lol, ben je suis contente que l'annonce de la suite te mette dans cet état
.
Bon ben, voilà la petite suite ^^
Oui, j'ai mis longtemps pour l'écrire, je sais... mais comme je préfère écrire la moitié du chapitre suivant avant de poster, ben ça met du temps ^^.J'espère que vous allez aimé, et merci à
Chooky qui m'a corrigé mon premier jet, bon là j'ai ajouté quelques trucs ^^
**************48 heures, trop tard…
Chapitre 5
8 janvier 2007, milieu de l’après midi.L’affaire qui les préoccupait n’était pas comme les autres. On voit les choses différemment quand cela touche quelqu’un de proche, la façon qu’on a de se comporter, de penser, d’imaginer et d’appréhender « l’après », est totalement différente. Ce n’est plus l’expérience, où même l’instinct qui guide nos pas, mais la peur, la crainte de se tromper et d’inévitablement entrainer la mort d’un proche, d’un collègue… d’un ami.
C’est cette même crainte qui peu s’avérer fatale… une hésitation pour prendre une décision et en une fraction de seconde la mort se glisse lentement dans le lit de la vie...
L’équipe détestait ce sentiment, l’impuissance… Le même sentiment qu’ils avaient ressentis quand Tobias s’en était pris à Reid, ou quand Garcia s’était fait tirer dessus…
*Près du domicile de l’agent Hotchner* Emily se devait de mener une petite enquête sur ce gars qui, à présent, mangeait les pissenlits par la racine sur la pelouse de Hotch. Et ça lui permettait de se donner une excuse pour ne pas annoncer la disparition de son patron à l’ex-femme de ce dernier.
- Officier !
- Oui Madame ?
- Vous allez vous occuper de ce type, je veux tout savoir… nom, prénom, son passé, s’il a un casier, marié, des enfants, ses comptes, si il a un véhicule, je veux vraiment tout savoir… il faut l’identifier le plus vite possible. Je veux savoir ce qu’il foutait dans cette baraque, et pourquoi il a préféré jouer au base-ball avec ma tête au lieu de s’enfuir.
- Bien Madame, je m’en charge immédiatement.
- Merci.
Prentiss entra une nouvelle fois dans la maison, son téléphone portable en main, elle commença à mitrailler la scène de crime pour envoyer ses précieux clichés à Garcia.
Garcia, qui devait encore être avec ces machines à se demander quand quelqu’un allait la mettre au courant de se qui se passe. Certes elle était présente lors du briefing de ce matin, mais à ce moment là, ce n’était qu’un mauvais pressentiment…
Garcia,
remontée : « Bureau de l’inquiétude et de la désinformée !… »
Emily,
étonnée : « Garcia ?! Pourquoi cet accueil ? »
Garcia : « Tu sais, Emily, j’ai une dizaine d’écran ici, et grâce à la technologie je peux même recevoir la télé ! C’est fou ça, hein !? »
Emily,
gênée : « Oups, désolé que tu l’apprennes comme ça. »
Garcia : « On a pas le temps pour ça ! Dis moi ce que tu veux. »
Emily : « Très bien, je t’envoie les photos de la maison de Hotch, et tu recevras bientôt la photo d’un macchabé sur la pelouze. Il faut… »
Garcia : « ...Que je l’identifie le plus vite possible, c’est parti. »
Emily n’entendit plus que le bruit du clavier de l’informaticienne.
Garcia : « Emily... Vous allez le ramener, hein ?… »
Emily : « Hé, bien sûr Garcia, il... »
Emily essaya de contrôler la douleur, dû au coup qu’elle avait reçu sur la tête. Les petits gémissements qu’elle émettait interpela Garcia, qui s’était arrêtée de taper sur son clavier...
Garcia : « Emily ? Emily, ça va ? »
Emily, grommelant : « Ouais, ouais... Ça va... Super... »
Garcia : « Emily, il faut vraiment que t’ailles à l’hôpital. »
Emily : « Je n’ai pas vraiment le temps d’y aller, Garcia. Y a mieux à faire, tu ne trouves pas ? »
Garcia, inquiète : « Tu n’aideras pas grand monde, les pieds devant… »
Emily, protestant : « J’ai juste mal au crâne ! Y pas de quoi s’alarmer. »
Garcia, menaçante et inquiète : « Hé, si tu n’y vas pas, je ferai en sorte de te faire disparaître informatiquement de la circulation. Tu ne pourras plus rien faire et encore moins entrer dans un bâtiment fédéral... Tu seras réduite à ne jamais avoir existé, mise à part dans la mémoire de tes proches, et crois moi quand je dis que… »
Emily : « Quoi ? Non ! Bon… écoute, on identifie le joueur de base-ball, et je te promets d’aller à l’hôpital. »
*Au poste de police d’Arlington* Une fois arrivé devant la porte marqué :
« Chris Arkin, inspecteur en chef », Morgan s’arrêta net... Prit une inspiration pour se calmer et frappa à la porte...
Arkin : Entrez !
L’agent ouvrit délicatement la porte, prit soin de ne pas la fermer, s’avança près du bureau où se tenait ce type... Pendant ce temps, JJ, Reid et Kathleen se dirigèrent vers le bureau de l’inspecteur Arkin.
Morgan, lui tendant la main : « Je suis l’agent Morgan du FBI.
Arkin, lui serrant la main : « Inspecteur en chef, Chris Arkin. Je présume que c’est votre collègue, l’agent Hotchner, qui vous a fait venir ici...
Morgan : Pas exactement non...
Arkin, intrigué : Comment ça ?
