Ce lien qui nous unit

-Titre: CE LIEN QUI NOUS UNIT
-Auteur: NTACvic

-Résumé : Une plongée dans les vies de nos héros, vies ponctuées par divers évènements et enquêtes…

-Notes:

Voici un début que j’ai écrit… Dans un moment d’inspiration…

Du a un problème technique, certains accents sont manquants. Désolée pour la gêne occasionnée, et pour les fautes d’orthographe qui auraient réussi à m’échapper…


BONNE LECTURE !!!

-Prélude-

Quelque part dans la ville de San Diego, Californie:

San Diego faisait partie de ces villes privilégiées des Etats Unis ou le soleil offrait de généreux rayons de chaleur toute l’année. En cette magnifique journée ou le soleil avait répondu encore une fois présent, des habitants et des touristes avaient afflué sur la plage. Quand certains préféraient se prélasser et bronzer sur le sable chaud, d’autres avaient opté pour une longue promenade sur les digues, entrecoupées ou non de cornets de glaces, gaufres ou autres friandises. Malheureusement, ce repos restait un privilège auquel une petite minorité avait accès, en ce Mardi après-midi. En effet, une immense majorité d’habitants de San Diego avait du se résigner à aller au travail au lieu de se rendre a la plage. Et parmi ces travailleurs, un petit groupe se dirigeait en 4*4 et vans noirs vers un complexe d’entrepôts abandonné. Le cortège de véhicules s’arrêta quelques mètres devant le complexe. Des hommes en tenue d’intervention (composée de casque, gilet pare-balles, protège-bras et tibia) et armés jusqu’aux dents (fusils automatiques MP5 ou M16, grenades lacrymogènes), sortirent des vans. Leur nombre avoisinait la trentaine. En même temps qu’ils sortaient, d’autres hommes et femmes faisaient de même, mais des 4*4. Ils se distinguaient des individus en tenue d’intervention par l’unique gilet pare-balles qui les protégeait. Certains portaient en plus une casquette et/ ou un blouson estampillé des initiales de l’agence fédérale pour laquelle ils travaillaient, à savoir la DEA, agence spécialisée dans les enquêtes concernant la drogue. Tous tenaient soit un MP 5, soit un M16, soit un fusil à pompe. L’un des hommes qui était descendu du véhicule de tête, un grand gaillard costaud d’un mètre quatre vingt dix aux cheveux châtains courts et yeux verts, portait sa casquette a l’envers (la visière était face a la nuque). Il était assez beau garçon. Il tenait un fusil à pompe. Du même véhicule que lui et de celui qui le suivait sortirent des agents du FBI, et pas n’importe lesquels. Il s’agissait des agents du département des sciences du comportement, dont les initiales en Anglais étaient BAU. Il y avait Aaron Hotchner (alias « Hotch »), David Rossi, Derek Morgan et Jennifer Jareau (alias « JJ »). Il manquait cependant deux agents, à savoir Emily Prentiss et Spencer Reid. Même l’équipe de la BAU avait échangé ses armes de poing contre des mitraillettes automatiques, sauf pour JJ qui tenait un fusil a pompe. Toute la troupe d’agents et de membres de la brigade d’intervention, qui formait un véritable bataillon, avança silencieusement et en petits groupes vers le complexe. Puis les groupes se dispersèrent dans des directions différentes, pour pouvoir investir le complexe de tous les cotés et limiter ainsi les possibilités d’évasion des personnes qui se trouveraient a l’intérieur. L’agent à la casquette retournée dirigeait les opérations en indiquant à chaque groupe quel coté prendre. Apres ceci, il chuchota à Hotchner :
-Homme : Bonne chance, agent Hotchner.
-Aaron : Bonne chance a vous aussi, agent Covington.
L’agent Covington fit un signe de tête à Hotch, puis il pénétra le complexe avec des collègues de la DEA. David murmura à son tour :
-David : J’espère qu’on n’arrive pas trop tard…
-Aaron : Restons positifs… Morgan, avec moi. Dave, tu restes avec JJ.


Hotch se plaça derrière des hommes en tenue de combat qui, à l’aide d’un bélier, défoncèrent la porte de l’un des entrepôts. Hotch et Derek pénétrèrent à l’intérieur et se présentèrent en criant « FBI !! ». Ceci n’était juste que pour les formalités car ils furent accueillis par une salve de balles, de la part des occupants, qui venaient d’être interrompus dans leur activité. Activité évidemment illégale car elle consistait en la préparation de sachets de drogue. Hotch et Derek se mirent à couvert et tirèrent. Ils touchèrent chacun plusieurs ennemis. Ils se dirigèrent vers le fond de l’entrepôt en évitant les balles et franchirent une porte qui donnait sur un dédale de couloirs. Les deux hommes crièrent sans relâche deux noms prénoms : « Emily » et « Spencer ». Malheureusement, ils n’eurent aucune réponse… Enfin, pas avant qu’ils n’aient atteint un autre couloir. La, Hotch, qui était devant Derek, entendit quelque chose et fit signe a Derek. Ce dernier entendit un faible cri. Une voix d’homme. La voix de Spencer. Les deux hommes se précipitèrent vers l’origine des cris, une petite salle. Hotch défonça la porte qui fermait la salle et les deux hommes découvrirent leur jeune collègue, par terre, les vêtements sales, les mains menottées et le visage ensanglanté. Hotch se précipita sur Spencer et le prit dans ses bras. Ce dernier le regarda et dit :
-Spencer : Hotch… Je ne leur ai rien dit… J’ai pas parlé… Je sais pas ou est Emily…
-Aaron : Je sais. Chut… Ne dis rien. Garde tes forces. (Dans son micro) Ici Alpha 2, venons de retrouver Reid. Avons besoin d’une équipe médicale d’urgence !!
Spencer avait été torturé. Et le voir dans cet état mit Derek hors de lui. Il lança :
-Derek : Espèce de sale fils de… Je vais l’avoir !
Il partit en courant, sous les cris de Hotch :
-Aaron : Derek !! Non !!
Puis il jura :
-Aaron : C’est pas vrai… (A Spencer) Je te donne l’ordre de tenir, Spencer.
-Spencer, faiblement : A vos ordres…


De son coté, Emily errait dans un couloir, a la recherche d’une sortie. Elle avait le visage ensanglanté, elle aussi et des taches de sang avaient sali son chemisier. Elle avait mal à la jambe droite et a cause de cela, elle boitait. Elle avait également du mal à se concentrer, a cause des coups qu’elle avait reçus a la tête. Elle arriva enfin dans une grande salle et ses oreilles furent assaillies par les hauts décibels provoqués par des coups de feu. Elle comprit que les forces de l’ordre venaient d’arriver et chercha un endroit pour se cacher. Malheureusement, un homme surgit en face d’elle. Il tenait une carabine avec lunette de visée fixée sur le dessus. Il regarda Emily et brandit son fusil. Emily ne bougea pas, pétrifiée. Sa vie commença à défiler devant ses yeux, puis elle entendit un coup de feu et s’écroula par terre, sur le dos, envahie par une douleur intense. Elle entendit un nouveau coup de feu, mais ne ressentit aucune douleur cette fois-ci. Et pour cause, quelqu’un venait d’abattre son agresseur et s’avançait vers elle. Elle reconnut cet agent de la DEA à la casquette retournée. Elle murmura :
-Emily : Agent Covington… ?
L’agent en question s’agenouilla aux cotés d’Emily et plaqua ses mains sur sa blessure, au niveau de l’épaule gauche, qui était devenue un geyser rouge. Un autre agent de la DEA resta avec eux pour surveiller la venue d’assaillants. Covington répondit à Emily :
-Covington : Oui, c’est moi. (Il hurla dans son micro) Ici Alpha 1 ! Venons de retrouver l’agent Prentiss. Avons besoin d’une équipe médicale d’urgence !
-Emily : … Et Reid ?
-Covington : Les agents Hotchner et Morgan l’ont retrouvé. Il va bien. Vous avez intérêt à vous accrocher, car vous me devez une revanche au poker...
-Emily, a moitié dans les vapes : Je sais pas si je vais tenir…
-Covington : Essayez… S’il vous plait…
Emily fit un effort pour rassembler les forces qui lui restaient afin de rester consciente, ce qui n’était pas une mince affaire. Elle regardait l’agent Covington et rassembla assez de forces pour se dire intérieurement qu’au moins, si elle mourait aujourd’hui, elle n’allait pas mourir seule au fond d’un trou sordide.


Derek venait d’entendre la nouvelle. Son amie venait d’être retrouvée. Mais dans quel état ? Il n’osait l’imaginer. Il s’aventurait dans un couloir quand soudain il vit un homme qu’il reconnut aussitôt. Il l’interpela :
-Derek : Faraday !!!
Faraday se retourna et vit Derek. Il ne perdit pas une seconde pour détaler. Derek le poursuivit jusque dans une salle sombre remplie d’étagères, de caisses et d’autres objets encombrants. Derek dut s’avancer avec prudence car il ne voyait plus Faraday. Soudain, après avoir passé une étagère, Faraday se jeta sur Derek et dans la chute, l’agent du FBI laissa tomber son MP 5. Faraday le rua de coups et Derek se défendit. La lutte fut acharnée. Derek finit par prendre le dessus et envoya Faraday valser contre une étagère. Cependant, ce dernier ne baissa pas les bras et revint à la charge. Il se jeta à nouveau sur Derek. Ce dernier le repoussa et le prit par sa chemise pour le cogner contre une étagère. Faraday s’écroula, inconscient. Cependant, ceci n’arrêta pas Derek qui se jeta sur lui pour le frapper au visage, tout en l’insultant. Derek était ivre de colère. Cet homme avait torturé ses amis. Il devait payer. Derek ne vit pas qu’Aaron venait d’arriver. Ce dernier vit ce que Derek faisait et se précipita sur lui pour le séparer de Faraday, tout en le suppliant :
-Aaron : Derek !! Arrête !!
Il venait d’éloigner Derek qui continuait à se débattre pour revenir sur Faraday.
-Derek : Laissez-moi m’occuper de cette ordure !!
-Aaron : Non !! Enfin, qu’est-ce qui te prend, bon sang !?!! Faraday est KO ! Il faut le menotter ! Je t’en prie, calme toi !!
Derek finit par se calmer au bout de quelques minutes. Aaron le lâcha et le laissa contre un mur, avant d’aller menotter Faraday, tandis que Derek restait immobile et regardait avec rage Faraday.


