Correspondance.

land-of-mystery a écrit:

Le rêve des vestiaires ? Euh... Déjà que je me met au ship, si je vais dans l'érotisme après lol.

Mais siiiii ! Je suis sûre que tu serais très douée en NC-18 xD Avec Chef on va insister pour qu'un jour tu en écrives une comme ça haha

Ouais enfin là ça collerait pas trop au perso. Je vois mal Reid faire ça lol

CarpeDiem a écrit:

Chef a écrit:

tu sors vite ou j'appuie sur le bouton "bannir ce membre"

Même pas cap, tu m'aimes trop pour ça xD
Et pis, c'est ta faute d'abord, NA ! :p

Hahaha le " chef" j'adore xD

@Elo : mais siii allez!
Ou alors le rêve du vestiaire tu en fais un OS qui n'a rien avoir eh tu t'y fous en les traits d'une belle Mary Sue mdr!

Oui avec Delfe on va insister!
Et j't'ai proposé de l'aide en plus hahaha

Mouais. Je sais pas trop.

land-of-mystery a écrit:

Mouais. Je sais pas trop.

J'avoue
Bon enlève le coup de la "Mary-Sue" ça va passer

Ou pas lol

Voici le 3ème chapitre. Il y a des passages et expressions un peu hard, donc je préfère vous prévenir.

Bonne lecture !


Le 24 novembre, 9h14,

Pardonne moi de ne pas t'avoir écrit hier, mais Hotchner est revenu et j'ai pu lui parler. Quel soulagement de voir un visage familier ! Il m'a confirmé que Rossi et Garcia étaient sains et saufs. J'étais tellement heureuse que j'ai cru que j'allais le prendre dans mes bras. Mais bon, tu le connais, c'est le patron et c'est pas le plus avenant d'entre nous. Puis vous les américains, vous êtes tellement plus distants... Alors je me suis contenté de lui sourire et de lui dire combien j'étais contente de le voir. J'ai même pu discuter avec Garcia par visio conférence sur le PC d'Emily. Cela m'a fait un bien fou !
Il m'a aussi parlé du déroulement de l'enquête, ils ont arrêté le terroriste. Ils vont le faire mariner pour essayer d’obtenir des informations et des aveux. Je donnerai cher pour qu'il fasse tomber les autres membres de sa cellule, qu'il donne leurs noms et qu'il nous disent où vous êtes.
Où que tu sois, tiens bon Spencer, ils vont te sortir de là. L'idée même que tu sois mort est inconcevable pour moi. Je sais que tu es là, quelque part, tu es peut-être blessé, mais tu es un battant. Tu as vécu tellement d'épreuve dans ta vie et tu t'es toujours relevé ! Je crois tellement en toi.

Le 27 novembre, 01h37,

Je viens d'apprendre qu'il avait parlé... Cet enfoiré n'a pas lâché les noms de ses complices mais il a indiqué un lieu... Le lieu où on trouverai un agent mort... Il n'a rien dit d'autres, il s'est muré dans un profond silence par la suite. Pas toi, Spencer, faites que cela ne soit pas toi... Je réalise à quel point cette phrase est égoïste, car de toute façon, je perds un ami qui que cela soit... Je suis dans une rage sans nom, si j'avais ce fils de pute devant moi, je t'assure que je le ferrais souffrir jusqu'à ce qu'il parle ! Je le torturerai de mes propres poings s'il le fallait !

Le 27 novembre, 03h59,

Le corps... Il a été retrouvé... Carbonisé... Mon dieu... Hotchner nous l'a dit... Je suis avec Emily... C'est un homme... On attends les résultats de l'autopsie...

Le 27 novembre 14h12,

Les résultats sont tombés, ce n'est pas toi... Oh, Derek... En l'apprenant, j'ai porté mes mains à ma bouche tant j'ai été prise de nausées. J'ai vu une larme couler sur la joue d'Emily... C'est horrible, il a été brûlé vivant... J'espère que ces chiens crèveront la gueule ouverte en prison ! J'aimerai leur faire payer ce qu'ils ont fait ! Je suis tellement fatiguée de tout ça !


