Je me lance....mais pas trop loin....

Auteur: Mademoiz'elle Hotchner

Titre: J'en ai pas encore, mais si vous en trouvez un...

Type de Fanfic: Action / Suspens et une pitite touche de romantisme....mais vraiment très petite....

Personnages: Jason Gideon, Aaron Hotchner, Derek Morgan, Spencer Reid, Jennifer Jareau, Emily Prentiss et Penelope Gacia.

De ma cuvée personnelle: Rachel Brookshire, le méchant et les personnages de second plan qu'en général on ne voit pas longtemps dans la série....

Résumé: L'équipe de Gideon intervient sur une prise d'otage dans un lycée alors qu'un homme, enfermé dans une classe avec des élèves, menace de faire exploser une bombe qui détient sur lui.

Disclaimer: Les personnages de la série ne m'appartiennent en aucun cas et je ne me fais aucunement de l'argent sur leur dos.

Méga note de l'auteur: Bon, c'est ma première fic sur le sujet, donc je vous garantis pas le frisson et je vous garantis pas le niveau intellectuel de Reid. Je vais essayer de coller un max avec la psychologie des personnages, mais pour mon plaisir personnel j'ai décidé de faire de Hotchner un homme célibataire....
Pour ce qui est de l'inspiration je l'ai trouvée grâce à deux de mes titres fétiches "Jillian" de Within Temptation et "Ready or not " des Fugees.

Onze heures. La cloche du lycée de Springfield dans l'Illinois retentit.
Des centaines d'élèves sortirent des salles de classes dans un chahut habituel. La discipline n'était plus celle d'autrefois. Finie la belle époque où tout le monde était en rang et où le silence régnait dans les couloirs. Non, maintenant, c'était presque chacun pour soi et Dieu pour tous. Cinq malheureuses minutes pour changer de salle pour assister à un nouveau cours. Les plus vieux parvenaient sans difficulté à atteindre leur casier pour se décharger des bouquins inutiles, mais c'était une autre paire de manches pour les petits nouveaux qui se faisaient limite piétinner.
Un homme avec un cartable en vieux cuir marron entra dans l'établissement. C'était Monsieur Howards, le nouveau prof de maths. Il portait un survêtement trois fois trop long et une paire de baskets probablement achetée au rabais dans une solderie du coin. Sur son nez une paire de lunettes datant presque de Mathusalem avec des grosses traces de doigts sur les carreaux. Ses cheveux étaient en bataille et l'expression de son visage aurait pû en refroidir plus d'un, mais ce n'était sans doute pas plus moche que la tronche de la vieille dirlo comme la nommaient les anciens du bahut.
Un groupe de jeunes filles qui n'avaient visiblement pas cours, passèrent devant le type et ne le saluèrent même pas, trop occupées à glousser comme des dindes au sujet du dernier acteur en mode. Il continua donc son chemin tranquillement jusqu'à une salle de classe. Pas n'importe laquelle. Celle où il s'évertuait à enseigner l'art des mathématiques à une bande d'andouilles sans cervelle plus communément appelés élèves ou étudiants. Howards entra sans frapper, même si savait parfaitement qu'il y avait cours à cette heure-ci dans son cagibi qui lui servait de salle.
La femme qui se trouvait au tableau sursauta brusquement, comme sortie de sa torpeur et de son baratin sur l'histoire de l'art.

- Professeur Howards...Je crois bien que ce n'est pas l'heure des maths...Lança-t-elle avec un petit ton moqueur comme si elle s'adressait à un type sénile.

Les élèves qui commençaient à bailler, se moquèrent du bonhomme qui semblait perdu.

- Je sais.

Il entra tout de même sous le regard surpris de la prof qui se demandait ce qu'il allait encore inventer. La dernière fois qu'il était entré dans une classe de cette manière, c'était pour hurler après les élèves parce qu'ils étaient de véritable billes dans sa matière et que le notes du dernier contrôle étaient minable.
Ah, ce cher Howards...Petit nouveau depuis trois semaine et déjà en train de se la péter comme s'il faisait partie des meubles.
Le prof referma donc la porte derrière lui et posa son cartable sur le bureau, sur la pile de copies d'histoire de l'art. En bruit de fond on pû alors entendre les élèves faire des plaisanteries de mauvais goût quand à la tenue vestimentaire du nouveau venu dans la pièce. Ca gloussait de partout, c'était vraiment insupportable, il fallait vraiment les faire taire une bonne fois pour toute.
Voyant qu'il ne se pressait pas plus que ça, la jeune femme essaya de le pousser à passer la seconde. Elle avait quand même un cours à terminer.

