48 Heures Trop Tard

waaaah!! trop belle bravo!!Et en + du prentiss j'ador j'ador vite la suite!!!bravo

BlackNight a écrit:

- Pourquoi... Pourquoi on ne se rend compte de ce qu’on avait qu’une fois l’avoir perdu ?

En voilà une excellente question... Sommes-nous égoïste au point de devoir affronter la mort, de prêt ou de loin, pour se rendre compte de ce qu’on avait ? Sommes-nous à ce point aveugle ? Je ne pense pas.
On pense toujours avoir le temps de dire aux personnes, qui nous entourent, qu’elles comptent à nos yeux. Le temps... une notion si abstraite, si aléatoire qu’on pense toujours, à tort, en avoir assez.
Mais une fois avoir perdu cette chance, il ne reste plus que les regrets, les remords et le silence qui nous hante, des jours, des semaines, des mois, voir des années. Car c’est bien ce qu’on ne fait pas qui nous fait le plus souffrir... « Si j’avais su... » Est une phrase qu’on garde à jamais gravée.

Putai*, magnifique passage, j'en pleurais quand je l'ai lu! Toujours aussi belle suite, j'ai pleuré tout le long, tellement c'était beau, bien écrit, émouvant, et certains passages que je ne comprenais que trop bien! Un beau cadeau que tu nous offre là, que tu m'offres là! Merci BN!

Merci susy

Lily_13 a écrit:

BlackNight a écrit:

- Pourquoi... Pourquoi on ne se rend compte de ce qu’on avait qu’une fois l’avoir perdu ?

En voilà une excellente question... Sommes-nous égoïste au point de devoir affronter la mort, de prêt ou de loin, pour se rendre compte de ce qu’on avait ? Sommes-nous à ce point aveugle ? Je ne pense pas.
On pense toujours avoir le temps de dire aux personnes, qui nous entourent, qu’elles comptent à nos yeux. Le temps... une notion si abstraite, si aléatoire qu’on pense toujours, à tort, en avoir assez.
Mais une fois avoir perdu cette chance, il ne reste plus que les regrets, les remords et le silence qui nous hante, des jours, des semaines, des mois, voir des années. Car c’est bien ce qu’on ne fait pas qui nous fait le plus souffrir... « Si j’avais su... » Est une phrase qu’on garde à jamais gravée.

Putai*, magnifique passage, j'en pleurais quand je l'ai lu! Toujours aussi belle suite, j'ai pleuré tout le long, tellement c'était beau, bien écrit, émouvant, et certains passages que je ne comprenais que trop bien! Un beau cadeau que tu nous offre là, que tu m'offres là! Merci BN!

oops, désolé si je t'ai fait pleurer et merci =))

Ah nan, au contraire, ça fait du bien de se soulager un peu de temps en temps!

Je suis tout a fait d'accord avec Lily_13 la suite de ta fanfic est vraiment trés émouvante et aussi trés vrai.
C'est vrai quoi personne ne se rends compte du bonheur et de la chance qu'il a avant de tout perdre.
En tout cas j'ai hâte de lire la suite.

aaahhh je viens de lire ta fic sur fanfic.net et franchement c'est du tonnerre !! j'epsère que tu vas vite nous faire profiter d'un nohveau chapitre
très bonne idée d'avoir repris par le passé j'adore

encore bien sur

Dis BN...On aura bientôt la suite? Diiis? Diiiiis?

merci sweetyspence, merci Emilie01 .

Pour répondre a ta question, Lily ^^ le chapitre 6, comme je l'ai finit là, ne me convient pas, alors je cogite encore .

D'accord! Je serais patiente alors! Comment ça, ça sonne faux venant de moi?

Quoi !
La fin du chapitre 6 ne te conviens pas.
Alors là je ne sais pas quoi dire tu es plus que perfectionniste toi car pour moi ce chapitre est vraiment super.

BlackNight a écrit:

Lily_13 a écrit:

BlackNight a écrit:

- Pourquoi... Pourquoi on ne se rend compte de ce qu’on avait qu’une fois l’avoir perdu ?