David et JJ se trouvaient dans un dédale de bureaux, à l’étage d’un entrepôt. Ils entendaient les coups de feu tirés au loin par leurs collègues des forces de l’ordre et les occupants du site. David fit signe à JJ d’aller sur la droite tandis que lui irait sur la gauche. JJ partit ainsi explorer le coté droit. Elle investit ce qui ressemblait à une grande salle open space entièrement encombrée d’étagères et de caisses. La jeune agent avança avec prudence vers le fond, tout en vérifiant sur les cotés à intervalles réguliers s’il n’y avait pas de présence suspecte. Elle était en train de marcher quand il lui sembla percevoir une présence humaine dans la pièce, présence qui se faisait de plus en plus proche. JJ regarda a gauche et a droite, mais ne vit rien. Elle se retourna et ressentit alors une vive douleur au front due à un choc intense. La violence de ce choc la fit basculer en arrière et elle lâcha son fusil. Elle se retrouva allongée sur le dos, et aperçut une silhouette qui ramassait son arme. JJ avait du mal à voir clairement son agresseur car elle avait la tête qui tournait. Elle vit la silhouette se rapprocher d’elle. Elle voulut se débattre, mais son crane endolori semblait ne plus pouvoir donner des ordres a ses membres, ou tout du moins, pas assez rapidement. JJ sentit une main lui arracher son gilet pare-balles, puis la relever avec énergie. JJ tenta de reprendre ses esprits pour réagir, mais il était trop tard. L’individu, qui était un homme, la tenait en joue avec le fusil et la menaça :
-Homme : Si jamais tu ouvres la bouche ou que tu tentes quoi que ce soit, t’es morte. Compris ?
JJ dut acquiescer. L’homme la plaça alors devant lui, posa le canon du fusil contre le dos de la jeune femme, et lui ordonna d’avancer. Le preneur d’otage et son otage se dirigèrent vers la porte située au fond de la grande salle. Cependant, à quelques mètres du but, la porte s’ouvrit, laissant apparaitre David Rossi. Ce dernier vit JJ et l’homme, et braqua son arme sur eux. L’homme s’arrêta et passa son bras gauche autour du coup de JJ pour l’immobiliser. Il pointa ensuite son fusil sur la tempe de JJ et menaça David :
-Homme : Posez votre arme ou je la tue !!!!
-David : Vous tirez et je vous éclate la tête !!
-JJ : David ! Allez-y !!
-Homme, a JJ : La ferme !!
-David : Vous êtes cerné, alors baissez votre arme !!
-Homme : Non !! Vous, baissez votre arme, ou je la butte !!
L’homme regarda David avec fureur. David lui rendit sa fureur. Il devait faire quelque chose, mais il n’était pas vraiment en position de force. JJ faisait office de bouclier pour l’homme. David pouvait atteindre le front de l’homme, mais c’était très risqué. Au moindre mouvement, c’était JJ qui pouvait se prendre la balle dans le front. Mais apparemment, celle-ci n’avait pas l’air de s’en soucier et exhorta David à tenter quelque chose.
-JJ : Rossi !! Tirez !!
Malheureusement, l’homme poussa JJ vers l’avant et tira sur elle. Il voulut ensuite tirer sur David, mais celui-ci réagit plus vite et mitrailla l’homme qui s’écroula par terre, les yeux ouverts, mort. David poussa au loin à l’aide de son pied le fusil que l’homme avait tenu puis se tourna vers JJ. Il fut horrifié par ce qu’il vit. JJ était a plat ventre sur le sol, avec une blessure de grande taille au niveau du bas du dos et saignait abondamment. David tenta d’arrêter l’hémorragie en appuyant sur la blessure avec ses deux mains. Deux agents de la DEA arrivèrent. JJ balbutia :
-JJ : Ros… Si…
-David : Je suis la… Tiens bon ! (Dans son micro) Ici Alpha 3 ! Avons besoin d’une ambulance !! Agent a terre !!
-JJ : David… Dites a Will et Henry… Que je… Les aime…
-David, presque les larmes aux yeux : C’est toi qui le leur dira… (Aux deux agents de la DEA) Bon sang !! Elle est ou, cette ambulance !!?!??!
JJ sentit que ses forces l’abandonnaient. Elle ne put lutter plus longtemps contre ses paupières qui s’abaissèrent et finit par s’évanouir, tout en ayant une dernière pensée pour son fils et son compagnon.


Et c’est ainsi que des habitants de San Diego et des touristes venus des quatre coins des Etats Unis et du monde profitaient de la plage, sans se douter une seule seconde qu’une véritable guérilla se déroulait dans la ville. Et certains acteurs de cette lutte acharnée verraient les choses sous un autre angle après cet évènement.

Olala mais on est gâté aujourd'hui avec deux nouvelles histoires! trop bien!

3 agents blessés (dont Emily! ), ça me plait bcp!

Vivement la suite pour savoir comment ils vont s'en sortir... ou pas!!!!

Quel...début !...

Ca a le mérite de partir sur les chapeaux de roues xD !..J'm'attends au pire pour la suite là..Si tu commences comme ça, ça va être quoi après ?

Bon, en tous cas, ça me tient en haleine pour l'instant ! Ne t'arrête pas en si bon chemin !

Oh que j'attendais avec impatience un nouvelle fanfic de ta part! Ah mais tu es dure. Tu vas nous faire disparaitre JJ?
Pourquoi Spencer et emily sont pris en otage? Je veux la suite. C'est très prenant dès le début!

Oh oui , la suiiite !

Et voici une suite, ecrite pendant un autre moment d'inspiration... J'espere qu'elle vous plaira...


JJ va disparaitre.............. Ou pas................









Washington DC, Jeudi matin :

En ce Jeudi matin de Printemps, le soleil se levait sur la capitale des Etats Unis et embrassait la ville de ses doux rayons lumineux. Son réveil s’accompagnait de celui des habitants de la capitale. Certains se réveillaient rapidement, prêts à mordre la journée a pleine dents, d’autres avaient un peu plus de mal a émerger. Une partie de ces personnes avaient eu une soirée bien remplie en activités tandis que l’autre partie avait tout simplement du mal a sortir de leur lit douillet, préférant repousser leur réveil de cinq minutes, puis encore de cinq minutes, jusqu'à ce que le réveil devienne urgent pour éviter d’arriver en retard a son travail. Penelope Garcia venait d’ouvrir les yeux. La jeune femme était allongée dans son lit, dans son appartement. Elle se tourna vers le coté droit du lit et constata que la place était vide. Penelope consulta alors le réveil pour voir l’heure. Il était sept heures et demie. La jeune femme s’étira, puis sortit du lit. Elle mit une robe de chambre et quitta la chambre. Apres quelques pas, elle arriva dans la cuisine, dans laquelle elle trouva Kevin Lynch, bien réveillé et tout habillé, prêt à partir au travail. Il était en train de préparer le petit déjeuner composé de pancakes, fruits et jus d’orange. Apres avoir placé les pancakes dans une assiette, il vit enfin Penelope. Il prit une fleur qui avait été posée dans un petit vase, s’avança vers elle, lui fit son plus beau sourire et lui dit bonjour.
-Kevin: Bonjour, Madame Lynch...
Il lui donna la fleur. Penelope sourit.
-Penelope : Bonjour, monsieur Garcia…
Les deux adultes s’embrassèrent. Apres le baiser, Kevin continua :
-Kevin : Joyeux anniversaire de mariage, ma chérie…
-Penelope : Joyeux anniversaire a toi aussi, mon cœur… Que de belles années ai-je passées avec toi… Embrasse-moi encore, mon prince…
-Kevin : A vos ordres, ma reine.
Kevin s’exécuta. Toutefois, le doux baiser fut interrompu par des cris d’enfant. Une petite fille d’environ trois ans venait de surgir dans la cuisine. Cette petite fille avait la particularité d’être asiatique. Elle interpela ses parents en disant :
-Fille : Je vous ai vus !!
Les deux adultes s’interrompirent. Kevin se dirigea vers la fille et la prit dans ses bras.
-Kevin : Hum… Depuis quand tu nous observes, petite coquine ?
Kevin fit un bisou à la fille. Penelope fit de même.
-Penelope : Bonjour, mon ange ! Tu as bien dormi, Kim ?
-Kim : Oui ! Pourquoi tu as une fleur dans la main, maman ?
-Penelope : C’est ton papa qui me l’a donnée.
-Kim : Pourquoi ?
-Kevin : Pour fêter notre quatrième anniversaire de mariage…
-Kim : Bon anniversaire !
-Penelope : Merci, ma chérie. Allez, il faut que nous prenions notre petit déjeuner sinon nous allons être en retard ! Maman doit aller arrêter des méchants sur Internet…
-Kim : Et moi, aller a l’ecole…
-Kevin : Installez-vous donc, je vais vous servir ! Aujourd’hui, je suis votre serviteur !
Penelope installa Kim sur une chaise et lui mit son bavoir tandis que Kevin posait un pancake dans une assiette.