- Euh...professeur Howards...vous ne pourriez pas repasser plus tard ???

Le type fit face à la classe.

- Non, impossible, ce que j'ai à dire est trop important.

Et dans un petit élan, il ouvrit sa veste pour révler à son nouveau public de jeux, le superbe gilet de C4 qu'il avait autour de la taille. Un mouvement de panique se produisit. Les élèves se levèrent d'un bond pour tenter une sortie, mais seule une petite poignée parvint à réussir l'évasion, avant qu'Howards ne boucle la porte à double tours sous les cris et les pleurs de ceux qui restaient avec lui.

A suivre...

Charmant... Si mon prof de maths n'était pas le premier prix du calme et de la gentillesse, je ne regarderais plus ce dernier de la même façon

En même temps, je suis si nulle en maths que qui sait... Il fera peut - être la même chose un jour... Tellement il sera desespéré. Enfin, j'ai hâte de lire la suite.

Bon, très prometteur! Je me réjouis de lire la suite... j'adore le prof de math...

J'adore Within Temptation et je ne connaissais pas cette chanson-là! Elle est excellente... et pour "Ready or not ", le fond de musique... on dirait "boadicea" de Enya.

Assis derrière son bureau pour terminer son rapport concernant une précédente affaire, Jason Gideon s'arrêta une seconde pour observer par la fenêtre, histoire de se penser cinq secondes à autre chose qu'à ce type qui avait prit un malin plaisir à découper ses victimes avant de les entasser dans plusieurs congélo, le tout dans rangé dans la cave de la maison de sa vieille mère qui ignorait totalement ce qui se passait sous son propre toit.
Quelqu'un frappa alors à sa porte qui était toujours ouverte. Il posa alors son regard sur son invité qui n'était autre qu'Hotchner.

- On a du boulot. Un type qui vient de prendre en otage toute une classe de lycéen et qui se balade avec une bombe sur lui.

Gideon posa ses lunettes sur son bureau. L'autre psychopathe était déjà loin dans ses pensées, un autre venait d'obtenir sa complète attention.

Toute l'équipe qui venait d'être mise au courant se retrouva donc dans la salle de réunion histoire de faire un rapide brieffing avant de lever l'ancre vers le lycée de Springfield.

- Qu'est-ce qu'on a ? Demanda Derek en prenat place autour de la table.

- Dwayne Howards, prof de maths dans le lycée de Springfield, Illinois. Ceux qui ont réussi à sortir de la salle de classe, et ils sont très peu, disent qu'il a "pété un cable". Il est entré à onze heures dans la salle où il donne habituellement ses cours et après avoir tourné autour du pot pendant cinq bonnes minutes, il a ouvert sa veste sur ce qui serait une bombe. Rapporta Hotchner.

- Combien de gosses sont encore avec lui ? Questionna Prentiss qui pensait déjà aux drames déjà survenus dans plusieurs lycées quelques années auparavant.

- Une quinzaine tout au plus sans compter la prof qui faisait cours à ce moment là. Déclara Jennifer.

- Il a " tourné autour du pot" ? Il aurait simplement pû rentrer, boucler la classe et montrer sa bombe. Il n'y aurait pas eut d'evasion....Murmura Gideon en réfléchissant déjà au problème.

- C'est vrai. Ce qui veut dire que ce n'était pas prémédité...Reprit Derek.

- Pas forcément....il a peut-être voulu attirer plus vite l'attention...il veut peut-être qu'on l'empêche de faire une bêtise....Reprit Jason.

- Vous lui poserez la question, quand on sera sur place...Lança Aaron en se dirigeant vers la sortie.

La mini brieffing n'avait duré que quelques minutes à peine. Mais quand il s'agissait de "terrorisme" sous n'importe quel forme, il ne valait mieux pas trainer. Toutes les questions existentielles seraient posée soit dans le jet soit au lycée.

A Suivre...

