cela ne te ressemble pas pourtant, allez dit nous tout » dit Morgan d'un ton moqueur
REID : « pourquoi retard signifie pour toi qu'il y a quelque chose »
JJ : « parce que tu n'es jamais en retard Spencer »
REID : « j'étais en train de lire, j'ai percuté une passante, j'ai donc prit du retard »
JJ : « une passante ? » dit JJ sur un ton mi-moqueur mi-inquisiteur
GARCIA : « raconte moi tout mon choux, comment était-elle ? Elle t'a parlé ? Raconte ! »
Morgan se mit à rires au éclats en entendant les questions de Garcia,
REID : « non Garcia, je l'ai juste aidé à se relever et je suis partit ».
Reid répondit sur un ton calme, et en évitant de dire aux autres qu'il avait encore le numéro de Anne sur sa main. Il s'excusa et se dirigea vers les toilettes en disant « d'ailleurs je vais me laver les mains » laissant ses trois compagnons discuter. Arrivé aux toilettes, Reid regarda sa main, resta hésitant pendant quelques secondes. Puis il attrapa son portable dans sa poche, enregistra le numéro et lava ses mains tout en se disant « on verra plus tard » …
GARCIA : « allez dit moi tout comment va Henry et la petite princesse »
JJ : « tout vas bien, marie fait quasiment ses nuits, un ange » dit JJ avec un énorme sourire au lèvre pleine de béatitude.
Morgan écoutait ses deux amies parler des enfants, sourires aux lèvres mais ne put malgré tout s'empêcher de regarder derrière lui en direction du bureau de Hotch.
Hotch était arrivé tôt aujourd'hui. Rossi lui était arrivé après Morgan, il lui avait dit bonjour et avait immédiatement filé vers le bureau de Hotch, depuis il n'en était pas sortit. Une nouvelle affaire, voilà ce que ressentait Morgan en regardant en direction du bureau.
HOTCH : « tu crois qu'on devrait intervenir »
ROSSI : « en tout cas, le sherif nous le demande. C'est un bon gars, il est venu plusieurs fois aux conférences que j'ai donné, mais là il est totalement dépassé. »
HOTCH : « je peux comprendre ».
ROSSI : « on doit l'aider »
HOTCH : « prévient les autres, briefing dans 5 minutes, et on décollera ensuite »
ROSSI : « Merci Aaron »
HOTCH : « ne me remercie pas, c'est normal et puis ils ont fait une demande officielle »
Rossi allait sortir du bureau puis se retournant vers Hotchner
ROSSI : « tu as réfléchis à ce dont-on a parlé hier ? »
HOTCH : « oui et je l'ai même appelé » dit-hotch sans même relever la tête puis continuant « j'attend sa réponse ... »
ROSSI : « j'espère que tu auras été convainquant ….. » répondit Rossi sur un ton angélique …
Rossi était en haute de l'escalier de l'open space, Reed venait de rejoindre l'équipe :
ROSSI : « on a une nouvelle affaire» dit-il à l'intention de tous. Les sourires et rigolades laissèrent place au sérieux. Chacun prit la direction de la salle de réunion et prit place. Hotchner arriva.
HOTCH : « Cette nuit, le Sherif Anderson, de Balcon Heigts au Texas nous a appelé. 4 meurtres ont eu lieu sur les 2 semaines qui viennent de passer dans leur ville. Les 4 meurtres sont des retraités qui ont été pendus, leurs noms : Andrew Sheurn, Maggie Spencerose, Abygaelle Helecsone et Ben Hamilton. La police a alors arrêté un suspect, Calleb Stewart, 36 ans originaire de la ville, surprit sur le lieu du dernier meurtre par la fille de la dernière victime.
JJ : « s'ils ont le suspect où est le problème Hotch ? » dit JJ d'un air surprise.
ROSSI : « le problème, c'est que, Leana, la fille de Ben Hamilton n'a pas vu Stewart tuer son père, elle l'a trouvé sur les lieux, elle l'a alors aspergé d'une bombe lacrymogène et a appelé la police. Ils n'ont aucuns aveux ».
