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Sweetylove
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 17:16

superbe fic mais c'est bien dommage que tous les membres de l'équipe se soient séparés. Tu aime les divisé toi, dans chacune de tes fics.
Vivement la suite......
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Élève à Quantico
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 22:28

Oh ! La fin m'a fait tombée de ma chaise ( de mon pouf plutôt ). Ce lien qui nous unit - Page 2 505927
C'est GENIAL ! Ce lien qui nous unit - Page 2 Bravo J'adore, vivement la suite !
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NTACvic
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Aoû 2010 - 0:31

Sweetylove, j'y avais meme pas pense !!! hallu (Faudra que dans mes prochaines fics j'arrete de les separer...)

MDR, j'espere que tu t'es pas fais trop mal... Je ne voudrais pas etre a l'origine d'un bleu. Embarassed gloups
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 23:24

Nouvel episode...



Bureau du FBI, Chicago, plus tard :

Derek Morgan rédigeait un rapport à son bureau, situé dans une salle open space. Bureau envahi par des piles de documents. Les bureaux de ses collègues n’étaient pas en meilleur état : certains avaient été « engloutis » par tant de montagnes de dossiers qu’on n’arrivait plus a voir la tête des agents qui occupaient ces bureaux. Derek terminait une phrase quand son collègue, Peter Del Vecchio, arriva, le visage triomphant.
-Del Vecchio : Nous avons un résultat, pour Jerry Murphy ! Il a pris un billet de car pour Cincinnati… Et j’ai même son adresse ! En fait, pour rendre à César ce qui est à César, c’est Lilly qui l’a trouvée. Ca te dit, un petit voyage ?
-Derek : Oui, mais c’est moi qui conduit !



Gare de bus, Brunswick, Vendredi, au petit matin :

JJ disait au revoir à Will et a Henry, à quelques mètres du bus. Elle avait pris une grosse valise. Elle serrait Henry dans ses bras. Ce dernier était à présent un jeune garçon qui approchait les dix ans. Il avait hérité des cheveux blonds de sa mère, mais des traits de son père, en ce qui concernait son visage. Toutefois, il avait le sourire de sa mère. JJ lui dit :
-JJ : Et prends soin de papa. Il ne faut pas qu’il fasse de bêtises…
-Henry : D’accord, m’man.
Son fils lui fit un bisou. Puis il s’écarta pour laisser son père dire au revoir a sa mère.
-Will : Tu es sure que tu ne veux pas que je t’accompagne ?
-JJ : Non. Il faut que quelqu’un reste pour veiller sur Heny… Et puis, tu as ton job.
-Will : Toi aussi… Je peux toujours me faire remplacer…
-JJ : Il est plus facile pour moi de me faire remplacer… Et puis, ce n’est peut-être qu’une mauvaise blague… Au moins, on est sur que San Diego ne connait pas de vague de crimes de cette nature. Je reviens le plus vite possible.
-Will : D’accord. Mais des que tu arrives a Cincinnati, tu nous appelles.
-JJ : Promis.
Will sortit un étui de son blouson et le remit à JJ.
-JJ : Qu’est-ce que c’est ?
-Will : Un trente huit. Avec des balles.
-JJ : Will…
-Will : On ne sait jamais. Je préfère te savoir avec ca si jamais ca tourne au vinaigre. Je n’exige pas de toi que tu t’en serves… Prends-le, s’il te plait. Au cas où. En plus, tu as un permis pour ce genre de truc, alors…
JJ prit l’étui et le rangea dans son sac à main. Elle embrassa Will ensuite. Henry houspilla ses parents :
-Henry : Et, je suis la !!
JJ et Will se séparèrent, amusés par la réaction de leur fils. La famille se dirigea ensuite vers le bus. Will aida JJ à mettre sa valise dans la soute et JJ monta dans le véhicule. Elle s’assit sur un siège et regarda avec tendresse les deux hommes de sa vie qui lui faisaient des signes de la main. JJ pria intérieurement pour que cette histoire soit réglée au plus vite.



Bureau du FBI, Quantico, Vendredi matin :

Aaron Hotchner lisait des dossiers dans son bureau. Une colline trainait sur la table, sur sa droite. Quelques autres dossiers, sur sa gauche. Il avait vécu cette scène des milliers de fois. Parcourir des dossiers avec attention de son regard ténébreux qui pouvait paraitre dur, assis dans un fauteuil et vêtu d’un costume-cravate. Toutefois, cette fois-ci, la scène ne se déroulait plus au même endroit. Aaron avait changé de bureau. Son nouveau lieu de travail était plus vaste que le bureau dans lequel il avait travaillé, situé en mezzanine du quartier général des sciences du comportement. Aaron Hotchner était toujours rattaché au département des sciences du comportement, à la différence que maintenant, il avait pris la place d’Erin Strauss, et lui avait ainsi succédé au poste de chef de section. Son nouveau rang et son nom étaient gravés sur la plaque reposant sur son bureau. Alors qu’Aaron se concentrait sur un dossier, un homme frappa à la porte et entra. Il était plus âgé qu’Aaron. Ce dernier se leva et accueillit l’homme, qui n’était autre que le directeur du bureau de Quantico.
-Aaron : Bonjour, directeur Cowens.
Les deux hommes se serrèrent la main. Aaron invita Cowens à s’assoir.
-Aaron : Vous désirez boire quelque chose ?
-Cowens : Non merci, chef Hotchner. Je passais par la, et j’ai eu envie de vous voir… Et aussi de m’informer de l’évolution de votre département… Comment ca se passe ?
Aaron lança un rapide regard vers la colline de dossiers et poussa un soupir.
-Aaron : Je suis en train d’éplucher les dossiers des candidats potentiels…
-Cowens : Laissez-moi deviner. Vous n’arrivez pas à trouver l’agent idéal…
-Aaron : Il y a un peu de ca… Ils ont des compétences… En fait, c’est surtout que j’ai fait ca tellement de fois, et que j’aimerais que pour une fois, les agents que je choisis restent longtemps…
-Cowens : La malédiction des trois ans…
-Aaron : Je ne vous savais pas si superstitieux, directeur…
-Cowens : Je ne le suis pas par nature, mais la, il y a bien une évidence. Depuis que votre équipe est partie, personne n’est restée plus de trois ans dans l’unité, aussi bien du coté des agents que des analystes... Je crois qu’il n’y a que deux personnes qui ont atteint ce record, sur un grand nombre. Avouez que c’en est troublant…
-Aaron : Oui…
-Cowens : Et maintenant, il vous reste qui ?
-Aaron : Les agents Bethany Kyle et Jason Sommers, et l’analyste Kevin Lynch… Je les supervise en attendant de trouver un nouveau chef d’unité et au minimum deux agents de terrain. Mais je penche plutôt pour trois agents, avec pour l’un d’entre eux, une expérience avec la presse. Et si possible, qu’ils restent longtemps… Souhaitez-moi bonne chance…
-Cowens : Vous savez, si vous avez du mal, vous pouvez rappeler des agents qui ont travaillé dans ce département ou des agents qui ont repris une retraite anticipée… Je parie que certains d’entre eux seraient prêts à reprendre du service…
-Aaron : Vous croyez ? Puis-je vous demander à qui vous pensez ?
-Cowens : Cela fait combien de temps que vous n’avez pas eu de nouvelles de votre équipe ? Celle que vous aviez avant de partir. Elle est restée très longtemps…
-Aaron : Je n’ai pas de nouvelles depuis plus de cinq ans… Mais je ne pense pas qu’elle veuille revenir… C’est à cause de ce boulot qu’elle est partie…
-Cowens : Vous aussi, vous êtes bien parti, et pourtant, quand le chef Strauss vous a rappelé, vous êtes revenu…
Aaron regarda le directeur Cowens, pensif. Il revit la visite de son ancien chef de section, Erin Strauss…

… Aaron était dans son appartement. Il était assis sur son canapé, avec son fils, Jack. Celui-ci allait tout droit vers ses huit ans. Le père et le fils jouaient à un jeu vidéo. Ils s’agitaient tous les deux sur leur console et essayaient de faire avancer leur voiture plus vite que l’autre, en surveillant la progression du concurrent sur le grand écran plasma. En plein milieu de la course, la sonnerie de la porte retentit. Aaron regarda son fils :
-Aaron : Il faut que j’aille ouvrir, fiston. Mets le jeu sur pause.
-Jack : OK, papa !
Aaron posa sa console sur la table basse et alla vers la porte. Il regarda dans le judas et fut stupéfait de voir Erin Strauss. Il lui ouvrit la porte et la salua, puis l’invita à entrer. Jack, qui avait dévié son attention sur le visiteur, aperçut à son tour Erin Strauss. Aaron lui dit :
-Aaron : Jack, tu te souviens d’Erin Strauss ? Elle était ma patronne.
-Jack : Bonjour madame !
-Strauss : Bonjour, Jack !
-Jack : Je vais vous laisser.
Le jeune garçon s’en alla dans sa chambre. Aaron invita Strauss à s’assoir sur le canapé.
-Strauss : Je suis désolée de vous avoir interrompus en pleine course de voitures…
-Aaron : Au contraire, vous me sauvez la vie… Jack était en train de me filer une sacrée raclée… Est-ce que je peux vous offrir à boire ?
-Strauss : C’est gentil, mais je ne veux pas trop abuser de votre temps.
-Aaron : Ne vous inquiétez pas pour mon temps… Un des avantages d’être instructeur a l’académie… Que puis-je pour vous ?
-Strauss : Et bien, je ne sais pas si vous vous intéressez encore à ce qui se passe au bureau, mais trois de nos agents viennent de nous quitter… Ils ne sont pas morts, ils ont demandé leur transfert dans un autre service… En fait, pour être exacte, l’organisation du département des sciences du comportement depuis ces deux dernières années est assez inhabituelle. Les équipes se font et se défont au fil des agents intérimaires qui viennent donner un coup de main pour quelques missions, des agents a plein temps qui finissent par démissionner ou demander leur transfert, des agents des autres équipes qui viennent remplacer ceux qui sont partis le temps que de nouveaux arrivent… Nous n’avons plus eu d’équipe fixe depuis… La votre.
-Aaron : Vous m’en voyez navré, madame.
-Strauss : Oh, ne le soyez pas. Vous n’y êtes pour rien… Voila, je vais aller droit au but. Depuis que vous êtes parti, nous avons eu deux chefs d’unité. Le deuxième vient de quitter le navire… Et je dois en trouver un nouveau… J’ai épluché les dossiers d’au moins trente agents… Mais à vrai dire, aucun d’eux n’a votre expérience et vos états de service…
-Aaron : Excusez-moi… Seriez-vous en train de me proposer de revenir à la BAU ??
-Strauss : Oui.
-Aaron : Je… Euh… Je suis surpris…
-Strauss : Je sais. Par le passé, j’ai tenté de vous faire couler… Sans succès… Mais je suis obligée de reconnaitre que j’avais eu tort d’avoir voulu faire cela. Vous êtes un excellent agent, un excellent chef d’équipe… Et même si parfois j’ai douté de vos méthodes, je ne peux pas nier que vous avez obtenu de très bons résultats. Je souhaiterais vous revoir au département, vous revoir reprendre l’équipe actuelle, enfin, ce qu’il en reste, la reconstruire, lui insuffler l’esprit d’équipe et lui faire profiter de votre expérience.
-Aaron : Je suis honoré que vous me le proposiez… Mais vous savez pourquoi j’ai quitté mon poste… Et aussi, si je reviens, n’aurai-je pas l’air d’un tyran qui veut à tout prix se raccrocher à son trône ? Ca risquerait de jaser…
A cette comparaison, Erin Strauss sourit.
-Strauss : Je ne vous savais pas si attentif aux ragots… Ecoutez, je ne veux vous forcer à rien. Mais réfléchissez-y un peu, d’accord ? Enfin, je sais pourquoi vous avez quitté votre poste… Mais peut-être seriez-vous prêt à un nouveau départ ?...