En voilà une excellente question... Sommes-nous égoïste au point de devoir affronter la mort, de prêt ou de loin, pour se rendre compte de ce qu’on avait ? Sommes-nous à ce point aveugle ? Je ne pense pas.
On pense toujours avoir le temps de dire aux personnes, qui nous entourent, qu’elles comptent à nos yeux. Le temps... une notion si abstraite, si aléatoire qu’on pense toujours, à tort, en avoir assez.
Mais une fois avoir perdu cette chance, il ne reste plus que les regrets, les remords et le silence qui nous hante, des jours, des semaines, des mois, voir des années. Car c’est bien ce qu’on ne fait pas qui nous fait le plus souffrir... « Si j’avais su... » Est une phrase qu’on garde à jamais gravée.

Putai*, magnifique passage, j'en pleurais quand je l'ai lu! Toujours aussi belle suite, j'ai pleuré tout le long, tellement c'était beau, bien écrit, émouvant, et certains passages que je ne comprenais que trop bien! Un beau cadeau que tu nous offre là, que tu m'offres là! Merci BN!

oops, désolé si je t'ai fait pleurer et merci =))

Bah ça tombe bien que tu l'aies dit parce que... je dois dire que quand j'ai fait la relecture du chapitre ce passage m'a.... enfin bref ça m'a rappelé quelque chose de... oui enfin bon c'est superbement écrit et tellement vraiment... tristement vrai!! la fin avec le "si j'avais su" est.... mouais juste chapeau ma Bichette!!!! t'es terrible!! vivement la suite... si tu as besoin de moi tu sais où me trouver

Merci les filles, mais le but n'est pas de faire pleurer j'aime pas faire pleurer
Merci ma Bichette, t'inquiète je te sonne dès que j'ai besoin de tes lumières

Emilie01 a écrit:

Quoi !
La fin du chapitre 6 ne te conviens pas.
Alors là je ne sais pas quoi dire tu es plus que perfectionniste toi car pour moi ce chapitre est vraiment super.

autant pour moi, je voulais parler du chapitre 7, je me mélange les pinceaux .
Donc je reprends mon chapitre 7 est finit, mais je l'aime pas, alors ben, je cherche d'autres idées dans ma caboche .

Tu sais, c'était pas que des larmes de tristesse BN, c'était aussi des larmes de....soulagement et d'apaisement...Enfin, c'est plus compliqué que ça...Je saurais pas te dire, mais c'est pas de ces larmes qui gonflent le cœur de chagrin et hantent tes nuits, plutôt de ces larmes qui soulagent le cœur, et bercent le sommeil...Je sais pas si je me fais comprendre...

pitié balck night fais péter ton chapitre 7

Tant mieux que ce soit ça Lily.

lol sweetyspence quel enthousiasme ^^, j'suis en ce moment même à la réécriture ^^ je suis inspirée

vas y donc !!! vite de préférence

Cool BlackNight est en train de nous écrire la suite de son chapitre 7 alors il ne faut pas la déranger pour qu'elle puisse nous le poster plus vite.

Vala le chapitre suivant, merci à Chooky de m'avoir corrigé



* Entreprise Forman *

JJ venait d’arriver sur le parking de cette entreprise spécialisée dans la rénovation de bâtiments pour la ville quand elle vit l’inspecteur Callahan à moitié vautré sur sa voiture en attendant quelque chose...

- Inspecteur Callahan, que faites-vous ici ?
- J’en avais marre de m’engueuler avec mon patron, alors j’ai demandé à vos collègues où vous alliez. Et surprise, me voilà !

L’agent du FBI esquissa un petit sourire devant l’engouement et la façon d’être de cet inspecteur avant de continuer la conversation :

- Vous avez une théorie sur sa disparition ?
- Franchement non. Vous pensez qu’il a pu continuer l’enquête le soir, par exemple aller vérifier quelque chose ?
- Oui, je le pense. C’est Hotch, il est comme ça. A vrai dire, on est tous comme ça.
- Comment vous faites pour ne pas vous imaginer le pire ?

L’agent Jarreau s’arrêta net devant les paroles de l’inspecteur...