Las Vegas, état du Nevada, a l’heure du déjeuner :

Un nombre non négligeable de personnes était en train de prendre leur pause déjeuner. Plusieurs possibilités de lieu de repos s’offraient à ces travailleurs : soit dans le restaurant de leur lieu de travail, soit dans un restaurant en ville. Certains se contentaient d’un repas dans une boite Tupperware ou un sandwich a leur poste tandis que d’autres profitaient d’une pause déjeuner dans un jardin ou parc. Spencer Reid faisait partie des personnes qui avaient l’énorme chance de ne pas travailler le Jeudi. Il déjeunait donc chez lui. Il était à table, dans son studio, en compagnie de sa mère, Diana Reid. Elle avait été autorisée à s’absenter de l’institution dans laquelle elle vivait depuis les dix huit ans de Spencer pour passer un peu de temps avec son fils. Spencer et elle avaient préparé ensemble le repas du jour : une salade composée de mâche, tomates cerises, lardons en dés, assaisonnée d’une sauce que Spencer avait trouvée dans un livre de cuisine spécial sauces salades. La mère et le fils avaient ensuite accompagné leur salade d’un œuf au plat et d’un morceau de pain. La famille dégustait la salade et Spencer fit l’éloge de ce plat :
-Spencer : C’est vraiment délicieux !
-Diana : Je trouve que tu devrais manger plus de légumes, Spencer… Je n’aime pas ce qu’on te propose à l’université…
-Spencer : Oh, tu sais, les étudiants sont plus attirés par les hamburgers-frites que par les assiettes de salades composées…
-Diana : Alors amène des plats avec des légumes… Je ne voudrais pas que tu prennes plus de poids à cause d’aliments saturés en cholestérol… Ce ne serait pas bien pour ton cœur…
Spencer sourit. Sa mère ne pouvait jamais s’empêcher de faire des remarques sur son régime alimentaire a chaque fois qu’elle le voyait. Elle s’inquiétait pour sa santé, comme toute mère. D’ailleurs, elle n’avait pas tout à fait tort de le mettre en garde contre la nourriture riche en cholestérol offerte à l’université. Spencer avait en effet pris des kilos ces dernières années, mais pas autant pour se ruer en catastrophe chez un nutritionniste afin de suivre un régime draconien. Spencer avait changé. Outre le fait qu’il ne ressemblait plus à une baguette comme à l’époque ou il travaillait à Quantico, il avait changé de coiffure. Fini les cheveux longs qui lui donnaient un air d’adolescent négligé. Maintenant, ses cheveux étaient courts et coiffés en arrière. Une moustache avait pris place entre son nez et sa lèvre supérieure. A présent, Spencer Reid paraissait plus vieux qu’il ne l’était en réalité, mais ce nouveau look lui donnait une allure plus sérieuse. Spencer sourit a la remarque sur les problèmes cardiovasculaires provoqués par le cholestérol que sa mère venait de faire et lui répondit :
-Spencer : Je te promets que j’essaierai de faire plus d’efforts pour manger plus de légumes, maman…
-Diana : Et aussi, essaie de sourire un peu plus… Tu as l’air trop sérieux, Spencer…
-Spencer : Il le faut bien, sinon mes étudiants n’en feraient qu’a leur tête…
Apres avoir prononcé cette phrase, le visage de Spencer s’assombrit. Sa mère le remarqua immédiatement et sut quelle était la raison de ce regard triste.
-Diana : Tu penses encore à lui, n’est-ce pas ? A… Quel était son nom, déjà ?... Gary??
-Spencer: Non. Barry. Barry Ashkin. Ca va bientôt faire deux ans qu’il est parti.
-Diana : Tu sais que tu ne pouvais rien faire…
-Spencer : Il était si jeune, si prometteur… Et il avait des rêves… Qu’un individu a brisés… Individu qui court toujours… Ce n’est pas juste…
-Diana : Je suis désolée, Spencer.
-Spencer : Il me rappelait moi, mais j’étais moins sportif que lui…
-Diana : Cela ne t’a pas empêché de faire ta route au FBI…
-Spencer : Je le voyais bien en agent de terrain, à enquêter sur des homicides… Mais lui, il préférait travailler chez les cols blancs… Surement parce que des membres de famille avait tout perdu a cause d’un escroc…
-Diana : Et en parlant du FBI, tu n’as jamais revu tes amis ?
-Spencer : Maman, on en a déjà discuté… Et si on parlait d’autre chose ?
Spencer baissa les yeux. Ceux-ci s’arrêtèrent sur son avant-bras gauche, a l’air libre étant donné que Reid avait retroussé les manches de sa chemise jusqu'à ses coudes. Des traces de brulures circulaires trônaient sur cet avant-bras gauche. Spencer détourna alors son regard et proposa à sa mère de changer de sujet de conversation. Celle-ci trouva le nouveau sujet.
-Diana : Tu n’as toujours pas de petite amie ?
« Zut », pensa Reid. Il répondit :
-Spencer : Maman…
-Diana : Maman quoi ? Tu es jeune, brillant… Je voudrais que tu aies une famille…
-Spencer : Mais j’en ai déjà une. Toi.
-Diana : Ce n’est pas la même chose, Spencer. Tu ne vas pas vivre éternellement avec ta mère. Tu as besoin, et surtout, tu as le droit d’aimer une femme, et d’avoir des enfants… Fonder ta propre famille… Etre heureux…
-Spencer : Je suis heureux, maman…
-Diana : On n’est jamais heureux quand on est seul, Spencer. Je ne voudrais pas que tu finisses marié avec une machine a sous…
Spencer sourit, et en guise de réponse, il avala une bouchée de pain.


Washington DC, dans un collège, début d’après-midi :

Un jeune garçon aux cheveux blonds, le regard ténébreux, entre douze et quatorze ans, était assis sur une chaise, dans le bureau d’une femme d’une quarantaine d’années, assise dans un fauteuil, au bureau, en face du jeune garçon. Sur le devant du bureau avait été placée une petite pancarte indiquant son identité. Il s’agissait du principal Rebecca Geller. Elle regardait le jeune garçon. Celui-ci avait des bleus sur le visage et semblait mécontent. Puis quelqu’un frappa à la porte. Un jeune homme d’une vingtaine d’années ouvrit et dit :
-Homme : Madame, monsieur Hotchner vient d’arriver.
-Geller : Merci, Bryan. Je vais l’accueillir.
Elle se leva et se dirigea vers la porte. Elle trouva Aaron Hotchner. Ce dernier était habillé comme à son habitude, a savoir en costume cravate. Il avait le regard ténébreux. Rebecca Geller put constater à quel point le fils avait le même regard que son père. Quant aux cheveux, ceux du père étaient courts et noirs, mais quelques cheveux gris avaient fait leur apparition. Ils restaient cependant en nombre infime par rapport aux cheveux noirs. La principale Geller se présenta à Aaron et l’invita à entrer dans son bureau. Aaron vit le jeune garçon qui lui parla :
-Garçon : Bonjour, papa…
-Aaron, s’asseyant à sa gauche : Bonjour, Jack.
-Geller, dans son fauteuil : Je suis contente que vous ayez pu vous libérer aussi vite, monsieur Hotchner…
-Aaron : Je vous remercie de m’avoir appelé, madame Geller… Que s’est-il passé ? Pourquoi mon fils a-t-il des bleus sur le visage ?
-Geller : Il s’avère qu’à l’heure du déjeuner, votre fils Jack a été impliqué dans une bagarre.
-Aaron : Pardon ? Une bagarre ? (Regardant son fils) Jack ??
-Geller : D’après les témoignages, votre fils discutait avec une de ses camarades de classe, Kelly McKean, quand un autre garçon est arrivé. Il a tenu des propos désagréables envers mademoiselle McKean et Jack l’a défendue… S’en est suivie une bagarre…
-Aaron : Oh, je suis désolé… Jack, enfin, pourquoi ? Tu sais bien que la violence n’est jamais une solution…
-Jack : Mais toi, tu te bagarres bien avec des gens au FBI, et tu t’es bagarré pour mademoiselle Wilkins…
Aaron parut gêné lors de l’évocation de ce nom. Il reprit son sérieux pour continuer.
-Aaron : Jack, ce n’est pas la même chose… Je me suis bagarré pour me défendre parce que ces gens m’attaquaient directement… La n’est pas la question… Madame Geller, que va-t-il arriver a Jack ?
-Geller : Bien que ce geste soit parti d’une bonne intention, vous comprendrez que je ne peux pas fermer les yeux, monsieur. Ceci dit, je pense que ce serait injuste de renvoyer Jack pendant quelques jours… Je pense qu’il pourrait faire quelques heures de travaux d’intérêt général après les cours, pendant quelques semaines… Comme par exemple aider au rangement des classes…
-Aaron : Et il le fera… Soyez assurée…
Aaron Hotchner regarda son fils et se rendit compte qu’il avait grandi trop vite. Aujourd’hui, il se battait pour défendre une fille, qui n’était même pas sa petite amie. De quoi serait-il capable lorsqu’il en aurait une ? Aaron commença à se faire des scenarios aussi inquiétants les uns que les autres, mais s’arrêta vite. Pourquoi fallait-il qu’il envisage toujours le pire ? Son fils entrait en pleine période d’adolescence, avec ses joies et ses crises. Aaron devait faire avec.