Morgan : Vous connaissez l’enquête sur laquelle l’inspecteur Callahan et l’agent Hotchner enquête ?
Arkin : « Ouais, je la connais... Des types qui étaient retrouvés mort dans la rue, et leurs alliances étaient retrouvées à leur domicile. Mais, et en oubliant le fait que je ne vous ai pas fait venir ici officiellement, j’ai d’autres chats à fouetter. »
Morgan : « Quoi ?! D’autres chats à fouetter ? Je suis en train de vous parler de meurtres, de personnes en danger... Je me demande ce que vous avez mieux à faire que de faire ce pourquoi vous êtes payé ! »
Arkin : « Ça, ça ne vous regarde pas ! »
Morgan : « Oh que si ! Que ça me regarde ! »
Arkin : « Je n’ai pas à m’expliquer devant vous ! Et le fait est que vous n’avez pas été invité officiellement sur cette affaire. »
Morgan : « Qu’on ait été invité ou non, ce n’est pas l’important. Il est certain que vous avez un tueur en série dans votre juridiction, de plus, une de mes collègues, l’agent Prentiss, est allée au domicile de l’agent Hotchner et elle y a trouvé son alliance. Vous voyez où je veux en venir ? ».
C’est alors qu’un petit sourire narquois fit son apparition sur le visage de l’inspecteur Arkin. Quoi de mieux qu’une affaire de meurtres en série dans laquelle un agent du FBI a disparu pour faire parler de lui ? Rien de tel pour pouvoir, enfin, dénicher des honneurs publique, et qui sait, avoir la promotion qu’il attend depuis si longtemps...
Cette enquête, c’était l’enquête de sa vie, celle qu’il a attendu si longtemps. Elle était à sa porté et il n’allait pas laisser les collègues de cet agent disparu prendre les rennes des opérations.
L’inspecteur Arkin finit par se lever en montrant avec insistance la sortie du poste de police, quand JJ entra dans le bureau accompagnée de Kathleen et de Reid.
JJ, sûre d’elle : « Monsieur, je suis l’agent Jareau, voici le docteur Reid. Écoutez, l’agent Hotchner a disparu en enquêtant officieusement avec un inspecteur sous vos ordres, et sur une affaire que vous ne jugiez pas assez importante pour lui accorder des ressources... »
Arkin : « Et ? »
JJ : « Eh bien, la question n’est pas de savoir qui va prendre la tête de cette enquête, mais plutôt dans quelles conditions... »
JJ fronça les sourcils comme pour insister sur ce qu’elle venait de dire, attendant la réaction de l’inspecteur Arkin.
Arkin : « Dans quelles conditions ? Mais... (En continuant de montrer la sortie). »
JJ,
soupirant : Je crois que vous n’avez pas bien compris ! Le fait est, qu’un agent du FBI a disparu, alors peu importe si on a une demande officielle ou non, on prend la tête de cette enquête. Mais alors il faudra faire une conférence de presse... Et sous savez à quel point les journalistes ont ce talent de descendre en flèche des carrières en un seul et unique article...
Arkin,
surprit : « C’est une menace ? »
JJ,
haussant les épaules tout en dégainant un petit sourire : « Une menace ? Non. Prenez ça plutôt comme un conseil entre force de police. »
L’agent Jareau avait réussi à convaincre Arkin de mettre à disposition ses hommes et ses ressources pour l’enquête. Bien sûr, ça ne s’est pas fait sans passer un accord avec le FBI qui ne doit pas s’ébruiter; En cas de réussite, l’inspecteur Arkin récolterait toute la gloire avec, en prime, un bel article sur lui à la Une du Washington Post tout en « oubliant » la participation du FBI. Et en cas d’échec... Eh bien, l’équipe aura perdu bien plus que la face devant les journalistes...
En intervenant ainsi, JJ avait calmé Morgan et avait permis de couper court à ce problème pour qu’ils puissent, ensemble, se concentrer sur la recherche de Hotch et de ce tueur.
*Près du domicile de l’agent Hotchner* Depuis déjà quelques heures, les journalistes et les curieux s’étaient empressés de rejoindre les lieux de la fusillade qui s’était passée un peu plus tôt. Sans compter les personnes qui s’étaient installées devant leur télévision pour essayer de ne rien manquer...
On pouvait voir des mères de famille avec leur enfant dans les bras, des adolescents essayant de grimper sur les lampadaires pour essayer d’apercevoir quelque chose. Des hommes avec leur téléphone portable mitraillant la scène, en espérant avoir une belle photo qu’ils pourraient s’empresser de vendre à des journaux ou des télévisions locales.
On pouvait lire sur leur visage une certaine tristesse, mais pas suffisamment pour les faire rebrousser chemin. Plus les minutes s’écoulaient, plus des gens s’entassaient près des cordons de la police.
La curiosité est quelque chose de vraiment bizarre chez l’être humain. D’un côté on est attristé de voir ce genre de chose se passer, mais de l’autre on veut voir, voir quelque chose, peu importe quoi, mais on veut voir... Voir, pour pouvoir raconter une histoire à ses copains, sa famille. Le malheur nous a toujours diverti. Quelle est cette chose qui pousse l’Homme à se comporter, ainsi ? Qu’est-ce qui peut expliquer cette attirance morbide ?...
La détresse, la tristesse des uns, fait sans aucun doute, le bonheur des autres. Où est-ce une manière de se consoler en se disant qu’en fait, il y a pire... Nous ne sommes pas si malheureux que ça, au final... Mais au fond, qui ça peut bien rassurer ?
« Curiosité n'est que vanité. Le plus souvent, on ne veut savoir que pour en parler. »
Blaise Pascal.