- Le pire ? Comment ça ?
- Bah, il a disparu, son alliance a été retrouvée dans son appartement, il correspond au profil des victimes et il enquêtait sur cette affaire... Il y a de quoi s’imaginer le pire, non ? précisa Kathleen.
- On part toujours du principe que les victimes (JJ prit conscience qu’elle parlait de Hotch. Elle répéta ce mot « victime », encore une fois mais en chuchotant, comme pour essayer d’éloigner la vision qu’elle venait d’avoir.)... On part toujours du principe que les victimes sont encore en vie tant qu’on n’a pas la preuve du contraire...

L’inspecteur lui donna une petite tape amicale derrière le dos :

- Hé ! C’est la première fois que je vois ça...
- Voir quoi ?
- Que quelqu’un s’inquiète pour son patron à ce point... Il est sûr que je m’inquièterais pas comme ça pour le miens, vous pouvez en être sûre. (Elle esquissa un petit sourire.)

Les propos tenus envers le supérieur de l’inspecteur retenu toute l’attention de l’agent :

- Il y a un truc que je ne saisis pas... Pourquoi vous le détestez à ce point ?
- Pourquoi ? (Un soupir se fit ressentir) C’est une longue histoire...
- Je peux avoir une version courte ? demanda JJ, curieuse.
- Pourquoi ?
- Pour savoir si votre patron pourrait nous mettre des bâtons dans les roues pendant l’investigation. Et ainsi nous faire perdre un temps précieux...
- Quoi ? Vous pensez qu’il pourrait saboter l’affaire, même si cela mettra la vie de l’agent Hotchner en danger ?
- Je ne suis pas profiler, mais à force de bosser dans ce département, j’arrive à me faire certaine idée...

JJ se rapprocha de l’inspecteur comme pour insister sur le fait que ce qu’elle lui disait devait rester entre elles :

- Tout à l’heure, dans le bureau de votre chef, j’en ai vu assez pour penser que votre patron fera quelque chose contre nous. Donc, j’aimerais le connaitre un peu plus, pour savoir à quoi on doit s’attendre...
- Ok, très bien... Je vais vous le dire (Elle prit une grande inspiration) ; l’inspecteur Arkin ne mérite pas sa place, c’est un enfoiré d’alcoolique qui battait sa femme... et il s’est fait coincer alors qu’il roulait en état d’ivresse... C’est moi qui l’ai coincé, quand j’étais encore de patrouille. J’allais le balancer aux affaires internes quand il m’a proposé ce que j’attendais depuis longtemps...
- Un poste d’inspecteur...
- Ouais... Kathleen tentait de se justifier... Hé ! Ne me regardez pas comme ça, j’ai fais en sorte qu’il ne recommence pas à cogner sa femme. Et oui, j’ai profité de ça pour avoir ce que je voulais, mais en étant de patrouille j’avais l’impression que ce que je faisais n’était pas suffisant...
- Il continue de boire ?
- Non, ça faisait parti du marché : qu’il laisse sa femme partir et qu’il entre en cure. Devant ses collègues il a dit qu’il prenait 15 jours de congés... Je ne savais même pas que ça durait que 15 jours... Mais le responsable du centre m’a dit que de toute façon, ça ne servirait à rien de le garder. Ils l’ont aidé à se détacher de la bouteille, à se sevrer. Le reste, à savoir si il allait recommencer ou non, ne dépendrait que de lui. A priori il a arrêté, mais en échange il a gagné mon silence et moi la promotion d’inspecteur.
- Mais alors, pourquoi le détester encore ? Vous avez eu ce que vous vouliez ?
- Ouais, je sais... (L’inspecteur regarda l’agent du FBI dans les yeux tout en laissant apparaître un petit sourire.) Mais malgré tout ça, c’est resté une tête de con...

Les deux femmes se mirent à sourire en même temps quand elles entrèrent dans l’entreprise, là où elles devaient trouver, Stéphanie Graham... Cette boite n’était pas une multinationale pourtant on pourrait s’y tromper ; La baie vitrée à l’entrée, l’immense porte en verre et ce grand hall, faisaient penser au siège social d’une grande société internationale. Elles arrivèrent devant l’accueil quand elles se firent accoster par un vigil :

- Mesdames, bonjour.
- Salut ! fit l’inspecteur Callahan.
- Bonjour.
- Que puis-je faire pour de belles demoiselles ?