Dans un chalet, quelque part dans les Appalaches, état de Virginie Occidentale, dans la meme journee, l’après-midi:

Les Appalaches étaient un havre de paix pour toutes les personnes à la recherche du repos ou du changement. David Rossi avait acquis un chalet dans ce lieu de tranquillité et d’évasion, et profitait de cet après-midi pour s’adonner à la pêche, au bord du lac situé a coté de son chalet. L’homme était assis dans une chaise pliante, les jambes croisées, en position de détente, mais les mains fermement serrées autour de la canne à pêche. David avait mis un jean, une chemise à carreaux rouges et blancs, et une doudoune bleu marine sans manches. Il portait également une casquette de base ball de l’équipe des Red Sox de Boston. Mais grande nouveauté, il s’était rasé la barbe, et ne portait plus sa chevalière du FBI. L’homme était donc en train de pêcher, assis sur une chaise pliante. En attendant qu’un poisson morde a l’hameçon, car la pêche était une question d’attente et de patience, David écoutait le poste radio qu’il avait posé par terre, à coté de son siège. Une nouvelle émission venait d’arriver. Un animateur s’occupait de l’introduction :
-Animateur : Bonjour a toutes et a tous et bienvenue dans notre émission, « Four Thougths ». Aujourd’hui, nous parlerons de la culpabilité, sentiment que nous éprouvons tous un jour l’autre. Pour nous accompagner dans notre discussion…
David poussa un soupir et changea la chaine. Il choisit une chaine qui diffusait de la musique classique, puis se cala confortablement dans sa chaise. La culpabilité, sentiment que l’on éprouve un jour ou l’autre. Il savait très bien ce que c’était, et n’avait pas du tout besoin d’entendre des personnes débattre de ce sujet.


Brunswick, état de Géorgie, pendant ce temps :

Parmi les personnes qui ne travaillaient pas ce Jeudi après-midi, certaines avaient allumé leur radio pour écouter soit de la musique, soit des émissions. Certains auditeurs s’étaient calés sur une chaine locale, et suivaient avec plus ou moins d’attention une émission, menée par deux personnes, une femme et un homme. Jennifer Jareau faisait partie de ces personnes qui suivaient l’émission, mais contrairement aux autres, elle restait très concentrée. Et pour cause, c’était elle qui animait l’émission. Elle se trouvait dans les bureaux de la chaine, dans la salle d’enregistrement. Son co-animateur s’exprimait dans le micro :
-Co-animateur : … Nous vous remercions pour votre appel, Daisy. Alors, Jennifer, que peux-tu conseiller a notre concitoyenne de Brunswick ? Doit-elle s’inquiéter pour sa sécurité ?
-JJ : Daisy, surtout, ne vous inquiétez pas. Cet homme veut simplement attirer votre attention et celle de vos voisins. Le fait que vous soyez une femme n’a aucune incidence. Je vous conseille de ne plus faire attention a cet homme parce qu’il cherche, par son geste, a vous choquer, a vous scandaliser. Donc, si vous restez de marbre ou si vous l’ignorer, et si vos voisins font de même, il s’arrêtera car il ne fera plus aucun effet.
-Daisy, via le téléphone : Oh, d’accord… Je cours tout de suite l’expliquer à mes voisins ! Merci beaucoup, Jennifer !
-JJ : Je vous en prie, Daisy, et tenez-nous au courant !
Les auditeurs purent entendre Daisy raccrocher son téléphone. Le co-animateur de JJ continua :
-Co-animateur : Et bien, c’est avec cette intervention que s’achève notre émission. Merci pour votre fidélité ! Rendez-vous la semaine prochaine, même jour, même heure, pour d’autres conseils prodigués par notre chère amie Jennifer !...
-JJ : … En compagnie de notre cher ami Bradley ! Et maintenant, retour a la musique avec nos amis Kylie et Stephen ! Apres une courte pause publicitaire, vous retrouverez le nouveau tube de Sonia Adler, « Giving my soul », suivi, entre autres, par Tim McGraw, Don Williams et Chris Young !
Le collègue de JJ appuya sur un bouton qui lança la première publicité pour un savon. L’homme et JJ retirèrent leur casque radio et quittèrent la salle pour laisser la place a deux autres collègues, en l’occurrence, Kylie et Stephen, qui entrèrent s’installer. JJ s’adressa à son collègue, Bradley :
-JJ : Pauvre Daisy…
-Bradley : Tu rigoles ? J’aurais bien aimé voir ca…
-JJ, avec un sourire : Pervers, va… Hé, salut, Rose !
Une jeune femme venait d’arriver en courant vers JJ et Bradley. La dénommée Rose arborait un immense sourire.
-Bradley : Qu’est-ce qui t’arrive ? T’as inhalé du gaz hilarant ?
-Rose : Non, mais je vais être maman !!!
-JJ : Oh mon dieu ! Toutes mes félicitations !! Dans mes bras !!
Elle serra Rose et fut imitée par Bradley.
-Bradley : C’est magnifique !
-Rose, a JJ : Je suis a la fois si heureuse et si angoissée… C’est la première fois…
-JJ : Il faut bien qu’il y ait une première fois à tout…
-Rose : Tu pourras me donner des conseils ?
-JJ : Oh, tu n’en a pas besoin. Tu feras une super maman… Mais si tu en veux, je serai la.
-Bradley : D’ailleurs, en parlant d’enfants, JJ, toi et Will, vous n’avez pas prévu de donner un petit frère ou une petite sœur a Henry ? Il a quoi, 8, 9 ans ?
-JJ : Oh, laissons la nature faire les choses…
-Rose : Allez, venez, il faut fêter ca ! C’est moi qui offre !
Bradley et JJ suivirent Rose. Bradley discuta avec Rose si bien qu’aucun des deux ne remarqua le geste que JJ fit. En effet, JJ posa sa main gauche au niveau de son ventre pendant quelques secondes, et pendant ce laps de temps, son regard fut empreint d’un mélange de tristesse et nostalgie.


Chicago, état de l’Illinois, un peu plus tard :

Un homme d’une cinquantaine d’années était assis dans un fauteuil en cuir très confortable, a son bureau. On pouvait aisément comprendre qu’il était juge car il portait une toge noire, tenue habituelle des personnes exerçant cette profession. Il regardait un homme et une femme assis en face de lui. Les deux personnes étaient d’origine Afro-Américaine. La femme devait avoir entre trente et trente cinq ans. Elle portait un tailleur jupe noir, avec une chemise blanche. Elle avait les cheveux longs, lâchés. L’homme était plus vieux qu’elle, mais de quelques années seulement. Il portait un costume cravate gris et une chemise bordeaux. Il avait la carrure d’un athlète. Surement avait-il fait partie de l’équipe de football américain de son université, pensa le juge. L’homme au costume cravate avait des cheveux noirs très courts. Il avait le regard sérieux, mais paraissait sympathique. Le juge regarda l’homme et la femme
signer chacun leur tour le document qu’il leur avait remis. La femme signa en premier. Elle passa le document à l’homme qui le signa à son tour. Ce dernier le redonna ensuite au juge qui vérifia les signatures. Il y avait bien celle de la femme, Barbara Tallman, qui avait signé avec son nom de jeune fille, et celle de l’homme, Derek Morgan. Le juge signa à son tour, avant de dire :
-Juge : Les documents sont en règle. Je peux à présent déclarer que votre divorce vient de prendre effet à cet instant, Monsieur Morgan, Mademoiselle Tallman…
-Barbara : Merci, monsieur le juge.
Barbara et Derek se levèrent, imités par le juge.
-Derek : Merci pour nous avoir reçus, monsieur le juge.
-Juge : Je vous en prie. Je vous raccompagne.
Le juge raccompagna les deux adultes à la porte et leur dit au revoir. Une fois dehors, Derek regarda Barbara et lui dit :
-Derek : Ca y est… C’est bien fini…
-Barbara : En effet…
-Derek : Je suis désolé que ca se soit fini comme ca…
-Barbara : Moi aussi, Derek…
-Derek : En tout cas, je veux que tu saches que même si notre mariage n’a duré que trois ans, j’ai passé de très beaux moments avec toi, moments que je n’oublierai pas.
-Barbara : Moi aussi. On a quand même vécu de bons moments…
-Derek : Mais je ne suis pas l’homme qu’il te fallait…
-Barbara : Tu es un homme merveilleux, Derek. Ne l’oublie pas. C’est juste que nous n’étions pas faits pour fêter nos vingt cinq ans de mariage… Et aussi, je n’étais pas la femme dont tu avais besoin…
-Derek : Tu as été magnifique avec moi, Barbara… Ne sois pas trop dure envers toi…
-Barbara : Disons que tu as besoin d’une femme qui soit prête à te partager sans conditions avec ton deuxième amour, le FBI... Et en parlant du FBI, est-ce que tu es sur que tu aimes vraiment ce que tu fais ?
-Derek : Bien sur… J’aime ce que je fais au département des cols blancs… Pourquoi ?
-Barbara : Je ne sais pas… J’ai toujours eu cette impression qu’il y avait une partie de toi qui était toujours restée au département des sciences du comportement… Bon, je vais arrêter de t’embêter. Je te souhaite bonne chance, Derek.
-Derek : Prends bien soin de toi, Barbara…
Barbara Tallman s’en alla la première. Derek la regarda marcher vers les ascenseurs quand son portable sonna. Il décrocha.


