Folie du cœur

Bonjour à tout le monde !

Je vous publie une de mes fan fictions nommée " Folie du cœur". Elle ne sera pas centrée sur un personnage particulier, mais sur une enquête et donc, sur l'équipe.

N'hésitez pas à me faire part de vos remarques et suggestions.

Voici le premier chapitre :



« J'ai aimé jusqu'à atteindre la folie, ce que certains appelle la folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d'aimer ». Françoise Sagan. 


En cette matinée de printemps, le temps était clément, offrant aux passants de belles éclaircies. La température était plutôt agréable, bien qu'un peu trop fraîche pour permettre aux plus frileux de tomber la veste.
Spencer portait d'ailleurs un gilet par dessus sa chemise, mais avait délaissé la cravate en cette journée de repos. Il avait fait quelque course et sortait d'une petite supérette de son quartier. Les bras chargés de paquets de papier brun, il se dirigea vers sa voiture. Arrivé à son véhicule, un modèle ancien, il cherchait en vain ses clés au fond de sa besace quand des articles tombèrent au sol. Drôlement embarrassé par ses sacs, il souffla et porta les yeux au ciel, légèrement irrité. Il fût surpris et sursauta presque quand une voix féminine retentit à sa gauche.
« Besoin d'aide ? » Lui demanda une jeune femme brune lui tendant ses achats, qu'elle venait de ramasser.
« Euh... Je veux bien merci. » Hésita le jeune homme, gêné par sa situation, rougissant presque.  
« Vous permettez ? » Questionna l'inconnue, désignant un paquet qu'elle désirait l'en débarrasser.
«Merci », lui répondit-il, lui donnant un des paquets qui l'indisposait.

De sa main libre, après quelque seconde de recherches quasi archéologique, il trouva ses clés, déverrouilla son coffre et l'ouvrit, tendant son bras.  En cette position, son gilet remonta, laissant apercevoir une partie de son ventre plat et blanc, mais également son arme de service, qu'il gardait toujours sur lui. Ce qui n'avait pas échappé au regard de la femme à ses côtés. Sentant les yeux de Reid posés sur elle, elle s'excusa presque, posant rapidement le sac qu'elle tenait dans la voiture :
« Je n'ai pas grandi en Amérique, je ne me suis jamais faite à cette habitude que vous avez, vous les américains, de porter une arme » Son intonation avait quelque peu changé, il était moins bienveillant et plus sur la réserve. Elle s'était également éloigné de lui.
« Non, non. Ce n'est pas ce que vous croyez » La rassura Spencer, avant de reprendre :
« Je suis agent du FBI, tenez voici ma carte » Lui dit-il lui tendant de ses mains graciles.
La jeune brunette examina avec attention la carte plastifiée, visiblement soulagée de ne pas être tombée sur un fou furieux assoiffé de sang.
« Ah pardon, on voit tellement de chose vous savez, je suis désolée. »
L'agent du FBI, en connaissance de cause, ne pouvait qu'acquiescer.
«  Je sais. » Dit-il fermant son coffre, ne sachant quoi dire d'autre, n'ayant pas l'aisance et le bagou de Morgan.  
Un silence s'installa entre eux, troublé, le Dr Reid fourra ses mains dans ses poches, devenues moites.
Dans le ciel, deux hirondelles volaient avec entrain, lançant leur cris si reconnaissables. La jeune femme se laissa distraire par les oiseaux et les suivait du regard. Spencer en profita pour considérer la femme qui l'avait aidée... Et qu'il avait effrayé malgré lui. Il n'arrivait pas à lui donner d'âge, et elle était bien plus petite que lui. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules, encadrant un visage ovale. Une mèche de cheveux masquait un de ses yeux, qui semblaient gris. Elle avait un charme mystérieux. La jeune femme recula encore d'un pas lorsqu’elle s’aperçut que l'agent du FBI la toisait.
« Je vais y aller. Bonne journée. »Dit-elle, dans un mélange d'intimidation et de peur, se dirigeant vers une coupé sportive de couleur blanche.

Sans y réfléchir, Reid lui emboîta le pas et lui lança :
« Attendez ! Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise, je suis désolé. Je m'appelle Spencer Reid. Je travaille au département des sciences du comportement. »
L'anonyme se figea, sembla hésiter, puis se tourna vers lui.
« Je ne vous veux aucun mal, j'aimerai juste vous remercier pour votre aide. » Il lui adressa un sourire timide mais amical. Elle sembla se détendre un peu.
« Je m'appelle Emily Kingsley, je suis employée dans une librairie. » Dit-elle, s'avança vers lui en lui tendant une main chancelante.
« Enchanté » Déclara sincèrement le jeune homme, serrant délicatement la main d'Emily dans la sienne.
« Je suis pas très à l'aise dans...» Reprit le jeune Docteur avant de s'arrêter.
« Dans ? » Demanda la jeune femme , curieuse.
Reid eu un rictus puis rougit avant d'avouer :
« Non, rien du tout. » Le pourpre de ses joues s'estompa un peu et laissa place peu à peu à une esquisse de sourire.
«Vous m'intriguez, Spencer. » Admetta la libraire, qui semblait avoir oublier l'arme qui l'avait tant perturbée. Elle s'était rapproché et se tenait face à Spencer.
«  Je peux vous offrir un café ? Pour vous remercier de votre aide, bien sûr. » Demanda l'agent du FBI, désignant une cafétéria près du parking où ils se tenaient. Emily lui sourit et lui répondit :
«Bien sûr. »  
« D'accord, allons-y. » Répondit le Dr Reid.

Alors qu'ils s'étaient mis en route et qu'ils bavardaient calmement,  la sonnerie du téléphone portable de Reid retentit.
«  C'est mon patron. Je dois répondre, désolé. » S'excusa Reid, acceptant l'appel d'Aaron Hotchner. Une nouvelle affaire attendait l'équipe, privant le jeune agent d'un tête à tête avec sa nouvelle rencontre.
« Je suis navré, Emily, je vais devoir annuler, je dois aller travailler. » Lui expliqua le docteur.
« Oh, je comprends, je peux avoir votre numéro s'il vous plaît ? Je vous rappellerai plus tard. Je tiens à mon café. » Demanda Emily, gratifiant Spencer d'un sourire sympathique.
« Bien sûr ! » Dit-il, enjoué,  en fouillant dans son sac à la recherche d'un papier pour noter le numéro. C'est fou comme un simple sac peut paraître un gouffre sans fond quand on tente d'y prendre quelque chose.
La jeune femme plongea, à son tour,  sa main dans son sac à main et en sorti un portable et lui proposa :
« Si vous le connaissez par cœur, dîtes le moi, je vais l'enregistrer directement dans mon répertoire. »
« Bonne idée ! » Avoua le jeune homme, avant de lui dicter les chiffres composant son numéro.
« Merci ! » Dit-elle après avoir créer un nouveau contact.
«  Je dois vraiment y aller maintenant. » Indiqua Reid, la saluant d'un geste de la main, se dirigea vers sa voiture.
« A bientôt ! » Lui répondit Emily, faisant de même.

land-of-mystery a écrit:

son gilet remonta, laissant apercevoir une partie de son ventre plat et blanc

Tu n'as pas le droit d'écrire ce genre de choses, c'est interdit, après, on s'imagine des trucs, et en fait ça arrive pas. C'est de la torture XD

Sinon, plus sérieusement, je trouve que ça commence bien, tout en douceur. Un OC qui m'a l'air sympathique, à voir où cette rencontre va mener. Mais mon esprit ne peut pas s'empêcher de se dire que cette nana, elle est pas nette. Je sais pas pourquoi, je me plante sans doute, mais voilà XD

En tout les cas, je lirais la suite avec grand plaisir, cette mise en bouche était très agréable =D

Merci ^^

Pourquoi tant de soupçons ?

Bah quoi? C'est juste un ventre hein lol.

land-of-mystery a écrit:

Pourquoi tant de soupçons ?

Bah je sais pas XD C'est juste que j'ai tendance à avoir des soupçons quand les perso' principaux rencontrent des gens sur des parkings. C'est dans 95% des cas des gens méchants dans les séries / films :p

Ce n'est qu'un ventre certes, mais après nos discutions, ce n'est plus qu'un ventre hahaha

Mdr, bon, faut dire aussi que c'est pas n'importe quel ventre aussi. :)

C'est Spencer qui t'a refilé la statistique ? Lol. Déjà, y'a 5% de chances pour que cela soit une gentille. Puis de toute façon, on est pas tout à fait dans un film ou une série lol.

Voici mon deuxième chapitre, bonne lecture !

