Merci beaucoup les filles!
Je ne vais pas tout vous dévoiler . Je vous laisse libre à votre imagination! Une chose est sûre en ce qui concerne le père, c'est pas une membre de la team.
Vos commentaires me touchent beaucoup! Voici la suite, espérant qu'elle vous plaise toujours.
Bonne lecture.
EDIT: Excusez moi encore pour mes erreurs d'orthographe!
-------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 1
*
Hôpital Naval de QuanticoComme d’habitude, l’agent « Hotch » Hotchner montait la garde dans la salle d’attente de cet hôpital. Avec un regard, toujours menaçant, Hotch était assis au côté de David Rossi et du reste de son équipe. Il se massa les tempes du bout de ses doigts.
-« Du nouveau pour Emily? » demanda Rossi.
-« Non, toujours au bloc, le docteur est passé ici rapidement. Il est pessimiste…au sujet du bébé. »
-« O.K. »
-« Au fait, Strauss a appelé et m’a demandé pourquoi on n’avait pas encore résolu l’affaire. Je te jure, qu’on me laisse deux minutes en tête à tête avec cette bureaucrate… »
-« Aaron, n’y prêtes pas attention. Le mieux qu’on puisse faire, c’est de se concentrer sur l’affaire. »
-« Facile à dire pour toi : je suis obligé de subir souvent ses appels. »
Rien n’avait bougé dans la salle d’attente. Morgan , avec un regard perdu, était près d’un distributeur à café. Accoudé sur la machine, avec un café brûlant il attendait les nouvelles. Puis, à coté d’une pile de magazines, « sûrement » des magazines peoples que personne ne lisait, Garcia, pleurait pour son amie. Quant à JJ, qui essayait de réconforter Garcia, était au téléphone. Quelque chose d’important se passait car soudainement la télévision attira son regard.
La même télé qu’on retrouve dans toutes les hôpitaux sur une même chaîne et qui, à cet instant, diffusait les informations de la nuit. Rossi, lui aussi, regarda fixement la télévision.
En bas de l’écran, on pouvait lire : Eglise catholique de Quantico brûlée. Puis, on entendit la déclaration du chef de la police.
« Nous savons que quatre personnes ont été tués à l’intérieur. Malheureusement, il est difficile de reconnaître leurs corps. On peut penser qu’il s’agissait d’un cambriolage qui a mal tourné. Les malfaiteurs ont dû entrer et saccager l’église. Les braves gens ont préféré lutter contre l’incendie, au lieu d’appeler les pompiers. On a trouvé des extincteurs avec des dysfonctionnements majeurs selon les pompiers. »
Rossi était désorienté voire même indécis. Il en sortait à peine de cette église. Il a mis à peine trente minutes pour venir à l’hôpital. Son téléphone sonna soudainement. Il le sortit de sa poche et regarda son écran.
NOUVEAU MESSAGE.
Il appuya sur une touche. Subitement, son sang se paralysa…
**
Hôpital Naval de Quantico, Service des soins intensifs
Chambre 1206, Emily prentiss.
Les appareils injectaient et pulsaient à un débit régulier. On voyait des calculs, des chiffres, puis des courbes. BIPS…. Ensuite, tout recommençait à nouveau. C’était avec efficacité que ces machines, sans passion, accomplissaient une tâche bien particulière : Garder en vie une femme. Pas n’importe quelle femme : un agent spécial du FBI et fille d’une ambassadrice.
Presque toute l’équipe était au chevet de cette femme, Emily Prentiss. Chacun aurait préféré que leur vie soit bein plus simple, comme les machines qui entourent la brune. C’était clair : une journée se composait à exécuter des fonctions de bases. Bien sûr, il ne fallait pas s’encombrer d’émotions inutiles. Sinon...
Faire son travail, se nourrir, se lever le matin et se coucher le soir. Puis on continuait dans cette même logique, peu importe. La machine, que l’on était, n’était pas importante, d’un point de vue générale.
Rossi pensait à Emily, allongée dans ce lit. Il n’était pas capable d’être à nouveau lui-même auprès de la jeune femme. Tout est de sa faute. Emily est une femme étonnante, gentille et très protectrice envers les gens qu’elle nommait « FBI family ». Au près d’elle, la vie était une machine bien plus complexe et vaste que celles qui l’entourent en ce moment.
Le chirurgien, un grand jeune docteur avec des mains très fines, interrompit les pensées de ce vieil homme en entrant dans la chambre 1206.