MORGAN : « sans aveux, un jury aura un doute et le disculpera »
HOTCH : « le sherif aimerait notre aide pour le faire craquer et obtenir des aveux, si Stewart est relâché il recommencera, mais cette fois-ci ne laissera aucunes traces. »
REID : « depuis combien de temps est-il en garde à vue ? »
ROSSI : « 13 heures et il l'on prolongé à 72 »
REID : « ils nous reste 59h00 moins deux heures pour y aller ça ne fait plus que 57h pour le faire parler ».
HOTCH : « Garcia, trouves moi tout ce que tu pourras sur lui et retrace moi son planning pour les deux dernières semaines, ainsi que tout les contacts possibles avec les victimes »
GARCIA « je file et vole aux infos monsieur » dit garcia en attrapant sa tablette et quittant la salle de réunion.
HOTCH : « on décolle dans 30 minutes ».
Bureau d'interpol, 14h02, heures anglaises
Ce matin là, Emily Prentiss avait décidé d'écouter son amie. Elle avait besoin de vacances, cela faisait longtemps qu'elle n'en avait pas prit. Ses amis lui manquaient, et l'idée d'aller les voir l'enchantait. Elle avait rempli sa feuille de vacances, posant deux semaines suivies. Elle savait qu'Héléna gérerait parfaitement le service. Elle avait déjà commandé un billet d'avion pendant son heure de repas et décollerait le lendemain dans la matinée, elle préviendrait Garcia et ferait la surprise aux autres.
Elle était en train de ranger les derniers dossier afin de tout laisser en ordre pour Héléna, quand cette dernière toca à la porte.
PRENTISS : « entre ... »
SANTOS: « tu mets tous en ordre » dit-elle d'une voix interrogative mais néanmoins parsemée d'une légère tristesse.
PRENTISS: « tu m'as conseillé d'y aller, au moins pour me reposer »
SANTOS : « et je ne le regrette pas, ça te feras du bien ... »
PRENTISS : « mais ? »
SANTOS : « je voit les choses arriver. Je ne suis ni stupide ni aveugle. Tu es mon amie, je te pousse à y aller, car c'est ce dont tu as besoin et c'est pour toi le mieux à faire. Mais je sait qu'elle décision tu prendras au final …
PRENTISS : « non héléna »
SANTOS : « Laisse moi finir (dit-elle d'un ton sévère et sérieux). Je ne suis pas née de la dernière pluie. Certains ici seront tristes, voire en colère comme Clyde, moi je serait heureuse. Emily … (Héléna attrapa les mains de son amie et se mit face à elle) ne te voile pas les yeux, ne fait pas un choix pour les autres, fait un choix pour toi. Je crois que tu as l'âge de te poser (dit-elle sur un ton amusé, ce qui fit sourire Emily). Tu aimes interpole, mais je pense que tu adores encore plus le boulot de profiler. Fuir ce qui nous fait peur, ça ce n'est pas un de tes traits de caractère. Je ne sait pas, ce qui ta poussé à partir de là, mais ton ancien superviseur à raison. Ta place n'est pas ici. Après à toi de voir. Profite des vacances, réfléchis et pense à ton avenir, le boulot …. (soupire) le boulot ce n'est pas tout ce que l'on peut avoir dans une vie (les larmes aux yeux). Tu peux avoir plus.
PRENTISS : « Toi aussi tu sais »
SANTOS : « Mais moi pour l'instant ma place est ici, faudra bien te remplacer dans le cas où tu partirais hein » souffla-t-elle en rigolant.