Toute l'équipe, excepté Spencer, qui avait dû faire un bref arrêt chez lui afin de déposer ses courses, était réunie dans leur salle de réunion afin que Garcia leur expose les détails de leur nouvelle affaire.
« Je peux commencer ? »Questionna l'analyste de l'équipe, voyant que ses coéquipiers n' étaient pas au complet.
« Tu peux, petit cœur, Spencer va arriver »
« Ok, accrochez vous les loulous, parce que c'est pas du joli-joli » Les prévint-elle, avant de reprendre :
« Hier soir, à Belleville, dans l'Illinois, Bryan DesRosiers a trouvé sa femme Amanda,39 ans, infirmière, poignardée dans leur salon en rentrant du travail. Elle est dans un état critique en service de soins intensifs de cardiologie à l’hôpital local. La police a indiqué qu'elle a reçu un seul et unique coup de couteau en pleine poitrine. Avant de perdre connaissance, elle a dit à son mari « Qu'il avait essayé de l’emmener. »
«Il y a eu des actes similaires dans la ville ? » Questionna froidement Aaron Hotchner dubitatif.
« J'y viens, Monsieur. Depuis 1992. »
« Bonjour, désolé de mon retard ! J'ai manqué quelque chose ? » L'interrompit Spencer Reid, qui s'installait rapidement à la droite de JJ.
« On commençait juste » Lui indiqua-t-elle, lui remettant le dossier de l'enquête. Il l'a remercia d'un discret signe de tête, puis il se plongea dans la lecture du fichier.
« Je disais, donc, que depuis 1992, 5 femmes ressemblant étrangement à la dernier victime ont été portées disparues. Pour chaque cas, des voisins ont reporté qu'un homme avait été vu rodant près de chez elle. C'est aussi le cas de Mr DesRosiers. Les autorités lui ont fait établir un portrait robot et il ressemble étrangement à ceux précédemment réalisés par les témoins des affaires passées. » Peneloppe appuya sur un des boutons de sa télécommande et afficha sur l'écran plasma les 6 portraits robots quasiment identiques.
« Aucun corps n'a été retrouvé ? » Interrogea l'agent Kate Callahan.
« A priori non. » Lui répondit Spencer, qui avait déjà fini de parcourir les différentes informations retranscrites dans le dossier qu'il tenaient dans ses mains graciles.
« Mis à part l'âge, la victimologie est semblable. » Renchérit Rossi.
« Nous allons se rendre à BelleVille, on décolle dans 30 minutes, on étudiera le dossier dans l'avion. » Ordonna Aaron Hotchner, se levant rapidement.


35 minutes plus tard, tous installés dans le jet, l'équipe examinait les faits : Toutes les victimes avaient des cheveux blonds et des yeux bleus, d'allure sportive et grandes, elles étaient plutôt séduisantes.

En 1992, Maddie Miles, 18 ans, lycéenne, pom-pom girl de l'équipe de foot, n'était pas rentrée après son bal de promo. Ses parents avaient signalé sa disparition le lendemain. Son petit-ami et ses camarades de classe avaient été interrogés mais rien n'avait aidé les forces de polices de l'époque, qui avait pourtant pu exclure une probable fugue.

Quatre ans plus tard, Amy Sanders, 24 ans , employée de banque, n'était pas rentrée chez elle après le travail. Son fiancé, inquiet, avait alerté la police le lendemain matin. Ses collègues furent questionnés, sans résultats probants.

En 1999, Kristen Harris, une serveuse de 28 ans, n'avait pas rejoint ses amies à la salle de sport où elles avaient l’habitude de se rendre tous les jeudis. Le soir même, son mari, soucieux de ne pas l'avoir vu rentrer, appela les forces de l'ordre.

Cinq années se sont écoulées avant qu'une autre femme disparaisse. Miranda Johnson, 32 ans, bibliothécaire. Sa patronne avaient saisit la police après qu'elle ne se soit pas présentée à son travail pendant 3 jours. Elle avait essayé de la joindre sur son mobile mais elle était tombée à chaque fois sur le répondeur.

En 2011, une doctoresse de 40 ans, Joyce Gibbs, n'était pas rentrée chez elle après sa garde. Son fils de 16 ans avait signalé sa disparition.

Tous les portraits robots représentaient un homme blanc, portant des lunettes. Il avait des cheveux bruns et le visage bouffi. C'était visiblement le même homme, chaque dessin vieillissant un peu le personnage, au fils des années. Le croquis avait été montré à l'entourage de chaque victime, mais personne n'avait pu identifier le suspect.

Au cours des deux dernières enquêtes, des cheveux bruns synthétiques avaient été retrouvés sur les deux scènes. Sur la dernière, l'homme avait visiblement quitté précipitamment le salon des DesRosiers, dérangé par l'arrivé du mari de la victime. Il avait marché dans le sang d'Amanda et laissé des empreints de pas de pointure 41 derrière lui.

Alors que ses collègues échangeaient sur l'enquête, Derek Morgan senti une vibration émanant de sa poche de jean. Il s’agissait de son portable. Il l'ignora un temps, se concentrant sur les dires de ses collègues, réfléchissant au dossier en cours. Après deux brefs arrêts, son Iphone sonna une troisième fois, il le sortit discrètement de sa poche, le gardant sous la tablette de l'avion afin de regarder qui pouvait bien essayer de le joindre.

C'était Savannah, à cet instant précis, il se souvint alors qu'il n'avait pas prévenu sa compagne, qu'il avait quitté le matin même, alors qu'elle dormait encore dans leur lit. Il avait pris un café en vitesse, l'idée de lui laisser un mot avait traversé rapidement son esprit mais trop pressé, il avait omis de le faire. Il se leva rapidement, passant devant Spencer Reid, assis à ses côtés et se dirigea vers l'arrière du jet afin d'accepter l'appel. Son jeune collègue, qui exposait des statistiques à ce moment là, s’interrompit lorsque le fessier musclé de son ami lui boucha la vue.
« Qu'est ce que... ? » Commença-il, à l'attention de Derek, mais il passa vite à autre chose quand il se rendit compte que son collègue ne lui prêtait aucune attention.

« Nous allons bientôt atterrir, JJ et Rosi, vous irez au poste de police, reprenez les anciens dossiers. Reid, tu ira avec Morgan à l’hôpital, voyez avec l'équipe médicale s'il est possible d'interroger Mme DesRosiers. Kate et moi, on ira au domicile de la victime» Réparti leur patron, Aaron Hotchner.
« ça va Morgan ? » Questionna-t-il à l'attention de son collègue, lisant l'énervement sur son visage.
« Mmh...Mmh... » Marmonna ce dernier, irrité. Spencer se leva de son siège pour laisser passer son collègue. Lorsqu'ils furent assis tous deux, le jeune Dr essaya d'échanger avec son « grand-frère ».
« Qui c'était ? »
« Savannah » Lança glacialement Morgan, les yeux noirs de colère. Le genre de regard qui signifiait qu'il valait mieux que le jeune homme ne poursuivre pas la conversation.
Reid échangea un regard perplexe à JJ, installée face à lui. En échange, il lui adressa un rictus puis toisa leur collègue peu enclin à la discussion, qui fixait le paysage qui défilait et se rapprochait à mesure que l'avion perdait de l'altitude.
L'agent métisse, se perdait dans la contemplation des champs de blé, les entourant à perte de vue. Seules quelques fermettes colorées placées ça et là,venaient contraster avec le dorée des plantations.

Une secousse, ainsi qu'une voix familière virent le tirer de ses pensées.
« On a atterri. Hotchner nous a demandé d'aller voir Mme DesRosiers à l’hôpital. » Lui précisa le Dr Spencer Reid.
« Ok » Grumela Derek, tentant en vain de se concentrer sur l'enquête plutôt que sur l'échange qu'il venait d'avoir avec sa conjointe.

Oh oui, fais moi rêvé et dis-moi que Savnnah et Derek ne sont plus ensemble !!!!!!! Steuplait ! Pour mon cadeau de Noël XD

Sinon, j'aime bien. L'enquêtes bien détaillés et j'imaginais sans peine le briefing et les images des victimes ^^ Et là j'imagine bien le générique à ce moment là ! Tu suis bien les canons de la séries dans la réalisation, et c'est agréable à lire. En fait, j'ai l'impression de "lire" un épisode. Tu vois ce que je veux dire ? x)

Et je suis contente et curieuse aussi de voir ce que tu vas nous faire avec Kate ^^ C'est le première ff que je lis avec elle :p (non, non, je ne te mets pas de pression XD).

A quand le chapitre 3 ? :)

Je vois tout à fait ce que tu veux dire, et ça me fait énormément plaisir parce que c'est ce que j'essaye de faire.

Euh je sais pas, c'est la semaine où j'ai qu'un seul jour de repos et avec les fêtes, ça risque d'être compliqué. Je vais me faire attendre lol. Désolée.

land-of-mystery a écrit:

Je vais me faire attendre lol.

En effet :p Toujours pas la suite ?

Mdr, tu veux un peu d'espoir ?

Je travaille pas ni demain, ni après demain donc y'a des chances que j'y travaille.

Mais bon, on dit que plus c'est long, plus c'est bon ! XD

Voici la suite de ma fiction, bonne lecture !

Quelque minutes après ces ultimes mots échangés entre les deux agents du FBI,ces derniers s'installèrent dans un des chevrolets suburban noirs de leur agence. Morgan au volant, les sourcils froncés et la mine renfrognée, était visiblement peu enclin à la conversation.
Spencer l'avait remarqué, et il se contentait de regarder au delà de la vitre teintée du véhicule, ses yeux suivant le paysage défilant devant lui. Pourtant soucieux pour son collègue et ami, il préférait garder le silence et attendre que son coéquipier engage lui-même la discussion, se confiant peut-être sur ce qui le peinait. A son grand regret, l'agent Morgan ne le fit aucunement, et ils parcoururent les quelques kilomètres séparant l'aéroport de l’hôpital dans une atmosphère  glaciale et pesante.

A ce même instant, JJ et Rossi étaient installés dans une salle de réunion du petit poste de police de Belleville. Le shérif leur avait remis deux cartons qui refermaient tous les éléments de l'enquête. Ceci, de la première disparation en 1992 jusqu'à la tentative de meurtre ayant eu lieu la veille.
Munis chacun de gobelets de breuvage caféïné, ils étudiaient studieusement chaque éléments de l'affaire, inscrivant parfois quelque point intéressants sur leurs tablettes.
Dehors, le vent soufflait durement et il s'était mit à pleuvoir. Les gouttes d'eau s’abattaient violemment contre les fenêtres de la pièce, venant contraster avec le calme studieux qui régnait dans celle-ci.

