Deuxième fanfic pour moi, une spéciale Rossi puisque je suis une 100% addict…bonne lecture !
L’AMOUR OU LA MORT.
Un matin comme tant d’autres sur le campus de l’université, je m’approche de mon groupe d’amis, ma meilleure amie Sharon s’approche de moi toute enjouée et me dit…. »t’es au courant ?le célèbre David ROSSI tiens aujourd’hui même une conférence, ici, à 17h »
Moi, la simple étudiante en criminologie, est déjà tout excitée à cette idée….David ROSSI ?j’ai lu ses livres, il est mon maître, cette conférence est pour moi la chance de parfaire mes connaissances mais aussi l’occasion de le rencontrer et, peut être de pouvoir discuter avec lui…..
Durant cette journée, je n’ai pensé qu’à ça, pour la 1ère fois mes cours sont passés au deuxième plan, m’imaginant déjà lui exposer mes idées et lui les approuvant…..
A 16h45 tapante, j’étais au premier rang dans l’amphithéatre, attendant avec impatience l’arrivée du grand homme.
17h, la salle est pleine à craquer, 17h05, il fait son entrée, se présente et la conférence commence…tout y passe, les tueurs, leurs mode opératoire ,leurs mobiles, les victimes, etc…etc…, j’écoute attentivement, je prend des notes, j’admire l’homme et son savoir.
20h tout est terminé, j’attend, bien en retrait, que tout le monde en ai fini avec les autographes, les félicitations et autres compliments, la salle est vide, c’est le moment, j’apparais devant lui…..
Moi :Monsieur Rossi, bonsoir, je voulais vous dire que je vous admire beaucoup, j’ai lu vos livres, ils m’ont appris tant de choses et votre conférence ce soir…..
Rossi :*il m’interromp*….merci mademoiselle, je suppose que vous voulez un autographe ?
Moi :oh non ,enfin oui mais j’aurais aimé m’entretenir avec vous et avoir votre avis sur mon mémoire, je m’appelle Kelly Daniels, je suis en dernière année et si vous pouviez m’aider….
Rossi :enchanté Kelly mais pour votre travail je ne peux rien faire, je suppose qu’il est très bon mais sans vouloir vous vexer j’ai un peu trop d’expérience par rapport à vous, je ne serai donc pas très objectif et serai sans doute trop critique…quand à discuter avec vous, je n’ai pas le temps, on m’attend…
Moi :oh désolée, votre femme sans doute ?*sachant pertinemment qu’il était séparé*
Rossi :non, mon équipe, j’ai repris mes activités, on se verra peut être un jour lorsque vous serez diplômée et aurez besoin d’un travail…en attendant, excusez moi ,je dois partir.
Moi :mais Monsieur, attendez je voudrais juste passez un moment avec vous, on peut aller prendre un verre, ou s’appeler plus tard si vous voulez…je vous en prie !c’est important pour moi….* il revint sur ses pas*
Rossi :écoutez, je ne veux pas être désagréable mais je pense que le genre d’entrevue que vous désirez touche à quelque chose de plus intime que mon travail et je suis au regret de vous dire non, vous êtes charmante mais ça ne m’intêresse pas.
Ainsi donc ,il avait déjà deviné….
J’obtins juste un de ses livres dédicacé, une photo de nous deux et je le vis disparaître aussi vite que je l’avais vu apparaître 3h plus tôt.
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Je déteste me faire planter comme ça….sans doute est-il le meilleur dans son domaine mais qui est-il pour se conduire de cette manière avec moi ?non, non et non je ne puis accepter cette humiliation, il ne sait pas encore à qui il a affaire.
Le lendemain matin je décidai de sécher les cours et d’employer ma journée à trouver les coordonnées de Rossi et d’essayer de le joindre.
J’appelai le bureau de la BAU et demandai à lui parler…
Rossi :agent Rossi j’écoute….
Moi :c’est Kelly Daniels vous vous souvenez ?j’aimerais vraiment vous voir de toute urgence, c’est important…et ce n’est pas ce que vous pensez.