PRENTISS : « ouais ... »
SANTOS : « rentre fait ta valise, ne prend pas des fringues moches et strictes, tu ne vas pas bosser »
PRENTISS : « héléna … ! »
SANTOS : « je parle sérieusement, tu n'es pas à l'abri de rencontrer un homme charmant alors … et ne rate pas l'avion, ok ? »
PRENTISS : « promit »
Emily, sourit légèrement et regarda son amie sortir du bureau. Elle resta là, quelque instants. Elle avait raison. Emily avait voulu fuir. Sa vie à la BAU lui rappelais les difficiles instants qu'elle avait vécus, quand son passé à la CIA l'avait rattrapée. Elle avait voulu fuir, recommencer tout simplement et prendre un autre départ. Mais la vérité était qu'elle passait son temps à travailler, qu'elle ne profitait de rien et qu'elle en était malheureuse, parce que ses amis, ceux sur qui elle pouvait compter était la bas, parce que le métier qui lui plaisait n'était plus celui d'appréhender des terroristes. Elle était déterminée, elle irait les voir se reposer, et si son cœur lui disait de rester, elle resterait ….
Jet privé de l'équipe ..Rossi s'était assis près du hublot, Reed à sa droite; face à eux se trouvaient Morgan et JJ. Hotch était resté, demi assis sur une banquette sur le côté, allumant les écrans faces à eux, il commença :
HOTCH : « garcia, dit nous tout »
GARCIA : « alors mes loulous, pas grand chose à se mettre sous la dent, tout d'abord la ville de Balcon Heigts est toute petite, peu d'habitant, la population est vieillissante tout le monde se connait. Calleb Steawart lui est bien née la bas, élever par sa mère. Son père, militaire est décédé au champs d'honneur. Sa mère est morte quand il avait 7 ans, cancer. Il a donc été ensuite élevé par ses grands parents, Abel et Rachel Stewart, enfance normale, pas d'anomalie, aucunes condamnations. A 16 ans son grand père est décédé, crise cardiaque, il resta alors avec Rachel, sa grand mère . Pour ce qui est de son métier, il travail dans les abbatoires, mais tout ce passe bien».
HOTCH : « autre chose »
GARCIA : « peut-être bien, sa grand mère, Rachel a été placé à l'hôpital à la charge évidemment de Calleb, mais elle est décédé dans des circonstances plus que spéciales il a 1 mois ».
ROSSI : « c'est à dire »
GARCIA : « l'hôpital a indiqué qu'elle était morte de vieillisse, Calleb soutenant que non, qu'elle avait été tuée et que ce n'était pas la première à succomber de cette manière; elle est morte d'arrêt cardiaque et lui dit que quelqu'un lui a administré un produit qui a arrêté son cœur. Une enquête au sein de l'hôpital a eu lieu et via les autorités, mais celle-ci a été classée il y a 16 jours …. »
MORGAN : « le déclencheur »
HOTCH : « Garcia, fouille de ce côté la, trouve les antécédents des employés de l'hôpital et voit si Calleb divaguait ou non ... »
GARCIA : « à vos ordres ... ».
REID : « je ne comprend pas pourquoi s'en prendre à d'autre personnes âgées ? »
ROSSI : « il aurait trouvé une réponse à sa question de savoir qui a tué sa grand mère et se venge, ou il a sombré dans la folie ? »
MORGAN : « ça ne colle pas, si quelqu'un a tué sa grand mère, c'est un médecin un infirmer et je dit bien si sa grand mère à été tuée, alors pourquoi s'en prendre aux personnes âgées. »
HOTCH : « Garcia ... »
GARCIA : « je sait lien entre les victimes ? Rien nada, à première vue bien sur carrr remerciez la fée de l'informatique …. chaque personne âgés avaient sa propre infirmière sauf qu'à un moment ou un autre celle ci prenait des congés, ils ont donc prit une infirmière à domicile en remplacement et de façon occasionnelle et bingo, Katheleen Darmon, 27 ans, habitant Balcon Heigts, c'était elle l'infirmière occasionnelle et pour toutes les victimes, et d'ailleurs elle a été en poste pendant 1 mois à la maison de retraite de la grand mère de Calleb … le fameux mois où sa grand mère est décédé .. Puis l'hôpital a gentillement remercié Madame Darmon ... »
JJ : « Darmon serait donc impliquée, elle aurait pu tuer Rachel et Calleb le découvrant essaye de lui faire du mal »
REID : « la pendaison est un rituel précis, de souffrance et de mise en scène, je suis surprit de ce choix, surtout que les personnes âgées sont difficilement manipulable »
HOTCH : « trop de question restent sans réponse. Morgan JJ vous irez voir les familles des victimes en arrivant, essayer de voir ce que l'on peut en tirer, Reid va à la morgue voir ce que tu peux découvrir, je sait tu iras seul mais ... »
REID : « pas de problème »
HOTCH : « Rossi en arrivant, tu iras avec le sherif récupérer mademoiselle Darmon, on verra ce qu'elle a à dire. Je resterait au poste pour voir où on en est avec Calleb ... »
Bureau BAU – QuanticoGarcia était une femme remarquable. Pleine de ressource, elle pouvait seulement en pianotant sur son ordinateur résoudre des mystères et des interrogations que lui donnaient ses collègues. Elle, ne pensait qu'à une chose qu'en ils partaient en mission : qu'il reviennent en vie.