… Aaron était finalement revenu, et quelques années après, Erin Strauss était partie a la retraite et Aaron avait été promu a son poste. Aaron murmura pour lui-même :
-Aaron : Malheureusement, la valse des équipes a continué après mon arrivée…
-Cowens, n’ayant rien entendu : C’est à vous de décider… Mais si vous buttez encore, pensez à ma suggestion...
Le téléphone fixe d’Aaron sonna. Celui-ci s’excusa auprès du directeur et répondit, puis une fois l’appel termine, il lui dit :
-Aaron : Il va falloir que j’y aille. Nous avons une nouvelle affaire. Je vous remercie pour votre visite, directeur.


Le chef de section Hotchner arriva dans la salle de réunion de la BAU. Il y trouva, autour de la table ronde, les agents Bethany Kyle et Jason Sommers, et Kevin Lynch. L’agent Kyle était de taille moyenne, un mètre soixante cinq, les cheveux noirs et les yeux bleus. Son collègue, l’agent Sommers, mesurait un mètre quatre vingt. Il était blond aux yeux marrons et arborait une légère barbe. Kevin, lui, n’avait pas changé. Aaron s’assit entre Kevin et Jason. Bethany lui donna un exemplaire du dossier et se mit face à l’écran plasma pour faire apparaitre les photos des victimes. La troisième photo qui apparut montrait le visage d’un homme chauve, d’une trentaine d’années au regard sévère. Bethany présenta les victimes :
-Bethany : Voici Mike Atwood, Carrie Renshaw et Lyle Hammer. Ils ont été étranglés avec une ceinture, à une semaine d’intervalle, dans la ville de Cincinnati. La dernière victime, Lyle Hammer, est morte Jeudi soir. L’unique lien entre les victimes est le mode opératoire. Atwood était boucher, Renshaw gynécologue et Hammer, artiste peintre…
-Jason : Donc de milieux sociodémographiques différents… Cela ne doit pas être un élément important pour le tueur… Ou vivaient-ils ?
-Bethany : Dans des quartiers différents et éloignés les uns des autres… Le tueur n’a pas de terrain de chasse privilégié…
-Aaron : Il se déplace et frappe n’ importe où dans la ville, mais toujours le Jeudi… Et d’après ce que je lis, il frappe au domicile des victimes… Il les rend vulnérables dans leur propre domicile et assoit sa puissance. Il devient le maitre des lieux, le temps du meurtre.
-Jason : Mais il frappe à n’importe quelle heure de la journée, ce qui implique qu’il n’éveille aucun soupçon et sait se faire discret puisqu’il n’y a eu aucun témoin.
-Aaron : En effet… Kevin, je voudrais que tu creuses pour trouver un éventuel point commun. Regarde les villes ou les victimes ont vécu, les écoles qu’elles ont fréquentées, etc, et aussi les jardiniers ou hommes d’entretiens qui travaillent la bas.
-Kevin : Bien, monsieur.
-Bethany : Il y a aussi autre chose, Hotch. Sur la dernière victime, le meurtrier a laissé un message, qui vous était adressé.
Kevin, Jason et Aaron regardèrent Bethany, étonnés. Aaron était le plus étonné des trois.
-Aaron : Quel genre de message ?
-Bethany : Il a griffonné sur un morceau de papier votre nom, plus les initiales du département, et le nom de Penelope Garcia. C’est en voulant savoir ce que cela représentait que la police a vu les meurtres en série…
-Kevin : Mais quel est le lien avec Penelope ?? Elle ne travaille plus ici depuis des années !
-Aaron : Le tueur a mis son nom de jeune fille… Soit il n’est pas au courant des changements de ces dernières années, soit c’est intentionnel et Penelope a un lien avec cette affaire, mais c’est la Penelope qui travaillait a la BAU, pas celle qui travaille a la cybercriminalité… Je vais la chercher, on aura surement besoin d’elle…
-Kevin : Vous croyez que cela est nécessaire… ?
Il regarda furtivement Aaron et détourna son regard de lui, comme s’il avait peur que son chef le foudroie du regard. Aaron répondit calmement, en regardant amicalement Kevin :
-Aaron : Je comprends que tu te fasses des soucis pour elle, Kevin. Je pense qu’il vaut mieux qu’elle vienne avec nous, pour qu’on clarifie cette situation le plus vite possible. Une fois fait, elle reviendra aussitôt à Quantico… Elle sera en sécurité avec nous… Mais si tu veux, tu peux venir avec nous…



Quelque part, a Cincinnati, en même temps:

Une voiture noire se gara sur le trottoir devant l’immeuble numéro 130. Derek Morgan sortit du coté conducteur, et Peter Del Vecchio, du coté passager. Les deux hommes montèrent le petit escalier qui menait a l’entrée de l’immeuble, puis pénétrèrent dans le hall d’entrée sans difficulté car la porte d’entrée n’était pas bloquée. Ils prirent ensuite l’ascenseur et atterrirent au cinquième étage. Ils se dirigèrent vers la porte 14 et sonnèrent, tout en s’annonçant. La sonnerie resta sans réponse. Del Vecchio soupira :
-Del Vechhio : Décidément, il n’est jamais la… Derek, pourquoi tu restes collé à la porte ?
En effet, Derek semblait mystérieusement attiré par la porte et avait presque collé son visage sur elle.
-Derek : Tu sens cette odeur ?
Del Vecchio, perplexe, s’approcha et renifla. Il s’éloigna rapidement.
-Del Vecchio : La vache… C’est quoi ?
L’agent Del Vecchio avait passé toute sa carrière au département des cols blancs. Il n’avait pas eu affaire, voire jamais, a une scène de crime, avec des corps mutilés ou décomposés. Derek, lui, si. Et cette expérience lui avait permis de reconnaitre immédiatement cette odeur. L’odeur de la mort. Il dégaina son arme et défonça la porte. Il entra dans l’appartement et vit que son intuition ne l’avait pas trompé. Devant lui et Del Vecchio, en plein milieu du salon, gisait le corps du défunt Jerry Murphy que Derek et son collègue s’étaient évertués à chercher. Del Vecchio, non habitué à ce genre d’odeur pestilentielle, protegea son nez et sa bouche avec sa main gauche tandis que la droite rangeait son arme dans son holster.
-Del Vecchio : Mince… Depuis quand est-il la ??
-Derek : Je dirai depuis au moins trois jours…
-Del Vecchio : Au moins, on l’a trouvé… Maintenant, il nous faut coincer son meurtrier… Qui a bien pu le tuer ?
-Derek : Cela ne m’étonnerait pas que ce soit l’une de ses victimes. Par vengeance.
-Del Vecchio : Ou c’est un homme de main… Vu le milieu social de la plupart de ses cibles, j’ai du mal à imaginer l’une d’entre elles prendre les choses en mains elle-même…
-Derek : Oui… Les deux possibilités sont envisageables…
-Del Vecchio : Regarde, sur le canapé.
Derek aperçut sur le canapé des dossiers. Lui et son collègue décidèrent d’y jeter un coup d’œil. Ils mirent des gants stériles et commencèrent à feuilleter les dits dossiers. Derek tomba sur un dossier intéressant. Apparemment, Jerry Murphy avait décidé de faire de nouvelles victimes et s’était mis à faire du repérage. Il y avait plusieurs photos de maisons, toutes prises dans des quartiers résidentiels assez huppés. De belles et grandes villas, de la haute société. Cependant, il s’avérait que Murphy s’intéressait à une maison. Toujours dans un quartier résidentiel. Quartier peut-être moins huppé que les autres photos, mais assez quand même pour laisser comprendre qu’il s’agissait d’un quartier ou vivaient des familles aux revenus élevés, sans pour autant être des Rockfeller. Quartier ou résidaient surement des ingénieurs et cadres a hautes responsabilités dans leur entreprise, avocats ou chefs de petites entreprises prospères. La maison en question avait deux étages, dont le deuxième était très probablement un grenier. Une maison avec balcons, et perron au rez de chaussée. Deux colonnes de style gréco-romain soutenaient un porche, au niveau de la porte d’entrée. Il y avait, sur la droite, une allée qui menait à un garage qui pouvait accueillir trois voitures. Il y avait plusieurs clichés de cette maison. Sur certaines d’entre elles, on voyait un ou deux véhicules. Un 4*4 gris métallisé et une Mercedes noire. Derek n’avait pas remarqué que Peter s’était rapproché de lui et contemplait la maison.
-Del Vecchio : Hum… Ca donne envie… C’est pas avec le salaire du FBI qu’on va pouvoir se payer ca…
-Derek : Sauf si tu te reconverti dans un secteur qui marche…
-Del Vecchio : Tu crois que j’ai mes chances si je devenais chanteur ?
Derek regarda son collègue avec un air étrange. Il préféra revenir aux photos pour ne pas répondre.
-Derek : Je crois que notre homme visait cette maison… Il y a bien plus de photos d’elles que les autres…
-Del Vecchio : Alors voyons si elle a une adresse…
Pendant que Del Vecchio cherchait un indice dans le tas de feuilles, Derek retourna simplement les photos de la maison une par une, et finit par tomber sur une adresse : 17 Franklin Lane. Il la montra à Del Vecchio.
-Derek : Je devrais peut-être m’y rendre pendant que toi tu continues de fouiller ?
-Del Vecchio : Pas de souci. Je vais appeler la police locale.