-« Mesdames et Messieurs ? »
- « Oui, répondit Hotch avec un regard froid. »
Morgan, lui, baissa les yeux et se rendit compte qu’il était en train de serrer la main d’Emily. Une heure plus tôt, ce même médecin était venu à la salle d’attente pour annoncer des bonnes et mauvaises nouvelles. L’opération, concernant l’hémorragie interne a été maîtrisée mais qu’il n’a pas pu sauver le bébé. Il était encore trop immature pour sortir du ventre de sa mère et puis il était sérieusement touché. Un autre problème est survenu : une intoxication répandait dans le sang. Il a donc pris la décision de sauver la mère. Ce chirurgien avait toujours le mot pertinent en pareille situation. Pour l’heure, le chirurgien avait dit à cette petite famille réunie : « On aura les résultats dans une heure le plus tôt possible. Je peux vous dire deux choses : attendre et prier »
Comme les prêtres dans l’église ? Morts parce que Rossi avait décidé seulement de prier et d’avoir foi ?
-« Nous avons bien reçu les résultats des analyses effectués »
- « Et alors ? » Demanda Hotch sur un ton dur
-« Nous pensons que le foie est touché et qu’il est la cause de cette intoxication. »
Garcia s’est remise à pleurer, et Derek, a resserré encore plus fort la main d’Emily, toujours entourée de tubes et d’appareils.
- « D’ordinaire », continua le chirurgien, « nous préférons extraire le bébé mort au plus vite pour éviter toute complication. Mais malheureusement, une césarienne est impossible à faire en ce moment. Le foie en mauvais état, j’ai peur que l’organisme ne peut supporter plusieurs opérations et aussi plusieurs traumatismes. Puis le risque d’hémorragie est très important pour l’agent Prentiss. »
-« Quelles sont les possibilités ? » demanda l’agent, Jennifer Jarreau alias JJ
-« Ce n’est pas très positif. Le temps presse. Il nous faudrait trouver une greffe de foie et faire une césarienne pour retirer le bébé. C’est une procédure assez complexe.
-« Arrêtez de dire bébé !! », hurla Derek, « il ou elle est mort ou morte. »
-« Morgan », cria Hotch, « ce n’est pas le moment.» Puis quelques secondes après, Hotch reprit la conversation." Que peut-on faire ? On a appelé ses parents mais sa mère se trouve sur un autre continent. Dites nous ce qu’on doit faire ? Quel délai avons-nous ?"
Pour Hotch, il était hors de question de la laisser tomber. Rossi commença à parler, en se demandant ce que voulait Emily:
-« Je ne sais pas moi mais alors faites tout pour la placer sur la liste des demandeurs d’organes. S’il vous plaît, retirez ce bé….ce foet…Retirez-le ! »
- « Bien, Monsieur mais...je dois avoir une autorisation. »
Rossi le regarda d’un air assez froid et distant. Même si le médecin était plus grand que David, il avait comme même peur d’être attaqué par une bande d’agent du FBI.
-«Vous avez mon autorisation » dit une voix, se trouvant à l’arrière du médecin. « Je suis John Preston, vous trouverez l’autorisation de Madame Emily Prentiss qui atteste bien que je suis celui qu’elle a désigné pour prendre ce genre de décision. »
-« Bien suivez moi, Monsieur Preston. Nous allons régler ces détails précisément. »
-«Bien avant que je parte, je voudrais rajouter quelque chose. Je veux que vous quittiez tous cet endroit. C’est de votre faute qu’elle se retrouve ici. Agent Rossi, je garde un œil sur vous et votre minable équipe. »
Morgan essaya de riposter. Mais Hotch l’a retenu. Garcia adressa quelques dernières paroles à son amie :
-« Hé, fit-elle. C’est Pénélope. Je n’ai que quelques petites secondes. Je veux te remercier d’être une très bonne amie. Je t’adore, ma chérie. »
Emily l’entendait. Très frustrant, elle ne pouvait pas bouger, ni parler, ni ouvrir ses yeux. Elle ne savait pas où elle était exactement.
Je n’ai que quelques petites secondes…Elle entendait Pénélope et elle imaginait la blonde excentrique. Toujours là dans les bons et mauvais moments, elle aimait l’amitié qu’elle entretenait avec la génie en informatique.
Mais elle voulait lui dire une chose :
« Aide moi à me réveillez Garcia. J’ai besoin de te parler. Je ne me rappelle pas de tout mais je crois que cela concerne John. Oh mon Dieu, je ne sais même pas dans quoi je me suis laissée embarquer. Je n’aurais pas dû le cacher à toute l’équipe. Parce que je sais de quoi il s’agit. Maintenant, il m’a eue et j’espère que mon bébé est sain et sauf…. S’il vous plait, quelqu’un m’ENTEND !!! »