Le 1er décembre 16h01,

Désolée, Spencer, après l'annonce de la mort de Morgan, je n'avais pas la force d'écrire. Ni de faire quoi que cela soit d'ailleurs... L'enquête avance... Il voulait mourir en martyr, on vient de lui refuser la peine de mort... C'est tout ce qu'il mérite, croupir en prison. J'espère que des détenus en soif de chair fraîche s'occuperont de lui... Jusqu'à ce qu'il en meurt! Si je l'avais devant moi, je lui cracherait à la gueule tant je le hais !
Emily m'a dit, que de cette façon, ils avaient l'espoir qu'il leur donne les noms de ses complices et l'endroit où vous êtes captifs. Garcia a déjà creusé du côté de ses contacts, mais la liste et longue et il lui faudrait d'autres informations pour réduire le nombre de suspects. Je l'ai eu au téléphone, elle est anéantie. Tu sais à quel point sa relation avec Derek était forte...Elle ne dort plus, ne mange plus, mais elle tient bon. Elle veut à tout prix coincer ces enfoirés. Et vous retrouver JJ et toi. On le veut tous. Nous sommes une famille et on se serre les coudes, ces derniers temps sont difficiles mais je ne perds pas espoir.

Le 2 décembre, 03h18,

Je viens de faire un rêve. Pas un de ses mauvais songes qui te font te réveiller terrorisé et couvert de sueur... C'est un bon et beau rêve, mais hélas, cette sensation s'est vite dissipée à mon réveil.
On t'avait retrouvé, sain et sauf. Jennifer et Morgan aussi. 
C'était un matin ensoleillé. Il faisait chaud. Sûrement une journée de printemps. Tout était très calme, on pouvait juste entendre le chant d'un oiseau. Un rossignol, je crois.
Emily et moi, nous étions en train de marcher sur une route goudronnée. Autour de nous, se trouvaient des maisons de toutes les couleurs. On était vraisemblablement dans un quartier résidentiel mais il était désert. Il n'y avait même pas une voiture stationnée sur le bas côté, ni même sur les allées des habitations. L'endroit était assez boisé et une brise fraîche faisait doucement remuer les feuilles dans les arbres.
A un moment donné, Emily me dit qu'elle a une surprise pour moi, elle me désigne un endroit au loin. J’aperçois un SUV noir garé en travers de la route. Un homme était au volant mais il m'était impossible de le distinguer. Ensuite, trois personnes, deux hommes et une femme blonde sont sortis de nulle part et se sont approchés de nous. Au début, je ne vous ai pas reconnu tout de suite. Puis je vous ai identifié. Tu t'es mis à courir et j'en ai fais de même. On s'est vite rejoint et tu m'a serré contre toi. Je pouvais sentir ton parfum, sentir ton cœur battre contre ma poitrine. J'ai passé ma main dans tes cheveux, puis tu m'a murmuré que tu m'aimais à l'oreille. Et je me suis réveillé à cet instant là, seule dans un lit qui n'est pas le mien, sans toi à mes côtés. Et je ne peux retenir mes larmes...

Le 5 décembre, 22h03,

Nous avons beaucoup bougé ses derniers temps. Quand je dis nous, je veux bien sûr parler d'Emily et moi, mais pas seulement. Garcia, Hotchner et Rossi se sont joint à nous. Notre famille est en partie réunie. En ce moment, nous sommes quelque part en Alaska ! Je peux t'assurer qu'il y fait très froid. Tout est recouvert de neige, cela nous offre une vue magnifique mais triste à la fois. On loge dans un chalet au bord d'un lac perdu dans la forêt, il appartient à Interpol, il nous l'ont prêté. Et je peux enfin me remettre au boulot, j'interviens enfin dans l'enquête. C'était très pesant pour moi de ne pas pouvoir les aider. Cela n'a pas été facile de convaincre Hotchner, mais j'ai réussi. En tant que « victime » et étant impliquée, il ne voulait pas que je travaille avec eux. Je me souviens de notre discussion.

« Hors de question, Carter ! Tu es trop impliquée ! Tu fais partie de la victimologie et tu n'es pas un agent confirmé. » Déclara ce jour là Hotchner, d'un ton ferme et autoritaire.
« Nous sommes tous impliqués ! Et nous sommes tous des victimes ! On nous a attaqué ! Dans nos propres bureaux ! Si je ne dois pas enquêter, vous non plus ! Je suis qu'un agent en formation à vos yeux mais j'ai été encadré par les meilleures des profilers, à savoir vous tous ! Laissez-moi faire mon métier, laissez-moi vous aider à mettre sous les verrous ces terroristes qui ont tué Morgan ! Et qui retienne sûrement JJ et Spencer ! Cela me tue à petit feu de ne rien faire ! Savez-vous ce que c'est de se sentir inutile et impuissant, de voir les autres se démener alors qu'on est à l'écart, sur le banc de touche ! »

