Merci à vous pour tout vos commentaires!
Cela me fait plaisir surtout que je débute dans le domaine!
Et qu'ils soient bons ou mauvais, je prends tout
Sinon et bien je m'excuse par avance des fautes que je peux faire, même en me relisant je fais pas mal de boulettes ... C'est horrible je vous l'accorde!
Pour ce qui est de l'histoire, je suis contente que cela vous plaise plutôt bien!
Je vois que ça trotte dans vos têtes, notamment à propos de Gillian et Anthony ... c'est chouette
Il est temps de lever un peu le voile! Mais je vous rassure, y'aura d'autres surprise (enfin j'essayerais)
J'espère que cette suite vous plaira ... Bonne lecture! Chapitre 2 - Disparition suspecte
Même si Rossi voulait à cet instant même, tout raconter à Hotch dans l’avion, il ne s’en sentait pas capable … il se disait qu’il valait mieux attendre leur arrivée à Quantico et d’en parler calmement, en tête à tête avec Hotch avant de prendre une quelconque décision.
Pourquoi Hotch ? Et bien tout simplement parce qu’Aaron est une personne de confiance, qu’il en sait déjà pas mal à son sujet et que bien évidemment c’est son meilleur ami et patron.
Arrivée de nuit au bureau, tout le monde partaient en direction de la maison.
Tous, à l’exception d’Aaron et David. Ce dernier s’est rendu dans le bureau d’Hotch pour lui parler du coup de fil de Gillian …
« - Gillian t’a téléphoné ? Quand ça ?
- Aujourd’hui, en début d’après midi.
- Tu as gardé contact avec elle alors ? Et Que voulait –elle ?
- J’ai gardé contact oui et non …, enfin, elle souhaitait me parler car Anthony, son frère a disparu.
- Anthony ! Ah bon ? Tu crois que ça a un rapport avec … enfin tu vois !
- Oui je pense, effectivement ! Pourquoi aurait-il disparu sinon ?? Et puis en plus avec des traces de sangs laissés sur le sol de l’appartement …
-Ne t’avance pas trop Dave … Dans tous les cas, tu as mon feu vert, va rejoindre Gillian et voit si tu peux aider dans cette histoire et surtout n’hésites pas à faire appel à nous que cela soit ou non de notre ressort. On est là pour toi ! Tous, ok David ?!
-… bien, merci Aaron.
David commence à sortir du bureau quand il fini par revenir à la porte du bureau entrouverte.
-Euh et pour les autres ?
-T’inquiète pas, je ne dirais rien. Pour l’équipe, tu seras en congé. Après, pour le reste c’est toi qui vois si oui ou non tu veux les en informer.
-…Merci »
Après avoir serré la main d’Hotch comme signe de confiance et de respect, Rossi décide de partir aussitôt en direction de sa ville natale !
Une heure plus tard, sur la route, Rossi reçoit un nouvel appel, c’était à nouveau Gillian. Sans tarder, il répond :
« - Gillian ?!
- Oui, c’est encore moi, j’ai téléphoné à la police comme tu me l’as dit de le faire. Ils sont en train d’enquêter.
- Bien … Tu as bien fait. Ne te fais pas de soucis, on va retrouver Tony!
- J’espère oui, … Tu vas venir ?
- Oui je suis sur la route, je ne vais plus trop tarder à arriver
- D’accord, merci Dave !
- Retrouve-moi au commissariat dans 30 minutes environs, ok ?
- Très bien, j’y serais, à tout à l’heure.
- A de suite, bye. »
Le téléphone raccroché David se remémore quelques instants de son passé.
Il y a 30 ans de cela, tout près d’un bar de la ville…
« -Alors Tony, d’après Gillian, tu arrêtes ? Tu as donc suivi mes conseils ?!
-Bien sûre Dave, j’arrête ces conneries, tu as raison, on vaut beaucoup mieux que cela … à vrai dire ce n’est pas pour moi ce genre de vie. Même si j’adore Ray, je ne peux plus continuer ainsi. D’autant plus que maintenant on est une famille et que je ne veux pas qu’il nous arrive quoique ce soit…
Tony repris mais tout en essayant de détendre un peu l’atmosphère :
-Alala et dire que mon vieux pote David Rossi est devenue mon beau frère, haha, rien que d’y penser !! En rigolait Tony
-oui rigole, c’est ça !! ! Sérieusement, j’espère bien que tu ne vas pas te laisser rembobiner par Ray
-T’inquiète, y’a pas de risque.
-Ok je te fais confiance ! Fais ça pour ta sœur et aussi pour Emma …ok !
-Oui, je te l’ai dit c’est fini ! Aller vient, on va boire un verre ! »Il me l’avait promis se dit Rossi, même Ray mort Anthony continue de n’en faire qu’à sa tête !
Descendu de voiture, Rossi entre dans le commissariat.