Treize heures trente.
Tous les élèves du lycée étaient dehors, derrière les barrières de sécurité. Des parents allaient et venaient pour récupérer leur tendre progénitures tandis que d'autres questionnaient inlassablement les policiers sur place, afin d'avoir des renseignements sur leurs têtes blondes enfermées dans une classe, avec ce qui semblait être un psychopathe. Des ambulances se garaient sur les côtés, prêtes à donner les premiers soins en cas de besoin. Des camionnettes de journalistes arrivaient également. Pas question de louper un tel scoop qui leur vaudrait sans doute une petite apparition dans le vingt heures ou une exclusivité si tout pétait brusquement.

Un peu avant une heure, une voiture se gara près des voitures de patrouilles, dont les girophares tournaient en silence. Deux jeunes femmes en sortirent et se dirigèrent vers le périmètre de sécurité tracé par une bande jaune presque fluo où se trouvaient deux flics qui régissaient les entrées et sorties. Elles montrèrent leurs plaques et passèrent sous le cordon de sécurité. Elles se dirigèrent ensuite à l'intérieur du campus.
Dans le couloir perpendiculaire à la fameuse classe, il y avait une vingtaine de types du SWAT prêts à intervenir sur ordre de leur supérieur ou même de l'inspecteur Brookshire qui elle, ne faisait en général pas dans la dentelle.
Le QG de la police était quant à lui installé dans la bibliothèque, un étage au dessus. C'est là que les deux policières se rendirent.

- Alors ?? Lança l'afro américaine.

- Le FBI arrive. Répondit un technicien qui installait déjà la ligne spécial négociations.

- Manquait plus que ça....Souffla la brune qui comme à son habitude était d'humeur grincheuse, surtout quand on lui soufflait son jour de congé pour des histoires de bombes et de ados boutonneux.

- C'est la meilleure chose. Ce sont des spécialistes du comportement....

- Des spécialistes du comportement....Tu parles...Faire dix années d'études pour arriver à pondre des trucs que tout le monde pouvait sortir même sans diplôme.

L'autre ne répondit rien, comprenant qu'il était inutile de parler avec Rachel à ce stade de la journée.

A SUIVRE

Ca me plait, ca me plait même beaucoup. A quand la suite?
T'as une partie d'avance ou tu écris au feeling?

ah....en fait j'écris plutôt au feeling pour celle là, même si j'en prépare une autre version bien plus travaillée...

cool j'adore !! ^^

Citation :

La femme qui se trouvait au tableau sursauta brusquement, comme sortie de sa torpeur et de son baratin sur l'histoire de l'art.

je me suis retrouvé soudain en cours ! lol :p


tres bien , j'ai hâte de lire la suite

Treize heures quarante.
Deux véhicules noirs aux vitres teintées se garèrent sur le trottoir d'en face et six personnes en descendirent.
En voyant leur allure et leurs visage seréiux, les policiers qui étaient postés près du cordon sécurité, devinèrent rapidement qu'il s'agissait du FBI et ils les laissèrent entrer sans poser de question.
Le groupe se dirigea donc vers la bibliothèque où on les attendait histoire de mettre les choses au clair avant d'envisager un plan d'attaque.

- Agent Hotchner. Se présenta Aaron en serrnt la main de l'afro-américaine qui était la première personne croisée dans la pièce.

- Inspecteur Keisha Jacobs. Répliqua-t-elle avec un léger sourire.

- Voici les agents Gideon, Jarreau, Reid, Prentiss et Morgan. Reprit l'homme en parlant de ses collègues qui suivaient de très près.

- Oh, je vous en prie arrêtez la pommade, vous allez finir par glisser sur tant de politesse et de tralala inutiles...Lança une voix un peu plus loin.

Les regards convergèrent vers celle qui venait de parler. Assise sur une chaise en équilibre, les pieds sur la table juste à côté, un magazine de mode dans les mains. C'était une belle brune. Cheveux longs et légèrement frisés. Yeux bleus gris, grande et plutôt mince. Veste en cuir, top au décolleté ravageur, pantalon moulant et bottes montant jusqu'aux genoux, de couleur noir.

Keisha soupira fortement. Elle aimait beaucoup sa collègue, c'était même sa meilleure amie et la marraine de ses deux filles, mais ce qu'elle pouvait être chiante quand elle s'y mettait.