C'était la première fois que je m'emportais auprès de Hotch. Avec le recul, je ne suis pas fière de la façon dont je lui ai crié dessus. Comme si je déversais toute ma colère sur lui, alors qu'il faisait juste son boulot. Juste après, comme je sentais mes larmes venir et que je ne voulais montrer aucun signe de faiblesse, après tout, ils étaient tous là. Je suis sortie précipitamment du chalet et j'ai marché jusqu'au lac qui se trouve juste derrière. Il devait faire au moins – 10° ce jour là mais j'étais tellement enragée que je n'ai même pas senti le froid. Je me suis ensuite assise en tailleur et j'ai pleuré. Les larmes me brûlaient les joues mais je m'en moquais. Cinq ou peut être dix minutes plus tard, j'ai entendu des bruits de pas dans la neige. J'ai essuyé mes yeux et je me suis retournée. C'était Rossi. Il portait une couverture dans ses bras, il s'est assis près de moi et m'a emmitouflé dedans. D'une voix posée et rassurante il m'a dit :

« C'est difficile pour tout le monde, même pour Hotch. Il essayait juste de te protéger. »

Comme je n'ai rien répondu et que je luttais pour ne pas m'effondrer devant lui, il passa un bras autour de mes épaules et ajouta :

« Chacun gère la situation comme il le peut. Parfois, quand tout ce qu'on a mis en place pour lutter et faire face ne fonctionne pas, on n'a plus qu'à se laisser aller à nos émotions. C'est ce qui fait qu'on est humain. Nous ne sommes pas que des agents du FBI, nous sommes des personnes avec des joies et des peines. C'est une chose que l'école n'apprend pas. Mais la vie, oui. Alors si tu veux pleurer, pleure. Mais pleure pour te décharger des mauvais sentiments, ce qui te permettra d'avancer. On va avoir besoin de toi, Carter. Je crois que Hotch a été impressionné, faut voir comment tu t'es défoulé sur lui, il a accepté que tu nous rejoindre dans l'enquête. »
« C'est vrai ? » Ai-je balbutié.
« Oui. Tu devrais donc rentrer avant d'attraper une pneumonie. Dans le fond d'un lit d’hôpital, tu ne serai d'aucune utilité à JJ et Reid. »
« Vous avez raison. »

On s'est ensuite levés et sans échanger un mot, nous sommes rentrés ensemble au chalet. Dans le salon de celui-ci, j'ai croisé le regard de Hotchner, je l'ai soutenu un instant pour le sonder avant de baiser les yeux. Je n'y ai vu aucun signe de colère. Ce qui m'a un peu rassurée.
« Au boulot ! Emily, fais nous un topo sur ce qu'on a. Carter, soyez attentive ! » A-t-il dit ensuite. On a ressemblé tout ce qu'on avait et on a continué à creuser.

Le 07 décembre, 20h58


Aaron et moi sommes retournés interroger Adam Lopez hier. Oui c'est le nom d'un des terroristes. Garcia a fait le tri dans ses contacts, la liste de suspect se réduit, nos pistes se précisent. J'ai la sensation que c'est n'est qu'une question de temps avant de vous retrouvez. Sain et sauf, je l'espère. Je dois t'avouer que j'ai été surprise quand Aaron m'a ordonné de venir avec lui à la prison. Je le lui ai dit et il m'a expliqué qu'il voulait tenter quelque chose de nouveau et que je devais lui faire confiance. Alors je l'ai fait. Et voici comment cela s'est déroulé :