Département de la cybercriminalité, un peu plus tard :

Penelope Garcia, maintenant Penelope Lynch, pianotait avec virtuosité sur son clavier d’ordinateur. Elle était concentrée sur son outil de travail quand le téléphone de son poste sonna. La jeune informaticienne décrocha et écouta son interlocuteur. Son supérieur hiérarchique lui demandait de le rejoindre dans son bureau.

Quelques minutes plus tard, Penelope arriva dans le bureau de son supérieur, et eut l’immense surprise de le découvrir en compagnie de son ancien patron, Aaron Hotchner. Ce dernier salua Penelope et put constater que ses habitudes vestimentaires étaient restées intactes. Des vêtements toujours aussi colorés. Penelope salua Hotch à son tour.
-Penelope : … Quelle surprise de vous voir, monsieur.
-Aaron : Tu as l’air en pleine forme, Gar… Penelope.
-Penelope : Vous aussi, vous avez l’air en pleine forme. Kevin m’a dit que vous étiez chef de section, maintenant.
-Aaron : Et toi, comment ca va, a la cybercriminalité ?
-Penelope : Je suis comme un poisson dans l’eau.
Le supérieur de Penelope ajouta :
-Supérieur : Elle est très douée. La meilleure.
-Aaron : Je n’en doute pas une seule seconde.
-Penelope, a son supérieur : Pardon, monsieur, puis-je vous demander la raison de ma présence ?
-Supérieur : Je vais laisser le chef Hotchner répondre à votre question.
Hotch invita Penelope à prendre un siège. Il ouvrit le dossier qu’il tenait dans les mains et en sortit une photo. La photo de Lyle Hammer. Il la montra à Penelope et lui demanda si elle avait déjà vu cet homme. Penelope regarda avec attention et répondit :
-Penelope : Non, pas que je sache… Pourquoi ? Que lui est-il arrivé ?
Elle avait posé la dernière question car elle pressentait qu’Aaron Hotchner n’était pas venu jusque dans son département pour le plaisir de lui montrer une photo.
-Aaron : La police de Cincinnati vient de nous confier une affaire. L’homme sur cette photo s’appelait Lyle Hammer. Il est la troisième victime. Et cette fois-ci, le tueur a laissé un mot sur son corps. Mot sur lequel avaient été écrits mon nom, les initiales du département des sciences du comportement, et ton nom. Ton prénom et ton nom de jeune fille.
Penelope sut qu’elle n’allait pas aimer la suite. Elle prit les devants :
-Penelope : Vous pensez que je suis reliée à cette affaire ?
-Aaron : Pour l’instant, oui…
-Penelope : Est-ce que vous voulez que je vous accompagne… ?
-Aaron : En effet. Si toi et vous (Il regarda le supérieur de Penelope), êtes d’accord.
-Supérieur : Je ne vois aucun inconvénient.
-Penelope : Je suppose que je n’ai pas trop le choix… Il faut bien qu’on vérifie ce qui se trame derrière tout cela… Qu’en pense Kevin ?
-Aaron : Il est un peu inquiet, ce qui est naturel. Mais il acceptera ta décision.
-Penelope : Alors vous pouvez compter sur moi, monsieur.



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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 23:39

Et ils vont tous se retrouver à Cincinnati xD !..Ou en tous cas, Morgan, Hotch, Garcia et JJ ^^ ..Manque plus que Rossi & Emily...!

Très bonne suite, encore, mais on se demande toujours ce qu'il va se passer xD !
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 1:05

lolOw a écrit:
Et ils vont tous se retrouver à Cincinnati xD !..Ou en tous cas, Morgan, Hotch, Garcia et JJ ^^ ..Manque plus que Rossi & Emily...!

Très bonne suite, encore, mais on se demande toujours ce qu'il va se passer xD !

Et t'as oublie Spencer ! lol

En effet, que va-t-il se passer??? :scratch: Je crois que NTACvic aime bien nous torturer... :twisted: :langue:
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AliJoueux
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 13:54

Ah super ! ^^

Tant mieux si ils se retrouvent tous angel
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 17:59

special agent louis a écrit:
lolOw a écrit:
Et ils vont tous se retrouver à Cincinnati xD !..Ou en tous cas, Morgan, Hotch, Garcia et JJ ^^ ..Manque plus que Rossi & Emily...!

Très bonne suite, encore, mais on se demande toujours ce qu'il va se passer xD !

Et t'as oublie Spencer ! lol

En effet, que va-t-il se passer??? scratch Je crois que NTACvic aime bien nous torturer... Twisted Evil langue
Je me disais bien qu'il en manquait un xD ><
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Sep 2010 - 23:05

Cette suite est très interessante! J'adore! Je me demande ce qui va se passer! Tous sont reliés à Cincinnati.
J'ai trop envie de savoir comment Emily, rossi et reid seront là bas! Pour reid je pense à l'étudiant. Pour Emily et Rossi... Wink
J'ai hâte de savoir! Vivement une suite
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 0:22

Dans un immeuble, quelque part dans Cincinnati, pendant ce temps :

JJ marchait dans le couloir d’un immeuble délabré. Des drogués avaient squatté le couloir, pour se piquer. En voyant JJ, certains sifflèrent et l’appelèrent avec des noms peu flatteurs et lui proposèrent vulgairement une dose. JJ mit alors la main dans son sac à main et serra la crosse du pistolet que Will lui avait donné. Elle remercia le ciel que Will ait insisté pour qu’elle la prenne et qu’elle l’ait écouté. Elle s’arrêta devant l’appartement numéro 20. Il y avait une boite aux lettres accrochée sur le mur du couloir, à gauche de la porte, si on se tenait du point de vue de JJ. Celle-ci pensa que l’immeuble avait du jadis avoir une concierge qui déposait le courrier dans les boites aux lettres. JJ frappa à la porte, mais n’obtint aucune réponse. Elle réessaya, sans succès. Quelle mouche l’avait piquée pour aller tout droit a Cincinnati a cause d’un appel téléphonique ? pensa JJ. Elle s’apprêtait à partir quand elle entendit un portable sonner. Ce n’était pas le sien. JJ constata alors que la sonnerie provenait… De la boite aux lettres. JJ secoua sa tête. Elle devait surement imaginer. Mais non, elle n’imaginait rien du tout. Entrainée par sa curiosité, JJ souleva le couvercle de la boite aux lettres. La boite n’avait pas été fermée à clef. JJ trouva le portable, plus une enveloppe jaune. Elle ne prit que le portable et se surprit à décrocher.
-JJ : Allo ?
-Voix masculine : Bonjour, agent Jareau.
Le corps de JJ se raidit. Il y avait des années qu’on ne l’avait pas appelée de cette façon. Elle reconnut la voix du dénommé Robert, si tel était son véritable nom, ce dont JJ doutait.
-JJ : Que me voulez-vous, Robert ?
-Robert : Vous avez fait vite.
-JJ : Vous ne m’avez pas laissée le choix. Que voulez-vous ?
-Robert : Regardez l’enveloppe et suivez votre instinct.
Robert raccrocha avant que JJ n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Elle en fut frustrée. Elle prit alors l’enveloppe et la décacheta. Elle vit qu’il y avait une photo à l’intérieur. Une photo d’une maison dans un quartier résidentiel. La situation devenait décidément de plus en plus étrange, et JJ eut le pressentiment qu’elle risquait d’avoir besoin d’utiliser son pistolet incessamment sous peu.


Une silhouette masculine était au volant d’une Buick marron. Il ne roulait pas car il s’était garé sur un trottoir. Il ne faisait rien pour le moment, à part boire un Coca Cola et regarder le paysage. La rue était une succession d’immeubles plus ou moins à l’abandon. Il y avait deux locaux qui avaient servi de lieu de commerce, mais ils avaient été abandonnés par les commerçants, très certainement a cause des personnes qui fréquentaient cette rue. Des personnes qui erraient sans grande conviction, l’air hagard ; des individus au look rebelle et au regard menaçant, certains d’entre eux menaient sans doute des activités illégales ; et des prostituées. Soudain, l’homme s’arrêta de boire. Son attention s’était calée sur l’un des immeubles. Une jeune femme blonde venait d’en sortir. Elle avait l’air anxieux. Elle tenait une enveloppe jaune. Elle se rendait à sa voiture. Voiture qu’elle avait surement louée à son arrivée, pensa l’homme. Celui-ci rangea sa bouteille de Coca Cola dans le porte-bouteilles situé entre les sièges avant de la voiture. Il jeta un regard furtif au siège de droite. Il y avait un portable, et une photo de Jennifer Jareau. Il vit la voiture de JJ s’en aller et démarra à son tour.