Rossi : Kelly, je crois avoir été clair mais bon, quel est votre problème ?
Moi :venez tout de suite, je n’ai pas le temps de vous expliquer, voici mon adresse, 1712 downey street, venez seul…
Rossi :j’arrive….
Serais-je arrivé à mes fins ?pas sûr mais au moins il vient, je guette par la fenêtre, voilà sa voiture…il avance d’un pas rapide vers la porte d’entrée, j’ouvre avant qu’il n’ai le temps de sonner et l’invite à entrer très vite.
Moi :*jouant la comédie des larmes et de la panique*agent Rossi, merci d’être venu si vite, j’ai eu si peur..
Rossi :que se passe t-il Kelly ?calmez vous et dites moi
Moi :c’est mon ex copain, il me harcèle depuis des semaines, il était devant chez moi, de l’autre coté de la rue, il a déguerpit à la vue de votre voiture
Rossi :mais pourquoi ne pas avoir averti simplement la police ?
Moi :ils ne se seraient pas dérangés pour si peu ou se seraient contentés de passer dans la rue sans s’arrêter et moi, j’avais besoin d’une présence c’est pourquoi j’ai pensé à vous et me suis permise d’appeler la BAU.
Il entoura mes épaules de son bras et me dit : »ok c’est bon pour cette fois mais en principe je ne m’occupe pas de ce genre de choses…venez vous asseoir, on va parler un peu mais je n’ai pas beaucoup de temps », il m’emmena vers le salon et s’assit à mes côtés sur le canapé, je lui proposai un verre… »heu, juste un café alors ».
Quelques minutes plus tard, je revins avec les cafés et commençai à lui narrer mon improbable histoire montée de toutes pièces de l’amoureux éconduit et harceleur ,je m’appliquai à être crédible, j’y mit toute ma conviction et pu constater que ça marchait . Il me conseilla même de porter plainte et me dit »je vais jeter un œil dehors pour être sûr puis je devrai partir, si quelque chose ne va pas, appelez la police ok ? ».
Je l’ai donc accompagné à la porte, il a regardé un peu partout, est revenu vers moi et a dit »c’est ok Kelly, y’à personne ici ,essayez d’aller vous reposer, bonsoir »
Il était sur le point de partir….non pas déjà, que faire pour le retenir ?il me fallait à nouveau ruser…déjà il me tournait le dos et s’éloignait, me voilà paniquée, non il ne faut pas qu’il parte….j’ai improvisé un : »agent Rossi…attendez » et j’ai couru vers lui, me suis jetée dans ses bras et ai murmuré « vous ne pouvez vraiment pas rester encore un moment ?vous savez je crois qu’on s’est mal comprit hier, je m’excuse » là, je pense qu’il a senti quelque chose de suspect dans mon comportement et m’a repoussé gentiment en disant « non je ne peux pas ,je ne devrais déjà pas me trouver là et, Kelly, s’il vous plait ne recommencez pas ce jeu » tout en parlant il me tenais fermement par les épaules et me regardait droit dans les yeux comme si il voulait me faire comprendre que je devais me contrôler…..Mon dieu ce regard, dur et tendre à la fois ,j’ai pensé * David, tu n’aurais jamais du me regarder comme ça*.
Je suis rentrée chez moi, la comédie à cessé et mon visage a prit une toute autre expression….
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Le lendemain, David Rossi arrivait au bureau pour prendre ses fonctions quand Hotchner l’interpella : »hey Rossi ,t’es très demandé mon vieux, il est tôt et t’as déjà 3 messages sur le téléphone du bureau »
Reid, arrivant à ce moment là en rajouta : alors espèce de cachotier, y aurai-il une femme la dessous ? * fou rire général*
Rossi : mais de quoi vous parlez les gars ?si j’avais une liaison j’ai un portable pour ça…voyons un peu ces messages
….quelques instants plus tard, Rossi entra dans le bureau de Hotch…. »j’ai un problème je crois, le 1er message dit * David tu ne m’échappera pas*, le 2ième * il ne faut pas lutter David, c’est ton destin* et le 3ième * je sais comment t’atteindre*… ils ont été enregistrés respectivement à 1h, 2h30 et 3h45 cette nuit avec une voix déguisée »
Hotch :t’as eu des problèmes avec quelqu’un ces temps ci ?