Quelque part dans l’état de l’Ohio, au même moment :

Le bar restaurant « The Green Bear » ne désemplissait pas de clients venus se désaltérer ou remplir leur ventre vide d’un petit en-cas. Un des serveurs, un jeune homme, surement un étudiant qui devait travailler pour payer ses études, répondant au nom de John, d’après son badge, sortit de la cuisine avec un plateau sur lequel il avait posé deux cocktails. Il s’avança vers une table située en face de la vitre du bar. Les cocktails avaient été commandés par deux femmes. L’une d’elles avait les cheveux noirs noués en queue de cheval. Emily Prentiss n’avait pas beaucoup changé, hormis le fait que cette fois-ci, contrairement a son habitude quand elle travaillait à Quantico, elle portait plusieurs bracelets au poignet gauche, signe de coquetterie qu’elle s’était permise, et surtout une alliance à l’annulaire gauche. John arriva à la table et posa chaque verre de cocktail en face de chacune des femmes qui le remercièrent. Une fois que le jeune serveur fut parti, Emily regarda son verre et dit à la femme qui l’accompagnait :
-Emily : Euh, Janice… Je suis venue en voiture…
-Janice : Oh, t’inquiète pas, je ne compte pas te saouler, Emy… Mais si jamais ca arrive, j’appellerai un taxi… Allez, trinquons !
Les deux femmes levèrent leur verre, et Janice porta un toast :
-Janice : A tes deux cent mille exemplaires ! Et a tes best sellers !
-Emily : A toi qui as bien voulu de moi !
-Janice : A Danny qui a rejeté ton premier manuscrit et que j’ai découvert !
-Emily : A Elliott qui a envoyé ce fameux manuscrit en cachette !
Sur cette dernière phrase, les verres s’entrechoquèrent puis les femmes burent une gorgée. Janice parla :
-Janice : J’ai eu raison de défendre ton manuscrit… Danny doit s’en mordre les doigts…
-Emily : Et tu t’en délectes…
-Janice : Oh oui… Il fallait vraiment être idiot pour ne pas voir que ton premier manuscrit était une perle… Une enquête a San Diego sur un meurtrier en série doublée d’une plongée dans l’univers de l’infiltration dans le milieu de la drogue et des réseaux de distribution de drogue, avec en prime une psychologie fouillée des héros qui ont fini par être marqués par cette enquête… Tes scènes de torture étaient horriblement réalistes… Je ne dis pas ca parce que je suis ton agent, mais tous tes livres sont une perle… Tu es la nouvelle reine du polar… Et je dois t’avouer que j’ai eu un peu peur pour ton dernier livre… Mais c’était une peur injustifiée, parce que ce dernier livre est aussi une perle… Enfin, sauf quand tu as fais mourir la petite Sandra… Ce passage était trop triste…
-Emily : Je sais… Moi-même j’ai pleuré quand je l’ai écrit…
-Janice : Finalement, peut-être que c’est aussi bien si tu t’adonnes a d’autres genres… Ou trouves-tu toutes ces idées d’intrigues ?
-Emily : Oh, on va dire que j’ai beaucoup d’imagination…
-Janice : Mais j’ai l’impression qu’il y a quelques éléments qui viennent de la réalité….
-Emily : Disons que certaines idées m’ont été soumises par Elliott…
-Janice : Tu as vraiment de la chance, Emy… Tu as su dégoté la perle rare…
Emily regarda l’alliance qu’elle portait à l’annulaire gauche. Elle répondit :
-Emily : C’est vrai que j’ai eu de la chance…
- Janice : Tu ne sais pas si Elliott a un frère ou un cousin célibataire ?
-Emily : Oui… Il a un cousin célibataire… Mais il est gay…
Janice regarda Emily, puis lui dit :
-Janice : Emy, t’es pas drôle…
Emily préféra boire une deuxième gorgée au lieu de pouffer de rire.

Merci pour cette new fic ! Qui demarre en plus tres fort... Quant a la suite, c'est triste, ils ne sont plus ensemble ! Surement a cause de cette affaire a San Diego, n'est-ce pas?
Bref, ravi de voir que JJ n'est pas morte, et que d'une certaine maniere, chacun a plutot une belle vie (enfin, sauf Derek...)
Impatient de lire ce que tu nous as concocte...

Moi ce que je me demande surtout, c'est ce qu'il va se passer pour qu'ils se rassemblent ! C'est vrai, ça va forcément arriver, on le sait xD !..Donc à voir !...Tu comptes faire une histoire à Flash-back ou pas? Je sais pas, l'idée m'a traversée l'esprit xD !
Bon, en tous cas, j'attends de voir ce que tu nous réserves ! J'sais pas trop où tu comptes nous emmener, donc vivement la suite !

J'adore cette suite!! OUf JJ est en vie! Je me demande ce qui c'est passé après San Diego! Vivement la suite, pour savoir où tu vas nous mener dans ton Histoire!
J'ai ma petite idée! JJ a quitté la BAU après cet affaire! Puis tous c'est enchaîné!
Sinon, Spencer en moustache, j'aimerais voir ce que ça donne!
Puis tu as osé couper la barbe de ROSSI!!!!!
Vivement cette suite

Merci pour vos messages.

Special agent louis: ah, San Diego n'a pas ete une ville ensoleillee pour nos heros...

Lolow: pour les flashbacks, bien vu. Suis-je devenue trop previsible? Disons que ma passion pour les flashbacks me vient de la regrettee serie Cold Case (qu'une certaine chaine a supprime, meme chaine que CM).
Maintenant, a savoir comment ils vont se retrouver, car evidemment, cela n'aurait aucun interet pour moi d'ecrire une fic ou tout le monde est disperse... J'aime l'equipe telle qu'elle est (et vu que j'y ai mis JJ, ca montre que je ne suis pas encore prete a la voir partir... On va dire qu'on suit la diffusion francaise,hi hi...), j'ai la ligne directrice de l'histoire, maintenant, je demande a ce que l'inspiration veuille bien arriver... Mais je vous reserve quelques surprises (enfin, je crois)...

Sheperd: Oui, j'ai ose couper la barbe de Rossi !!!!!!!!! Shame on me
Pour Spencer, oui, ca doit etre interessant de le voir avec une moustache... Je te laisse a ton imagination... On va dire que certains personnages ont change de look pendant ces annees qui se sont ecoulees... Meme Hotch a des cheveux gris !! Bah oui, ils peuvent pas rester identiques pour l'eternite... Et la, je viens de me rendre compte que les filles n'ont pas vraiment change, physiquement... Elles ont eu plus de chance que les garcons...
Au fait, ou en est ta fic?

Voila, vous aurez toutes les reponses dans un avenir proche...

NTACvic a écrit:

Merci pour vos messages.

Special agent louis: ah, San Diego n'a pas ete une ville ensoleillee pour nos heros...

Lolow: pour les flashbacks, bien vu. Suis-je devenue trop previsible? Disons que ma passion pour les flashbacks me vient de la regrettee serie Cold Case (qu'une certaine chaine a supprime, meme chaine que CM).
Maintenant, a savoir comment ils vont se retrouver, car evidemment, cela n'aurait aucun interet pour moi d'ecrire une fic ou tout le monde est disperse... J'aime l'equipe telle qu'elle est (et vu que j'y ai mis JJ, ca montre que je ne suis pas encore prete a la voir partir... On va dire qu'on suit la diffusion francaise,hi hi...), j'ai la ligne directrice de l'histoire, maintenant, je demande a ce que l'inspiration veuille bien arriver... Mais je vous reserve quelques surprises (enfin, je crois)...

Sheperd: Oui, j'ai ose couper la barbe de Rossi !!!!!!!!! Shame on me
Pour Spencer, oui, ca doit etre interessant de le voir avec une moustache... Je te laisse a ton imagination... On va dire que certains personnages ont change de look pendant ces annees qui se sont ecoulees... Meme Hotch a des cheveux gris !! Bah oui, ils peuvent pas rester identiques pour l'eternite... Et la, je viens de me rendre compte que les filles n'ont pas vraiment change, physiquement... Elles ont eu plus de chance que les garcons...
Au fait, ou en est ta fic?

Voila, vous aurez toutes les reponses dans un avenir proche...

J'adorais aussi Cold Case, pour tout te dire. Et j'aime aussi les Flashback. Puis les tiennes sont superbes. Je me suis régalée avec l'enquête où tout a basculé. En tout cas, j'attends avec impatience, le même style avec cet fic qui démarre bien fort!

Sinon pour Rossi, je ne t'en veux pas. Il est toujours classe dans les deux cas...quoi que....
Puis, c'est bien de faire évoluer nos héros. Normal, qu'ils vieillissent. C'est intéressant de ce côté là. Le comment tu les fais évoluer. Les hommes, tu les vieillies et les femmes non!
Là du coup, tu me rassures, nous les filles/femmes, on sera toujours plus ou moins "jeunes". Qui du coup, ressemble bien aux phénomènes de société.

Puis, pour finir, pour ma fic, bientôt je posterai la suite dans quelques petits jours (petites détails à corriger). Je voulais finir le chapitre suivant pour que vous lecteurs n'attendiez pas trop longtemps encore par la suite. (Avec les petits soucis informatique, j'aurai dû prévoir plus tôt mes chapitres suivants....). Voilà, en tout cas, j'attends la suite de cette fic.

Sinon, j'ai une question: est ce que tu as un site ou un compte pour tes fics? Pour savoir, si tu en as d'autres fics sur d'autres séries ou autres, je serai très intéresser de les lire.

En fait, j'ai ecrit des fics sur Cold Case, que j'ai postees sur un autre forum. Malheureusement, celui-ci n'est plus accessible. Mais si tu veux, j'essaierai de les retrouver sur mon ordinateur (a condition que je les ai encore...) et je pourrais les poster ici, dans la rubrique consacree aux autres series, car je n'ai pas de site perso.

Contente de savoir qu'il y aura une suite pour ta fic ! Je la lirai avec plaisir.

Oh oui moi aussi j'aimerai les lire!

J'adore cold case et j'ai sûrement du lire quelques unes des tiennes mais j'aime bien les relire!!!!

Tu parles d'un forum qui a été supprimé deux fois de suites??

J'avais lu une fic sur Cold Case sur un forum de la série, et le forum a été supprimé, ou remis à jour je sais plus, résultat : Supprimée ! Ca m'a foutu la rage, car je l'avais beaucoup aimé (Même si je suis Happy-end et que là, elle finissait mal xD)..