Je suis rentrée dans la salle en première, j'ai pris sur moi pour paraître la plus neutre possible, mais je bouillais à l'intérieur. Je me suis assise, Hotch en a fait de même.
« Agent Hotchner, je vous manquais ? » A dit Lopez avec arrogance. Aaron est resté de marbre et j'ai pris la parole :
« Vous me reconnaissez ? »
Le suspect a tourné la tête vers moi, m'a toisé et a dit :
« Jamais vu. »
Comme je le fixais dans les yeux, j'ai remarqué que ses yeux s'étaient dirigés vers la gauche, preuve qu'il mentait et je lui ai fait remarquer.
« Mensonge ! » Lui ai-je dis avant de détacher mon badge, je l'ai ensuite posé sur la table, juste devant lui et j'ai tapoté des doigts sur la photo. »
« Agent Carter. C'est moi. Et j'étais dans le bureau quand vous avez tout fait sauter. Et vous voyez, je suis plutôt en forme pour quelqu'un qui a côtoyé de près une bombe et des tirs d'arme à feu de pointe. J'ai juste une question qui me tracasse, j'ai de la chance ou vous êtes tellement nul au point de m'avoir loupé ? Oh et, c'est pareil pour les agents Hotchner, Garcia et Rossi. Votre plan était bien de vous en prendre au FBI, symbole des Etats-Unis et de faire passer ça pour la vendetta de Baker ? Il n'était qu'un pion pour vous, il aurait payé pour vos crimes. Vous savez quoi, je pense que c'était qu'un essai, un entraînement, vous êtes ambitieux Lopez, les vies d'agents du FBI vous importe peu quand on a envie d'en faire plus. Seulement, vous vous êtes fait prendre et vous aller croupir en prison. Dommage. »
«J'ai entendu les cris de douleurs de l'agent Morgan alors qu'il brûlait vif. Son agonie a été longue et atroce. Et croyez-moi, après cette satisfaction, je peux passer tout le restant de ma vie en prison. On a tué votre ami. » Après ces mots, il est parti dans un fou rire narquois. Que je me suis empressée d'y mettre un terme :
« Hotchner, on a bien dit qu'on modifierai son dossier et qu'on y apposera le mot de pédophile dessus ? »
« C'est bien ça. »
« Lopez, vous savez ce qu'on fait au pédophile en prison ? »
Il cessa de rire et son visage vira au blanc, j'ai profité de cet instant pour continuer :
« Vous allez vous aussi agoniser dans d’atroces souffrance, quand à force de vous faire sodomiser, votre rectum saignera sans cesse. Croyez-moi, eux aussi rirons aux éclats quand ils vous pénétrons, et ce, peut être même à plusieurs à la suite. »
« Vous n'avez pas le droit de faire ça ! » Blêmit-il.
« Le gouvernement ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de terrorisme. » Lança froidement Hotchner.
« Tueur de flics, ça c'est la classe en prison, mais pédophile... J'aimerai pas être à votre place.» Rajoutais-je, mimant une grimace.
« On en a fini ? » Dis je ensuite en direction d'Aaron, ignorant totalement Lopez.
« Je crois que oui. » M'a t-il répondu, il s'est levée ensuite et j'en ai fait de même, sans même jeter un regard à ce fils de pute.

Lorsque je referma la porte, devant la vitre sans teint de la salle d'interrogatoire, Je questionna Hotch :
« Vous pensez que cela va fonctionner? »
« C'est un narcissique avec un ego surdimensionné. Je pense que l'idée de se faire pénétrer ne lui convient pas. C'est un dominant. Laissons le mariner, cela va le travailler. Il nous parlera, j'en suis certain. »
« Il bleffera peut être et nous donnera de fausses informations. »
« Alors on l’incarcérera pour pédophilie. »


Le plan d'Aaron est assez simple, il pense que de cette façon, Lopez nous donnera des informations sur ses complices et sur l'endroit où ils vous séquestrent. De la négociation, pure et dure. Où que vous soyez, tenez bon, on va vous trouver.

Derek...

Nan mais Elo mais t'es sadiqueuh!!! Tu l'as fait cramer sur place quoi :o

Bon sinon j'aime toujours autant ton style et le reste. J'ai vraiment vraiment envie de savoir comment tu vas finir tout ça

Sinon hm... Ton agent Carter là. Elle a un prénom ? (Ou je l'ai loupé mdr)
Nan pasque en fait moi agent Carter j'imagine Hayley Atwell dans le rôle de Peggy Carter ça perturbe la grande Marvel fan que je suis hahaha

C'est pas moi, c'est les terroristes ! XD

Ouais j'avoue j'ai été un peu vilaine sur ce coup là, mais du coup, on reste dans l'émotion XD

Euh oui, elle a un prénom mais il n'est pas encore dévoilé.

Je pensais que Carter t'aurai fait penser à John Carter en fait. Lol.

Oui j'ai pensé à John Carter au départ.
Puis j'ai lu "Agent Carter" voilà ça m'a perdue haha

Mdr, voilà, je te perturbe.

Mais, mais, mais... :o :o :o
Je suis choquée.
Non seulement par la mort atroce de Derek Morgan, mais aussi par le langage utilisé :o Oui je sais que tu avais prévenu, mais pendant l'interrogatoire, c'est violent x)
Sadique.