Franklin Lane, Cincinnati, plus tard :

Derek était dans sa voiture et roulait dans Franklin Lane. Il y avait devant lui une voiture qui roulait doucement. Ceci ne dérangeait en rien Derek car celui-ci roulait également doucement pour avoir le temps de repérer la maison 17. L’agent constata que la voiture qui le précédait venait de se garer devant la maison que lui-même cherchait. La voiture ne ressemblait en rien aux véhicules qu’il avait pu voir sur les photos. Mais cela ne voulait rien dire. Peut-être que c’était la troisième voiture qui était censée occuper le troisième garage. Derek se gara à quelques mètres de cette voiture, soit devant la maison 16. Il vit le conducteur de l’autre voiture sortir. Il eut un choc. Le conducteur, ou plus exactement la conductrice, n’était autre que… Jennifer Jareau. Oui, c’était bien elle. Aucun doute. Une foulée de questions se bouscula dans sa tête. Jennifer, qu’il avait appelé plus volontiers JJ, était-elle la propriétaire de cette belle maison ? Si oui, était-ce une coïncidence si sa maison avait été prise en photo par Jerry Murphy ? Etait-ce aussi une coïncidence que Derek se soit occupé de l’enquête sur ce Jerry Murphy ? Puis d’autres questions sur des sujets plus joyeux suivirent. Qu’était devenue JJ ? Will et elle avaient-ils sauté le pas et s’étaient-ils mariés ? Avait-elle eu d’autres enfants ? Cependant, la manière que JJ avait de se comporter était sans équivoque : elle n’était pas la propriétaire de cette maison. En effet, elle avait l’air hésitant, préoccupé. Elle restait sur le trottoir, à regarder la demeure. Derek décida de sortir, et prit son dossier avec les photos. Il s’avança et appela JJ.
-Derek : JJ ??
JJ sursauta en entendant ces deux initiales, et surtout la voix qui les avait prononcées. Elle se retourna, et tout comme Derek avait eu un choc en la voyant, elle eut un choc en le voyant.
-JJ : Derek… ?? C’est bien toi ??
-Derek : Oui, il semblerait…
-JJ, regardant le crane de Derek : Tu as des cheveux ??
-Derek : Euh… Oui… Je… Je suis ravi de te revoir… Mais tu es vraiment la dernière personne que je m’attendais à rencontrer ici…
-JJ : Toi aussi…
-Derek : Qu’est-ce qui t’amène à Cincinnati ?
-JJ : Et bien… Comment t’expliquer… C’est une histoire vraiment bizarre…
JJ lui résuma la raison de sa présence en lui présentant l’enveloppe et la photo.
-JJ :… L’adresse était au dos. Normalement, personne n’est censé habiter la bas.
Derek regarda.
-Derek : C’est vraiment très étrange…
-JJ : Que veux-tu dire ? Ce n’est pas toi qui habites ici ?
-Derek : Les cols blancs du FBI ne roulent pas sur l’or… En fait, je bossais sur une affaire de fraude…
Il lui raconta son enquête sur Jerry Murphy. A la fin, il lui montra une photo de Murphy.
-JJ : Je ne l’ai jamais vu. C’est vraiment très… Bizarre… Toi et moi, au même endroit… Et à cause d’une affaire…
-Derek : Mais la tienne me parait plus inquiétante…
-JJ : Je sais me défendre…
-Derek : Bon, puisqu’on est la, si on découvrait ensemble le maitre des lieux ?
-JJ : D’accord.
JJ et Derek s’avancèrent vers la porte d’entrée. Ils purent voir sur le perron un petit ours en peluche marron. Derek soupira :
-Derek : Au moins, une famille ne se retrouvera pas ruinée à cause d’un arnaqueur…
JJ sonna à la porte. Puis quelques secondes plus tard, elle s’ouvrit. Pour la deuxième fois dans la même demie heure, JJ et Derek eurent un choc en découvrant la maitresse des lieux. Ils s’exclamèrent à l’unisson :
-JJ+Derek : Emily ????
Devant eux se tenait leur ancienne collègue de l’unité des sciences du comportement, Emily Prentiss. Cependant, le fait de voir Emily n’était pas le plus déstabilisant en soi. Elle n’avait pas beaucoup changé. Les cheveux toujours longs, mais ondulés, ce qui la rendait plus belle. Ce qui était le plus déstabilisant, a prendre dans le bon sens, c’est-a-dire que Derek et JJ étaient surpris, bouche bée de se retrouver face a face avec Emily, était le fait qu’elle tenait dans ses bras un bébé. D’après la couleur des vêtements, il s’agissait d’une fille. Celle-ci était en train de s’endormir. Elle baillait et de temps à autre, elle remuait ses petits poings. Le tableau était vraiment beau à voir. JJ et Derek étaient stupéfaits. Emily aussi. Elle restait droite comme un piquet profondément enfoncé dans le sol.
-Emily : JJ ?? Derek ?? Ouah… Quelle surprise… Mais entrez-donc !
JJ et Derek entrèrent. Emily ferma la porte, puis les invita à s’installer sur le canapé. JJ et Derek purent remarquer que le salon était très spacieux. Il y régnait une atmosphère de joie, de sérénité. Emily leur proposa à boire, mais ses anciens collègues déclinèrent.
-JJ : Tu as l’air d’aller bien…
-Emily : Vous aussi…
-Derek : Et tu es maman… Félicitations…
-Emily : Merci… Elle…
La phrase fut interrompue par des bruits de pas qui indiquaient que deux personnes couraient. En effet, une petite fille et un petit garçon plus jeune qu’elle, déboulèrent d’une pièce et arrivèrent au niveau d’Emily. JJ et Derek furent encore agréablement plus surpris. JJ put observer que contrairement à Henry, le fils d’Emily avait plus hérité de sa mère que de son père. La ressemblance avec Emily était frappante. Mêmes cheveux, même visage, mais yeux verts. Quant à la fille, elle semblait avoir hérité équitablement de ses parents. Cheveux châtains. Yeux marrons. Nez d’Emily. Pour la dernière, il était impossible de distinguer à cause de son trop jeune âge. Emily fit les présentations :
-Emily : JJ, Derek, voici Melody, Tommy et ma dernière, Gillian. Melody, Tommy, dites bonjour a JJ et Derek…
Le petit Tommy se cacha derrière la jambe droite d’Emily. Derek le rassura :
-Derek : Allons, mon grand… Tu n’as pas à avoir peur de nous…
Il lui présenta sa main droite. Tommy regarda sa mère qui l’encouragea du regard. Il sortit de sa cachette et serra la main de Derek. Puis il serra la main de JJ, pendant que Derek faisait de même avec sa sœur. Celle-ci vit l’insigne du FBI accrochée à la ceinture de Derek et s’exclama :
-Melody : Vous êtes du FBI ??
-Derek, avec le sourire : Oui…
-Tommy : Comme Freddy Fox ??
Derek fronça les sourcils. Emily éclaira sa lanterne :
-Emily : C’est un renard, héros d’un dessin animé.
-Derek, aux enfants : Et bien oui, je suis du FBI, comme Freddy Fox.
Les enfants poussèrent un « Ouah ! » d’admiration. Emily leur dit :
-Emily : Les enfants, maman doit parler avec JJ et Derek. Allez-donc a coté.
Les deux bambins allèrent à une table pour enfants située dans un coin du salon. JJ demanda à Emily :
-JJ : Tes enfants ne savent pas que tu as été au FBI ??
-Emily : Ils sont encore trop jeunes…
JJ sentit qu’Emily ne disait pas la vérité, mais elle n’insista pas.
-Derek : Quel âge ont-ils ?
-Emily : Melody, presque six ans, Tommy, trois et Gillian, deux mois.
-Derek : Tu as l’air de mener la belle vie… Je suis heureux pour toi…
-Emily : J’ai de quoi être heureuse, c’est vrai… Et vous, que devenez-vous ?
-Derek : Et bien, je suis col blanc au FBI, et toujours célibataire… Enfin, j’ai été marié, mais ca s’est fini en divorce…
-Emily : Je suis désolée…
-JJ : Et moi, je suis toujours avec Will et Henry. Nous vivons à Brunswick, en Géorgie. Je suis devenue animatrice radio…
-Emily : C’est génial ! Mais dites-moi, que puis-je faire pour vous ?
-Derek : Et bien, excuse-nous d’avance, mais je crois que nous allons gâcher ta belle journée.
Il sortit la photo de Jerry Murphy et demanda à Emily si elle le connaissait.
-Emily : Pas du tout.
-JJ : Tu en es sure ?
-Emily : Oui. Il ne me dit rien. Mais pourquoi me montrez-vous cette photo ?
Derek et JJ firent un topo de leur enquête respective. Emily eut la mine déconfite.
-Emily : Vous croyez que je suis mêlée d’une façon ou d’une autre à vos deux affaires ?
-Derek : Je ne sais pas… Mais il y a de quoi s’interroger…
A ce moment, la porte s’ouvrit et un homme en costume cravate entra dans la maison, en clamant haut et fort : « Coucou ! C’est moi !! ». Melody et Tommy foncèrent sur lui et l’homme lâcha sa sacoche pour les prendre chacun dans un de ses bras. C’était un grand gaillard costaud d’un mètre quatre vingt dix aux cheveux châtains courts et yeux verts. JJ et Derek connaissaient bien cet homme, car ils avaient collaboré avec lui… Lors d’une affaire… A San Diego. L’homme reconnut également JJ et Derek.
-Derek : Agent Covington ? Quelle surprise !
-Covington : Je ne suis plus agent, alors c’est Elliott, agents Morgan et Jareau…
-JJ : Mademoiselle Jareau.
-Elliott : Pardon…
Elliott remit ses enfants au sol, vint vers Derek et JJ et serra la main des deux visiteurs. Puis il regarda Emily.
-Elliott : C’est une bonne surprise que deux de tes anciens collègues soient ici, chérie…
-Derek : Donc c’est vous, l’heureux élu…
-Elliott : En effet… Apres cette affaire, on s’est revu… Et puis vous devinez la suite… Vu que vous êtes venu avec votre badge, agent Morgan, j’ai l’impression que vous n’êtes pas ici par simple envie de dire bonjour…
-Derek : Nous avons terminé… On ne va pas vous déranger plus longtemps.
-Elliott : Vous êtes surs de ne pas vouloir rester un peu ?
-Derek : Une prochaine fois.
-Emily : Je vous raccompagne. Elliott, tu veux bien prendre Gillian ?
Elliott ne put refuser et prit sa fille dans ses bras, tout en murmurant : « Allez, viens dans mes bras, ma princesse ! ». Emily raccompagna JJ et Derek. Derek sortit de la maison en premier. Avant de l’imiter, JJ dit à Emily, tout en regardant Elliott qui s’était calé dans le canapé avec Gillian dans les bras et qui jouait avec ses ainés qui s’étaient installés a coté de lui.
-JJ : Finalement, tu as rompu ton vœu de célibat…
Emily sourit, puis JJ partit. Elle ferma la porte et se retourna pour regarder avec tendresse sa famille. Et oui, elle avait rompu son vœu de célibat…