A trois ou quatre pâtés de maisons de là, dans le domicile de Mr et Mme Desrosiers, la sonnerie du téléphone de Hotchner résonna.

« Hotchner »
« Hotch, c'est Reid, Morgan et moi sommes à l’hôpital, Mme Desrosiers vient de succomber à ses blessures. Son mari est auprès d'elle pour le moment, mais il a accepté qu'une autopsie soit réalisée. »
« Bien, restez là bas. Comme vous avez établi un contact avec son mari, interrogez-le sur les fréquentations et les habitudes de sa femme. Vous participerez ensuite à l'examen du corps, on apprendra peut être d'autres éléments. On se retrouvera tous au poste par la suite, pour établir le profil du suspect. » Ordonna son supérieur, avant de raccrocher, laissant à peine le temps à son plus jeune agent de dire quoi que cela soit.
« Mme Desrosiers est décédée. » Indiqua Aaron à sa coéquipière Kate Callahan, affairée à l'analyse de la scène de crime. Sa collègue se tourna vers lui, visiblement émue, mais ne lui adressa pas la parole. Elle se contenta d’acquiescer d'un signe de tête.
« Cela ne s'est pas passé comme l'avait prévu le meurtrier. Aucun corps n'a été jusqu'ici retrouvé, on peut donc supposer qu'il dispose des cadavres, il doit donc les emporter avec lui après la mort des victimes. Or, dans ce cas, il a été surpris et n'a pu emmener Amanda Desrosiers avec lui. Il y a eu une faille dans son mode opératoire, nous ne sommes pas à l’abri d'une autre disparition, mais il peut commettre une erreur. On va rejoindre JJ et Rossi au poste de Police. » Expliqua le supérieur hiérarchique de l'équipe à la nouvelle recrue.

Une heure plus tard, toute l'équipe était réunie au poste de police. L'analyste Penelope Garcia y compris, grâce à une vidéo-conférence sur l'un des ordinateurs portables dont disposait les agents.
« JJ, il faudra faire une conférence de presse et rendre publique le portrait robot du suspect, une autre disparition est possible. »
« Bien, je m'en occuperai, Hotch. » Opina la jeune femme.
« A quel type de tueur  avons nous affaire ? Quel est son mobile ? Garcia, existe-t-il un lien entre les victimes ? » Questionna Aaron Hotchner.
Des cliquetis de clavier d'ordinateur retentirent dans un premier temps en guise de réponse, puis la jeune femme blonde et excentrique déclara de sa voix enjouée :
« L'avant dernière victime, Joyce Gibbs et la dernière victime Amande Desrosiers ont travaillées dans le même hôpital et euh... Attendez, et dans le même service, pendant deux ans. »
« Tu sais dans quel service elles étaient employées ? » Demanda Rossi.
«  Oui, monsieur. L'une était doctoresse et l'autre infirmière en service de cancérologie. »
« La première victime était lycéenne, la seconde était banquière, la troisième serveuse et la quatrième bibliothécaire. De plus, le même homme a été vu près du domicile de quatre des six victimes. » Commença Spencer Reid avant d'être stoppé dans sa réflexion par un Derek Morgan toujours aussi maussade :
« Attends, attends, crache le morceau Reid, on a pas toute la nuit ! »
« Morgan a raison, où veux-tu en venir ? » Renchérit leur supérieur hiérarchique. Nullement vexé et habitué aux remarques de ses collègues depuis 10 ans, le jeune agent repris :
« Je pense qu'il faut se concentrer sur le lien que ces femmes entretiennent avec cet homme : Elles le connaissaient toute et n'avaient pas peur de lui. Aucunes des scènes de crimes n'ont montré de signes d'effraction. Elles l'ont toutes laissées rentrer chez elle. C'est un homme qui n'est pas menaçant. »
« En gros, on a quoi ? C'est un voisin, un ami ? »  Demanda JJ, perdu face à l'argumentation de son jeune collègue.
« Un patient, peut être ? Vu que les deux dernières victimes étaient dans le milieux médical ? » Questionna l'agent Callahan.
« Reid, est ce qu'un patient ayant un cancer potentiellement traité depuis 2011, date de la disparition de la femme médecin aurait la force de poignarder quelqu'un ? En supposant qu'il était déjà peut-être traité même avant cette date. » Questionna l'agent Hotchner.
« Non, je ne pense pas. La chimiothérapie peut avoir un effet dévastateur sur l'état général des patients. »
« Peut être un parent ou un proche alors ? » Osa Penelope, avant de reprendre, comme pour s'excuser :
«  Après je suis qu'analyste, pas profiler. »
« C'est tout à fait probable » Déclara le Dr, mimant sa parole au geste, secouant la tête.
« Garcia tu peux avoir la liste des personnes traitées pendant les deux ans où les deux victimes ont travaillé ensemble ? »
« Oui, monsieur. Mais cela va me prendre un certain temps :  à cause du secret médical, je suis contrainte d'utiliser une manière peu légale. Je vais donc devoir vous quitter les amis. Bye ! » Salua l'analyste de l'équipe avant de couper la vidéo-conférence.
« Si elles s'occupaient d'un proche, pourquoi les tuer ? C'est pas logique. » S'interrogea JJ.
« Regarde leurs photos, elles ressemblent comme deux gouttes deux aux autres victimes. » Lui répondit Morgan, désignant du doigt les photos des femmes disparues accrochées au tableau blanc positionnés devant eux.
« Des substituts .Elles sont des substituts. » Déclara gravement Rossi.
« Oui de la première victime. Maddie Miles, la lycéenne. Elle a disparu pendant son bal de promo. En lisant l'enquête de l'époque, un de ses camarades de classe,  un prénommé John a été questionné après que le petit-ami de Maddie ait expliqué à la police qu'il l'avait vu se disputer avec elle. D'après ses dires, sa copine aurait refusé de danser avec John, ce qui l'aurait mis en colère. Apparemment il était amoureux de Maddie et était persuadé qu'elle aussi. Il n'a pas été inquiété car c'était un garçon bon élève et sans histoire. Et comme aucun corps n'a été retrouvé, la police de l'époque a conclu à une fugue. »
« Et c'est quoi son nom de famille, petit génie ? » Demanda Morgan.
Après avoir parcouru  rapidement du doigt les feuilles du dossier de la disparition de l'adolescente, Spencer s'exclama, stoppant son index sur un groupe de mots« John Carpenter ! »
« Comment tu as pu oublier ça ? » La taquina malicieusement JJ.
« Un John Carpenter a été entendu dans la disparition de la seconde victime. Il était un de ses collègues  » Affirma calmement David Rossi.  
« Drôle de coïncidences. » Fit remarquer Morgan, croisant les bras sur son torse musclé.
Hotchner saisit son portable et composa le numéro de leur analyste, restée à Quantico.
Après quelque bips sonores, une voix vive résonna :
« Oula, mais j'ai pas fini moi, Monsieur ! »
« Vois si quelqu'un du nom de Carpenter fait partie de la liste des patients hospitalisés dans le service de cancérologie. »
« Ah voilà, qui est plus précis. Euh oui, Grace Carpenter, 67 ans, hospitalisée une première fois en 2011 pour un cancer du sein. Et oh, la pauvre dame, après une rémission de deux ans, a été de nouveau hospitalisée en 2014, son cancer s'étant généralisé. Elle est actuellement rentrée chez elle, elle est en stade terminale, une équipe de soins palliatifs la prend en charge. »
« Est ce que cette femme à un fils qui s'appelle John ? » La questionna Aaron.
De nouveaux sons de cliquetis retentirent, puis ils stoppèrent soudainement au profit des mots prononcés par Garcia.
« Oula, oui et on dirait le jumeau  du dernier portrait robot, je vous envoie sa photo, vous allez pouvoir juger par vous mêmes et oh, il célibataire, sans enfant et est banquier, a une carte de la bibliothèque où travaillait la quatrième victime, son casier est vierge mais il a porté plainte contre un videur du bar où était employée la deuxième victime parce que celui-ci l'avait visiblement convier de sortir un peu brusquement.»
« Il habite où ? » Demanda Derek.
« 15 Maine Street, a deux pas de là où tu te trouve, mon chocolat chaud. »
Aaron la remercia.
« Tout le plaisir était pour moi ! » S’enthousiasma Penelope, avant de raccrocher sur la base de son kit main libre à l'aide d'un de ses stylos ornés de plumes colorées.
« C'est l'une des maison situés en haut de la rue, Hotch, on va le cueillir ? » S'impatienta l'agent métisse.
« Je diffuse un avis de recherche contre lui dans ma conférence de presse ? » Demanda JJ.
« Non, s'il est vraiment le coupable, il va prendre peur et s'enfuir. On annule la conférence de presse. » Répondit calmement l'agent Hotchner.
« On fait quoi ? » Questionna Reid.
« Allons, Hotchner, vous avez vu sa photo, c'est lui sur le portrait robot ! Il connaissait toutes les victimes, c'est des preuves suffisante pour le boucler ! » Hurla presque l'agent Derek Morgan, se levant brusquement de sa chaise, désignant la rue du doigt.
« On a pas de profil, pas de corps, pas de mobile et pas d'ADN. Ne nous précipitons pas. » Lui répondit-il.
« C'est faux, on a le corps de Mme Desrosiers et un portrait robot. On peut l'arrêter pour homocide volontaire » S'indigna Derek.
« Il a raison. » Renchéri Rossi.