JJ montra sa carte du FBI et l’inspecteur montra son badge.

- Hum... la police. Que puis-je faire pour vous ?
- C’est simple, nous dire où est Stéphanie Graham.
- Madame Graham est avec le directeur. Vous devez le savoir, elle vient de perdre...
- Oui, on est on courant.
- Oh, je vois, vous enquêtez sur cette affaire...
- Qu’il est intelligent... (chuchota l’inspecteur Callahan sur un ton moqueur.)
- (Le vigil fit mine de n’avoir rien entendu) Le bureau du directeur se trouve au 1er étage, mais je vous demanderais d’attendre quelques instants, pour madame Graham.
- On comprend.

JJ et l’inspecteur montèrent au 2ème étage, là où se trouvait le bureau de la direction. Elles n’eurent même pas besoin de frapper à la porte qu’elle s’ouvrit. Mme Graham était sur le point de partir quand elle tomba nez à nez avec JJ. L’agent décida de lui poser quelques questions pendant que Kathleen allait essayer d’en apprendre plus auprès du patron de l’entreprise.

- Madame Graham, bonjour, je suis l’agent Jennifer Jareau du FBI...
- Bonjour.
- Toutes mes condoléances, madame.
- Merci.
- J’aurais quelques questions à vous poser, madame.
- Cela ne peut pas attendre demain ? J’aimerais rentrer chez moi...

JJ regarda madame Graham avec une once de questionnement. Ce n’était pas la première fois, et certainement pas la dernière, qu’elle parlait avec quelqu’un qui avait brutalement perdu un proche. Mais à chaque fois, la même question venait la tarauder : Pourquoi on veut se retrouver seul dans ses moments là ? Pourquoi on pense que la solitude va nous aider ? Nous aider à quoi ? Nous aider à se ressasser les mots blessants qu’on a pu dire, s’imaginer qu’on en ait pu dire... Où justement, se rappeler des mots qu’on n’a pas dits ? On ne peut s’empêcher de penser aux mauvais souvenirs... Prononcer son nom devient douloureux... Tellement douloureux que ça en est difficile qu’on se dit qu’il vaut mieux ne plus le prononcer... C’est alors qu’on essaie de ne plus le dire, mais le souvenir est là, comment oublier quelqu’un avec qui on a passé de bons moments ? C’est impossible... Ce serait tellement plus simple d’oublier que d’essayer de vivre avec.
Vivre avec ce sentiment de culpabilité des moments de silence qu’on a préféré garder enfouit en soit au lieu de les partager. Il faut du temps pour que les souvenirs amers laissent leur place aux doux souvenirs. Ceux qu’on prend plaisir à partager, ceux qui nous font rire... Et c’est uniquement à partir de ce moment là qu’on peut se reconstruire. Quand murmurer son nom ne fait plus couler les larmes mais laisse apparaitre une petite lueur de bonheur dans des yeux, qui auparavant baignaient dans un océan de tristesse... Un sourire, qui autrefois meurtri, peut se dessiner librement sans être enchainé par la douleur.
Et c’est alors qu’on peut commencer à accepter l’inacceptable ; la mort d’un être aimé... L’accepter mais il faut le garder auprès de nous dans notre mémoire... Car il continue à vivre en nous, dans notre coeur... Il faut du temps pour que le vide laissé par cette disparition ne nous fasse plus souffrir...
Cela peut-être la raison pour laquelle on a besoin d’être seul dans ces moments là, on tente probablement de chasser les mauvais souvenirs de notre esprit, on espère qu’ils partiront plus vite. Mais ça ne marche, malheureusement, pas comme ça... Il faut du temps pour se reconstruire, et ce temps est propre à chacun de nous. La vie est si fragile et c’est ce qui la rend inestimable...

