Dans la mort... ( OS sur Reid)

Dans la mort... (One shot sur Reid)


Salut, voici un petit OS que j'ai écrit dans un moment d'inspiration. ATTENTION, SPOILER!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Cela parle de ce que Spencer a ressenti lors de l'épisode 15 de la saison 2 lorsqu'il est '' mort'' pendant un moment. Les personnages ne m,appartiennent pas, ils sont tirés de la merveilleuse série Esprits Criminels. Je n'écris pas pour l'argent, juste pour le plaisir d'écrire et d'être lue.





La douleur. Seulement la douleur. C'était tout ce qu'il ressentait. Elle meurtrissait son corps entier. Mais ce n'était pas le pire. Une inspiration l'aiderait à la surmonter. Mais justement, il n'avait pas l'air dont il avait besoin. Un spasme le secoua tout entier. Il savait maintenant ce que les poissons ressentaient hors de l'eau. Il ouvrit la bouche tentant d'avaler de l'air, en vain. La douleur s'accentua, écrasant sa poitrine. Il sentait son cœur battre fort contre ses côtes, résonnant dans son crâne, dans tous son corps. Tout semblait assourdi autour de lui. Il se sentait comme enrobé dans du coton. Il ne voyait rien, n'entendait pas plus. Il goûtait la saveur du sang sur sa langue, métallique, plein de ressentiment. Il avait perdu. Il se doutait que ses coéquipiers. Non, ses ami, sa famille voyait sa mort en direct. Son bourreau ne les priverait pas de ce spectacle qui prouvait sa victoire sur le génie. Il se servirait de ça contre eux, il tentait de les provoquer, de les briser. Il ne réussirait pas, Spencer en était sûr. Mais au fond, quelle importance, il ne serait plus là pour s'en assurer. Un souvenir traversa son esprits. CLAC. Sa mère qui le serrait dans ses bras et lui murmurait qu'elle l'aimait. CLAC. Son père qui lui montrait à faire du vélo. Il était tombé et son père riait en le relevant. Il lui disait qu'il allait y arriver. CLAC. L'anniversaire de ses dix ans, le dernier anniversaire qu'il aie fêté avec sa famille. Il soufflait ses bougies sous le regard fier de ses deux parents qui se tenaient la main. CLAC. Ses moments de complicité avec Morgan. CLAC. Les surnoms que lui donnait Garcia. CLAC. Le match de base-ball qu'il avait été voir avec JJ. CLAC. Hotch qui travaillait dans son bureau. CLAC. L'arrivée d'Émilie dans l'équipe. CLAC. Les rares sourires de Gideon. CLAC. CLAC. CLAC. « Ils vont me manquer » réalisa Spencer. Il regrettait de ne pas avoir dit à sa mère à quel point elle comptait pour lui. Il regrettait de ne pas avoir retrouvé son père, pour lui parler, comprendre pourquoi il les avait abandonné. Il regrettait de ne pas avoir trouvé la force de lui pardonner sa lâcheté. Il regrettait de ne pas avoir dit à l'équipe qu'ils étaient les meilleurs amis qu'il aie jamais eu. Son corps continuait à désespérément rechercher de l'oxygène, mais son esprit était parti, loin, ou aucune douleur ne pouvait l'atteindre. Il se demanda distraitement ce qu'on ressentait en mourant. Il eut peur pendant une seconde. La dernière seconde. La douleur cessa. Ce fut le noir. Tout s'était passé en quelques secondes. C'était assez pour qu'une vie bascule, qu'elle soit anéantie. Spencer sut que c'était la fin. Il était mort. Il ne sentait plus son cœur battre. Pourtant, il se sentait bien, en sécurité, comme quand il était enfant et qu'il se réfugiait dans les bras de sa mère lorsqu'il avait peur. Une douce chaleur l'envahit. « Est-ce ça, la mort?» Pourtant il se sentait si bien. Une lueur dorée l'avait envahit. Non, c'était comme s'il était la lumière. Il irradiait avec la sensation de flotter dans le vide et qu'il ne tomberait jamais. Tous ses mauvais souvenirs; son entrée au FBI et le rejet de ses coéquipiers qui ne le prenaient pas au sérieux à cause de son âge. L'intimidation vécue à l'école. L'abandon de son père. La schizophrénie de sa mère. Son impuissance face aux problèmes de celle-ci. Sa crainte