… Des années auparavant, Emily marchait au sein du département des sciences du comportement, avec JJ et Penelope. Les trois femmes prenaient leur café. Emily était frustrée.
-Emily : Je vous jure, c’était horrible… Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris d’accepter ce rendez-vous avec ce type… En plus, je le pressentais, que ca serait une catastrophe… J’en ai marre. C’est décidé. Je renonce aux hommes. Je vais faire vœu de célibat.
-JJ : Oh, il ne faut pas te décourager… Je suis sure qu’il y a un homme qui t’attend quelque part…
-Emily : Oui, dans mes rêves…
-Penelope : JJ a raison. Soit patiente.
Les trois femmes arrivèrent dans la salle de briefing. Elles y trouvèrent Derek, Spencer et David, assis. Les trois femmes les saluèrent puis s’assirent. JJ demanda :
-JJ : Sait-on ce qu’on a, aujourd’hui ?
-Spencer : Aucune idée. Mais j’ai vu Hotch discuter avec un type… Ils avaient l’air de se connaitre…
Hotch arriva a ce moment la, en compagnie d’Elliott Covington. Ce dernier, a l’opposé de Hotch, était en tenue décontractée : chemise bleue ciel et jean noir. Accroché à sa ceinture, l’insigne de la DEA. Il tenait dans ses mains des dossiers. David connaissait l’homme car il lui dit :
-David : Bonjour agent Convington !
-Elliott : Bonjour, agent Rossi… J’ignorais que vous étiez encore au FBI… J’avais entendu dire que vous étiez en retraite…
-David : En fait, je m’ennuyais, alors j’ai récidivé…
Elliott sourit.
-Derek, a David : Vous vous connaissez ?
-David : Oui, Hotch, quand il était encore procureur, et moi avons travaillé avec l’agent Covington sur quelques affaires, il y a des années…
-Elliott : A l’époque, je débutais à la DEA…
-David : Ca va faire, quoi… Quinze ans ?
-Elliott : Quelque chose comme ca…
-Aaron : Ca ne nous rajeunit pas… Elliott, vous connaissez déjà David. Laissez-moi vous présenter les agents Derek Morgan, Spencer Reid, Jennifer Jareau, Emily Prentiss, et notre analyste, Penelope Garcia. Voici Elliott Covington, du bureau de la DEA a San Diego.
Elliott serra la main à chacun des agents. Toutefois, quand il serra la main d’Emily, il parut intrigué. Emily le remarqua.
-Emily : Est-ce que tout va bien ?
-Elliott : C’est bizarre, mais j’ai l’impression de vous avoir déjà vue quelque part… Mon imagination doit surement me jouer des tours…
-Aaron : L’agent Covington est venu solliciter notre aide pour une affaire.
Aaron s’assit, et toute l’équipe focalisa son attention sur Elliott, surtout les filles. En effet, l’agent Covington avait l’avantage d’être très charmant.
Elliott passa les dossiers. Il n’y en avait pas assez, alors certains agents durent suivre à deux.
-Elliott : Mes équipes et moi sommes en train de surveiller un gang qui fait fortune dans le commerce de la drogue. Certains membres de ce gang ont été tués. Au départ, on croyait qu’il s’agissait de règlements de compte entre bandes rivales, jusqu'à ce que d’autres cadavres apparaissent dans les rues de San Diego, et plus particulièrement dans les quartiers sensibles, depuis environ six semaines. Il s’agissait cette fois-ci de dealers venus d’autres gangs ou de dealers faisant cavalier seul. Et puis, récemment, il y a eu des personnes qui étaient très actives dans les centres de désintoxication et dans des associations d’entraide et de prévention contre les dangers de la drogue. Cinq victimes. Vous avez un trombinoscope de toutes les victimes dans les dossiers. Des équipes différentes se sont occupées des enquêtes, alors on a mis un peu de temps à voir la connexion et à centraliser toutes les informations. Bref, voici le mode opératoire : les attaques ont lieu la nuit ou lorsque les associations ferment. Il y en a aussi le jour, quand les associations envoient leurs membres patrouiller dans les rues. Ceci-dit, les attaques en plein jour sont plutôt rares. Surement parce que l’assassin aime prendre son temps pour tuer ses victimes.
-David : C’est plus dur de prendre son temps en pleine journée…
-Elliott : Toutes les victimes ont été battues, voire torturées. Coups de bat, matraque, et surtout, brulures de cigarette. Toujours sur le bras gauche. Enfin, et pas des moindres, le tueur répand de l’urine sur ses victimes.
-JJ : De l’urine ??
-Elliott : Exactement. D’après nos analyses, il s’agit d’urine animale. Voila, pour le résumé.
-Spencer : Le tueur a ainsi une signature bien distincte : les brulures de cigarette au bras gauche et l’urine… Il agit comme les animaux le font. Les animaux urinent sur le sol pour marquer leur territoire…
-Derek : … Ce type veut donc montrer qu’il est le maitre…
-Elliott : Le maitre de quoi ?
-David : Est-ce que par hasard vous avez affaire un nouveau gang ou une nouvelle drogue ?
-Elliott : Pas de nouveau gang identifié pour le moment. Par contre, il y a bien un nouveau produit qui circule. Notre labo essaye d’identifier ses composants, mais apparemment, ils sont très nombreux et il s’agit d’une formule très complexe…
C’est alors qu’Emily parla, en même temps qu’Elliott :
-Emily+Elliott : On n’arrête pas le progrès…
Les deux agents se regardèrent, amusés d’avoir pensé et dit la même chose en même temps.
-Aaron : Il s’agit peut-être d’un nouveau gang qui est en train d’émerger et qui veut assoir son autorité. Toutefois, le mode opératoire est très distinct, et me fait penser que le ou les tueurs poursuivent une mission, qu’il y a une signification dans ces meurtres.
-Emily : D’habitude, les gangs se contentent de tuer par arme à feu pour régler leur temps, sans trop s’atarder.
-Elliott : En effet.
-Aaron : Bon, Garcia, tu cherches tous les trafiquants de drogue qui sont sortis de prison récemment, dans l’état de Californie. Isole ceux qui sont connus pour violences avec brulures de cigarettes. Peut-être que l’un d’entre eux a été a l’ombre pendant très longtemps et qu’il veut reconstruire son royaume.
-Penelope : Bien, monsieur.
-Aaron : Nous décollerons dans deux heures. Je préviens l’aérodrome.
Aaron se leva et quitta la salle, imité par ses collègues masculins. Les filles restèrent un moment. Elliott aussi. Il regarda Emily, d’ailleurs, il l’avait souvent regardée pendant son briefing, puis s’exclama :
-Elliott : Je sais ou je vous ai vue ! Vous étiez à Yale, n’est-ce pas ?
-Emily : Oui, en effet…
-Elliott : Et vous trainiez souvent à la bibliothèque…
Soudain, Emily eut un déclic.
-Emily : Mais oui, moi aussi, je vous ai déjà vu ! Vous avez travaillé à la bibliothèque !
-Elliott : Oui… Quelle coïncidence !
-Emily : En effet… Ravie de vous revoir…
-Elliott : Moi aussi… Bon, je dois filer prendre mes bagages. On se reverra dans votre avion… On aura l’occasion de parler du bon vieux temps…
-Emily : Avec plaisir.
Sur ce, Elliott partit. Garcia suivit des yeux l’agent puis dit à ses collègues :
-Penelope : Il est trop sexy, vous ne trouvez pas ?
-JJ : Oui, il n’est pas mal du tout.
Les deux femmes se tournèrent vers Emily.
-Emily : Pourquoi vous me regardez comme ca ??
-JJ : Peut-être que tu pourrais…
JJ fit une expression qui signifiait qu’Emily pourrait essayer de mettre le grappin sur Elliott, avant de continuer :
-JJ : … D’autant plus qu’il n’a pas d’alliance…
-Emily : Il a peut-être une petite amie…
-Garcia, catégorique : Vue la façon dont il t’a dévorée des yeux, j’en doute…
Emily commençait à être embarrassée que ses collègues veuillent à tout prix la caser. Elle leur rétorqua :
-Emily : Je pense qu’il vaudrait mieux nous concentrer sur l’affaire, mesdemoiselles...


… Et depuis, de belles années s’étaient écoulées. Emily sourit, et s’en alla rejoindre son mari et ses enfants pour s’amuser avec eux.



Domicile de Lyle Hammer, Cincinnati, centre ville, dans l’après-midi :

Une jeune femme d’une trentaine d’années, en tailleur-pantalon noir, accompagnait le chef de section Aaron Hotchner et l’agent Jason Sommers à l’appartement 30 d’un immeuble. La femme mesurait environ entre un mètre soixante cinq et un mètre soixante dix. Elle avait les cheveux bruns, qu’elle avait lâchés. Elle avait les yeux bleus et portait des lunettes rectangulaires. Elle arracha le ruban jaune « crime scene do not cross » qui scellait la porte et fit entrer Aaron et Jason. Aaron la remercia.
-Aaron : Merci, inspecteur Hallworth.
-Hallworth : C’est moi qui vous remercie d’être venus aussi vite. Le corps de Lyle Hammer a été retrouvé dans sa chambre. Je vous accompagne.
Les trois individus arrivèrent dans la chambre du défunt. Ils purent constater que la chambre était bien rangée. Aucune photo ni babioles, en d’autres termes, aucune touche personnelle dans cette chambre.
-Jason : C’est plutôt neutre, ici…
-Hallworth : Ca l’est dans toutes les pièces, excepté dans son atelier. Tableaux, pots de peinture, pinceaux et une étagère avec des photos et des prix qu’il a reçus. Alors, qu’est-ce que vous en pensez ?
-Aaron : Nous sommes partis du principe que le tueur voulait prendre l’ascendant sur ses victimes, en les étranglant dans leur propre maison. C’est le moyen pour lui prendre le pouvoir et de rendre ses victimes vulnérables dans un lieu ou elles sont censées se sentir en sécurité et chez elles. Mais la chambre est neutre, alors si on suit notre logique, le tueur aurait du assassiner Lyle Hammer dans son atelier, puisque c’est la qu’il se sent épanoui. Qu’en est-il des autres victimes ?
-Hallworth : Tuées dans son salon pour Mike Atwood et dans sa chambre, pour Carrie Renshaw. Leur appartement était loin d’être neutre. Pleins de photos et de trophées par-ci, par-là…
-Jason : Il faudrait qu’on y jette un coup d’œil…
-Aaron : En effet…
Le portable de Jason Sommers sonna à ce moment. C’était Kevin Lynch. Jason mit le haut parleur.
-Jason : Vas-y, tu peux y aller.
-Kevin : Malheureusement, j’ai de mauvaises nouvelles. Je n’ai trouvé aucun lien entre nos victimes. J’ai même cherché du coté des lieux ou elles ont acheté leur voiture… Je continue cependant les recherches, au cas où.
-Aaron : Merci, Kevin. Bonne chance.
Jason raccrocha.
-Hallworth : C’est mauvais signe…
-Jason : Oui. Si on n’a aucun lien, cela signifie que le tueur agit au hasard, ce qui le rend encore plus dangereux vu qu’il peut frapper n’importe qui, n’ importe où…
L’inspecteur Hallworth regarda Jason et Aaron, découragée.