Dave cherche alors Gillian du regard et tombe au final sur le chef de la police qui vient vers lui pour lui serrer la main :
« Agent Rossi ? C’est bien ça ?
-Euh oui … comment savez vous que …
-Et bien j’ai eu au téléphone un certain agent Hotchner qui m’a dit que vous seriez là dans 1 heure et demie et vous voilà donc j’ai supposé que c’était vous.
-D’accord … alors vous avez quoi concernant cet enlèvement ? lance Rossi sans plus attendre.
- Venez, je vais vous montrer.
Après avoir parcouru plusieurs couloirs à droite et à gauche, ils arrivent enfin dans un bureau, celui du chef.
-Alors voilà, déjà, voici quelques photos de l’appartement : nous avons relevé plusieurs tâches de sang sur le sol, plus précisément des traînées et il s’agit bien du sang de la victime après vérification. Ensuite, nous avons aussi retrouvé l’arme du crime …
Rossi interrompt le chef de la police :
-L’agresseur a laissé l’arme du crime ? Sans dire un mot, Rossi se dit que cela ne correspondait pas du tout le genre de la « mafia ». Il commence alors à remettre en question tout son raisonnement qu’il avait fondé sur … quasiment rien. Il s’était vraisemblablement trop précipité dans ses dires sans n’avoir rien de concret sous la main, en pensant seulement à son passé, qui le lié à Anthony.
L’officier reprend alors :
-Oui, il s’agit d’un couteau : 15 cm de long. Bien évidemment pas d’empreintes, l’individu devait porter des gangs. Autres choses que nous avons aussi pu noter, il semble que l’individu, enfin, notre suspect s’en est pris à Mr Anthony Back plus tôt dans la matinée et ceci par téléphone. On a en effet découvert des messages menaçant sur le répondeur de son téléphone fixe.
-De quel genre ?
-Et bien, assez bizarre à vrai dire. Disons que ce ne sont pas des messages comme on l’habitude d’entendre, de plus il semble que la voix ait été trafiqué.
-Je peux écouter ces bandes, s’il vous plait ?
-Evidemment, mais en ce moment même le labo s’en charge, ils cherchent à trouver de nouveaux indices à partir de l’enregistrement, donc dès que possible oui.
-D’accord, et sinon, rien d’autre ?
- Non, On n’a rien d’autre pour le moment mais je vous tiens au courant pour la suite. Cherchant dans ses affaires :
Tenez, mon numéro de téléphone si vous souhaitez me contacter.
-Merci Bien.
-Je vous raccompagne ?
-Nan ce n’est pas nécessaire, merci. Et merci encore de me tenir informer de l’évolution de l’enquête.
-Pas de problème.
Sur ces mots, David ressort du bureau du chef de la police, un peu perdu dans ses pensées mais ne laissant rien apparaître à la vue de tous, tête bases, il longe le couloir et voit au loin, assisse sur un banc, son ex femme Gillian. Durant un petit laps de temps il retient sa respiration et s’avance tout doucement vers elle comme pour ne pas l’effrayer.
« -Gillian !
-Dave, répond Gillian en se levant pour serrer l’agent Rossi dans ses bras tout en lui faisant la bis sur la joue. Ce que je suis contente de te revoir, … j’aurais préféré dans d’autres circonstances certes.
-Moi de même, moi de même
-Alors, j’ai vu que tu sortais du bureau de l’inspecteur, qu’a-t-il dit ?
-Oh et bien … il m’a juste montré le peu d’indices qu’ils ont mais apparemment, j’ai fait fausse route.
-Comment ça ? Quelle fausse route ?
-Et bien, étant donnée que tu m’as dit que Tony avait continué à travailler pour la bande à Ray, je pensais que ça aurait éventuellement un rapport, mais plus ça va, plus je me dis que ça n’est pas le cas.
Il y’a quelque chose qui cloche dans cette histoire.
-C’est une bonne nouvelle ?
-Je ne sais pas … Sincèrement Gillian, dans les deux cas, quelqu’un en veut à Tony. Pour quelles raisons ? Impossible de le dire pour le moment malheureusement.
-Dis, tu vas te pencher sur l’affaire avec l’officier, hein ?
-Evidemment, oui.
A la suite de cet échange, tout deux se dirigent vers la porte de sortie. Rossi regarde du coin de l’œil son ex femme qui n’avait pas changé, elle était resté la même avec quelques années en plus bien évidemment. La revoir lui paraissait tellement irréel. Cela lui rappelait de vieux souvenirs plus ou moins bons mais qu’il aurait sans aucun doute préféré éviter.
Soudain, elle rompt le silence :
« -Tu veux loger chez moi ?
-Euh … Non merci, je … Je ne préfère pas tu sais … Je sais bien que tu es mariée maintenant, alors cela serait mal venu de ma part de m’inviter chez toi.
-Mais non, raconte pas d’histoire, Marc est un gars bien, il sait pour nous et puis c’est si vieux !