d'hériter de sa maladie. Chaque événement malheureux de son existence, tous, absolument tous s'éloignèrent, devenant de plus en plus flous. Comme si sa vie n'avait été qu'un très long rêve, quelque fois un cauchemar et qu'il se réveillait enfin. Il était bien. Plus bien qu'il ne l'avait jamais été. En paix. Chez lui. Dans sa vraie maison, pas une avec un toit et des murs, mais celle au fond de notre cœur, le seul endroit où l'on se sent vraiment bien. Le repos, enfin! Finalement, ses statistiques et ses connaissances ne lui avaient jamais été d'un grand secours, elles n'avaient jamais pu lui sauver la vie. En quoi savoir que la consommations moyenne d'énergie des Américains était de 7 051 kg ou que la mortalité infantile était de 24 morts pour 100 000 naissances l'avait aidé dans sa séquestration? Spencer trouva amusant de parler de statistiques sur la mort alors qu'il était lui-même décédé. Il se sentait devenir de plus en plus léger. Même ses grandes connaissances semblaient partir avec ses souvenirs. Il se rendit soudain compte qu'il ne se souvenait pas de son nom, qu'il était incapable de mettre un visage sur les noms de ses coéquipiers. Bientôt il ne serait qu'une boule de lumière brillante sans souvenirs ou connaissances. Une boule de lumière sans esprit et sans âme. Étrangement, cette perspective apaisa Reid. Il n'avait jamais cru au destin, mais peut-être qu'au fond, cela devait finir comme ça, peut-être que depuis sa naissance il avait été écris quelque part dans l'agenda céleste qu'il devait mourir à ce moment précis. « Et puis zut, à quoi cela me servira de me poser des questions maintenant. Je suis mort et c'est la seule chose qui importe maintenant.»Le néant lui tendait les bras. Il comptait s'y blottir quand soudain, il sentit une atroce douleur à la poitrine. Sous le choc, il se figea. Le choc qui lui avait causé cette douleur recommença. Il sentit sa poitrine se soulever lui causant une douleur intolérable. Il voulut hurler mais en fut incapable. Spencer se sentit tirer en arrière. Ses connaissances, ses souvenirs, tout lui revint. Tout ce que son cerveau contenait avant revint, une donnée après l'autre. Chacune rentrait dans sa tête en lui donnant comme une immense gifle mentale. SHLACK. Je m'appelle Spencer Reid. SHLACK. Je suis agent du FBI. SHLACK. Morgan, Garcia, Gideon, Émilie, Hotch, JJ. SHLACK. Tobias Hankel. SHLACK. La chaise qui se renverse. SHLACK. Son agonie. SHLACK. SHLACK. SHLACK. SHLACK. Tout lui revient. Il se sentit tomber dans le vide, atterrir sur le sol avec la sensation d'être tombé de mille étage. Fini la paix et la sérénité. La douleur était de retour, parcourant son corps comme une vague déchaînée et destructrice, comme un millier d'aiguille qui se plantaient dans sa chair. Un nouveau coup. La douleur. L'air qui entre de force dans son corps brisé. Puis, la première inspiration. Les yeux s'ouvrent, des formes se précisent. Reid tourna la tête. La douleur afflua dans son cou. Il la vit. Une pierre tombale. Il se tourna encore. La douleur revint. Le visage de son bourreau se pencha près de son visage. Oui, fini la paix et le bonheur, la douce chaleur. La sensation d'être un garçon effrayé dans les bras de sa mère laissa place à la sensation de ce même petit garçon séparé de sa maman, séparé de son bouclier protecteur où rien ne peut l'atteindre. Seul, désespéré. « Je suis en vie». Ces mots le remplirent de rage, de tristesse, de désespoir, de peur. « Oui, je suis en vie. Tobias n'en a pas fini avec moi. L'enfer va continuer.»


FIN


Merci d,avoir lue mon OS. Dites-moi ce que vous en pensez. commentaires, conseils, louanges ( ) . Mais attention, si vous me faites des critiques, il faut qu'elles oient CONSTRUCTIVE. Les méchancetés gratuites ne seront pas acceptées. Aussi, ce OS m'appartient, si vous voulez le publier ailleurs ou le traduire, svp demandez-moi la permission.