- Et vous êtes ? Demanda Gideon en fronçant légèrement le sourcil.

- Inspecteur Rachel Brookshire. C'est moi qui dirige. Je sais c'est plutôt incroyable, mais que voulez vous c'est comme ça...

Elle posa son magazine et se leva. Elle mesurait au moins un mètre soixante quinze sans parler de ses cinq ou six centimètres de talons. Bien qu'elle leur paraissait légèrement antipathique sur les bords, les hommes de léquipe la trouvait particulièrement séduisante. Elle avait un petit truc en plus qui était loin de les laisser dans l'indifférence.

- Et si on se mettait au travail ? Proposa Jacobs qui voulait éviter que sa copine commence à jouer les gros bras comme les mecs le faisaient entre eux. D'habitude, elle aurait sortit un truc du style " posez-les sur la table et on va mesurer" mais là, c'était des fédéraux et le communautarisme n'était pas très ouvert à l'humour extérieur...

- Il y a un petit truc qui me turlupine depuis que je sais qu'on va devoir vous supporter comme des boulets et j'aimerais bien avaoir une réponse maintenant que vous êtes ici. Dites-moi comment des types aussi banals que vous, sa baladant avec une jolie plaque dorée à la ceinture, allez réussir à faire mieux que nous, qui sommes aussi banals et qui avons également cette belle plaque ?? Relança Rachel.

A SUIVRE...

Lol, terrible ^^ ! Elle me tue Rachel !

J'ai hâte de lire la suite( et la réponse des fédéraux à sa dernière question ^^) .

Keisha fronça le sourcil...Ah Rachel...toujours la question qui tue...C'était à chaque fois le même truc.

- Nous établissons un profil du criminel, ce qui nous aide dans certains cas à l'identifier quand on ne le connait pas et dans le cas contraire, ça nous sert à connaitre ses motivations....Répliqua Reid tout en analysant déjà la comportement de la jeune femme.

- Un profil ? Et faut faire des années de psycho et être au FBI pour faire ça....waouh....je suis méga impressionnée...

- Rachel...Soupira l'afro-américaine en sentant le tonnerre gronder.

Gideon fit un pas vers la brunette, histoire de bien la regarder dans les yeux.

- Vous êtes née dans le Sud profond des Etats-Unis dans une famille plutôt modeste. Vous avez fait vos études dans des établissements publics parce que vos parents n'avaient pas les moyens de vous payer autre chose. Pas d'études supérieures parce que vous n'aimez pas la discipline qu'imposent les universités aussi parce que vous n'aimez pas être dans le même moule que les autres. C'est pour ça que vous êtes dans la police. Pas de grandes difficultés pour intégrer l'école et la prise de tête est minimum. Vous êtes un électron libre qui n'aime pas recevoir d'ordres mais qui adore en donner. Vous êtes de ces femmes qui n'aiment pas cette vieille tradition où les hommes travaillent et les femmes restent à la maison attendant le retour de leur bien aimé. Aucun homme ne peut vous dire ce que vous devez faire, penser ou même comment vous habiller.

Silence total. La jeune flic venait de perdre son sourire et sa collègue se dirigea tranquillement vers ses collègues qui faisaient semblant de rien entendre. S'il devait y avoir une tuerie, elle voulait être loin, très loin à ce moment là.

- Je vois...Finit-elle par lâcher en secouant doucement la tête.

Rachel se dirigea vers le reste de ses collègues et regarda par dessus l'épaule de Keisha qui regardait sur l'écran d'un ordinateur ce que les snipers voyaient.

- Il faut admettre qu'ils sont doués...bon d'accord, t'es née à New York et t'as grandi à Harlem, mais pour le reste c'est pas faux faux...

- Ta gueule...Grogna l'autre en serrant ses dents.

Son amie esquissa un vague sourire, comprenant que leurs invités avaient passé le test " Brookshire " haut la main.

- Bon, vous comptez prendre racines devant la porte ou vous venez encore frimer un peu, histoire de bien nous mettre la honte ?

Tout le groupe les rejoignit sans trop rien dire. Même s'ils avaient réussi leur intégration, l'inspecteur aux allures de mannequin ne semblait pas trop partante sur l'idée d'une collaboration police locale / FBI.