Rossi : non je ne vois pas….je vais demander à Garcia de vérifier la provenance des appels…
Garcia :alors ,voyons ça j’ai 3 cabines téléphoniques différentes à plus ou moins trente ou quarante kilomètres de distance, faut avoir de sacrées insomnies pour passer son temps à voyager la nuit pour passer des coups de fils !
Rossi :ouai qu’est ce que c’est que cette histoire ? * dit-il ne pensant toujours pas que la fille de la veille pouvait en être à l’origine*
Garcia : oh, attendez , je viens de recevoir un mail bizarre regardez….
On pouvait lire sur l’écran : « David, toi et moi c’est à la vie à la mort maintenant »
Rossi :Garcia, tu peux savoir d’ou ça vient ?
Garcia :je cherche déjà…..je crois que j’ai quelque chose….oui voilà, un cyber café avenue Carlton à 15min’ d’ici
Morgan :le temps d’y aller on trouvera personne, qu’est qu’on fait ?
Hotch :on attend encore…Rossi, vient dans mon bureau…..Tu es vraiment certain que tu ne vois pas qui cela pourrait être ?
Rossi :non et ça m’énerve ,en même temps des tas de gens peuvent m’en vouloir !A moins que…..non pas possible…
Hotch : quoi ?parles !
Rossi : en résumé, hier fin d’après midi, j’ai reçu un appel d’une fille que j’avais rencontré la veille à ma conférence et qui avait un problème de harcèlement de la part d’un ex, elle m’a presque supplié de passer pour l’aider et j’ai accepté
Hotch : et quoi ?t’es allé chez elle ?
Rossi :oui, j’avais pas de raison de me méfier, je l’ai rassurée, j’ai vérifié s’il n’y avait personne aux alentours, et je suis reparti….par contre, elle a essayé de me retenir et j’ai du freiner un peu ses ardeurs.
Reid :coup classique, elle est amoureuse de toi et comme c’est pas réciproque, elle se venge. C’est le cas typique de la psychopate en puissance…mignonne, gentille, aimable,bref normale, tu vois rien venir et quand tu te retournes, elle plante le couteau !Pour l’instant c’est de l’amateurisme, elle doit en être à son 1er coup.
Hotch :c’est quoi son adresse ?on y va…
Rossi : non, j’y vais seul , je vais lui parler, rien ne nous dit que c’est elle et si c’est le cas et qu’elle vous voit elle va se braquer.
Bien que très réfractaires à cette méthode, Hotch laissa Rossi faire comme il en avait décidé, sans lui dire cependant que Morgan et Reid seraient dans les parages au cas où.,
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…Je me demandais ce que pouvait bien penser David en ce moment, si tout le monde là bàs était en effervescence autour de lui. J’étais consciente qu’ils allaient vite remonter jusqu’à moi mais ce qu’ils ne savaient pas c’est que c’était ce que je voulais…juste que David ai un gros doute sur moi, ça le ramènerais peut être ici ?
Oh je les entend d’ici dire que je ne suis qu’une étudiante amoureuse de son mentor, une gamine qui n’est pas de taille à affronter leur équipe….qu’ils pensent ce qu’ils veulent, j’ai plus d’une corde à mon arc et si je passe pour une idiote à leur yeux, ce n’est sûrement pas par plaisir mais simplement pour les amener là ou je veux les amener !