Sinon... Pour Carter, moi j'ai pensé à Samantha Carter :')
Mais tu dis qu'on sait pas encore son nom, alors que dans le chapitre 2 on apprend qu'elle s'appelle Eleonore Carter... J'ai pas tout suivit ou tu bug ? :')

Samantha Carter?? Who is it?
Elle sort de Stargate c'est ça? :')

Perso moi j'aime bien le langage fleuri de l'interrogatoire

PARDON ?! Tu doute de qui est Sam Carter ? :o :o :o Je suis doublement choquée !
XD Sinon, oui, c'est celle de SG-1 :')

Ah mais j'ai pas dit que j'aimais pas. On retrouve bien notre LoM là xD

Voilà pourquoi je ne connais pas

Oui c'est bien LoM ça

Admin a écrit:

Voilà pourquoi je ne connais pas

Alala... La jeunesse de nos jours :')

CarpeDiem a écrit:

Admin a écrit:

Voilà pourquoi je ne connais pas

Alala... La jeunesse de nos jours :')

Ah bah j'ai bugé, c'est bien son nom XD. Je me souvenais plus que je l'avais dit dans le 2. Milles excuses.


Non mais, vous vous doutiez bien que je pouvais pas faire que du Shipp ? xd

land-of-mystery a écrit:

Ah bah j'ai bugé, c'est bien son nom XD. Je me souvenais plus que je l'avais dit dans le 2. Milles excuses.


Non mais, vous vous doutiez bien que je pouvais pas faire que du Shipp ? xd

On te pardonne!!! - pour cette fois xD

Ouais c'est sûr j'te voyais mal nous faire uniquement dans le rose. Sinon j'aurais appelé l'HP pour qu'ils viennent te chercher en urgence!

Bah ouais hein. J'suis pas du genre princesse, moi XD

Voici la suite de ma fiction, bonne lecture !

Le 10 décembre, 13h02

Il a parlé. Il a lâché les noms des autres criminels et l'adresse où vous étiez retenus captifs. Seulement... Tu n'étais pas là... JJ non plus. On a juste trouvé deux corps, ceux des terroristes, du sang et une de tes chaussures... Et c'est moi qui l'ai découverte... Tu affectionne tant ces converses noires. Je ne pouvais pas ne pas la reconnaître. Quand je l'ai vu, j'ai senti mon cœur se serrer dans ma poitrine. Et j'ai été prise d'un malaise quand j'ai aperçu au loin les deux corps, je pense que je serai tombée si Emily ne m'avait pas retenue. Pendant une fraction de seconde j'ai cru que c'était toi, là, allongé au sol, sans vie. Je me souviens même avoir porté ma main à la bouche. Le temps s'est comme arrêté, et j'ai imaginé ma vie sans toi, mais c'était simplement insupportable. Puis Prentiss m'a murmuré à l'oreille :

« Ce n'est pas Reid. Regarde bien. On va s'approcher d'eux et tu verra qu'aucun d'entre eux n'est Spencer. »
On s'est ensuite dirigé vers les dépouilles. On a vu deux fusils à leurs côtés. Les leurs visiblement. L'autopsie a révélé qu'ils avaient été tué par balles, du même calibre que les armes retrouvées sur la scène de crime. Les empreintes de JJ y ont été identifiées. La mort remonte à moins de 24h.
On pense qu'elle a réussi à se défaire de leur attention et a attendu le moment propice pour les tuer. Sans doute pour vous permettre de vous échapper.
Le sang sur le sol appartient à vos ravisseurs, mais pas seulement. Il y a le tiens aussi. Tu étais encore vivant hier et tu ne l'ai peut être plus...

Cela ferra un mois dans trois jours que cela est arrivé. Ces quatre dernières semaines ont été un vrai calvaire pour moi. Pour nous tous en fait. Je donnerai n'importe quoi pour te revoir en vie. Je sacrifierai le monde entier pour te serrer contre moi. T'entendre me parler de statistique ou de toute autre notion mathématique. Je t'aime.
Sans toi, je me sens vidée. Je ne suis plus qu'une coquille vide, une réplique de moi-même. Pourquoi nous ? Avons nous été si malveillant pour mériter ça ? Je m'en voudrai à mort si je n'arrive pas à te sauver. A vous sauver. Je ne sais même pas pourquoi je m'obstine à t'écrire, au début, cela me faisait du bien. Mais plus maintenant. Je n'ai plus le goût à rien. J'ai peur et je me sens si seule. Le ciel demain pourrait s'écrouler, je m'en contrefiche. Tout ce que je veux, c'est toi...