Nombreuses avaient été les fois où elle s'était retrouvée à pleurer ne sachant pas ce qui leurs étaient arrivés, ou en apprenant que l'un avait été kidnappé ou s'était fait tiré dessus. Et pour éviter d'y penser, dès que quelqu'un lui demandait quelque chose elle s'y m'était à 200%. Pianotant sans arrêt, tournant la tête de gauche à droite sur ses différents écrans, elle recherchait en silence les informations demandées, jusqu'au moment où le téléphone de son bureau se mit à sonner et intérrompa le silence de mort qui régnait dans cette pièce exsigus et sombre.
GARCIA : « jeune brebis égarée, parle ton berger t'éclairera »
PRENTISS : « je ne pense pas être si égarée que ça garcia » rigola Emily
GARCIA : « ho Emily ma chérie, mais comment vas tu !!!! Si tu savais à qu'elle point je suis contente de t'avoir »
PRENTISS : « moi aussi pénélope ... »
GARCIA : « mais je suis passablement énervée et contrariée Emily ! Tu as encore refusé de revenir ... »
Garcia avait prit un ton triste et peneau ..elle voulait réellement voir son amie à nouveau dans l'équipe.
PRENTI SS : « c'est vrai mais j'ai des responsabilités tu sais. Mais malgré tout j'ai une bonne nouvelle, je me suis mises en congé, je prend l'avion demain et je débarque pour deux semaines à tes côtés ! »
GARCIA : « Emily, ne me joue pas de tours, mon petit cœur fragile ne le supporterait pas »
Emily rit; les tournures de phrases de son amie lui manquait »
PRENTISS : « nan je ne rigole pas je décolle demain matin à 7h00, heure local, j'en ait pour 8h j'arrive vers 9h30 sauf retard. L'équipe est là ? »
GARCIA : « non ma chérie, elle vient de décoller pour balcon heigts, Texas pour y interroger un suspect »
PRENTISS : « ah et bien on leurs fera la surprise ok ? Ne dit rien »
GARCIA : « Je te le promet … Emily j'ai hâte de te voir ».
PRENTISS « bientôt … Allez je te laisse car je suppose qu'ils ont besoin de toi comme toujours »
GARCIA : « c'est vrai, je t'embrasse »
Emily et Pénélope raccrochèrent. Emily avait chaud au cœur, elle allait revoir son ami, tous ce passait comme prévu, quant à Garcia, son immense sourire ne la lâcherait plus. Cette conversation avait été courte, mais lui avait mit du baume au coeur. Elle avait l'espoir secret qu'Emily reste sans repartir. Garcia sortit de ses rêveries, garda le sourire mais continua à rechercher désespérément un élément qui aiderai l'équipe à faire craquer Calleb Stewart.