Ca fait un moment que je suis assise là…le regard vide, caressant l’objet qui va sceller notre destin, la seule chose qui pourra nous réunir puisque je sais pertinemment que l’auteur de mes tourments ne veut pas de moi, il me l’a bien dit, bien démontré, le beau, le ténébreux David Rossi dont je suis éperdument amoureuse reste de marbre devant mes avances, sourd à mes cris désespérés, peut être juge t-il que je ne mérite pas ses faveurs ,que je ne suis pas digne de sa grandeur ?quoiqu’il en soit si je ne l’ai pas, personne ne l’aura !
J’ai devant moi son livre, la photo de nous, j’attend le grand moment.
Tiens, une voiture remonte l’allée de la maison…c’est la sienne, est-il seul ?si ce n’est pas le cas, mes plans seront contrariés, je vérifie, personne avec lui, c’est bien.
Il sonne, je prend 1min’avant d’aller ouvrir, le temps de prendre un air détaché et surpris de le trouver là, j’ouvre….
Rossi :bonjour Kelly, j’aimerais te parler si tu as une minute
Moi :oh c’est vous agent Rossi, pas de problème ,entrez….
Je ferme la porte derrière lui, le piège se referme et le jeu commence…Je vous en prie Monsieur asseyez vous, que puis je faire pour vous ?
Rossi :Kelly je sais que j’ai été un peu brusque avec vous et je m’excuse si vous l’avez mal prit mais il fallait que vous compreniez que je ne suis pas ce genre d’hommes alors, voilà je vais aller droit au but, avez vous cherché à vous venger en m’envoyant des messages…disons…suspects ?si tel est le cas, dites le moi, nous pourrons en parler tranquillement et ça n’ira pas plus loin.
Moi :oh ça je sais, rien ne va jamais plus loin avec vous……bien sûr que c’est moi !peut-être avez vous cru que vous pouviez me rabaisser de la sorte comme probablement vous en avez rabaisser d’autres ?non Monsieur, pas moi ! * Je sors alors mon arme, Rossi reste calme.*
Rossi :Kelly calmez vous je……
Moi :mais tu peux me tutoyer David, et maintenant tu vas rester gentiment où tu es, j’ai des projets pour nous deux….
Rossi :si tu veux jouer à ça tu es perdante d’avance ma ptite ,je ne t’ai rien fais de si terrible quand même ?!
Moi :non….juste humiliée et ça me suffit…..j’ai dit on ne bouge pas ou tu mourras plus vite que prévu.
Rossi :tire Kelly ,pas la peine d’hésiter autant si tu es décidée, allez, vas y…tu veux me faire autant de mal que je t’en ai fait c’est ça ?alors tire bon sang !qu’est ce qui se passe Kelly ?des remords ?le courage te manques ?ou peut être que tu m’aimes trop pour me tuer..
Moi : * en larmes, déboussolée* Tais toi ,c’est quand je l’aurai décidé, on va partir tout les deux David…..
Pendant ce temps, Reid et Morgan étaient en planque et attendaient le bon moment pour intervenir
Rossi :finissons en Kelly, tu as raison finallement, je m’interdis de vivre pour mon métier, c’est moi qui ne te mérites pas…
Moi : *complètement confuse * non,ne dis pas ça,je….
Sans avoir le temps de finir, j’entendis derrière moi puis quasi simultanément sur ma gauche « FBI lâche ton arme…..doucement »
L’agent Reid était le plus proche de moi, je pouvais presque sentir son souffle sur ma nuque mais c’est le métal froid de son arme qui s’est posé sur elle….
Reid : c’est fini Kelly, baisse ton arme, tu as perdu.
J’ai lâché mon revolver et me suis écroulée en criant de rage, de tristesse, de désespoir….Reid me gardait toujours en joue tandis que Morgan me passait les menottes, ils me relevèrent, je vis Rossi debout devant moi…..
Rossi :quel dommage Kelly, tu avais un si bel avenir devant toi et toute la vie pour aimer et être aimée, tu as gâché tout ça pour si peu de choses, c’est triste…..ok emmenez là !
Un an plus tard, je suis toujours enfermée et soignée dans un hôpital psychiatrique,…..mais vous savez, quand je sortirai, j’irai voir David…….
FIN