Après, pour les FB, je te dirai que j'ai même pas fait le rapprochement avec ton autre histoire xD ! C'est en lisant, je me suis dit qu'il y avait 2 possibilités : L'une, FB entrecoupés de scènes du "présent" (Plutôt inverse xD)
L'autre, que ce soit les personnes qui racontent ce qu'il s'est passé par leurs dires, leurs pensées etc. Sans aller dans les FB.
Après, y'a 3ème possibilités : Les deux.

En tous cas, ça m'a traversé l'esprit, et comme parfois, j'aime bien essayer de deviner la suite, ou même la façon dont ça va être écrit, et ben j'ai proposé cette idée !..Et puis, j'aime bien l'échange Auteur-Lecteur ^^ Sur FF.net, les auteurs qui répondent avec entrain à leurs reviews, j'apprécie ! Surtout quand c'est fait avec humour ^^

Bref, vivement la suite

NTACvic a écrit:

En fait, j'ai ecrit des fics sur Cold Case, que j'ai postees sur un autre forum. Malheureusement, celui-ci n'est plus accessible. Mais si tu veux, j'essaierai de les retrouver sur mon ordinateur (a condition que je les ai encore...) et je pourrais les poster ici, dans la rubrique consacree aux autres series, car je n'ai pas de site perso.

Contente de savoir qu'il y aura une suite pour ta fic ! Je la lirai avec plaisir.

Alors je les lirai avec plaisir si tu les retrouves. J'aime beaucoup la façon dont tu écris avec les flashbacks. Tu es douée, ça c'est sûr. En espérant que tu les retrouves....

Here you are, my friends !

Je viens de poster le debut de deux fics que j'ai eu la chance de retrouver. La chance me sourit enfin aujourd'hui...
Elles s'intitulent: Echec et Mat, et La Quete.
Elles se trouvent dans la rubrique Fanfictions, dans la partie off topic. J'espere qu'elles vous plairont.
Les liens:
Echec et Mat: https://esprits-criminels.forumgratuit.org/fanfics-f55/echec-et-mat-cold-case-t1850.htm
La Quete: https://esprits-criminels.forumgratuit.org/fanfics-f55/la-quete-cold-case-t1851.htm

Ah, il y aussi autre chose. J'ai fait, avec des potes, pour le fun, un film sur Cold Case. En fait, c'est une fanfiction que j'ai ecrite et que mes potes et moi avons eu l'audace de "porter a l'ecran". Pareil, il faut que je retrouve le lien, si cela vous interesse.
La, je suis un peu lessivee (du a l'achat d'un portable qui a ete horrible, ah oui, vous allez surement vous demander ce que je fais a 5 heures du mat a parler d'un portable, mais en fait, je suis pas en france, du coup mes messages sont en decalage...)

Lolow, tu me donnes des idees...

Sinon, pour ce fameux forum supprime: c'etait celui de cinetvbuzz. Mais ca fait un certain temps que je n'y suis pas allee, alors je ne sais pas ce qu'il est devenu. C'est dommage, j'aimais bien ce forum...

Au fait, question qui n'a rien a voir. Comment faites-vous pour avoir le cadre bleu avec au dessus "XXXX a ecrit"?
Parce que ca fait des lustres que j'essaye de faire ca, mais je n'y arrive jamais!!!


Et tellement a cote de la plaque que je m'y suis prise a trois fois pour ecrire ce message... Je dois vraiment

oui on parle du même forum!

Pour avoir le cadre bleu il faut cliquer sur "citer" dans le message que tu veux citer et choisir la partie que tu veux.

je vais lire les fics!

AH merci NTACvic, j'irai les lire. Merci pour les liens! De plus, tu n'es pas en France, ça va aller?Merci encore . Bonne Chance à toi!
Pour le cadre bleue, comme l'a dit Manu, il y a citer en haut et à droite du message correspondant que tu veux citer!

Bravo, j'ai lu ta fic J'ai adoré (En fait, j'adore tout ce que je lis, sauf mes textes Mais bon, ce que je dis vient du fond du coeur xD ) ! Enfin... Je veux la suite

Merci pour les liens ! Je vais y jeter un oeil de suite !
Et de rien si mes propos t'aident à trouver des idées xD ! Parfois, il suffit d'un rien ! Expérience qui parle xD !

Merci pour vos coms! Voici une suite ! Enjoy!











Dans un lotissement d’immeubles, Chicago, Lundi après-midi :

Derek Morgan, vêtu d’un costume-cravate noir, montait les escaliers d’un immeuble en compagnie de son collègue, un homme caucasien d’à peu près le même âge que lui et vetu lui aussi d’un costume -cravate noir. Il avait les cheveux noirs et était plus mince que Derek, mais aussi grand que lui. Les deux hommes se trouvaient dans un immeuble dont l’hygiène laissait à désirer. Les murs étaient tapissés de graffitis et des morceaux d’emballages et de mégots de cigarettes jonchaient le sol. En plus, des voix d’habitants résonnaient. Les deux agents arrivèrent à l’appartement numéro 45. Derek sonna à la porte et parla fort pour s’annoncer :
-Derek : Jerry Murphy !! FBI !! Nous avons un mandat !!
Derek Morgan n’obtint aucune réponse. A ce moment, une mère de famille et ses trois enfants arrivèrent à l’étage. La mère vit les deux hommes. Derek la vit et se présenta, en sortant sa plaque du FBI :
-Derek : Bonjour madame. Je suis l’agent Morgan et voici l’agent Del Vecchio. Nous aimerions savoir si vous connaissez Jerry Murphy.
-Mère : Oh, je le vois de temps en temps, alors si vous considérez ca comme connaitre, oui, je le connais… Mais je crois que vous perdez votre temps, messieurs… Ca fait des semaines que je ne l’ai pas vu…
-Del Vecchio : Y a-t-il un autre occupant en ce moment, madame ?
-Mère : Pas a ma connaissance…
Le collègue de Derek remercia la mère puis celle-ci entra dans son appartement. Derek et lui se regardèrent.
-Del Vecchio : Rien ne nous empêche d’y faire un tour…
Derek acquiesça. Les agents sortirent leur pistolet, se mirent face à la porte, puis Derek la défonça avec son pied gauche. Del Vecchio entra à l’intérieur et partit vers un coté. Il inspecta certaines pièces tandis que Derek s’occupait du reste. Derek vérifia le salon et la chambre. Ces pièces étaient vides. Il revint dans le salon. Son collègue le rejoint.
-Del Vecchio : Rien dans la cuisine, ni dans la salle de bain.
-Derek : Pareil pour moi. Il semblerait que notre homme soit parti sans faire le ménage…
En effet, des restes de plats cuisinés trainaient par-ci, par-là, dans le salon. Il y avait une télévision et quelques meubles, ainsi que des feuilles de papier sur une table. Derek s’approcha du meuble. Il mit des gants stériles et feuilleta le bazar. En soulevant une pile de feuilles étalées sur la table, il aperçut en dessous d’elles plusieurs cartes d’identité et permis de conduire.
-Derek : Eh, Peter, regarde ce qu’on a.
Peter Del Vecchio s’approcha et regarda la trouvaille.
-Del Vecchio : Il devait être très pressé au point de laisser des preuves… Maintenant, il peut être partout, à recommencer à tromper des personnes…
-Derek : Ne perds pas encore espoir, Del Vecchio… Ces pièces d’identité vont par paire. Une carte d’identité et un permis pour chaque nom. Or, ici, il en manque quelques uns… Il a du les prendre en partant sans avoir le temps de prendre le reste… Il a pu utiliser l’un de ces noms pour acheter un billet d’avion, de train ou de car pour partir… On peut tenter notre chance.
-Del Vecchio : Je vais aussi faire circuler sa photo.



Las Vegas, Nevada, Mardi matin :

Spencer Reid se trouvait dans un amphithéâtre avec, face a lui, une centaine d’étudiants. Certains paraissaient très concentrés tandis qu’une minorité commençait à fléchir. Derrière Spencer, un grand tableau avec une longue liste de formules mathématiques et démonstrations. Spencer Reid se trouvait devant le tableau et posait le feutre qui lui avait servi à écrire sur l’instrument. Il dit ensuite dans son micro :
-Spencer : La semaine prochaine, nous continuerons cette démonstration et nous verrons ses applications dans divers domaines tels que la microéconomie, cours que certains d’entre vous suivent. Je vous invite à feuilleter le livre qui figure sur la liste des lectures, dans la rubrique concernant la prochaine séance. Vous pourrez ensuite approfondir la théorie des jeux de Nash. Allez, bonne journée a toutes et a tous !
Des « Merci » et « A vous aussi » fusèrent des étudiants qui se dispersèrent. Spencer effaça le tableau puis ramassa ses affaires pour les ranger dans son sac à bandoulière, qui était toujours le même que celui qu’il avait lorsqu’il travaillait a Quantico. Ensuite, Spencer sortit de l’amphithéâtre et marcha dans les couloirs. Après plusieurs mètres, il pénétra dans son bureau, qu’il partageait avec deux collègues, comme on pouvait le comprendre si on faisait attention a la pancarte accrochée sur la porte d’entrée et qui affichait trois noms, dont celui du Docteur Spencer Reid, PhD. Spencer y trouva ses deux collègues, les docteurs Carter et Rowan, respectivement un homme d’une quarantaine d’années et une femme d’une trentaine d’années. Il les salua puis s’installa à son bureau, qui était envahi par divers livres, copies d’examens, et cours. Spencer posa son sac et s’assit. Il remarqua alors une grande enveloppe jaune. Il regarda ses collègues qui lui expliquèrent :
-Rowan : C’est ton courrier, Spencer.
-Spencer : Merci…
Spencer examina l’enveloppe. Il n’y avait pas l’adresse de l’expéditeur. Spencer l’ouvrit. L’enveloppe contenait des photos. Des photos d’un jeune homme, clichés de lui pendant diverses activités quotidiennes : pause café au Starbucks du coin, achats dans des boutiques, et clichés du jeune homme a différents endroits dans l’université. Le fait de recevoir des photos ne fut pas ce qui intrigua le plus Spencer. C’était plutôt le sujet de ces photos. Un jeune homme d’environ un mètre soixante quinze, costaud, aux cheveux noirs. Un jeune homme que Spencer avait connu. Spencer resta figé, se remémorant les circonstances de la rencontre décisive qui leur avait permis de découvrir qu’ils partageaient un point commun…