Je me souviens de la soirée qu'on a passé ensemble juste avant cette journée d'enfer.
On venait de boucler une enquête. Je crois que c'était celle concernant le père de famille qui éventraient des femmes parce qu'il avait des problèmes conjugaux. Il était tard, comme tu étais venu au bureau en métro, je t'ai proposé, devant les autres, si tu voulais que je te ramène chez toi. Comme tu habite pas très loin de chez moi, ça n'a choqué personne. En chemin, je t'ai proposé de rester dormir à la maison. Te voir quasiment tous les jours au boulot et faire semblant, c'est parfois à la limite de la torture. Devoir refréner l'envie de te serrer contre moi, éviter de te regarder dans les yeux. C'est dur. Dire que je n'aurai peut être plus l’occasion de le faire... Je n'en peux plus d'espérer malgré moi. L'espoir est une chose amère et douce à la fois. Il réconforte dans un premier temps mais c'est pour mieux t'achever quand tes souhaits ne se réalisent pas... Mais je suis certaine d'une chose Spencer, je t'aime. Et rien, ni personne ne pourra changer ce que je ressens pour toi.

Le 12 décembre, 9h12

Garcia vient de vous retrouver ! Toi et JJ êtes à l’hôpital à Washington. Nous sommes en vol pour venir vous voir. Je n'ai pas d'autres informations mais je suis tellement heureuse! A bientôt, mon chéri ! Je n'aurai plus besoin de t'écrire.

Le 12 décembre, 18h00


Les agents Garcia, Prentiss, Carter, Rossi et Hotchner, accompagnés de Will, le mari de JJ arrivèrent au centre hospitalier. Penelope avait réussi à hacker quelque information supplémentaire pendant le vol de ses collègues. Ils avaient été retrouvé la veille, par des randonneurs sur un sentier au nord de la ville. Jennifer soutenait Reid gravement bléssé. Tout deux étaient exténués. Ils avaient été ensuite hospitalisés. La jeune femme, ne présentait pas de blessures importantes. Simplement affamée, elle présentait simplement des signes d'anémie et de déshydratation. Son état de santé n'étant pas alarmant, le médecin des urgences l'ayant pris en charge l'avait transférée en service de médecine où elle se reposait.
En revanche, pour le jeune docteur, les choses étaient toute autre. Ayant été touché par balle à l'épaule il y a près d'un mois, la plaie s'étaient infectée. Et en l'absence de soins, il souffrait d'une septicémie. Lui aussi avait été sous-alimentée et souffrait des mêmes symptômes que sa collègue. Il était hospitalisé en soins intensif et placé sous coma artificiel afin d'éviter qu'il souffre.
Dans le hall d'accueil de l'établissement, après s'être renseigné des numéros de chambres auprès de la secrétaire, alors que ses agents et le mari de JJ l'attendait un peu à l'écart, Hotchner déclara :
« JJ est chambre 302 en médecine, son état est stable alors on peut lui rendre visite. Will, vas y, on te rejoindra. Quand à Reid, les visites sont limités à deux personnes. Je compte y aller, qui veut venir avec moi ? »

Prentiss donna un léger et discret coup de coude à Carter pour l'inciter à accompagner Aaron. Alors que l'agent du FBI hésitait encore, Garcia prit tristement la parole :

« C'est trop dur de devoir choisir, j'aimerai les voir tous deux en même temps. Je suis tellement soulagée de savoir qu'ils sont en vie... » L'analyste éclata ensuite en sanglot, pleurant toujours la perte de son ami Derek. Rossi l'enlaça tendrement pour la réconforter, la jeune femme se laissa aller contre le buste de son collègue. Emily vint lui passer doucement la main dans le dos et l'embrassa sur l'arrière de la tête. L'émotion submergeait maintenant toute l'équipe, y compris Hotchner. Lui aussi avait perdu un membre de sa famille, et il devait se montrer fort pour soutenir les autres. Des larmes perlaient sur les joues d’Éléonore. S’en était trop, elle était à bout de nerf et savoir que son petit-ami se battait pour rester en vie ne l'aidait pas. Elle était heureuse pour JJ mais cela ne suffisait pas à lui remonter le moral. Hotchner remarqua qu'elle pleurait elle aussi et s'approcha doucement d'elle et lui dit :

« Emily m'a tout dit. Tu veux venir avec moi voir Spencer ? »
Cette dernière acquiesça d'un signe de tête, trop émue pour dire quoi que cela soit.
« Ok » Lui déclara-t-il dans un murmure presque inaudible avant de s'adresser au reste de son équipe :

« Carter et moi, on va voir Reid. On vous rejoint dans la chambre de JJ. »
Penelope s'étant libérée de l'étreinte de David, ce dernier se tourna vers Hotch et lui dit :
« Bien Aaron, on se voit tout à l'heure. »

Ils se séparèrent alors. Arrivés devant le bureau infirmier du service de réanimation où avait été admis Reid, Hotchner se présenta auprès d'une soignante présente dans la pièce.