Balcon Heigts, Texas Dès leurs arrivés à l'aéroport, Morgan et JJ étaient partis en voiture en direction de la maison de la première famille, les Sheurn. Ils y avaient rencontrés le petit fils, complètement déboussolé par cette perte. La deuxième et troisième victimes n'avaient plus de famille. Morgan et JJ avaient prit le plie de filer directement chez les Hamilton. Arrivé sur place, les deux agents découvrirent une petite maison ancienne, typique du texas. Les tuiles du toit brillaient sous le soleil étouffant qui régnait. Morgan et JJ descendirent de leurs véhicule et se dirigèrent en direction de la maison quand la sonnerie d'un portable retentit.
JJ : « C'est le mien » JJ regarda … le nom de Will apparut.
MORGAN : « Répond, je passe devant »
JJ arrêta d'avancer pour répondre, alors que Morgan monta les 3 marches de la maison qui donnait sur le péron et toca.
JJ « Will, ça va mon chéri ? »
WILL : « et toi ? Bien arrivé ? »
JJ : « oui ça va … (dit-elle sur un ton doux et amoureux) les enfants ? »
WILL : « ils vont bien, je suis avec Marie et … je suis aller chercher Henry à l'école .. désolé »
JJ : « Ne t'excuse pas mais Will (soupire) tout vas bien aller ne croit pas le contraire. Tu les as fait ce matin ? »
WILL : « oui on aura les résultats dans 3 jours … (la voix de Will s'était mise à trembler) »
JJ : « je serait de retour et tout ira bien, j'y croit. »
WILL : « je sais … mais je préfère profiter des petits .. au cas où »
JJ « NAN » avait dit JJ d'un ton sévère, puis se calment et reprenant sa voix douce et posée « pas de au cas où, ce n'est pas envisageable, s'il te plait, garde l'espoir, pour nous et pour les enfants ».
WILL : « je t'aime tu sais … » Assis sur son canapé à regarder les enfants jouer, Will à l'autre bout du téléphone laissa couler une larme le long de sa joue.
JJ : « pas autant que moi, je serait bientôt là, je t'aime ... »
Will et JJ raccrochèrent. Une boule nouait l'estomac de JJ depuis plusieurs jours, personne ne le savait dans l'équipe et elle s'en gardait bien d'en parler. JJ prit une profonde inspiration et partit rejoindre Morgan qui était sur le péron.
MORGAN « Puis-je entrer Madame ? »
Mme HAMILTON : « Évidemment agent Morgan »
Morgan s'était déjà présenté pendant que JJ était au téléphone, Madame Hamilton avait immédiatement accepté de les aider.
MORGAN : « voici ma collègue l'agent Jennifer Jareau »
Et JJ tendant sa main : JJ : « appeler moi JJ »
Mme HAMILTON : « Entrez, ne restez pas là, la chaleur est étouffante ... »
Les deux agents entrèrent dans la maison, Mme Hamilton, la fille de la victime, d'une cinquantaine d'année referma la porte. Son regard était vide, baigné par la tristesse et la colère.
Morgue de Balcon HeigtsLEGISTE : « agent Reid je suppose ? »
REID : « docteur Reed mais agent me convient aussi » dit Reid sur un ton sérieux qui laissait malgré tout entendre une pointe d'humour.
LEGISTE : « les quatre victimes sont bien mortes de pendaison »
Reid s'approcha de la première victime, pencha sa tête en avant regardant la marque laissée par la corde.