… Spencer déambulait dans un couloir de l’université du Nevada a Las Vegas, en abrégé, UNLV, avec, dans ses bras, une montagne de livres. La pile lui cachait le visage si bien que Spencer, pour se repérer, devait de temps à autre déplacer sa tête sur le coté avec prudence pour éviter un geste brusque qui entrainerait la chute des livres. Il venait de constater qu’il devait prendre le couloir situé à sa droite, ce qu’il fit. A peine avait-il posé un pied dans ce nouveau couloir qu’il sentit une force le pousser. Conséquence de cette collision : Spencer fit tomber ses livres. Une fois soulagé involontairement de ses ouvrages, Spencer put enfin voir la cause de cette chute. Un jeune étudiant, le même que sur les photos, a savoir Barry Ashkin, était face a Spencer et lui aussi avait perdu ce qu’il avait dans les mains : des classeurs. Le jeune étudiant s’excusa auprès de Spencer :
-Barry : Oh, excusez-moi, professeur Reid… Je ne vous avais pas vu… Attendez, je vais ramasser vos livres.
Barry s’agenouilla par terre pour rassembler les livres de Reid. Celui-ci fit de même.
-Spencer : Ce n’est pas grave, monsieur Ashkin.
Barry parut étonné que Spencer connaisse son nom.
-Barry : Vous connaissez mon nom ?
-Spencer : Bien sur ! Il le faut bien, vous êtes l’un de mes étudiants en statistiques, deuxième année.
-Barry : Je n’ai assisté qu’à vos deux premiers cours, parmi une centaine de camarades, et vous avez réussi à retenir mon nom… Vous apprenez vite, professeur…
-Spencer : J’ai une mémoire eidétique, alors ca aide… Tiens, des prospectus du FBI ?
Les deux hommes s’étaient relevés. Reid tenait une partie de ses livres et les prospectus en question. Barry tenait les autres livres de Reid et ses classeurs.
-Barry : Oui, je les ai pris… Ils avaient l’air intéressant…
-Spencer : Vous envisagez de faire carrière ?
-Barry : Oh, c’est encore tôt… Mais il est vrai que je suis plutôt tenté par l’expérience… J’ai un peu feuilleté les brochures et je dois dire que ca à l’air génial de travailler au FBI…
-Spencer : Et ca l’est… Enfin, plus exactement, ca vous apporte beaucoup d’expérience…
-Barry : Vous parlez comme si vous y aviez travaillé…
-Spencer : En effet…
-Barry : Ouah… C’est cool… Vous étiez dans quel département ?
-Spencer : Sciences du comportement.
-Barry : N’est-ce pas le département ou vous arrêtez les tueurs en série ?
-Spencer : Je vois que vous êtes bien informé… (Il regarda sa montre) Il va falloir que je vous laisse. Mais sachez que si jamais vous voulez en savoir un peu plus sur le FBI, je serai ravi de répondre à vos questions. Contenu de la formation, missions des différents départements, etc…
Il redonna les prospectus à Barry qui lui remit les livres.
-Barry : Je crois que je vous poserai beaucoup de questions, professeur… Merci.
-Spencer : De rien. D’ailleurs la première chose que je peux vous conseiller dès maintenant est de bien travailler. Car motivation et rigueur sont très importantes au FBI.
-Barry : Alors je vais m’y appliquer...

… Spencer revint à la réalité, et sur les photos. Reid ne les avait pas encore toutes vues. Il continua lorsqu’il s’arrêta sur une photo. Celle-ci avait été prise lors de funérailles… Les funérailles de Barry Ashkin. Spencer se figea à nouveau. Cette photo, et les autres, lui rappelaient de mauvais souvenirs. Qui avait bien pu les prendre et les lui envoyer ? Pour quelle raison ? Spencer arriva enfin à la fin de la masse de photos et tomba sur un morceau de papier sur lequel avait été marqué au feutre bleu : « All the answers here : 123 Pickle Street, Cincinnati », soit, si on traduisait : « Toutes les réponses ici : 123 Pickle Street, Cincinnati ». Reid était intrigué et ses collègues le remarquèrent. Ils lui demandèrent si tout allait bien, et Spencer les rassura. Il alluma son ordinateur et se connecta sur internet. Il entra l’adresse mystérieuse puis atterrit sur un site qui affichait un plan de la ville de Cincinnati. Il s’avérait que l’adresse se trouvait dans le centre ville. Spencer voulait en savoir plus, comme par exemple, qui habitait a cette adresse, mais pour cela, il devait faire appel à une personne qui avait plus de moyens. Spencer rangea rapidement les photos dans l’enveloppe et se leva d’un bond. Le docteur Carter lui demanda :
-Carter : Ou est-ce que tu vas ? On dirait que tu as le feu aux fesses, Spencer.
-Spencer : Je dois régler une affaire urgente, mais ne vous inquiétez pas, je reviendrai pour préparer l’énoncé du test.


Quelques heures plus tard, Spencer était dans un poste de police de Las Vegas, assis dans le bureau du lieutenant Munoz, un Hispanique. Spencer lui expliqua la raison de sa présence :
-Spencer : J’aurai besoin de votre aide pour connaitre l’identité de la personne qui vit à cette adresse, lieutenant.
Spencer lui remit le morceau de papier sur lequel était indiquée l’adresse. Le lieutenant Munoz le prit, regarda l’adresse et entra les coordonnées dans son ordinateur. Pendant qu’il effectuait la recherche, il demanda à Spencer :
-Munoz : Puis-je vous demander pourquoi vous vous intéressez a la personne qui vit la ?
-Spencer : Disons que je mène une petite enquête…
-Munoz, pas très convaincu : Une petite enquête ? Vous savez, si vous avez un problème…
-Spencer : Disons que j’ai reçu des photos… Et il y avait Barry Ashkin dessus.
-Munoz, intrigué : Barry Ashkin ??
-Spencer : Oui, lieutenant. Il y avait cette adresse dessus, avec la phrase…
-Munoz : Oui, j’ai vu… Tiens, j’ai une réponse.
II tourna l’écran pour le montrer à Spencer. Spencer put y voir le permis de conduire d’un homme.
-Munoz : Voici l’actuel résident à votre adresse. Un homme tranquille. Aucun casier judiciaire…
-Spencer : Est-ce que vous pouvez savoir s’il a un lien avec Barry Ashkin ?
-Munoz : Il va falloir que je fasse une recherche plus approfondie… Mais vous, que comptez-vous faire ?
-Spencer : Je pense que je vais lui rendre visite…
-Munoz : Ecoutez, docteur… Je sais que la mort de Barry Ashkin vous à beaucoup marqué… Peut-être que ce n’est qu’un canular… Peut-être qu’un malin veut vous narguer…
-Spencer : C’est toujours mieux de vérifier… Mais si c’est la vérité, on pourrait avoir des réponses…
-Munoz : Ou pas. J’ai déjà vécu ce genre de situation, quand j’ai enquêté sur sa mort. Des imbéciles ont appelé le poste pour nous donner soi disant des informations, mais c’était uniquement pour empocher la récompense… Nous n’avions quasiment aucune piste… J’ai du conclure a un vol qui avait mal tourné et classer l’affaire… Etes-vous sur de vouloir aller la bas ? Je veux dire, cela pourrait rouvrir des blessures…
-Spencer : J’en suis conscient… Mais pour être franc, je n’ai jamais oublié et je ne pourrai jamais oublier, alors…
-Munoz : Je comprends. Mais faites attention. Et si jamais vous avez besoin de quelque chose, si vous voulez que je vienne à Cincinnati, n’hésitez pas.
-Spencer : Je vous remercie, lieutenant.



Brunswick, Jeudi après-midi :