« Agent Hotchner et Carter, nous souhaitons rendre visite à l'agent Reid. »
« Aucun problème. Ma cadre m'a informé de votre venue. Avant d'aller dans sa chambre, il faut que je vous explique quelque petites choses. Je vous en prie asseyez vous. » Dit elle en désignant les chaises situées en face d'elle.
« Nous vous écoutons. » Répondit Aaron, prenant place.
« Tout d'abord, sachez que son état est inquiétant. Il a une grave infection, et malgré les antibiotique, il présente toujours une fièvre importante. Il a été sous-alimenté, son organisme et très faible. Sachez que son pronostic vital est engagé. Nous l'avons placé en coma artificiel pour éviter qu'il ne souffre trop.
Il est intubé/ventilé, c'est à dire qu'il a un tuyau inséré dans sa bouche. Il est relié à une machine. C'est elle qui respire à sa place. Il y a dans la chambre, un autre dispositif, un scope, qui permet de suivre l'activité de son cœur.
Il est perfusé, ce qui permet de l'hydrater. Comme il a perdu beaucoup de sang, il est transfusé. Cela fait beaucoup de tubes et de fils, cela peut être un peu impressionnant.
Il est comme profondément endormi, mais n'hésitez pas à lui parler et à le toucher. Il vous entendra et sentira votre présence.
« Bien, je vous remercie, il est chambre 625 c'est bien cela ? » Demanda Hotchner à la jeune femme. Assise près de lui, Carter sentit sa gorge se nouer. L'appréhension de le voir ainsi, inerte dans un lit d’hôpital la stressait et elle sentit une sensation désagréable s'approprier de son abdomen. Elle ne pipa mot et se contenta d'imiter son collègue lorsque celui-ci se leva pendant que l'infirmière les conduisait à leur ami.

Au fur et à mesure qu'ils avançaient dans le couloir aux tons impersonnels du service, Éléonore sentait cette boule dans son ventre grossir de plus en plus, l’empêchant presque de respirer normalement. Tout lui semblait flou autour d'elle, elle entendait des voix au loin, mais elle n'y prêta guère attention. Et pour cause, elle sentait le malaise l'envahir. Bientôt ils arrivèrent devant la porte entrouverte où l'ont voyait l'inscription 625. L'employée de l’hôpital rentra en premier, Hotchner laissa passer sa collègue, dont l'expression fantomatique faisait peine à voir, puis il entra à son tour.

« Mr Reid » Commença la soignante en posant délicatement sa main sur celle de Spencer, avant de reprendre :
« Vous avez de la visite, deux de vos collègues sont là. »

Elle jeta un œil sur les écrans des différents dispositifs médicaux puis vérifia le débit de la perfusion et leur dit :

«  C'est bon, tout est ok. Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à utiliser le bouton juste là, cela ferra sonner mon téléphone et je viendrai. »

Aaron se contenta d'acquiescer d'un signe de tête distrait. Son attention était porté au jeune homme gisant dans le lit qui lui faisait face. Il était livide, son teint était presque cadavérique si ce n'est les cernes noires qui lui mangeait les yeux. Il ne semblait pas souffrir, ses traits n'étaient pas tirés, la praticienne avait raison, on aurait dit qu'il dormait profondément. Des tubulures et autres câbles semblaient envahir son corps frêle. Une larme silencieuse coula sur la joue d'Hotchner. Le petit génie de l'équipe était là, devant lui, presque mort. Et il ne pouvait rien y faire si ce n'est qu'attendre que les médicaments fassent effet. Un bruit étouffé vint le sortir de sa torpeur, il se retourna d'un geste vif, et vit sa jeune coéquipière, qui s'était laissée choir sur un des fauteuils de la chambre. Elle était aussi pâle que Reid et portait ses deux mains devant sa bouche. Il s'agenouilla face à elle, posa une main sur son genoux droit, plongea son regard dans le sien et lui dit, sa voix trahissant son émotion :