LEGISTE : « en revanche j'ai fait une analyse de sang j'ai trouvé de l'homézole »
REID : « Un paralysant, le tueur leur en injection pour les immobiliser afin de pouvoir les déplacer et les pendres sans problème. Combien pesaient les victimes ? »
LEGISTE : « ce sont des personnes âgées, leurs alimentations est moins riches que lorsque l'on est jeune, et ici au Texas la chaleur règne, le plus lourd, monsieur Hamilton pesait (le légiste avait mit ses lunettes sur son nez et regardant ses feuilles) … 56 kilos »
REID : « un corps inerte pèse plus qu'un corps actif, donc pesant 56 kilos il faut en compter 66 en masse lourde. Au vue des photos des scènes de crimes, j'ai remarqué que chaque victime avait été pendu à son domicile mais qu'à chaque fois la pendaison avait lieu dans une zone réellement en hauteur, vous semble-t-il possible, qu'un homme seul puisse soulever et pendre une personne à plus de 2 mètre du sol ? »
LEGISTE : « j'ai aussi vu les photos des scènes … vous savez avant de venir m'installer ici, j'ai longtemps travaillé à Dallas, puis-je vous exposer ma théorie … docteur ? »
REID : « allez-y »
LEGISTE : « à dallas, lorsque l'on voulait dépecer un animal, il fallait le suspendre, pour éviter les douleurs lombers, on attachait la corde au cou de l'animal et on faisait levier avec la corde sur une poutre ou un muret de fait que : tirer la corde et le poids qu'elle porte au bout devient beaucoup plus léger »
Reid, attrapa les dossiers et regarda les photos attentivement
REID : « toutes les maison ont des poutres apparentes »
LEGISTE : « c'est typique de la région »
REID : « regardez sur les photos » Reed tendit les photos de son dossier » on voit sur le plafond au niveau de la corde, sur chaque scène une ligne blanche sur la poutre »
LEGISTE : « c'est du à la frotaison. Ho autre chose, j'ai regardé et fait des prélèvements sur la corde .. j'y ait trouvé de la nitrocellulose, de la résine du solvant et du colorant orange ..»
REID : « du vernis à ongle ? » Répondit Reid dubitatif …..
Les deux hommes continuaire à parler .. Le Légiste proposant un café à Reed, mais ce dernier refusa, il était resté sur le fait que du vernis se trouvait sur la corde.
Poste de Police de Balcon Heigts
Le poste de Police de Balcon Heigts était petit mais bien organisé, la climatisation tournait à fond, en extérieur la température avoisinai les 36 degrés.
Lorsque Hotch et Rossi passèrent la porte, le Sherif les reconnus immédiatement :
ANDERSON : « Agent Rossi, merci d'être venu » dit-il en tendant la main »
ROSSI : « nan nan c'est normal, sherif Anderson je vous présente l'agent superviseur Aaron Hotchner »
ANDERSON : « bonjour monsieur »
HOTCH : « Sherif. Le reste de notre équipe s'est déjà rendu au près des familles et du médecin légiste. Où en est-on avec Stewart »
ANDERSON : « Il ne veut rien entendre. Il dit qu'il est innocent, qu'elle les avaient tous tués mais que ce n'est pas lui. C'est tout ce qu'il a dit, il refuse de nous parler, il dit qu'on ne l'a jamais cru ». Anderson était dépité et ça se voyait.
ROSSI : « il dit « elle », en parlant de Darmon ? »
HOTCH : « va a sa rencontre. Sherif connaissait vous Mlle Darmon, infirmière ? »
ANDERSON : « oui, vous savez c'est une petite ville, elle est infirmière remplacente. »
HOTCH : « tout nous laisse à penser qu'elle est impliquée. Elle a travaillé pour chaque victime et pour la grand mère de Stewart »
ANDERSON : « sa grand mère ? Je me souvient, il maintenait qu'elle avait été tuée mais rien ne pouvait le prouver ».
ROSSI : « sherif allons voir Mademoiselle Darmon »
ANDERSON : « bien sur je connait son adresse, elle m'a déjà soigné. Agent Hotchner, Stewart est dans la salle d'interrogatoire, mes coéquipiers savent que c'est vous qui commandez et prenez la relève, je vous laisse faire, bon courage ».
Hotch acquiesça de la tête et regarda Rossi et Anderson quitter le poste. Son téléphone se mit a bipper. Il regarda et vit un message de Morgan.
« Les familles n'ont rien donnés, on rentre au poste ».
Puis son téléphone sonna et il décrocha.