JJ co-présentait son émission du Jeudi après-midi en compagnie de Bradley. L’homme finissait l’introduction :
-Bradley : … Et maintenant, ne perdons pas de temps pour écouter les bons conseils de Jennifer. Accueillons notre premier invité, Robert, qui nous vient de Savannah… Bonjour Robert et bienvenue sur notre émission !
-Robert, via un téléphone : Bonjour Bradley, bonjour Jennifer !
-JJ : Bonjour, Robert !
-Bradley : Alors dites-nous, Robert, quel est votre souci ?
-Robert : Et bien, en fait, j’appelle pour mon frère, qui vit à San Diego… C’est plutôt lui, qui a un souci, il m’en a parlé l’autre jour, et depuis, je m’inquiète pour lui…
-JJ : Il a de la chance de vous avoir…
-Robert : Si on veut… Bon, en fait, voila le problème. Mon frère vit dans un quartier plutôt… Enfin, pas très sur, niveau sécurité… Il y a pas mal d’activités nocturnes la bas, du coup, il y a pas mal de monde dont la plupart n’est pas très recommandable, qui passe dans le quartier… Seulement voila, ces derniers temps, il y a un type qui s’en prend a des dealers et des personnes actives dans des associations d’entraide et de lutte contre la drogue, alors mon frère a peur que ce type finisse un jour par s’en prendre a d’autres personnes…
-JJ : Robert, est-ce que par hasard votre frère vous a donné plus de détails sur ces attaques ? Par exemple, comment se déroulaient-elles, et dans quels moments de la journée… ?
-Robert : Il m’a dit que les attaques ont lieu la nuit, ou a la fin de la journée, quand les associations ferment leurs portes. Et il y a aussi un truc trop bizarre… L’agresseur tabasse ses victimes et écrase sa cigarette sur leur avant-bras gauche… Ensuite, quand il a fini, il verse de l’urine sur ses victimes…
Au fur et a mesure de la description, JJ était devenue de plus en plus pale. Des pensées traversaient son esprit. Cette description, elle l’avait déjà entendue. Elle avait vu de ses propres yeux le tableau que cela donnait. Et cette ville, San Diego… Il y avait trop d’éléments qui coïncidaient. JJ essaya de rester calme et posa une question à son interlocuteur :
-JJ : Dites-moi, Robert. Si je ne me trompe pas, il doit y avoir pas mal de trafic de drogue la ou votre frère habite ?
-Robert : Oui…
-JJ : Les victimes de ces attaques ont-elles survécu ?
-Robert : Euh… Non.
-JJ : Quel est l’arme du crime ?
-Robert : Un couteau. Un coup dans le cœur… Et il y en a un qui s’est fait tuer par une balle dans le bas du dos…
Cette fois-ci, JJ commença vraiment à paniquer. D’anciens réflexes revinrent en elle. Cet individu était loin d’appeler pour demander conseil pour son frère. Il connaissait trop de détails et en avait donné certains sans qu’on le lui ait demandé. Il y avait quelque chose derrière cet appel. JJ regarda Bradley qui était effrayé. Cependant, pas pour les mêmes raisons que JJ. C’était la première fois dans cette émission que l’on traitait d’une affaire de meurtres… Perpétrés par un tueur en série. Il fallait que JJ en sache plus, mais pas devant les auditeurs. Elle donna ses conseils :
-JJ : Robert, vous pouvez dire à votre frère qu’il ne doit pas s’inquiéter. L’agresseur s’attaque uniquement à des personnes qui ont un lien plus ou moins direct avec la drogue et le trafic de drogue. C’est une sorte de règlement de compte pour lui. Le fait qu’il mette de l’urine sur les victimes signifie qu’il marque son territoire. Vu qu’il s’en prend à des dealers et des personnes luttant contre la drogue, je pense qu’il s’agit d’un dealer qui essaye de faire son nid, et de s’imposer par la force. Il élimine ses concurrents et toutes les personnes qui pourraient le gêner dans son business. Donc si votre frère n’a rien à voir avec la drogue, il ne doit pas craindre pour sa vie. Il doit laisser la police agir.
-Robert : Merci beaucoup, Jennifer. Au revoir !
Il raccrocha. Normalement, l’émission était censée accueillir plusieurs invités, mais JJ n’avait vraiment pas envie de continuer ce jour la. Elle devait absolument résoudre cette énigme. Elle prit la parole, coupant ainsi Bradley dans son élan.
-JJ : Et maintenant, nous allons diffuser une pause musicale. Nous vous retrouverons dans quelques minutes !
Pendant qu’elle parlait, elle pouvait voir Bradley la questionner du regard. JJ déclencha la pause musicale en appuyant sur un bouton qui lancerait les chansons. Puis elle coupa son micro et enleva son casque. Bradley fit de même avant de dire :
-Bradley : Enfin, Jennifer, qu’est-ce que tu fais ? La pause est arrivée bien trop tôt !
-JJ : Désolée, Bradley, mais je dois partir…
-Bradley : Quoi ??? Mais l’émission vient à peine de commencer !
-JJ : Je dois régler une affaire importante.
-Bradley : C’est en rapport avec ce Robert ?
-JJ : Il faut que j’appelle la police de San Diego… Il s’agit d’une affaire de meurtres…
-Bradley : On pourra le faire après l’émission…
-JJ : Non, on doit le faire maintenant. Crois en mon expérience, c’est urgent.
-Bradley : Ok, si tu veux… Mais comment j’explique ton absence, moi ??
-JJ : Dis-leur que j’ai eu un malaise… Ou qu’il y a eu des problèmes techniques et que je suis allée m’en occuper… Tu trouveras bien…
Et sur ces paroles, JJ sortit de la salle.


-Mais c’est du délire !! Tu en es sure, JJ ??
Un Will Lamontagne estomaqué venait de poser cette question à JJ, dans une salle de conférence du commissariat de Brunswick. Will était habillé en veste et jean, et portait à sa ceinture un insigne de la police de Brunswick. JJ lui répondit :
-JJ : J’en suis sure. Je n’ai rien imaginé. Ce Robert connaissait pas mal de choses… Les détails du mode opératoire, le milieu sociodémographique des victimes, et il a parlé de cette blessure… Ma blessure.
-Will : Simple coïncidence…
-JJ : Nous n’avions donné aucun détail à la presse, d’autant plus que deux de nos agents bossaient sous couverture… D’ailleurs, personne à part nous et la DEA était au courant des meurtres…
-Will : Et comment cet homme aurait pu avoir vent de cette affaire ??
-JJ : Je n’en sais rien… On a bouclé tout le groupe de Faraday… Will, s’il te plait, est-ce que tu pourrais appeler la police de San Diego pour te renseigner s’il n’y a pas eu une vague de crimes de la même nature ? Ensuite, il faudrait que tu m’aides à localiser l’endroit d’où venait l’appel. Ce Robert a dit qu’il appelait de Savannah, mais j’en doute…
-Will : JJ… Non pas que je ne veuille pas t’aider… Mais, la, tu es peut-être en train de t’emballer pour rien…
-JJ, en colère : Will, un homme vient de passer à mon émission pour me relater des évènements tragiques qui se sont passés il y a des années ! Je dois découvrir qui est derrière tout ca et pourquoi !
-Will, posant les mains sur les épaules de JJ pour la calmer : JJ… D’accord… Je ne voulais pas te fâcher… Ecoute… C’est juste qu’une fois que tu te seras engagée sur ce chemin, des souvenirs douloureux risquent de remonter à la surface… Cette affaire a failli nous détruire…
JJ regarda Will, se souvenant de cette épreuve qui les avaient éloignés…

… JJ et Will se trouvaient dans la cuisine de leur appartement à Washington DC. Ils étaient tous les deux debout. JJ était face a la cuisinière, la main droite sur la taille et la gauche appuyée sur une canne, tandis que Will se tenait loin d’elle, a l’entrée de la pièce. La porte de la cuisine était fermée derrière le jeune homme. JJ regardait fixement la cuisinière. Will regardait le sol. Aucun des deux adultes n’osait regarder l’autre. Will dit a haute voix, toujours les yeux rivés sur le sol carrelé de la cuisine :
-Will : Ce n’est arrivé qu’une fois… Je sais que ca n’excuse pas mon geste… Je suis désolé, JJ… S’il te plait, dis quelque chose…
JJ leva la tête, arrêtant ainsi sa contemplation de la cuisinière. Des larmes ruisselaient sur son visage. Elle passa sa main droite sur son visage pour essuyer ses larmes, puis demanda, sans regarder Will :
-JJ : Comment s’appelle-t-elle ?
Will leva la tete à son tour. Son regard exprimait sa honte et sa culpabilité.
-Will : Est-ce important ?
-JJ, toujours regardant le mur contre lequel reposait la cuisinière : Tu viens de me dire que tu avais eu une aventure avec une autre femme… J’estime avoir le droit de connaitre son nom.
-Will : Lisa Hellstrom…
-JJ : Et d’où vient-elle ?
-Will : Je l’ai rencontrée dans un bar… On avait tous les deux bu et…
Il était inutile de terminer le récit, car JJ connaissait trop bien la fin. La jeune femme se tourna alors vers Will. Bien qu’elle avait les yeux rougis pas les larmes, elle semblait lancer des éclairs de fureur.
-JJ : Pourquoi, Will ?? Pourquoi ??
-Will : Je ne sais pas ce qui m’a pris… Je ne savais plus quoi faire… Tu es si distante depuis ces derniers temps… Tu ne me parles presque plus…
-JJ : Insinues-tu que c’est de ma faute ?!?!
-Will : Non ! Pas du tout ! Je veux juste dire que tu n’es plus la même qu’avant… Cette blessure t’a changée… Et te fait souffrir… Mon plus grand souhait est de t’aider, mais je ne sais pas comment… Et la, je suis conscient que j’ai tout gâché… Je vais passer la nuit ailleurs…
-JJ : Non, attends. Henry risque de se poser des questions et surtout, il risque d’être le plus touché dans cette histoire… Il doit pouvoir avoir ses deux parents à ses cotés… Tu peux rester ici, mais tu dormiras sur le canapé… Maintenant, si tu veux bien me laisser seule…
-Will : Bien sur.
Will ouvrit la porte de la cuisine. Avant de quitter complètement la pièce, il dit une dernière chose à JJ :
-Will : Je suis désolé, JJ.
-JJ : Moi aussi…

… JJ rassura Will :
-JJ : Je sais. Mais des années se sont écoulées depuis… On a réussi à surmonter cette épreuve. Je n’ai pas peur. Je dois le faire, mais je ne pourrais le faire qu’avec ton aide.
-Will : Et je t’aiderai.
JJ serra Will fort contre elle.

Ah, ça devient intéressant !

Et méchant Will ! Il a trompé sa femme ..J'l'aime plus ! xD !...

Et cette histoire avec Barry aurait-elle un lien avec le reste ? Peut-être biiiiien !

The suite, nOw !

Clair que cela devient interessant !
Pour Will, quel choc j'ai eu ! Je m'y attendais pas du tout...

J'ai tout lu et j'ai tout simplement adoré

Excellent cette suite! J'adore, l'histoire commence à devenir encore plus intéressantes.
Je me demande si quelqu'un de San diego veut faire souffrir notre team préférée! Intéressant comme toujours, je veux savoir la suite, ça m'a piqué encore plus ma curiosité.