« Hey ! Parle moi. A moi aussi ça me fait du mal de le voir comme ça. »
Hébétée et envahie de tremblement nerveux, elle le regarda et lui murmura simplement :
« Je peux pas. »
« Tu peux pas quoi ? »
« Le voir comme ça, c'est... C'est horrible. » Réussit-elle à dire entre deux sanglots.
« Je sais bien. C'est difficile pour moi aussi. Mais, il faut qu'on soit là pour lui, pour le soutenir. »

La jeune femme opina du chef. Elle se leva, les jambes grelottantes, manqua de tomber si Aaron ne l'aurait pas retenu et se dirigea vers son petit-ami. Debout près de lui, elle essuya ses larmes d'un revers de la main, elle plongea ensuite celle-ci dans son sac, et en extirpa un paquet de feuilles manuscrites.

« Je t'ai écrit... Presque tous les jours ce dernier mois... Ça m'a aidé... ça m'a aidé à combler le vide que tu as laissé quand ils... Ils t'ont enlevés... Je vais te les laisser près de toi... Peut être que ça t'aidera toi aussi quand je serai pas là... » Dit-elle en posant les lettres sur la table de nuit près du lit. Elle soupira longuement et alla prendre un des fauteuils afin de l'installer auprès de Spencer. Elle remarqua aussitôt qu'Aaron était sorti pendant qu'elle s'adressait à Reid. Mais cela ne l'inquiéta guère, Elle s'était dit qu'il était sans doute parti rejoindre les autres voir JJ. Elle s'installa ensuite, hésita un instant puis saisit tendrement la main gauche de Reid dans les siennes.

« Je t'aime, Spencer. » Lui dit elle doucement, émue. Elle s'attendait à ce qu'il lui serre les mains, comme pour lui faire savoir qu'il l'avait entendu mais rien ne se passa. Il demeura immobile et silencieux. Déçue et résignée, elle relâcha son étreinte. Chassa une larme de sa joue, se repositionna sur son siège et passa ses mains dans les cheveux châtains de son petit-ami. Elle se leva, prenant garde de ne toucher aucun dispositif médical, et l'embrassa délicatement sur le front. Sa peau était chaude et moite à cause de la fièvre, mais elle ne le remarqua pas. Elle se rassit et continua à lui parler, tout en lui caressant du bout des doigts son avant bras :

«  Je suis là... Je viendrai tous les jours. Même si je ne peux être près de toi, sache que je te porte en mon cœur. Partout, tout le temps... Je n'ai jamais été très démonstrative avec toi... Alors, oui là, c'est facile, parce que tu peux pas me répondre... Peut être que tu m'entends, là tu es où, aussi profond que soit ton sommeil... Chéri, il faut que tu te batte. Je te promets que quand tout ce cauchemar sera terminé, je ferrai de toi l'homme le plus heureux du monde... Il n'y a pas de mots assez forts pour que je te décrive ce que je ressens pour toi... Tu m'a tellement manqué, j'ai tellement pensé à toi ! Je [...] » Commença-t-elle avant d'être interrompu par un bruit sec. Quelqu'un venait de frapper à la porte, elle se retourna et vit David Rossi et Aaron Hotchner, ses deux collègues.
« On peut rentrer ? » Lui demanda Dave, toujours au pas de la porte.
« Oui... Je vais en profiter pour aller voir JJ. » Lui répondit-elle, se levant et se dirigeant vers eux, jetant un dernier regard à Spencer. Alors qu'elle passait près de son collègue d'origine italienne, ce dernier la retint par le bras et la questionna :
« Ça va toi ? »
« Je tiens le coup. » C'était un pur mensonge, mais cela avait suffit à Rossi, il relâcha son étreinte et laissa partir sa jeune coéquipière...

Olala, ça me plait de plus en plus !
Je te trouves très sadique, entre Derek et Spencer, tu fais fort là XD
Mais j'ai hâte de lire la suite, et j'ai hâte en fait que Spencer se réveille

C'est parce que c'est très sadique que ça te plait de plus en plus ? XD

Question piège ? XD
Euh... Peut-être :p Qui sait muahahahaha

Ah les fameuse converses noires! :p

J'aime toujours autant! Pauvre Spenc'. Il en bave de tous les côtés dites-moi
Moi aussi j'ai hâte de le voir se réveiller!

Ah et mention spéciale Elo : pour avoir fait pleurer Hotch!! muhahaha