-Oui … mais non, t’en fais pas, j’ai l’habitude des motels et puis je connais bien la ville.
-T’es sur ?
Rossi fait un « Oui » de la tête
-Très bien comme tu voudras. »
Elle monte dans sa voiture, laissant Rossi seul devant le commissariat de police.
21h30, il commence à se faire tard, David décide de chercher de quoi se loger et part donc en direction du premier motel.
Arrivée à un motel, il descend du véhicule et demande une chambre pour la semaine. Le vieux monsieur qui tenait le motel lui donne la seule chambre qui lui restée, la chambre N°28. Il s’agissait d’une chambre spacieuse avec télé, 2 lits séparés, douche, cuisine, bref tout le petit confort du quotidien avec en plus une sympathique déco. Rossi s’assoie sur un des lits, celui le plus proche de la fenêtre et fini par s’allonger un peu. Il faut dire que ce dernier n’avait quasiment pas dormi depuis la veille. Un quart d’heure après, il saisi son téléphone portable et appelle Hotch afin de le mettre au courant de la journée, des découvertes de la police et de ses doutes quant-’a l’affaire.
«-…
-Comme je te l’ai dit Aaron, compte tenu des indices je crois que je suis vraiment partie sur une fausse piste concernant la disparition d’Anthony. J’ai été aveuglé, si tu veux tout savoir.
-Je comprends Dave. Donc tu penses finalement que cela n’a pas de lien ?
-Tout à fait, ça n’est pas le genre de la maison.
-Bien, il s’agirait donc d’une affaire « banale » … enfin, si je puis dire.
-Oui je le pense
-Est-ce qu’on peut faire quelque chose pour toi Dave?
-euh oui, pourquoi pas, on ne sait jamais.
-Quoi ? Dis-moi.
-Demande à Garcia de voir si éventuellement les critères, les indices et la façon de faire du suspect n’ont pas un lien avec une autre affaire, s’il n’y aurait pas des similitudes.
-Qu’est ce qui te fait penser à cela ?
- Je ne sais pas, … je trouve cet enlèvement atypique… Aucune demande de rançon depuis les 48h qui se sont écoulées, des messages bien suspects laissés sur le téléphone. Je penche pour un type qui n’en a pas fini, enfin, ce n’est qu’un pressenti car je n’ais pas encore tout eu en mains.
-D’accord, pas de soucie, on fera ça ! Je te tiens informer si on a quelque chose.
-Merci Aaron. Et sinon, comment la journée s’est déroulée pour vous aujourd’hui?
-Toujours comme à l’accoutumé.
-Je vois ! Et pour les membres de l’équipe
-Très bien, on travail … Ceci dit …Prentiss semble, plus que les autres douter de tes congés
-Comment ça ?
-Je ne sais pas … ça n’a pas l’air de lui convenir cette excuse, elle doit se douter de quelque chose …
Rossi coupe Hocth sans le vouloir
-Mince …
-Quoi ?
-Euh, nan rien, je pense que c’est à cause de moi. Hier, juste après avoir reçu le coup de fil de Gillian je lui ai dit quelque chose que je n’aurais certainement pas dû dire comme ça …
-D’ac…cord, mais tu sais, c’est normal que les autres se fassent du souci pour toi.
-Je sais bien, mais je n’aurais pas dû …
-T’en fait pas, oublie ça ! Aller, je te laisse Dave, je vais voir Garcia sur le champ.
-Bien
-Repose toi bien, A demain.
-Oui a demain. Bye »
A Quantico, malgré l’heure tardive tout le monde était au travail : Reid, Derek, Prentiss et JJ étaient à leur bureau respectif. Un peu plus tard encore, ne voyant pas de nouvelles affaires urgentes arrivées, JJ ferme son bureau et fait signe de la main aux autres membres de l’équipe pour signaler de son départ. Peu de temps après Reid, Derek ainsi que Prentiss la suivent. Aaron quant à lui était dans le « sanctuaire de Garcia ».
Il l’informe de l’affaire sur laquelle Rossi était, sans trop rentrer dans les détails et Ils se mettent alors au travail.
A ce même moment, à quelques 150 km de là, Rossi, sous la douche était encore plus songeur que tout à l’heure. En plus de la fatigue qui s’accumulait, tout se bousculait dans sa tête : Gillian, Tony, Ray, Emma, l’équipe et plus particulièrement Prentiss et bien évidemment l’affaire du jour … Il n’arrivait pas à se décontracter et à penser à autre chose. Sachant que cela n’était pas bon pour lui et pour son mental mais qu’aussi, il aurait besoin de force pour demain il se reposa. Il mit son arme de service sous son oreiller et s’allongea. Petit à petit la fatigue prit le pas sur son subconscient et il s’endormi.
Minuit et demie, au QG, Aaron et Garcia ont un début de piste …
A suivre ...