- Qu'est-ce qu'on sait exactement sur notre bombe humaine ? Demanda Hotchner, en regardant les divers dossiers éparpillés un peu partout sur l'immense table centrale et aux alentours.

- C'est un prof de maths qui a intégré l'établissement il y a une ou deux semaines à peine. Avant il était dans un lycée au Texas et encore avant dans un lycée à Salt Lake. Il ne garde pas ses postes longtemps et pourtant il a toute une rimbambelle de diplomes qui pourraient lui ouvrir les portes des plus grandes Universités du pays. Déclara Rachel en poussant un petit dossier vers les fédéraux.

- Les diplomes ne font pas toujours de ceux qui les possèdent, des gens extraordinaires. Souffla Gideon en regardant à son tour l'écran d'ordinateur.

- Et c'est des types du FBI qui font partis du Département des Sciences du Comportement qui disent ça....Vous, vous enseignez la criminologie et la psycho à vous heures perdues, l'ado boutonneux qui n'a que vingt quatre ans et un modeste QI de 170 a déjà au moins deux doctorats dans la poche, sans parler de votre collègue l'avocat aux pompes qui côutent la peau des fesses...Ajoutons à cela le spécialiste des crimes obsessionnels qui cartonnait en sport, de la fille d'ambassadeur pistonnée à mort et da la maman poule de service qui régit tous ce qui se passe dans votre petit QG. Où vous allez, quelle affaire choisir...Et vous arrivez là, comme si de rien n'était pour repartir comme si rien de particulier ne c'était passé. Vous puez la prétention à plein nez, mais à part ça, les diplomes ne font pas les gens qui les possèdent....

A SUIVRE...

Gideon fit mine de n'avoir rien entendu. Selon lui c'était le meilleure technique à adopter face à une fille aussi bornée que l'inspecteur Brookshire.

- Il n'y a pas d'autre point vue possible ? Demanda-t-il en montrant les fenêtres de classes dont les stores étaient à moitié tirés.

Avant que Keisha ne puisse répondre, un type de l'équipe d'intervention arriva.

- Howards vient de nous parler. Il veut qu'on lui apporte l'inhalateur de Stacy Kingston au plus vite, sinon il exécute sa collègue.

- Manquait plus qu'une asthmatique dans le lot...Souffla Rachel en regrdant inlassablement l'écran. Il a des exigences concernant la personnes qui doit lui apporter l'objet ?

- Il veut que ça soit l'amie de Stacy parce que c'est la seule à connaître la combinaison de son casier. Reprit le type.

- Bah tiens, il en a de bonnes. Ca lui fera un otage en plus...

- Hors de question. Rétorqua Jason. S'il veut faire une bonne action, qu'il fasse sortir la gamine.

- Et s'il refuse ?

- Il n'a pas le choix. Si on s'en fie à ce qui est écrit dans son dossier, il ne joura pas les cowboys....Rétorqua Derek.

Le type acquiesça d'un mouvement de tête et repartit aussi vite qu'il était arrivé.
Pourtant, quelques minutes plus tard, il revint.

- Il n'est pas d'accord. Il veut qu'on lui obéisse immédiatement sinon, il fait tout sauter et d'après ce qu'on a pû aperçevoir, notre homme à suffisament de plastique pour raser tout le campus.

- Vous avez vu le dispositif de l'homme mort ? Demanda Rachel.

- On n'est sûr de rien. On n'a vu que les pains d'explosifs, il est resté trop éloignés pour qu'on puisse détailler.

- Euh...C'est quoi le dispositif de l'homme mort ? Questionna Keisha qui malgré ces années d'expérience dans la police, n'y connaissait quasiment rien en matière de bombe.

- C'est un dispositif qui fait que si on butte le type, la bombe pètera quand même, sans parler du fait qu'on ignore s'il a mit des clous et du verre brisé dedans. C'est trop risqué de jouer avec un type armé d'une bombe. On a eu assez de morts dans les autres cas de figure. Allez me chercher sa copine.

- Entendu.

Et l'homme ressortit de la pièce.

A SUIVRE...

Quatorze heures.

Une jeune fille blonde entra dans la bibliothèque suivie de près par ses parents.