REID : « Hotch, je pense qu'on se trompe »
HOTCH : « explique moi »
REID : « sur la corde de pendaison, on a retrouver du vernis, pour pendre ses victimes, le meurtrier a utilisé un levier, je pense que le tueur est une femme »
HOTCH : « Darmon ? »
REID : « possible. Je pense que stewart était sur ses traces et qui la suivit de peu sur le dernier meurtre ».
HOTCH : « ok, je t'attend ici je vais aller l'interroger, je préviens Rossi il vient d'aller chez Darmon ».
Hotch raccrocha et tenta d'appeler Rossi sans succès, sûrement ne captait-il pas pour l'instant. Il envoya alors immédiatement un message à Rossi « Darmon est suspecte attention ». Sauf que sur les longues routes texanes, on ne captait toujours pas … Rossi ne reçu jamais le message.
Hotch approcha de la salle d'interrogatoire et vit Stewart, il avait l'air triste, les yeux dans le vagues, il était petit et chétif. Bronzé et brun, d'un mètre 70 tout au plus. Hotch ressentit alors que ce n'était pas le meurtrier, son instinct lui disait et rare était les fois où son instinct le trompait. Il entra dans la pièce et commença :
HOTCH : « Calleb Stewart ? Je suis l'agent spécial superviseur Aaron Hotchner, FBI »
STEWART : « FBI ? » il leva le regard, reste interdit, surprit et angoissé.
HOTCH : « je vous croit quand vous dites être innocent … et j'aimerai vraiment savoir ce qu'il en est ».
Une lueur apparue dans les yeux de Stewart, personne ne l'avait cru jusqu'à maintenant, ni pour les meurtres ni pour sa grand mère. Il ne voulait plus discuter avec la police, il ne comprenait rien, mais cette agent du FBI était devenu son nouvel espoir ….
Maison de DarmonRossi et le sherif était arrivé chez Mademoiselle Darmon. Un petit pavillon, là encore typique de la région, mais isolée des autres, plus aucunes verdures n'apparaissaient. Aucuns voisin aux alentours, un hameau de calme. Le Sherif avait frappé et s'était annoncé:
ANDERSON : « sherif Anderson, Madame Darmon, ouvrez »
DARMON : « une minute » un bruit de clef se fit entendre « Sherif, ca va ? Un Problème. »
Kathellen Darmon était une jeune demoiselle qui paraissait sûr d'elle mais sans prétention. Habillé d'une robe à fleurs, elle portait aussi sur elle un large tablier de cuisine.
ANDERSON : « Madame Darmon, je vous présente l'agent du FBI Rossi, nous enquêtons sur les morts de personnes âgées intervenus dans la ville. »
DARMON : « ho oui une grande tristesse, mais en quoi puis-je vous aider ? »
ROSSI : « madame, chaque personne décédé était un de vos patients, nous aimerions juste discuter, si vous nous le permettez.»
DARMON : « bien sûr entrez... ».
Katheleen Darmon les laissa entré, souriant légèrement.
Le sherif et Rossi avancèrent vers le salon, Rossi se demandait pourquoi elle portait un tablier de cuisine, il était passé devant la cuisine, rien en cuisine, aucune odeurs ne se faisait sentir et il n'était pas l'heure de passer à table quand deux détonations se firent entendre. Deux cries de douleurs déchirèrent le silence qui régnait sur la maison.
Le sherif et Rossi venait de prendre une balle chacun, de dos. Ils tombèrent au sol. Un flaque de sang en dessous de chacun se propageait. Rossi regarda le sherif, ce dernier ne bougeait plus, Rossi prit de spasme, n'arrivait plus à parler, il gardait la bouche ouverte, ses paupières étaient lourdes, la douleur était grandissante …. Il ferma les yeux et ne vit plus que le noir ….
Debout près de la porte, arme à la main et bras levé, Darmon ne bougeait pas. Puis elle baissa son arme encore fumante et comme parlant à quelqu'un alors qu'elle était seule :
DARMON: « non je n'irait pas en prison ». Son regard était sombre, machiavélique, et elle se mit à rire. Un rire qui glaçait l'air pendant que le Sherif et Rossi était aux sols …. face à la mort.