JJ reprit enfin le fil de la conversation :

- Non, je suis désolée cela ne peut pas attendre et je me dois d’être directe... Pouvez-vous me dire comment s’est passé votre divorce ?
- Pas trop bien... Enfin, depuis qu’il a eu son accident sur le chantier, il avait changé. Il n’était plus l’homme que j’avais connu. Alors j’ai fini par demander le divorce, et nous ne sommes pas restés en bons termes. L’accident l’avait vraiment changé... changé dans le mauvais sens.
- Comment ça ?
- Il était devenu désagréable, il disait que quelqu’un avait essayé de le tuer... Il était certain d’avoir bien installé l’échelle sur laquelle il était monté, mais quelqu’un a tapé dedans et il a perdu l’équilibre...
- Il a pu voir celui qu’il croyait responsable de son accident ?
- Non, il n’y avait personne. Il s’est imaginé ça, je ne sais pas pourquoi. Il est devenu parano après, il disait que quelqu’un voulait le tuer... Il était vraiment devenu invivable.

JJ avait l’impression que Madame Graham tentait de justifier le fait qu’elle l’avait quitté après une période difficile. Et si quelqu’un avait bien essayé de tuer Mitchel Graham et que ce tueur était revenu finir son boulot ?

*Au même moment, dans le bureau du directeur de l’entreprise Forman*

- Monsieur Forman ?
- C’est moi-même, qui êtes-vous ?
- Bonjour, j’suis l’inspecteur Kathleen Callahan. J’aurais quelques questions à vous poser.
- Oui bien sûr, l’un de mes vigils m’a dit que la police venait me voir.
- Ah ouais ? il vous a dit quoi d’autre ? (Lance t’elle curieuse.)
- Que deux femmes de la police étaient en train de monter pour me voir, rien de plus.
- Ah... Il est cool votre vigil, vous savez... (dit-elle en affichant un long sourire) Enfin bref, passons, il n’est pas le but de notre visite...

Monsieur Forman s’installa confortablement sur le fauteuil en cuir derrière son imposant bureau et il fit un signe à Kathleen pour l’inviter à prendre place devant lui :

- Madame...
- Mademoiselle...
- Mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?
- C’est simple, pourriez vous me parler de l’un de vos anciens ouvriers, Mitchel Graham ?
- Mitchel... Oui, en voilà une histoire bien triste. Cet accident l’a vraiment retourné, c’était quelqu’un de sympathique qui avait toujours du temps pour écouter ses collègues et rigoler. Mais je dois dire qu’après ça il a totalement changé.
- Changé ? Dans quel sens ?
- Allons droit au but, il disait que quelqu’un avait essayé de le tuer quand il était monté sur cette échelle...
- Et ?...
- Et bien ça n’a pas été prouvé, il y a eu une enquête... Et rien n’a été trouvé pour corroborer cette hypothèse.
- Et que disait monsieur Graham suite à cette enquête ?
- Il n’en démordait pas. Pour lui, quelqu’un avait bien essayé de le tuer...
- Et cela s’est produit quand exactement ?
- Hum, laissez-moi réfléchir... En décembre de l’année dernière... (il fouilla dans le dossier qui était devant lui sans trouver l’information qu’il recherchait...) le 13...
- Le 13 Décembre 2006 ?
- Hum... (Il continua de parcourir les pages du dossier) Non, le 14 Décembre ! Oui, le 14 décembre. Pourquoi ces questions ?
- Il se pourrait que monsieur Graham ait bien été victime d’une tentative de meurtre ce jour là.
- Une tentative de meurtre ?
- Oui, et la personne qui a essayé de le tuer, à terminé le travail... Enfin, ce n’est qu’une théorie, mais ça expliquerait beaucoup de choses... Vous savez quel est le jour où il est sorti de l’hôpital ?
- Oui, comment pourrais-je l’oublier ? A peine sorti, il a continué à enquêter sur ce qui lui était arrivé... Mon dieu, je n’arrive pas à croire qu’il disait vrai...

Kathleen insistait :

- Quel jour ?
- Le 2 janvier. Oui le 2 janvier... Je vous le dis, à peine sorti il est venu au boulot et a encore parlé que quelqu’un avait essayé de le tuer.
- Je vous remercie, monsieur Forman.
- Je vous en prie.
- Au revoir.
- Au revoir.

L’inspecteur se dirigeait vers la sortie quand elle s’arrêta net :

- J’allais oublier, est-ce que les noms de : Peter McCornick et Kévin Stevenson, vous disent quelque chose ?
- Hum... Peter McCornick... Non, cela ne me dit rien.
- Et Kévin Stevenson ?
- Stevenson... Stevenson... Ce nom me dit, effectivement, quelque chose. Je suis certain de l’avoir déjà entendu...