- Stacy Kingston ? Interrogea Rachel qui avait la ferme intention de mener cette histoire à sa manière.

L'adolescente qui avait les yeux rouges à force d'avoir pleuré fit signe que oui de la tête.

- Tu sais pourquoi tu es ici ?

Signe négatif de la tête.

- D'accord, alors je vais te résumer rapidement la situation. Il se trouve que parmi les otages, il y a ton amie qui est ashmatique...

- Lily...Murmura-t-elle.

- Oui, Lily et malheureusement, elle n'a pas son inhalateur sur elle. Votre prof de maths qui semblent avoir définitivement pété une durite voudrait que tu lui apportes toi même parce que tu connais la combinaison de son casier.

- Quoi ? C'est une plaisanterie ?! S'offusqua brusquement son père qui avait tout de l'homme d'affaire à qui on ne pouvait rien refusé et qui avait le bras long. Il est hors de question que ma fille retourne dans cette salle avec ce malade!!

La mère de Stacy se mit à pleurer à son tour et pour rien en vous cacher, ce genre de scène déplaisait énormément à Rachel. Elle n'aimait pas ces femmes qui couinaient pour un oui ou pour un non sans même montrer une once de courage. Pas étonnant que le gente féminine se faisait piétinner.

- Il n'en a jamais été question. Rassura Jennifer en allant consoler la quarantenaire qui tremblait comme une feuille.

- Si vous me laissiez finir, ça m'arrangerait énormément et ça m'éviterait une perte de temps considérable. Vous ne voudriez quand même pas avoir la mort de sa camarade sur la conscience ? Lança Brookshire assez froidement.

Un peu plus loin, Keisha observait toujours l'écran d'ordinateur relié aux caméras des snipers.

- Elle est toujours comme ça ? Demanda Hotchner assez discrètement pour éviter que la concernée ne l'attaque par surprise.

- Ce que vous avez pû voir n'était qu'un vague tour de chauffe...mais il lui arrive d'être un peu plus cool...

- Oh...Souffla Aaron en se demandant ce que ça devait être quand elle était plus "cool".

Rachel fit asseoir Stacy et la regarda droit dans les yeux.

- Je vais être honnête avec toi. Si ce type ne braquait qu'un révolver sur tes camarades, je t'aurais bien volontier envoyée apporter cet appareil, mais en l'occurence, Monsieur Howards porte un magnifique gilet d'explosifs, ce qui rend l'opération un peu plus risquée...et je voudrais surtout pas qu'on dise que je suis une mauvaise flic...ça ferait trop plaisir au fédéraux ici présent...

L'autre resta muette devant tant de franchise.

- Alors voilà ce que je te propose, tu vas me donner la combinaison du casier et nous on va se charger du reste. D'accord ?

- Oui...

L'ado saisit un bout de papier et un stylo et nota la fameuse combinaison avant d'expliquer ou se trouvait l'inhalateur.

- Elle va s'en sortir ??? Demanda-t-elle les yeux remplis de larmes.

- Ne t'en fais pas, on va tout faire pour que tes camarades s'en sortent sans le moindre bobo. Je te le promets.

Jason leva les yeux en l'air. Il n'aimait pas que les gens tiennent des promesses de ce genre. C'était trop dangereux, il suffisait que quelque chose tourne mal et là....

L'inspecteur Brookshire fit signe à un policier de raccompagner la petite famille et de lui rapporter l'inhalateur au plus vite, avant de rejoindre les autres.

- Et maintenant ? Demanda l'afro-américaine.

- Vous vouliez un autre point de vue de la pièce, Agent Gideon ?

Avant même qu'il ne lui réponde, Rachel posa son badge, le révolver qu'elle avait à l'arrière de son pantalon et sa veste sur la table centrale. Elle prit alors une oreillette qu'elle mit rapidement, attrapa l'inhalateur que son collègue lui tendait et sortit de la pièce presque au pas de course.
Elle dévala les escaliers, fit signe aux hommes en faction de ne pas tirer, entra sans même le prendre le temps de frapper et ferma la porte derrière elle.

A SUIVRE...

Intéressant, comme d'hab, j'ai hâte de lire la suite...

A côté de ton inspectrice, même Cruz (de New York 911) a l'air conciliable ^^ (quoique ^^)