« Il est érotomane ! » S'exclama le Dr Reid, devant le regard étonné et inquisiteur de ses collègues, il reprit : 
« Oui, l'érotomanie ou la conviction délirante d'être aimé. Dans la première affaire, il était persuadé que Maddie était amoureuse de lui. Elle refuse de danser avec lui, puisqu'elle est déjà en couple, ils se disputent et il l'a tue. Statistiquement parlant, il en existe deux types : l'érotomanie pure et l'érotomanie mixte. Dans un échantillon d'érotomanes poursuivies pour harcèlement, une sur quatre présente une érotomanie pure, 75 % une érotomanie mixte. Dans une autre étude sur une échantillon de 49 cas, la proportion s'inverse, et les érotomanies mixtes ne sont plus que 19%. »
« Et donc ? Ca nous sert à quoi dans notre enquête ? » Le coupa Morgan, visiblement excédé et impatient d'en finir.
« Peut-importe, chaque victime est le substitut de la première. » Renchérit Rossi.
« Il nous faut un mandat contre lui. » Lança Hotchner, imperturbable. Il composa de nouveau le numéro de Garcia et lorsque celle-ci décrocha il lui demanda :
« Garcia, donne nous l'adresse de la mère de Carpenter. »
« C'est comme si c'était fait. Voilà, voilà,  3 Fairelane Drive. C'est à l'autre bout de la ville. »
« Ok merci, trouve moi un mandat contre John Carpenter »
«Vous avez vu l'heure ? Il doit être 21h là où vous êtes, si j'en crois le décalage horaire. Aucun juge ne risque d'être disponible. Ils sont tous au chaud chez eux à cette heure là !  » S'exclama la jeune analyste.
« Essaye quand même et tiens nous au courant, il risque de frapper encore une fois cette nuit, fais le bien comprendre aux juges que tu réussira à contacter »
« Bien, monsieur ! »
Après avoir raccroché, Aaron Hotchner se tourna vers ses collègues et leur dit :
«  Dès qu'on a le mandat, Morgan, Callahan, JJ et moi, on ira chez Carpenter avec des officiers de police. Rossi et Reid, vous irez demain à 8h chez sa mère. Vous l'interrogerait si c'est possible. Je vais demander au shérif de la ville d'augmenter les patrouilles pour ce soir et voir combien d'hommes il peut nous fournir. Entre-temps, rentrez à l’hôtel et reposez -vous. Je vous appellerai dès que Garcia nous aura envoyé le mandat. Cela peut être à tout moment donc tenez vous prêt. »

Alors que chacun prenait le chemin de leur hôtel, l'agent Hotchner se dirigea vers le bureau du Marshall, qui exceptionnellement, était resté plus tard, afin de lui faire part de ses doléances.

Mais non, tu peux pas. Tu peux pas laisser du suspens comme ça surtout sur l'affaire Derek

Sinon, plus sérieusement, j'adore la façon dont tu traites l'enquête. Comme je l'ai dit, c'est vraiment dans les canons de la série.
Et je trouve aussi que tu respectes très bien la personnalité de chaque personnage. Surtout Garcia :p Je les imagine très bien dire tout ça.
Et c'est très fluide, très agréable à lire ^^ Y'a beaucoup de ff d'Esprits Criminels où y'a que de l'enquête et c'est parfois c'est juste tellement long que j'arrive pas à accrocher. Mais là, je trouve que tu doses bien, que c'est bien écrit et décrit, du coup on accroche à l'enquête ^^

Oh, et j'ai bien ris pour le "statistiquement parlant" de Reid XD

Enfin bref, voilà :p Je veux la suite maintenant haha

Merci beaucoup pour tes commentaires, cela me fait plaisir !

J'essaye vraiment de respecter les perso, parfois je fais dire quelque chose à un perso et en relisant, je me dis : "non non, lui il ( ou elle ) dirait pas ça comme ça" et je modifie.

Bah en même, dans les épisodes, y'a pas que l'enquête. Donc j'essaye de respecter ça aussi dans ma fiction.

La suite viendra ce week end, je laisse planer le suspens sur l'affaire "Derek" lol.

En tout cas, je suis contente que ça te plaise.

Bouh !
J'ai beaucoup aimé le debut de ta fic !
Reid qui rencontre quelqu'un ( omg c'est qui , pourquoi elle lui parle , elle a un lien avec l'affaire , elle veut le kidnapper , le torturer , le tuer ? aah ) et qui ne sait pas trop quoi dire !
Et puis Morgan et son histoire avec Savannah *_* Le pire , c'est qu'il n'en parle même pas avec Reid , son " petit frere " !
Les dialogues sont bien , comme le dit CarpeDiem ( cc ) , la personnalité des personnages est vraiment bien respecté !
Bref , hate de voir la suite haha :)

Au bonheur !

Pware

Merci de tes compliments ^^

C'est dingue que tout le monde pense que cette fille lui veut du mal

Comme promis, voici là suite ! Un chapitre un peu plus léger  

Une demie heure plus tard, comme la plupart de ses collègues, Reid se trouvait dans la chambre du petit établissement où il logeait. La décoration était quelque peu ordinaire et vieillotte, quoi que soignée. Des boiseries bien entretenues ornaient les murs. L'ensemble des meubles étaient fait de chêne massif de qualité. Le lit trônait au milieux de la pièce, entouré de deux petites tables de nuits. Chacune comprenait une lampe,  dont les abats jour de couleur pourpre étaient assortis à la couverture et aux rideaux épais qui juxtaposaient la grande et unique fenêtre de la pièce. Une cheminée ancienne faisait face à ces meubles, et juste devant elle, se trouvait un tapis de la même teinte,  couvrant une partie du parquet constituant le sol de la pièce.

Spencer était dans la salle de bain de la chambre. Il n'y avait pas de boiseries ici, mais un carrelage pourpre couvrait murs et plancher. Le lavabo, la baignoire et la carpette devant celle-ci étaient d'un blanc immaculé. Là aussi, le mobilier était de bois.
Le jeune homme regardait distraitement les bougies situées sur le pourtour du bain, se disant qu'il n'y avait qu'une femme pour décorer l’ensemble de la sorte, quand son téléphone vibra dans sa poche. Il venait de recevoir un sms. Il le lu, et cette action ne lui pris qu'une fraction de seconde. Cependant, il lui fallu dix bonnes minutes pour y répondre.
Il avait saisit plusieurs fois différents textes, puis les avait effacé, jugeant que cela n'allait pas. Après plusieurs essais, il trouva les paroles adéquates et envoya son message. Il se retourna, posa son mobile sur le meuble de l’évier et regarda son reflet dans le miroir. Le Dr s’étonna lui-même lorsqu'il remarqua qu'il souriait, ce qui illuminait son visage angélique. Il ne s'attendait pas à une telle correspondance, et cette surprise lui offrait un sentiment des plus agréables. Le jeune homme chassa, d'un geste délicat, une mèche de ses cheveux châtains de devant ses yeux noisettes. Toute pensée semblaient s'être évadée de son esprit brillant, et il se sentait tout simplement bien. Et cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette émotion des plus charmantes. Pas depuis la mort de Maeve, en tout cas.

Comme pour garder cette douce sensation, il décida de prendre un bon bain chaud. Il actionna le robinet ivoire aux liserais dorés et fit couler l'eau. Un flacon coloré de produit moussant attira son attention, il le saisit et lu l'étiquette. Il était parfumé à la vanille. Spencer l'ouvrit et le sentit. La fragrance était exquise et enivrante, si bien qu'il décida qu'il allait l'utiliser pour sa toilette. Il versa une petite quantité dans l'eau, s’apprêta à refermer le bouchon puis se ravisa, laissant s'écouler d'avantage de liquide dans la baignoire. Déjà, une quantité de mousse aérienne s'était formée.
De ses long doigts fins, il déboutonna son gilet, il dénoua sa cravate et défit les boutons de sa chemise. Il les ôta ensuite, les plia consciencieusement et les posa sur le meuble de l'évier. Dans le reflet du miroir, se couvrant petit à petit de buée, on pouvait apercevoir son torse nu et imberbe, sa peau blanche comme du lait. Le jeune homme semblait si frêle et fragile, mais néanmoins séduisant.
Spencer quitta ses chaussettes dépareillées, son pantalon et son boxer, et les rangea selon le même protocole. Nu, il se pencha vers la baignoire, vérifia la température de l'eau en y plongeant une des ses mains graciles. Si la glace n'était pas à présent couverte de brume, les petites fesses du  jeune homme s'y auraient reflétées. Il coupa le robinet et entra dans son bain. La mousse parfumée enveloppait et couvrait son corps, comme le ferrait l'étreinte d'une femme. Seuls l’extrémité de ses orteils et sa tête surplombaient l'eau. Bientôt, il ferma les yeux, laissa glisser son dos contre la faïence de l'objet et submergea son visage. Si bien qu'il n'entendit pas son portable vibrer brièvement avant de n’émettre plus aucun son, laissant place à une certaine quiétude dans la pièce.

Une heure plus tard, Reid se trouvait allongé sur son lit, vêtu d'un boxer propre et d'une sortie de bain. Il était resté presque 30 minutes dans son bain, et était maintenant calme et serein. Il ne pensait plus à rien, comme vidé de toutes émotions négatives. Il ne pensait même plus à l'enquête. Comme si quelqu'un avait enfin trouvé le bouton Off de son cerveau. C'était presque un sentiment nouveau et il serai presque tombé dans les bras de Morphée s'il ne conversait pas avec Emily depuis près d'une demie heure, grâce à laquelle ils avaient fait connaissance.