Le directeur consulta des fichiers sur son ordinateur...

- Ah ! Je savais bien que ce nom m’était familier... Je ne connais pas un Kévin Stevenson, mais j’ai un Keith Stevenson...
- Il travaille pour vous ?
- Oui et non. Il ne travaille pas pour ma société directement, mais pour un sous-traitant qui se charge de la sécurité sur nos sites en ville. Et ce Keith Stevenson travaille pour eux. Il doit être le frère de ce Kévin.
- Probablement... Vous avez le nom de cette société ?
- Il s’agit de « Security Guard », ils sont en ville. Ils sont sérieux, je n’ai jamais eu de litiges avec eux.
- Je vous remercie Monsieur Forman. Au revoir.
- Au revoir.

L’inspecteur prit congé et sortit du bureau, fière d’avoir obtenue de précieuses informations.

- Agent Jareau !?
- Kathleen ?
- J’ai une piste ! Et si Mitchel Graham était en fait la première victime, que le tueur l’a loupé et qu’il est revenu terminer son boulot ? ça se tient, non ?
- Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?
- Alors, Mitchel Graham a eu son « accident » le 14 décembre, il est resté à l’hôpital jusqu’au 2 janvier. Où il est sorti et est allez à son boulot pour dire à qui voulait bien l’entendre que quelqu’un avait bien essayé de le tuer et qu’il allait enquêter la dessus, même si personne ne le croyait. Comme par hasard, il disparait le 4 janvier au soir ! C’est certain, ça ne peut pas être une coïncidence !
- Oui, Stéphanie Graham m’en a aussi touché quelques mots... Donc, le lien que les victimes ont, c’est cette entreprise ?
- Ouais ! Monsieur Forman m’a aussi parlé d’une entreprise en ville, « Security Guard ». Faudrait que votre faiseuse de miracle creuse cette piste, non ?
- « Faiseuse de miracle » ? demanda JJ étonnée...
- Ouais, votre informaticienne... Votre collègue m’en avait parlé.

Aussitôt dit, aussitôt fait. JJ prit son téléphone pour appeler l’Oracle de Quantico :

- Ô mortel, puise dans mon savoir et soit éclairé par mes idées...
- Euh... Garcia, j’aurais un truc à te demander...
- Je suis tout ouïe, JJ, balance la sauce...
- Regarde si tu peux trouver un lien entre les victimes, l’entreprise Forman et une entreprise de sécurité du nom de « Security Guard ». Cherche des infos sur Kévin Stevenson et Keith Stevenson, ils travaillent pour cette société de sécurité à en croire Monsieur Forman.
- Ok, autre chose ?
- Pas pour l’instant...
- C’est parti ! ... (La joie naturelle de ce petit bout de femme disparu rapidement pour revenir à la réalité) Hé, JJ... Ramenez-le à la maison...

Difficile de rassurer quelqu’un quand on est soit même en proie aux doutes... Généralement en essayant de convaincre quelqu’un d’autre, on tente de se convaincre soit même. Si seulement ça marchait...

- T’en fait pas. (fit JJ d’une voix qui tentait d’être rassurante).

Kathleen et l’agent Jareau avaient bien avancé, elles avaient obtenu de précieuses informations. Informations qu’elles communiquèrent rapidement au reste de l’équipe. Maintenant il leur fallait creuser cette piste, et ce lien possible qu’avaient les victimes avec l’entreprise Forman.