Un taxi se gara devant un immeuble. Le numéro 123. Le conducteur se tourna vers son passager, qui n’était autre que Spencer Reid. Le chauffeur lui dit :
-Chauffeur : Ca vous fera quarante dollars, monsieur.
Spencer sortit des billets de son portefeuille et les donna au chauffeur en lui disant :
-Spencer : Vous pouvez garder la monnaie. Bon après-midi.
-Chauffeur, pendant que Spencer sortait : Merci, monsieur ! A vous aussi !
Spencer ferma la portière et le taxi démarra. Spencer portait sa sacoche à bandoulière et un costume sans cravate gris clair. Il regarda l’immeuble. Un immeuble a la façade bien entretenue, dans un quartier tranquille. Il composa le code d’entrée, que le lieutenant Munoz lui avait donné. Il pénétra dans le hall et prit l’ascenseur pour le troisième étage. Il sortit de l’ascenseur et marcha vivement vers l’appartement… Numéro 30. Il eut la surprise de voir le ruban jaune « crime scene do not cross » qui pendait, accroché au mur par une de ses extrémités. Spencer se demanda dans quelle aventure il s’était embarqué. Et à cet instant, la porte s’ouvrit, et Spencer fit de grands yeux, totalement interloqué par la présence de deux hommes et une femme, mais en particulier d’un homme, Aaron Hotchner. Ce dernier était aussi interloqué.
-Spencer : Hotch ???
-Aaron : Spencer ??? Est-ce que c’est toi ?
Aaron observa attentivement Spencer. En effet, ce dernier avait changé et il avait fallu quelques secondes à Hotch pour percuter qu’il se trouvait bien en face de l’un de ses anciens agents.
-Spencer : Vous n’avez pas changé…
-Aaron : Tu as pris du poids…
-Spencer : Et oui…
-Aaron : Tes cheveux sont plus courts…
-Spencer : Aussi…
-Aaron : Et tu as une moustache… Tu as bien changé…
Et en effet, Spencer Reid avait bien changé, depuis le jour ou il était venu dans son bureau lui remettre une lettre…

… Aaron Hotchner était assis a son bureau, dans le département des sciences du comportement et lisait attentivement une lettre que Spencer venait de lui donner. Celui-ci se tenait debout devant lui. Il se tenait sur des béquilles axillaires à cause de son genou droit. Il avait un bandage autour de l’avant-bras gauche, et un autour de la main droite. Il avait également un sparadrap sur la joue droite et portait une minerve. Spencer paraissait fatigué et surtout, la joie semblait avoir disparu de son visage. De son coté, Aaron était bouleversé par ce qu’il venait de lire. Il plia la lettre et regarda Spencer droit dans les yeux.
-Aaron : Es-tu sur de ta décision ?
-Spencer : Oui, Hotch.
-Aaron : Je sais que tu as eu des moments difficiles ces derniers temps, Reid… Tu es sur de ne pas vouloir prendre un long congé ?… Tu pourrais t’arrêter un ou deux mois, voire un peu plus, le temps de te ressourcer…
-Spencer : Je vous suis reconnaissant d’essayer de trouver un moyen pour que je reste, Hotch… Mais cette fois-ci, je suis sur. J’ai bien réfléchi. Cette mission a été celle de trop et je crois qu’il est temps pour moi de passer à autre chose… Sinon je sens que je vais suffoquer et péter les plombs… Il faut que j’arrête… Vous savez, ca fait trop longtemps que je vois des images horribles de cadavres, de tueurs qui n’éprouvent aucun remords… Vous vous rendez compte que je n’avais même pas vingt cinq ans à ma première enquête ? J’ai vu trop de morts, et surtout, j’en ai bavé… J’aimerais pouvoir passer à autre chose et ne plus avoir à voir des cadavres… Vivre une autre vie…
-Aaron : Je comprends… Tu vas manquer à tes collègues, du moins, ce qu'il en reste… Tu vas me manquer…
-Spencer : Vous aussi. Ca va être dur de ne plus vous voir… Je passerai dire au revoir aux autres… Mais d’un autre coté, je ne crois pas que je pourrais à nouveau supporter de voir l’un de mes coéquipiers souffrir et moi, ne rien pouvoir faire.
-Aaron : Ce qui vous est arrivé à toi et Emily n’est pas de ta faute, tu le sais.
-Spencer : Je sais. Mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser. J’ai essayé de résister. J’ai suivi les demandes d’Emily… Mais à un moment, je n’en pouvais plus… Elle avait beau me supplier de ne rien dire, je n’arrivais plus à supporter de la voir se faire torturer par Faraday… Et je pense que c’est pareil pour elle… Je crois que nous sommes arrivés a un point ou nous sommes devenus trop proches… Ce qui nous amène à faire ou ne pas faire certaines choses, et ceci a des conséquences sur notre travail et notre objectivité. Regardez Morgan… Il a failli commettre l’irréparable… A cause d’Emily et moi… En tout cas, j’ai besoin de recul.
-Aaron : Que vas-tu faire ?
-Spencer : Je ne sais pas… Peut-être vais-je retourner à Las Vegas…
-Aaron : Si c’est ton souhait…
-Spencer : Sachez que ca a été un privilège pour moi de travailler avec vous et votre équipe, Hotch.
Spencer présenta sa main droite. Hotch la serra.
-Aaron : Pour moi aussi, ca a été un privilège…


… Et maintenant, Aaron se retrouvait de nouveau face à Spencer. Ce dernier lui dit :
-Spencer : Mon enveloppe corporelle a changé, mais mon esprit reste le même…
Hallworth et Sommers regardèrent bizarrement Reid. Aaron intervint :
-Aaron : Jason, inspecteur Hallworth, voici Spencer Reid. Il était l’un de mes anciens agents. Spencer, voici l’agent Jason Sommers et l’inspecteur Kylie Hallworth.
Jason demanda à Hotch :
-Jason : Spencer Reid… De votre ancienne équipe ? Celle qui… S’est disloquée ?
-Aaron : Oui.
-Jason : Enchanté…
-Spencer : Vous pouvez m’appeler Spencer, agent Sommers…
-Jason : Alors moi c’est Jason.
Spencer serra la main de Jason, puis fit de même avec Kylie. Celle-ci était très intriguée par la présence de l’ancien agent.
-Hallworth : Excusez-moi, puis-je vous demander la raison de votre visite ? Connaissiez-vous Lyle Hammer ?
-Spencer : Non, mais je devais lui parler…
-Aaron : A quel sujet ?
-Spencer : Au sujet de l’un de mes anciens étudiants… Mais attendez, et vous ? Que faites-vous ici ?
-Aaron : Nous enquêtons sur une série de meurtres. Lyle Hammer est l’une des victimes.
Spencer sortit une photo que lui avait donnée le lieutenant Munoz. Homme chauve, d’une trentaine d’années au regard sévère. Aaron confirma qu’il s’agissait bien de Lyle Hammer.
-Spencer : C’est étrange… En fait, je suis venu le voir pour lui poser des questions.
-Jason : Au sujet de votre étudiant ?
-Spencer : Oui… Vous devez savoir que cet étudiant, Barry Askin, est mort il y a presque deux ans…

… Presque deux ans auparavant, Spencer Reid corrigeait des copies dans son bureau. Il venait de mettre un B+ a un élève avec son stylo rouge quand il entendit quelqu’un frapper a la porte. Il lui répondit « Entrez ! » et un homme, le lieutenant Munoz, apparut. Celui-ci se présenta en montrant son badge :
-Munoz : Bonjour. Je suis le lieutenant Munoz, LVPD. Je souhaiterais parler au Docteur Reid, s’il vous plait.
-Spencer, se levant : Vous l’avez en face de vous.
Spencer serra la main du lieutenant et l’invita à s’assoir. Ce dernier préféra rester debout. Spencer resta dans la même position et lui demanda ce qu’il pouvait faire pour lui.
-Munoz : En fait, je suis venu vous parler de Monsieur Barry Ashkin. J’ai appris qu’il était l’un de vos étudiants et que vous étiez assez proches…
-Spencer : Il fait partie du programme de tutorat que je supervise, et il nous arrive d’avoir des discussions autour du FBI… Il veut entrer dans le bureau, et comme je suis un ancien, je lui parle de mon expérience… Une seconde, vous avez dit « étiez assez proches »… Que lui est-il arrivé ??
Il remarqua que Munoz avait le visage grave. Celui-ci regarda Spencer, puis lui annonça :
-Munoz : Une patrouille vient de retrouver le corps de Barry Ashkin a coté d’une petite route nationale.
Cette nouvelle anéantit Spencer, qui sous le poids du chagrin, se laissa tomber sur son siège.
-Spencer : Non…
-Munoz : Je suis navré, Docteur Reid.
-Spencer : Que… Que s’est-il passé ?
-Munoz : Nous n’en savons rien, pour le moment. J’attends le rapport du légiste, mais avant tout, il faut qu’une personne reconnaisse le corps. Ce jeune homme avait votre carte dans son portefeuille, et comme il n’est pas du coin, d’après son permis, je me suis dit que je pouvais vous voir…
-Spencer : Et vous avez bien fait… Je peux aller reconnaitre le corps…