Une vibration le prévint d'un nouveau message.
« Ne soyez pas désolé, c'est juste qu'en France, on a pas l'habitude de voir des armes. Et puis, ça se lit sur votre visage que vous êtes un gentil garçon. »
Rougissant, Spencer répondit :
« Merci beaucoup... Alors, vous êtes donc française, je n'arrivais pas à identifier votre accent. Vous venez de Paris ? »
Après un cour instant, un nouveau sms arriva :
« Oh non, non. Je viens d'une petite ville dans le centre de la France. Mais en fait, j'ai la double nationalité. Mon père est américain. De quelle ville venez vous ? Vous êtes né en Virginie ? »
Les échanges allaient de bon train et ne furent interrompu que par le bruit de quelqu'un qui frappait à la porte. Le Dr Reid eu juste le temps de lire son dernier sms et de poser le téléphone sur la table de nuit à sa droite avant qu'une voix familière ne l'interpelle :
« Allez ouvre-moi, petit génie ! Je sais que tu dors pas, tu dois être en train de lire un bouquin ou. »
Le natif de Las Vegas entre-ouvrit la porte à cet instant, interrompant son ami Derek.
« Salut, Beau Gosse, tu me laisse entrer ? » Demanda-t-il, forçant le passage en repoussant la porte. Mais Spencer résista et le questionna sèchement :
« Morgan, qu'est ce que tu veux ? »
« Oula, c'est qu'il y a une jolie nana dans ta chambre pour que tu me fasse pas rentrer ? »
« Tu sais bien que non ! » Se défendit son  collègue, levant les yeux aux ciel, exaspéré.
« Bah laisse moi rentrer alors ! »
« Donne moi une minute ! » Le jeune homme repoussa la porte, la verrouilla, répondit brièvement à Emily lui expliquant qu'il ne pourra pas continuer de discuter pour le moment. Derek, s'impatienta dans le couloir :
« Bon sang, qu'est ce que tu fabrique, Reid ! »
« Je me change ! » Hurla le Dr à travers la pièce.
Quelque instant plus tard, il ouvrit la porte à son ami, vêtu d'un jogging et d'un t-shirt. Morgan rentra, admira la pièce puis se tourna vers son ami, qui était resté à l'entrée de la chambre et lui dit :
« Je vois qu'on a à peu près la même chambre ! C'est quel style ça, les années 1890 ? »
« Techniquement, je dirai plus les années 1930. Mais peut importe Morgan, qu'est ce que tu veux ? » Spencer était maintenant irrité, son petit moment de bonheur n'aurait duré que très peu. Son visage vira au rouge écarlate quand il vit que son coéquipier était maintenant allongé sur son lit, testant le sommier.
« Pas mal, on doit bien dormir là dessus. »
Reid s'approcha de lui et lui dit, criant presque :
« Morgan, si tu me dit pas ce que tu veux, je te fais sortir moi-même de la chambre ! »
« Relax, p'tit génie! J'ai besoin de discuter c'est tout. Et puis, rend-toi à l'évidence, avec tes petits bras tu pourra jamais me virer de là. »
Excédé au plus haut point,  Reid empoigna Derek par les épaules et dans un effort important, réussi à le déloger de son lit, le faisait tomber au sol. Lui-même vacilla, tomba presque mais réussit à se maintenant debout. Il réalisa qu'il venait de malmener quelque peu son ami et s'excusa aussi tôt, honteux.
« Désolé Morgan, ça va ? »
Ce dernier se releva sans difficulté, se plaça devant lui, posa ses mains halées sur ses frêles épaules et lui répondit, presque amusé par la scène :
« Bah dis donc, tu t'es mis à la musculation ou quoi ? Tu prends des stéroïdes maintenant ?
Leur visage étaient si proche que le plus jeunes des deux pu sentir l'odeur d'alcool dans la respiration de l'autre. Reid, dégoûté, détourna son visage en grimaçant.
« Mais t'as bu ou quoi Morgan ? »
« J'avoue que j'y ai pas été mollo sur la bière ! » Admit l'agent de couleur, le tenait toujours par les épaules.
« Mais t'es inconscient ou quoi ? Hotchner risque de t'appeler à tout moment pour interpeller Carpenter ! » S'offusqua Spencer, se libérant de l'étreinte de son ami.
« Reid, je crois que je suis officiellement célibataire. » Lui confia Derek, l'air grave, se laissant tomber sur le lit. Toute trace d'alcool dans son organisme semblait avoir disparu à présent.  
« Quoi ? » Répondit le jeune Dr, s’asseyant à son tour auprès de son ami. Il était stupéfait. Décidément, cette soirée se montrait riche en émotion.
« Oui, Savanah est moi, on a rompu. Enfin, techniquement, c'est elle qui a rompu. Me voilà comme toi Beau goss, je suis revenu sur le marché. » Confia-t-il, visiblement blésé, lui tapotant doucement sur l'épaule.
« Morgan...Je.. Je sais pas quoi te dire. »
« Que veux-tu c'est le vie, Reid. » Soupira-t-il, affaissant ses massives épaules.
« Je suis désolé. » Arriva enfin à articuler Spencer, vraiment ému par ce que venait de lui dire son ami. Il ne pouvait que compatir à la peine de ce dernier. Après tout, lui-même avait perdu son âme-sœur et ce, dans des circonstances encore plus terribles.
« Le soit pas. Sauf si c'est avec toi qu'elle est partie. » La voix de son ami était faible et empli de tristesse.
« Tu veux dire que... » Hésita le plus jeunes des deux.
« Qu'elle s'est barrée avec un autre ? Ouais, monsieur ! » Morgan sentait qu'il était au bord des larmes. Au téléphone avec Savanah, il avait joué les durs, comme toujours, et, blessé dans sa fierté, s'était laisser emporté par la colère. Il lui semblait même qu'il l'avait insultée.
Il s'était ensuite dirigé vers le bar de l’hôtel et fumant de rage, avait commandé plusieurs bières. Honteux et quelque peu éméché, il était ensuite monté voir son jeune ami.
Maintenant, tout ce qu'il voulait c'était de rejoindre sa chambre et de rester seul.
Il se leva, salua d'un geste de la main Spencer et se dirigea, silencieux vers la porte. Lorsqu'il fut sorti, Spencer resta quelque minute assis sur son lit, immobile.
« Le plus dur, se sont les souvenirs. » Pensa-t-il avant de se lever pour fermer à clé l'entrée.

Il quitta son pantalon, se glissa dans ses draps, saisit son téléphone, éteignit la lumière et rédigea ce message pour Emily :
« Je suis désolé. Un ami vient de m’annoncer une mauvaise mauvaise nouvelle. Je vous contacterez dès que je le pourrai à nouveau. Je vous souhaite une bonne nuit. »
Totalement abasourdit, et sentant sa propre mémoire des moments tragiques qu'il avait vécu à la mort de Maeve revenir, il n'avait plus l'envie de discuter.
Son téléphone vibra dans sa main, ce qui le fit presque sursauter tant ses pensées étaient en train de le submerger.
« Je comprends. J'espère que cela n'est pas trop grave pour votre ami. Bonne nuit à vous aussi Spencer. A bientôt, j'espère. Emily»
Il posa son téléphone sur la table de nuit, régla l'alarme du réveil sur 7h00 puis ferma les yeux. Il ne dormi que par petite période cette nuit là. Et chaque moment de sommeil semblaient n'être emplis que de mauvais rêve.

A 3 heures du matin,  Morgan, debout face à la fenêtre de sa chambre, le regard perdu au loin, reçu l'appel de Hotchner.
Garcia, à force d'arguments et de patience, avait enfin convaincu un juge de faire un mandat. Il devait le rejoindre, ainsi que JJ et Callahan, dans une demie heure au poste de police afin de coordonner l'intervention.
Il se sentait sobre et prêt pour l'arrestation, alors il prit le chemin de l'office des forces de l'ordre.

land-of-mystery a écrit:

Un chapitre un peu plus léger

C'était ironique, non ? xD

land-of-mystery a écrit:

Et cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressenti cette émotion des plus charmantes. Pas depuis la mort de Maeve, en tout cas.

    (Oui, commentaire très utile, je sais xD)

land-of-mystery a écrit:

De ses long doigts fins, il déboutonna son gilet, il dénoua sa cravate et défit les boutons de sa chemise. Il les ôta ensuite, les plia consciencieusement et les posa sur le meuble de levier. Dans le reflet du miroir, se couvrant petit à petit de buée, on pouvait apercevoir son torse nu et imberbe, sa peau blanche comme du lait. Le jeune homme semblait si frêle et fragile, mais néanmoins séduisant.
Spencer quitta ses chaussettes dépareillées, son pantalon et son boxer, et les rangea selon le même protocole. Nu, il se pencha vers la baignoire, vérifia la température de l'eau en y plongeant une des ses mains graciles. Si la glace n'était pas à présent couverte de brume, les petites fesses du  jeune homme s'y auraient reflétées. Il coupa le robinet et entra dans son bain. La mousse parfumée enveloppait et couvrait son corps, comme le ferrait l'étreinte d'une femme. Seuls l’extrémité de ses orteils et sa tête surplombaient l'eau.

*S'imagine la scène* * Bave, bave, bave* J'aime cette scène, étonnant, non ? xD

land-of-mystery a écrit:

« Reid, je crois que je suis officiellement célibataire. »

Désolée, mais je ne peux pas compatir. Au contraire xD

land-of-mystery a écrit:

Après tout, lui-même avait perdu son âme-sœur et ce, dans des circonstances encore plus terribles.