Alors qu’Emily était perdue dans ses pensées, son téléphone se mis à sonner :

- Allo ?
- Emily ! J’ai l’identité du gars étendu sur la pelouse !
- Et ? (Lança Prentiss sur un ton d’impatience)
- Il s’agit de Jeremy Steffenhaüser, c’est un drogué ! Il a été arrêté plusieurs fois pour détention de stupéfiant. Mais le truc vraiment glauque c’est qu’il a été arrêté pour trouble de l’ordre public avec, et je te donne dans le mille... Avec Kévin Stevenson, ces messieurs en étaient venus aux mains !
- Tu sais pourquoi ils se sont battus ?
- Non, ça n’est pas marqué dans le rapport de police. Ils n’en ont pas voulu parler peut-être...
- Ouais, peut-être, merci Garcia.
- Attends ! Ce n’est pas tout ! J’ai l’adresse de ce Steffenhaüser, d’ailleurs je suis en train de te l’envoyer sur ton PDA... Il s’avère qu’il vit en collocation avec un certain, David Winchester, lui aussi arrêté plusieurs fois pour détention de stupéfiant... Il pourrait savoir pourquoi Jeremy et Kévin Stevenson en sont arrivés aux mains ?
- Garcia, je...
- Plus tard ! Quand Hotch sera à la maison.

Un petit moment de silence se fit ressentir quand l’informaticienne se décida de le briser :

- J’ai prévenu, Derek et Reid, ils te rejoignent là-bas.
- Ok !
- (sur un ton autoritaire) Et ensuite tu files à l’hôpital !

Emily raccrocha rapidement, comme pour lui éviter de répondre. Puis elle fonça au domicile de leur principal suspect, Keith Stevenson, qui n’habitait pas à plus de 30 kilomètres du domicile de l’agent Hotchner. Sirènes hurlantes, ils fonçaient au domicile de cet homme qu’ils pensaient être le tueur.

Malheureusement, Reid et Morgan n’arriveront pas à temps pour empêcher ce qui allait se passer dans cette maison. Emily aurait dû écouter Garcia, et aller à l’hôpital... Une commotion c’est comme une bombe à retardement, on se dit que ce n’est rien, mais en fait, c’est tout... L’agent avait déjà ressenti quelques problèmes, après que Jeremy Steffenhaüser s’était servit de sa tête comme punching-ball. Une perte d’équilibre, un maux de tête léger, mais quand même présent, une sensation de fatigue... Elle a pourtant ignoré les signes.

*Maison de Keith Stevenson, banlieue d’Arlington*

L’agent Prentiss se gara devant la maison de Keith Stevenson, elle savait qu’il était devenu le principal suspect, elle savait aussi qu’elle aurait dû attendre du renfort, mais comment attendre et rester plantée là, alors que Hotch peut très bien être dans cette maison, au sous-sol, en train d’agoniser. L’agent Prentiss ne réfléchit pas plus longtemps, arme et lampe torche en main, elle sortit du véhicule et se dirigeait vers la porte d’entrée. L’obscurité commençait à tomber, il se faisait tard... Ses collègues n’étaient plus très loin, mais malheureusement beaucoup trop loin pour l’aider...

« Les larmes sont parfois une réponse inappropriée à la mort. Quand une vie a été vécue vraiment honnêtement, vraiment avec succès, ou simplement vraiment, la meilleure réponse à la ponctuation finale de la mort est un sourire. » Julie Burchill.

Le premier mot qui me vient à l'esprit: WOW! Franchement, encore une suite formidable, toujours aussi bien écrite, et qui nous laisse sur notre faim! Chapeau bas, l'artiste!

Bha ... euh ... pfouu .... juste WAHOUUUUUUUU Cette suite est vraiment géniale, toujours magnifiquement bien écrite! Rooh et vivement la suite, je veux savoiiiiiiiir !

Quel talent ! Bravo

Youhou y'a la suiiiite

T'as mis le temps mais ça en valait la peine ! Bravo, c'est génial ..Rah ils avancent et tout, mais à côté, tu leur mets plein de nouveaux obstacles sur leur pauvre route, j'adore ! Et puis c'te fin là, on veut savoir la suite nous !

Toujours aussi bien écrit.
Oulala en plus cette fin me donne vraiment l'eau à la bouche j'adores ta fanfic elle est plein de suspence.

VIVEMENT LA SUITE !!!!!!

Rhoolala, merci les filles

Trop contente que cette suite vous plaise
Pour ce qui est de la suite, j'ai déjà écrit une page ^^ Donc ça avance

Super BN!!! j'adore ton style!!! vraiment très bien cette suite!!

Je me réjouis de connaître la suite. J'aime énormément ta fanfic.

Biz

Titi88