... Spencer continua son récit :
-Spencer : Le lieutenant Munoz, malgré son acharnement, n’a pu trouver d’indice concluant. Tout ce dont on était sur était que Barry s’était fait poignardé la nuit précédant et que son portefeuille avait été soulagé : carte de crédit, espèces… Le lieutenant Munoz avait du conclure a un vol qui avait mal tourné. Et il y a quelques jours, j’ai reçu ces photos.
Il montra les photos en question et les fit circuler entre Aaron, Jason et Kylie.
-Jason : Quelqu’un l’épiait…
-Spencer : C’est ce que je me suis dit. Et il y avait ce papier.
Aaron prit le papier que lui tendait Spencer.
-Aaron : L’adresse de Lyle Hammer…
-Hallworth : Pensez-vous que ce Lyle Hammer soit impliqué dans le meurtre de Barry Ashkin ?
-Spencer : C’est ce que j’étais venu découvrir... Mais je ne le pourrais plus…
-Jason, a Aaron : Hotch, vous ne trouvez pas ca étrange, que deux membres de votre ancienne équipe soient reliés directement ou non a l’une de nos affaires, et ce, en même temps ?
-Spencer, étonné, regardant alternativement Jason et Aaron : Deux membres ??
-Aaron, de plus en plus perplexe : En effet…
Il regarda Spencer et lui raconta les circonstances par lesquelles Penelope s’était retrouvée mêlée à l’enquête.
-Spencer : Serait-ce une coïncidence ?
-Aaron : Pour être franc, je ne pense pas… Il vaut mieux que nous retournions au poste, pour faire un débriefing avec Bethany et Penelope… Inspecteur Hallworth, cela ne vous dérange pas que Spencer Reid vienne avec nous ?
-Hallworth : On aura surement besoin de lui, alors, pas du tout…



Domicile de Jerry Murphy, Cincinnati, un peu plus tard :

Derek était revenu à l’appartement de Jerry Murphy, avec JJ. Il l’avait présentée à son collègue, Peter Del Vecchio et tous les deux lui avaient résumé l’histoire de JJ. A présent, les trois personnes se trouvaient dans un coin du salon. Ils regardaient des hommes et femmes de l’unité scientifique de la police qui prenaient des photos de la scène du crime, recherchaient des empreintes et tout indice pouvant être exploités lors de l’enquête. Un homme, en costume cravate, la quarantaine, arriva auprès de Derek, JJ et Peter. Ce dernier présenta l’homme à Derek et JJ.
-Del Vecchio : Derek, mademoiselle Jareau, voici l’inspecteur Jared Van Buren. Inspecteur, voici mon collègue, l’agent Derek Morgan, et mademoiselle Jareau, une de ses anciennes collègues.
-Van Buren, serrant la main de Derek puis JJ : Enchanté.
Apres les salutations, Derek demanda :
-Derek : Nous souhaiterions, si vous le permettez, inspecteur, être tenus informés de l’enquête.
-Van Buren : Pas de problème… Vous pensez que la mort de cet homme a un lien avec ses activités ?
-Derek : C’est une piste à creuser, parmi d’autres.
-Del Vecchio : D’après nos premières informations, Jerry Murphy est arrivé il y a quelques jours. Il a loué cet appartement et a payé un acompte par cash.
-Derek : Nous pensons, Jennifer Jareau et moi, que sa mort pourrait être liée à une autre affaire.
-Van Buren : C’est bien ma veine… De quoi s’agit-il ?
-JJ : Un individu m’a contacté hier pour me parler des détails d’une affaire sur laquelle l’agent Morgan et moi avons travaillé il y a des années. En approfondissant cette histoire, je suis tombée sur l’agent Morgan, et nous voici.
-Van Buren : C’est étrange… Bon, je vais retourner vérifier que tout se passe bien et interroger des témoins.
-Derek : Nous pouvons vous aider.
-Van Buren : Toute aide sera la bienvenue.



Poste de police, Cincinnati, Vendredi, fin d’après midi :

Aaron, Jason, Spencer et Kylie Hallworth étaient revenus au poste de police. L’agent Bethany Kyle était en train de discuter avec Penelope. Celle-ci tournait le dos aux arrivants et ce fut Bethany qui les aperçut en première. Elle fit signe à Penelope qui se retourna, et fut bouleversée en voyant Spencer Reid. Tout comme Hotch, elle ne put s’empêcher de souligner a quel point Spencer avait changé, tout en le serrant fort contre elle.
-Penelope : … Mais a part ces changements, que je suis si heureuse de te voir, mon petit chou d’amour!!
Hallworth regarda Hotch avec une étrange expression. Ce dernier la rassura :
-Aaron : Elle a une façon bien particulière de s’exprimer…
-Hallworth : C’est intéressant…
-Aaron, a Spencer : Spencer, je te présente l’agent Bethany Kyle.
Bethany et Spencer se serrèrent la main. Puis Penelope questionna Spencer :
-Penelope : Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Spencer lui raconta son aventure. A la fin, Bethany soupira :
-Bethany : C’est vraiment très étrange, cette histoire…
-Aaron : Bethany, des indices ?
-Bethany : Aucun de concluant, Hotch. C’est comme s’il n’y avait aucun lien. A chaque fois que Penelope et moi trouvions une piste, elle se terminait en cul de sac.
-Jason : Il va falloir qu’on réfléchisse sous une autre logique.
-Bethany : C’est que nous avons pensé…
-Aaron : Inspecteur Hallworth, aucune nouvelle du labo ?
-Hallworth : Non, pas encore. En fait, notre labo a eu un problème technique, du coup, il nous faudra un peu de patience.
-Spencer : Et si vous oubliez les victimes ? Je veux dire, vous vous êtes focalisés sur un éventuel dénominateur commun entre elles. Peut-être qu’on pourrait explorer les éventuels points communs entre leur domicile, leur quartier ?
L’inspectrice Hallworth sembla réfléchir.
-Hallworth : En parlant de ca, je crois que j’ai un point commun… Les victimes habitaient toutes aux alentours de restaurants ou magasins fréquentés par les étudiants de l’université de Cincinnati… En fait, il y a deux restaurants tenus par des anciens membres de confréries, et un magasin qui propose des articles à prix très intéressants, du coup, les étudiants peuvent se faire plaisir sans se ruiner. Il y a d’autres endroits comme ca, éparpillés dans la ville.
-Aaron : C’est déjà un bon début. On va faire une liste. On sait que le tueur frappe tous les Jeudis… Attendez, j’appelle Kevin.
Il composa le numéro sur son portable et mit le haut parleur :
-Kevin : Ici Kevin Lynch. Je vous écoute, Hotch.
-Aaron : Kevin, pour l’instant, mets de coté tes recherches sur les liens personnels entre les victimes. On va bientôt t’envoyer une liste de lieux, a Cincinnati, qui sont assez fréquentés par les étudiants de l’universite. Je voudrais que tu m’isoles ces lieux dans un rayon de trois cent mètres…
-Bethany : Ensuite, isole les célibataires, parce que les victimes l’étaient…
-Kevin : Ok, mais ca va faire beaucoup de noms, tout ca…
-Aaron : Pour l’instant, c’est tout ce que nous avons.
-Kevin : D’accord. J’attends votre liste.
Il raccrocha. Kylie proposa :
-Kylie : Je devrais vous accompagner aux domiciles des deux autres victimes.
-Aaron : Bonne idée.
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 0:26

Petite note perso: j'ai trop aime ecrire le passage sur Emily... sunny Very Happy
Je me suis dite qu'apres tout ce que je lui avais fais subir dans ma precedente fic (apres l'avoir torturee, rendue paraplegique, alcolique, fumeuse, folle avec plein de rancoeur et suicidaire), elle avait bien droit a un peu de bohneur cette fois-ci. sunny

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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 1:10

Ah j'ai commencer a lire la suite ! Very Happy

Et j'adore toujours autant ! sourit0
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 15:19

Super suite ! Manque plus que Rossi, les 6 autres se sont presque tous rejoints !..
Ah, je me demande encore ce que tu nous réserves, pour l'instant, j'avoue que j'ai pas encore trop d'idées qui germent..Peut-être une, mais et encore.
Allez, vivement la suite sourit1
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 23:41

C'est une suite Magnifique! J'adore les rencontres!
Puis tu as raison, un peu de bonheur à Emily comme même. Waouw, elle a beaucoup d'enfants. sourit0
Sinon, concernant l'affaire, il manque plus Rossi à intégrer. Puis qu'elles sont les liens entre les affaires de JJ/derek et Reid/Hotch ?
J'aime beaucoup que je veux bien savoir la suite évidemment!
Le lien entre Jerry Murphy et Lyle Hammer. (je pense au vente de drogue/mafia)
Vivement la suite
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 0:14

Sheperd a écrit:
C'est une suite Magnifique! J'adore les rencontres!
Puis tu as raison, un peu de bonheur à Emily comme même. Waouw, elle a beaucoup d'enfants. sourit0
Sinon, concernant l'affaire, il manque plus Rossi à intégrer. Puis qu'elles sont les liens entre les affaires de JJ/derek et Reid/Hotch ?
J'aime beaucoup que je veux bien savoir la suite évidemment!
Le lien entre Jerry Murphy et Lyle Hammer. (je pense au vente de drogue/mafia)
Vivement la suite


Et attends, au depart, je voulais qu'Emily ait des jumeaux en aines, puis Tommy, puis la petite Gillian, mais apres un moment de reflexion, je me suis dit "He! Mais ca fait trop Lynette Scavo dans Desperate Housewives ". se-marre
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 16:59

NTACvic a écrit:


Et attends, au depart, je voulais qu'Emily ait des jumeaux en aines, puis Tommy, puis la petite Gillian, mais apres un moment de reflexion, je me suis dit "He! Mais ca fait trop Lynette Scavo dans Desperate Housewives ". se-marre
sourit0 Emily so desperate :ptdr:
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 5:51

Poste de Police, Cincinnati, Samedi matin :

Spencer Reid et Penelope Lynch prenaient un café dans la salle de repos du service de la criminelle. Ils étaient assis sur un canapé. Spencer tenait dans sa main gauche une petite photo que Penelope lui avait donnée. Elle représentait Kevin, la main droite posée sur l’épaule de Penelope qui tenait dans ses bras leur fille, Kim. Spencer était ému par le bonheur qui se dégageait de cette photo.
-Spencer : Votre fille est vraiment très belle…
-Penelope : Kevin et moi l’avons adoptée. On venait de se marier récemment, et on voulait fonder une famille. Un jour, on a vu ce reportage à la télévision, sur les orphelinats en Asie. Ca a été un déclic. On s’est dit : pourquoi ne pas donner notre amour a un enfant qui ne peut pas en avoir ?
-Spencer : C’était une magnifique idée.
-Penelope : Oui. Mais que le chemin a été long… Cependant, il en valait la peine…
Penelope sourit, en repensant a ce jour ou le bonheur avait rempli son cœur et celui ce Kevin…