AAAAHHHHH *pleure encore*

land-of-mystery a écrit:

« Qu'elle s'est barrée avec un autre ? Ouais, monsieur ! »

Comme quoi, les muscles, ça fait pas tout :p

land-of-mystery a écrit:

« Le plus dur, se sont les souvenirs. »

Magnifique.

land-of-mystery a écrit:

Totalement abasourdit, et sentant sa propre mémoire des moments tragiques qu'il avait vécu à la mort de Maeve revenir, il n'avait plus l'envie de discuter.

*Pleure* (Oui, je vais pleurer à chaque fois que je vais lire un truc sur ça xD)

land-of-mystery a écrit:

Il se sentait sobre et prêt pour l'arrestation, alors il prit le chemin de l'office des forces de l'ordre.

Je sais pas pourquoi, mais je le sens vraiment pas ça...

Sinon, je la sens toujours pas la Emily xD Mais j'espère me tromper :p
J'aime bien ton style, c'est très agréable à lire. Et j'ai bien rigolé sur certaines parties haha
J'ai hâte de lire la suite Et merci pour le bain, vraiment x)

Merci à toi pour tous ces commentaires ! ( Même celui des smiley qui pleurent ). Certain m'ont fait bien rire !

Contente que cela te plaise toujours !

Ah la scène du bain, j'ai dû autant l'aimer l'écrire que toi la lire :p

Pour Emily... On verra bien...

Et voici là suite   :

A cette heure tardive, les rues étaient désertes. C'était une nuit de pleine lune, et la  lueur blanchâtre qui émanait de l'astre berçait la ville dans une douce torpeur. Morgan, tout en conduisant, essayait,  en vain, de chasser de son esprit chaque parole qu'il avait pu échanger avec Savanah. Alors qu'il luttait contre ses propres souvenirs, une paire d'yeux se reflétèrent soudainement dans les phares de sa voiture. Réactif, il enfonça la pédale de frein. Le crissement des pneus vint rompre le silence feutré de la petite commune. En une fraction de seconde, le SUV stoppa net, propulsant vers l'avant l'homme à son volant. La ceinture le retint, puis le contre-coup le ramena fermement contre le dossier.

Le véhicule était à présent immobilisé et son moteur, tournant au ralenti, semblait ronronner comme un bon gros matou. Derek ressentit une douleur aiguë au niveau de l'épaule, là où le dispositif de sécurité l'avait maintenu. L'agent du FBI avait l'impression que celui ci avait plongé des dents acérés dans sa chair. De sa main droite, il massa la partie algique de son corps tout en levant les yeux vers la route. Ce qu'il vit, le stupéfia et le fit cesser son geste. Le regard, maintenant tout près du 4x4, le fixait toujours. L'animal, reconnaissable par son allure légère et gracile était une jeune biche. Cette rencontre magique et fortuite laissa Morgan sans voix. S'autorisant à la contemplation du cervidé au pelage fauve, il en oublia sa récente rupture mais également son ordre de mission.
La scène lui sembla durer une éternité, mais en réalité, il ne s'était même pas déroulé une minute jusqu'à ce que la femelle cerf ne décide de rejoindre une partie boisée non loin de là. Elle avait tourné sa tête vers la forêt, comme si l'un de ses congénère l'avait appelé et avait trotté gaiement dans la même direction. Sans même un dernier coup d’œil vers l'homme qui avait manqué de la renverser.

L'agent fédéral mis un petit temps pour retrouver tous ses esprits, puis reprit son chemin vers le poste de police, roulant toutefois très prudemment, au cas où un autre animal aurait l'idée de se promener en ville.
Arrivé devant le bâtiment, il gara sa voiture sur l'une des places en épi. D'autres SUV  de son équipe étaient déjà stationnés. Derek remarqua un imposant chat roux se toilettant de façon nonchalante sur le perron. Lorsqu'il passa prêt de lui, le félin se leva, le regarda de ses yeux émeraude, miaula comme pour le saluer puis se frotta à ses jambes.
« Salut, mec ! Qu'est ce que tu fais là ? » Demanda Morgan, amusé de voir le matou se conduire ainsi. Il n'obtint que pour réponse qu'un ronronnement grave.
Lorsqu'il ouvrit la porte vitrée de l'office, le chat se faufila entre ses jambes et gambada dans le grand couloir, tenant fièrement sa queue bien droite.
L'agent du FBI émit un petit rire et pensa que cette bête avait bien du culot pour oser rentrer ainsi dans un tel lieu.

Rapidement, il arriva dans la salle de réunion, où ses collègues et le shérif étaient déjà là, gobelets de café à la main.
« C'est normal qu'y'a... » Commença l'homme métisse avant de stopper sa question.
Le chat roux se tenait assis sur les genoux du Marshall, profitant des caresses que l'homme de loi lui donnait.
Derek désigna l'animal et reprit son interrogation :
« C'est normal qu'il soit là ? »
« Oui, c'est « le Bleu », c'est un chat errant dont je m'occupe. C'est un peu notre mascotte ici,» Expliqua le représentation des forces de l'ordre de la ville.
Surpris, l'agent de FBI ne put qu'écarquiller les yeux et hausser les épaules, avant que JJ lui propose un peu de breuvage caféiné . Il accepta volontiers, en bu une gorgée pendant qu'Hotchner leur explique l'organisation de l'arrestation de John Carpenter.

Au même moment, le suspect se tenait au chevet de sa mère mourante. Son état de santé s'était dégradé rapidement ces derniers jours et depuis cet après midi, elle avait de plus en plus du mal à respirer et ce, malgré l'oxygène. Elle demeurait à présent inconsciente.  
L'équipe soignante était passée quelques heures auparavant. L'infirmière avait remarqué les marbrures marquant ses articulations et sa respiration difficile et sifflante.  Elle avait pris une dernière saturation à l'aide de son appareil. Les résultats se montraient catastrophiques, elle avait monté l'oxygène à 15 litres, c'est à dire le maximum que lui permettait la bonbonne. Elle avait troqué les lunettes à O2 par un masque enrichisseur, couvrant la bouche et le nez de la vieille dame. Avant de sortir de la pièce, elle avait caressé doucement les cheveux de Mme Carpenter, en guise d'adieux.
La soignante avait ensuite laissé un message sur le répondeur de John Carpenter, lui indiquant que sa mère risquait de partir dans la nuit.

L'horloge fixée au mur indiquait 3h40. Son tic-tac régulier rassurait quelque peu John, jurant avec les râles graves de la respiration de sa mère.
« Je suis là Maman. Tu n'es pas seule. » Lui murmurait-il doucement à l'oreille, la berçant contre lui, comme elle l'avait fait tant de fois quand il était enfant.
« Je t'aime, Maman. Je t'ai toujours aimé. Et tu as été la seule femme à m'aimer en retour. » Le quadragénaire pleurait silencieusement maintenant, les larmes salées et  chaudes roulant sur ses joues. L'une d'elle tomba sur le torse inerte de sa mère. Toute vie avait quitté son corps depuis peu. Il ne s'en rendit pas compte de suite, tenant la dépouille encore chaude de sa génitrice contre lui.

4H sonnèrent. Les sons résonnèrent dans la pièce, faisant sursauter Carpenter. C'est à cet instant qu'il s’aperçut du  décès de sa mère tant aimée. Il déposa un baiser sur son front ridé. La repositionna avec précaution sur le lit, croisa ses bras contre elle et sortit de la maison...

A ce même instant, bien que Spencer ne se soit endormi il y a à peine une heure et demi, le jeune homme s'agitait dans son sommeil, sous l'emprise d'un mauvais rêve. Le couvre-lit glissa silencieusement au sol, alors que Reid grommelait.

Dans son cauchemar, il se trouvait en voiture, une porsche 911 de couleur noire, son ami Derek Morgan au volant. Circulant à grande vitesse sur une autoroute non éclairée, Reid très angoissé, demanda à son collègue :
« Morgan, ralentis ! Tu roule trop vite c'est trop dangereux ! » Il n'obtint que pour réponse  qu'un rire effrayant de la part de son coéquipier, comme s'il avait perdu l'esprit.
La boule au ventre, totalement effrayé, le jeune homme se cramponna au siège en cuir de l'automobile.
Ils entamaient maintenant une descente vertigineuse, qui semblait n'avoir aucune fin. La sensation désagréable dans l'estomac du docteur ne fit qu'empirer. Et, bientôt pris de panique, il hurla au conducteur :
« Morgan, arrête-toi ! Je t'en prie ! »
Soudain, un rond point apparu comme par enchantement devant les phares de la sportive.
« Freine !!! » Ordonna Spencer, totalement angoissé.
Derek s'exécuta. Ils s'arrêtèrent. Spencer ferma les yeux, respirant doucement. Heureux d'être en vie. Il entendit Morgan couper le moteur et sortir de la voiture. La terreur s’empara de nouveau de lui.
« Morgan, qu'est ce que tu fais ? »
Il se trouvait maintenant dans le noir le plus total, à l'extérieur du véhicule, tâtonnant dans le vide à la recherche de son ami.
« Derek, tu es où ? Derek, je t'en prie, répond moi ! »
Sa main toucha un objet métallique. Le capot de la 911. Le contact de la carrosserie le rassurait un peu, jusqu'à ce qu'il entendit un grognement sourd provenant de derrière lui.
« Morgan, si c'est toi, arrête ça, ce n'est pas drôle ! »
A ces mots, comme s'il avait prononcé un sortilège, les feux de la voiture s'allumèrent. Alors que les bruits se rapprochèrent de lui, Spencer fit volte-face et tomba nez à nez avec ce qui semblait être un loup-garou.

La créature était des plus hideuses qu'il ait jamais vu. Elle possédait une rangée de crocs acérés, lui arrivant au devant du torse, un filet de bave se faufilant entre deux de ses monstrueuses dents.  Ses yeux étaient injectés de sang et une expression de rage s'y reflétait. Son pelage était d'un noir profond, parcouru d'immondes cicatrices rougeâtres et purulentes. Son museau était fendu en deux, si bien que les deux parties mobiles semblaient renifler dans deux sens différents. Les pattes du lycanthrope se terminaient par des griffes, qui ressemblaient d'avantage à des serres.

Reid ouvrit la bouche pour hurler. Cependant paralysé par l’effroi, aucun son ne sortit de sa gorge. La bête grogna, et l'attrapa par le col de sa chemise, le souleva du sol et plongea son regard rubis dans de le sien.
« Court ! » Lui ordonna-t-il, relâchant son emprise.
Dès que ses baskets touchèrent de nouveau la terre ferme, et ce, sans réfléchir, Spencer courra aussi vite qu'il le pu. Mais il sentit bientôt les ongles du loup-garou essayant de saisir sa chemise.
La créature lacera une première fois les chairs de son dos frêle avant de l'attraper et de le tourner vers lui. Le jeune homme sentait son sang couler le long de sa colonne vertébrale.
« Pitié ! » Réussit-il à articuler au fauve, avant que celui-ci ne plante ses crocs dans son buste, brisant au passage quelques côtes, comme s'il ne s'agissait que de vulgaire brindilles.
La douleur était insoutenable, il perdit brièvement connaissance avant qu'un nouvel accès algique ne le réveille. L'être bestial, frappait une fois encore, le mordant à l'épaule, tirant le bras en sa gueule à l'haleine fétide. L'agent fédéral sentait chaque fibre de son membre supérieur se rompre un à un, il était en train de le lui arracher.

En sueur et hurlant à s'époumoner, Spencer se réveilla à cet instant même. Sa gorge était en feu, rendant rauque sa respiration trop rapide. Il alluma la lampe de chevet, et s'attendit à revoir l'horrible animal de son cauchemar...

Malgré l'air frais de la nuit, des gouttes de sueur perlaient sur le front dégarni du quadragénaire. Il n'avait plus vraiment la condition physique de ses vingts ans, et l'effort que lui coûtait de creuser le sol s'en ressentait.
D'un revers de la main, il essuya sa tête puis jeta un rapide coup d’œil à sa montre. S'il voulait partir avant le lever du jour, il fallait qu'il fasse vite. Après tout, plus rien ne le retenait ici à présent.
Il se remit donc en mouvement, ignorant les crampes mangeant petit à petit tous les muscles de son corps.  
Un quart d'heure plus tard, il s'arrêta, balançant sa pelle négligemment à gauche,  contempla son œuvre et décida que cela serait suffisant. Il souleva avec tendresse le corps inerte près de lui, non sans difficulté, et le posa aussi délicatement qu'il le pu dans la tombe de fortune qu'il venait de réaliser pour sa mère. Il aurait aimé prendre le temps de l'installer plus correctement, de lui croiser les bras et de l'embrasser une dernière fois mais son instinct lui disant qu'il fallait qu'il file, et qu'il en finisse avec tout ça.  Alors sous la lueur pure de la pleine lune, il se contenta d'arracher une des fleurs du rosier près de lui, ne prêtant guère attention aux épines,  la lança sur le cadavre de sa génitrice et le recouvrit de terre à la hâte.  
« Pardonne-moi. » Lui dit-il solennellement avant de sortir du petit jardin du domicile de sa mère.

Super chapitre, très prenant !!!
Le cauchemar est super bien décrit, et les passages avec le suspect sont pleins de suspens et tout, j'ai beaucoup aimé aussi !

J'ai hâte de lire la suite, vraiment :)

Merci beaucoup !

Cela me fait plaisir parce que je me suis appliquée pour le cauchemar.

Spoiler:

Pour le suspens aussi, j'essaye de bien dosé, et ne pas déballer tout le déroulement de l'enquête d'un coup.

Pour la suite, il faudra patienter un peu. Sinon, c'est pas drôle !

Voici la suite de ma fiction. Bonne lecture !

L'ordinateur de bord du SUV noir affichait 4h45. Le calme et la concentration régnaient dans l'habitacle du véhicule, en route vers la maison de John Carpenter.  
A son bord, nul ne disait mot et on pouvait lire la tension sur les visages de Hotchner, le conducteur, JJ, passagère à l'avant ainsi que de Callahan et Morgan siégeant à l'arrière.
Le stress était également palpable dans la voiture de marque Ford du Shérif, qui les suivaient avec deux de ses hommes.
L'arrestation était prévue pour 5 heures précises. De façon à surprendre le tueur dans son sommeil. Le Marshall et ses adjoints avaient l'ordre de toquer à l'avant, pendant que les agents du BAU baliseront les côtés et le dos du petit bâtiment. Au cas où Carpenter tenterait de fuir.  

Arrivés à proximité de son domicile, le petit cortège ralentit, éteignit ses feux puis s'arrêta. Il ne fallait pas alerter le criminel. Ils sortirent tous, fermant délicatement les portières pour ne pas rompre la quiétude du voisinage. Sans un mot, chacun s'apprêtait à prendre place.
La maison était des plus banales, un rectangle de brique sans charme. La cour était gravillonnée, il n'y avait aucun parterre de fleurs, ni même de gazon. Tout semblait glacial  et sans vie, d'une rigueur presque maniaque. Dans l'allée principale, le sol était goudronné. Une toyota corolla grise y était stationnée. Hotchner, avant de se rendre à son poste, toucha le capot moteur . Il était froid. Elle n'avait donc pas roulé récemment. Il alla donc rejoindre JJ, pour couvrir l'arrière de la demeure. Callahan était assignée au coté droit et Morgan, par conséquent, au coté gauche. Le sol de l'arrière cour était de terre, aucune végétation n'était également présente, comme si toute vie était impossible ici.

Le Shérif frappa à la porte et ordonna à John Carpenter de lui ouvrir. L’assaut était donné. Tout près un gros chien aboya, bientôt quelque lumière feront leur apparition dans les chaumières du quartier.
Il n'obtint aucune réponse, alors il réitéra sa demande. Aucun son, aucun mouvement ne provenait de l'intérieur. Personne n'essayait de s'enfuir. Le Marshall, grâce au mandat, avait l'autorisation de rentrer. Il actionna la poignet de la porte et fut presque surpris quand il s’aperçut que celle-ci n'était pas verrouillée.
« John Carpenter, Police ! Vous êtes accusé d’enlèvement et d'homicide volontaire ! Nous allons rentrer !  » Hurla-t-il, tenant son arme devant lui, prêt à faire feu s'il le fallait. Aucune âme ne lui répondit, mis à part le molosse du voisinage, qui gueulait de nouveau.
Un de ses officiers alluma la lumière, et c'est une pièce triste et morne qu'ils virent.
Les agents du FBI rentrèrent également, et commencèrent à sécuriser les autres pièces.  
« RAS ! » Pouvait-on entendre de tous les cotés. Ils finirent par tous se rejoindre au centre de la pièce principale, la mine déçue mais non sans détermination.
« Il est pas là ! » Maugréa Morgan.
« JJ, Callahan et toi, fouillez la maison ! Le moindre indice sera précieux. Marshall, vous pouvez me ramener au poste, je vais demander de lancer un avis de recherche, je vais également dire à Garcia qu'elle piste sa carte bancaire. »
« Bien agent Hotchner. » S'adressa-t-il d'abord à Aaron avant de reprendre, à l'attention de ses adjoints :
« Vous venez les gars ! On en a fini ici ! »
Ils s’exécutèrent et bientôt, les trois agents du FBI se retrouvèrent seuls. Après s'être munis de gants, ils parcoururent la maison à la recherche d'indices.

Après, une bonne heure de recherches, ils en étaient arrivé à la conclusion suivante : Pour un domicile de célibataire, tout était d'une propreté maladive. Rien ne traînait, pas même un caleçon ou des chaussettes sales sous le lit. Dans l'armoire de Carpenter, chaque vêtement était rangé par couleur, et minutieusement plié.
La cuisine sentait l'eau de javel, la salle de bain et les toilettes étaient d'un blanc éclatant. Il n'y avait aucune trace de poussière sur les meubles.
« Soit ce mec a une super femme de ménage soit il a de gros troubles obsessionnels compulsifs ! » S'exclama Morgan.
« J'opte pour la deuxième option, ça colle au profil. » Renchérit Callahan, acquiesçant d'un signe de tête.
De la chambre, une troisième voix retentit :
« Venez voir ce que j'ai trouvé! »

JJ tenait un cahier d'écolier dans les mains, elle le feuilletait encore quand ses collègues rentrèrent dans la pièce. Ils purent découvrir que sur les 5 premières pages, une photo d'un corps y était accroché avec une petite annotation.
Sur la première, on y voyait le cadavre de Maddie Miles dans une tombe de fortune. Son visage était maquillée outrageusement et elle portait une robe de mariée. Les bras de la lycéenne était repliés contre son buste. En dessous, à la main, on y avait écrit : «  Maddie, la femme de ma vie, 1er Juillet 1992. »
Sur la seconde, apparaissait Amy Sanders, vêtue et apprêtée de la même façon. L’inscription disait :  « Amy, la garce. »
La troisième comportait l'image de Kristen Harris, déguisée de la même sorte,  en dessous était écrit «  Kristen, l’infidèle. »
La suivante représentait Miranda Johnson, grimée pareillement, l’annotation annonçait : « Miranda, la lesbienne »
Et la dernière montrait Joyce Gibbs dans le même accoutrement, le tueur avait noté : « Joyce, l'incapable. »

La sixième page, était quasi vierge, à l’exception faite que le prénom d'Amanda Desrosiers avait été inscrit.  

« Ce sont ses trophées. » Indiqua Callahan à ses coéquipiers.
« Oui, et la preuve que ses meurtres sont prémédités. » Ajouta Morgan, tapotant du doigt sur la sixième page blanche.
« Le problème, c'est qu'on ne sait pas où il les a enterrées. Le cadre des photos est très serré. On ne voit pas ce qu'il y a autour des tombes. » Fit remarquer JJ, tournant les pages du cahier, s’arrêtant sur chaque photo afin de les observer attentivement.
« Ouais, ce type est rusé! » Admit Derek.
« Il a peut – être d'autres photos ailleurs pouvant nous aider à savoir où sont les sépultures ? » Questionna Kate.
« Il y a un pc dans son bureau, j'ai essayé de l'allumer mais il est protégé par un mot de passe. On a besoin de Garcia. » Informa l'agent Morgan.
« Ou on peut essayer de le trouver nous-même, on est des profilers non ? » Demanda malicieusement JJ, un léger sourire au coin des lèvres.
« Faut essayer Maddie ! Ou Maddie quelque chose. C'est sa première victime et son premier amour apparemment. On sait combien elle a joué un rôle décisif dans les autres meurtres » Renchérit l'agent nouvellement arrivé dans l'équipe.

C'est sur ces dernières paroles que tout trois se dirigèrent vers le petit bureau attenant à la chambre, afin de tenter de craquer le password de John Carpenter. JJ ayant prit soin de prévenir leur supérieur de leurs récentes trouvailles.  

Le jour venait à peine de se lever et les rayons du soleil percèrent doucement à travers les rideaux pourpres de la chambre d’hôtel. Spencer ouvrit les yeux, le regard encore lourd de sommeil et se tourna vers le réveil pour prendre connaissance de l'heure. 6H05, il fit un bref calcul et se rendit compte qu'il n'avait dormi que 2h35. Guère moins que d'habitude, pensa-t-il. Il avait toujours eu un sommeil perturbé depuis son enfance, donc il en était habitué en quelque sorte. Quelque tasse de café bien serré feront l'affaire afin de combler les heures de repos manquantes.

Il avait peiné à se rendormir après le rêve effrayant dont il avait été victime. Allongé sur le dos, les bras croisés derrière sa tête, il s'en souvenait dans le moindre détail et il se mit à frissonner. Presque inconsciemment, il souleva son t-shirt et scruta ses flancs, persuadé d'y voir une marque de crocs immense parcourir sa peau blanche et fine. Se conduire de façon irrationnelle était pourtant une idée inconcevable pour son esprit brillant, mais il ne pu s’empêcher de regarder et de toucher son bras, celui arraché par le monstre dans son cauchemar. Le contact de ses doigts délicats sur son membre supérieur le rassura un peu. Il respira lentement et essaya de se concentrer sur le bruit qui lui parvenait de l'extérieur.
Plusieurs petits moineaux s'étaient lancé dans une conversation plein d'entrain. Le Dr Reid ne pu alors s’empêcher de penser à Gideon, qui était presque un deuxième père pour lui... Trop de pensées négatives s'emparèrent soudainement de lui, alors il décida de se lever et se diriger vers la salle de bain. Il avait l'impression que toute cette journée à venir serait le prolongement de sa longue nuit pénible. Une douche lui paraissait être une bonne chose à faire pour essayer de contrer ce sentiment. Il était également gelé, tant la chair de poule s'était emparée de lui. Tout son frêle corps tremblait. Alors un peu de chaleur lui ferait le plus grand bien. Ensuite, il boirait deux ou trois grandes tasses de café.
Alors que l'eau quasiment bouillante ruisselait et parcourait chaque tracé de son anatomie, son téléphone, resté sur la table de nuit, vibra un instant puis se tut. Emily venait de lui envoyer le message suivant :
« Bonjour, Spencer. J'espère que tu as bien dormi. J'ai adoré discuter avec toi hier. J'espère sincèrement que cela s'arrangera pour ton ami. Passe une bonne journée. Je t'embrasse. »
Lorsqu'il le lu vingts minutes plus tard, un peu plus réveillé mais toujours un peu maussade, cela lui redonna un peu de baume au cœur. Et il ne pu s’empêcher de sourire. Tout compte fait, peut être que cette journée ne serait pas aussi mauvaise que ça. Après lui avoir répondu, il alla ouvrir en grand les rideaux. Un doux soleil printanier vint inonder la pièce d'une teinte chaleureuse de jaune, reflétant sur les cheveux châtains du jeune homme en une nuance de doré.  Spencer contempla la rue paisible un petit moment, puis rassembla ses affaires, mit son téléphone dans sa poche de pantalon et descendit au self de l’hôtel afin d'avaler un rapide petit déjeuner.

Installé près d'une grande baie vitrée, d'où il pouvait profiter d'une vue sur les bois alentours et sur le temps radieux, il était en train de boire son deuxième café quand son mobile émit une brève vibration. Il le sortit rapidement et regarda l'écran qui lui indiqua qu'il avait reçu un  sms. Il y répondit, avala rapidement le reste de sa boisson, puis mangea avec hâte un des pancake maison de l'établissement. Le jeune homme s'étant laissé à la contemplation du panorama pendant près d'une demi heure, qu'il en était presque en retard.  
Après avoir fini son repas, il monta rapidement dans sa chambre, passa brièvement dans la salle de bain pour se brosser les dents et rajuster ses cheveux en bataille, puis prit ses affaires et redescendit dans le hall où Rossi et lui devaient s'attendre à 7h30, afin de se rendre chez la mère de John Carpenter.
Debout à l'entrée, tenant la lanière de son sac bandoulière, il était en train de tapoter sur son clavier de portable quand David Rossi arriva.
« Bonjour, Reid ! Bien dormi  ? » Lui lança-t-il, le faisant sursauter.
« Bonjour, Rossi.  Et vous ? »
Désignant du regard le portable que Reid venait de glisser dans sa sacoche, Dave lui demanda : « Tu as des nouvelles de l'équipe ? »
Spencer, mal à l'aise, se contenta de secouer la tête en guise de réponse négative. Une mèche de ses cheveux glissa de derrière ses oreilles et d'un geste gracieux, il la replaça.
« Ouh, c'est top secret alors ! »Plaisanta Rossi.
Le jeune homme grimaça et répondit brièvement qu'il n'avait pas envie d'en parler, avant de sortir du hall.
L'agent le plus âgé se contenta de secouer la tête tout en souriant, avant d'imiter son jeune collègue. Celui ci attendait du côté passager du 4x4 noir de l'équipe. David, côté conducteur, hésita avant d'en déverrouiller les portes et lui demanda :
« Hey !  Reid, c'est une fille c'est ça ? »
« Rossi, on va être en retard, ouvrez la voiture ! » S'exclama le Dr, rouge comme une pivoine, tirant sur la poignet du véhicule. L'agent d'origine italienne s'exécuta, amusé, et avant de rentrer dans l'habitacle, se dit à lui-même qu'il s'agissait bien d'une fille. Il n'avait pas besoin d'être un profiler pour le savoir, il suffisait de bien connaître Spencer Reid pour le comprendre.

LoM a écrit:

« Il est pas là ! » Maugréa Morgan.

Ca me rassure en fait qu'il ait pas réussis à l'arrêter tout de suite, parce que j'aime bien comme tu mènes l'enquête et je voulais que ça dure un peu plus longtemps :p

LoM a écrit:

soit il a de gros troubles obsessionnels compulsifs

Je trouve que ça rend le suspect encore plus intéressant, je sais pas pourquoi ^^

LoM a écrit:

Le Dr Reid ne pu alors s’empêcher de penser à Gideon, qui était presque un deuxième père pour lui...

(Oui, commentaire plus qu'utile xD)

LoM a écrit:

Alors que l'eau quasiment bouillante ruisselait et parcourait chaque tracé de son anatomie

xD

LoM a écrit:

« Bonjour, Spencer. J'espère que tu as bien dormi. J'ai adoré discuter avec toi hier. J'espère sincèrement que cela s'arrangera pour ton ami. Passe une bonne journée. Je t'embrasse. »

Non mais même avec des gentils mots, je la sens pas hein... xD

LoM a écrit:

Une mèche de ses cheveux glissa de derrière ses oreilles et d'un geste gracieux, il la replaça.

J'aime cette image... Je sais pas pourquoi x)

Bref. En résumer : j'aime toujours autant et j'attends la suite avec impatience. J'aime toujours la façon dont tu gères l'enquête, on se prend dedans, et j'ai hâte de savoir où il est passé et comment ça va se finir ^^ Et j'ai hâte d'en savoir de plus en plus sur cette mystérieuse fille

Merci de tes commentaires. Même celui avec les bonhommes qui pleurent. C'est très constructif lol.

Plus sérieusement, tes commentaires m'aident à appréhender les chapitres qui suivent. Le suspense, j'aime ça ! ^^
Mais pourquoi tant de préjugés sur cette fille ? J'suis pas ( aussi ) vilaine que les scénaristes moi !

Oui, mes commentaires sont d'une constructions parfois très profonde x)

Moi aussi j'aime le suspens, même si c'est frustrant à chaque fois xD
Mais je sais pas pour la fille... En fait, je suis trop influencée par la série et du coup, j'ai du mal à imaginer Spencer vivant une relation avec une fille en toute simplicité xD