… Penelope et Kevin marchaient dans un le jardin situé a l’entrée d’un bâtiment. Sur leur chemin se dressait une pancarte dont les indications étaient écrites en Cambodgien. C’était une journée très ensoleillée et chaude. Penelope était vêtue d’une robe à fleurs tandis que Kevin portait un jean et une chemise. Les deux adultes marchaient main dans la main. Ils trouvèrent enfin de l’ombre lorsqu’ils arrivèrent sur le perron d’un bâtiment en pierre. La façade portait des gravures. Ils s’agissaient de sculptures représentant des figures du folklore Cambodgien, tels des buffles, des scènes de fête dans lesquels des hommes et des femmes en tenues traditionnelles dansaient, et des temples. Ces illustrations embellissaient la façade et émerveillaient le couple d’Américains. Penelope regarda cette façade et serra la main de Kevin. Elle était apeurée. Elle dit à Kevin, inquiète :
-Penelope : Et si elle ne nous aimait pas ?
-Kevin : Pourquoi ne nous aimerait-elle pas ?
-Penelope : Elle s’apprête à voir deux étrangers qui n’ont pas du tout la même tête qu’elle… Et si j’échouais ?
Kevin posa ses mains sur les épaules de Penelope.
-Kevin : Peut-être qu’il lui faudra un peu de temps pour s’adapter, c’est envisageable… Mais il n’y aucune raison pour que cela se passe mal… Et puis depuis quand l’amour s’arrête a la forme du visage ? Ce qui compte, c’est qu’elle sente que nous l’aimons de tout notre cœur, ce qui est déjà le cas, et ce, même avant que nous l’ayons rencontrée. Tu n’échoueras pas, parce que tu es une femme formidable et que tu la combleras de ton amour immense… Rassurée ?
-Penelope : Oui… Merci… Je suis juste un peu nerveuse…
-Kevin : Je sais, moi aussi… Allez, entrons.
Les deux adultes entrèrent à l’intérieur du bâtiment. A peine avaient-ils mis les pieds dans le bâtiment qu’une femme d’une quarantaine d’années vint a leur rencontre, le visage rayonnant.
-Femme : Bonjour, madame et monsieur Lynch… Je suis Anh Sung. Je suis si heureuse de vous rencontrer enfin.
Kevin et Penelope lui serrèrent la main.
-Penelope : Nous aussi, nous sommes heureux de faire votre connaissance.
-Sung : Vous avez fait bon voyage ?
-Kevin : Oui, merci.
-Sung : Je ne vais pas vous faire patienter plus longtemps. Il y a dossier que vous devez remplir, mais je vous laisserai le faire après que vous ayez vu votre petite Kim. Suivez-moi.
Anh Sung conduisit le couple dans un couloir, puis arriva dans une grande salle, réservée aux enfants de moins de cinq ans. Deux nourrices s’occupaient avec amour de ces bambins qui avaient tous le sourire.
Penelope et son mari furent émus de voir tant d’enfants si souriant et à la fois tristes car ils savaient que ces enfants n’avaient plus de parents. Penelope ressentit un peu de culpabilité a l’idée qu’elle allait accueillir dans son cœur l’un de ces enfants et qu’elle laisserait les autres. Malheureusement, elle ne pouvait pas repartir avec tous les enfants, mais l’aurait volontiers fait si elle l’avait pu. Elle espéra intérieurement que ces enfants puissent trouver un jour, dans un avenir très proche, une famille. Madame Sung s’arrêta devant un berceau. Penelope et Kevin s’arrêtèrent eux aussi, et regardèrent la petite fille qui se tenait debout en s’appuyant sur les barreaux du lit avec ses deux mains. La petite devait avoir environ un peu plus d’un an. A l’inverse des autres enfants qui l’entouraient, elle ne souriait pas. Elle avait l’air triste. Penelope et Kevin furent touchés par ce manque de joie sur ce si joli petit visage. Anh Sung leur présenta la fille :
-Sung : Madame et monsieur Lynch, je vous présente Kim. (A la petite) Kim, voici tes nouveaux parents, Penelope et Kevin. Ils sont venus de très loin pour te voir…
Penelope s’agenouilla près du berceau, en face de Kim. Celle-ci commença à dévisager sa nouvelle maman. Penelope caressa la main de la petite.
-Penelope : Bonjour, Kim. Je suis très heureuse de te voir. Je suis ta maman… Et lui, c’est ton papa… Je te promets que nous ferons tout pour que tu sois heureuse… Si tu veux bien de nous…
Penelope fit un grand sourire à Kim. Ce sourire sembla émerveiller et rassurer la petite car cette dernière répondit à Penelope par le sourire le plus radieux que Penelope ait pu voir dans sa vie. L’enfant rit même et tendit ses deux petites mains vers la femme qui était devenue sa mère. Kevin s’agenouilla à droite de Penelope et les deux adultes serrèrent chacun une main de la fille. Un lien intense venait de s’établir entre ces trois êtres, lien que rien ne briserait, car l’amour était plus fort que tout. Une nouvelle famille venait de se former…


… Penelope avait encore les larmes aux yeux, rien qu’en repensant a cette rencontre magique. Spencer sentit cette émotion.
-Spencer : C’est vraiment une superbe aventure…
A ce moment, Aaron entra, suivi de Kylie et Jason.
-Spencer : Qu’est-ce qu’on fait ?
-Aaron : Vu que les visites d’appartements n’ont rien donné, on va se concentrer sur ce que Kevin aura trouvé. Il m’a dit qu’il devrait tout nous envoyer d’ici une heure…
Ce fut au tour de Hallworth de faire son apparition. Elle avait le visage grave.
-Bethany : Vous avez du nouveau ?
-Hallworth : En effet. Le labo vient de me communiquer ses résultats. Il a retrouvé des empreintes dans l’appartement de Lyle Hammer, et il y a une correspondance. Agent Hotchner, vous allez avoir une surprise… Les empreintes retrouvées sont celles de David Rossi.
Aaron resta bouche bée par cette nouvelle. Il n’était pas le seul. Spencer et Penelope était dans le même état que lui. Jason, quant à lui, dut demander confirmation à Hallworth si elle avait bien entendu.
-Jason: David Rossi… Comme LE David Rossi, du FBI, qui a ecrit des best sellers ???
-Hallworth : En effet…
-Bethany : Mais que diable ses empreintes faisaient-elles sur une scène de crime ?
-Aaron, reprenant ses esprits : Je pense qu’un autre voyage s’impose…



Dans un chalet, quelque part dans les Appalaches, Virginie Occidentale, quelques heures plus tard :

David Rossi était assis dans un fauteuil en cuir, et se réchauffait devant sa cheminée. Il avait sorti une bouteille de bourbon et avait versé un mince filet de ce liquide dans un verre. Il avait également sorti une boite de cigares d’origine cubaine, autrement dit, le must, et s’était accordé une pause cigare. En plus du bourbon et du cigare, Rossi se détendait en lisant un roman. Son titre était « Falling Star ». Le livre était épais. Sa couverture, sombre, mais avec sur le devant la représentation d’une étoile filante. L’ancien agent du FBI, connu dans le bureau pour avoir été l’un des pionniers du profilage, avait déjà bien entamé le roman. Il devait être au tiers de celui-ci, quand il entendit quelqu’un frapper. Il jura intérieurement d’être dérangé dans ce moment de repos si unique. Il éteignit son cigare, le posa dans un cendrier et posa son livre, face de devant contre le fauteuil. Il se dirigea vers la porte d’entrée puis l’ouvrit, et eut la surprise de sa vie, en voyant Aaron Hotchner, en costume-cravate, se tenir devant lui. David remarqua que son ancien collègue avait toujours l’air aussi sérieux.
-Aaron : Bonjour, Dave.
-David : Hotch… Je suis si surpris…
Aaron observa David. Il focalisa son attention sur l’absence de barbe de David.
-Aaron : Ou est passée ta barbe ??
-David : Oh, j’ai voulu me faire un nouveau look… Mais entre, s’il te plait…
Aaron pénétra dans la demeure de David. Il balaya de son regard l’intérieur.
-Aaron : C’est un endroit charmant…
-David : Loin du brouhaha de la civilisation… Parfait pour une retraite… Tu veux boire quelque chose ? Je venais d’ouvrir un bourbon…
-Aaron : Malheureusement, je dois décliner… Je suis en service…
-David : En service ? Toujours au Bureau ?
-Aaron : En effet… Mais j’ai été promu… Chef de section aux sciences du comportement, il y a quelques années déjà…
-David : Toutes mes félicitations, en retard… Que me vaut ce plaisir de te revoir ? Ca faisait un bail…
-Aaron : Tu l’as dit… En fait, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi…
Aaron fit un topo de la situation de son enquête à Cincinnati, et surtout de sa dernière découverte. David était sous le choc.
-David :… Mes empreintes ????
-Aaron : Je sais que c’est difficile à croire… Cette situation est très insolite, déconcertante et dérangeante… Mais c’est bien réel.
-David : Je n’ai jamais croisé de Lyle Hammer dans ma vie… Suis-je suspect ?
-Aaron : Je sais que tu es homme bien et qu’il doit y avoir une explication… Cependant, tu connais la procédure…
-David : Tu parles que je connais la procédure… Je suppose que l’inspecteur local va vouloir ma déposition…
-Aaron : Navré d’avoir gâché ta pause roman/bourbon/cigare…



Poste de police de Cincinnati, un peu plus tard :

Derek, JJ et Del Vecchio se dirigeaient vers le bureau de l’inspecteur Van Buren. Ce dernier les vit et les salua.
-Derek : Bonsoir, inspecteur. Au téléphone, vous avez dit que vous aviez une piste.
Van Buren prit une feuille et la donna a Derek. Ce dernier, JJ et Del Vecchio se penchèrent pour détailler la feuille. Derek et JJ en furent estomaqués. Derek demanda à Van Buren :
-Derek : C’est impossible… Qu’est-ce que c’est que ca ??
-Van Buren : Des empreintes que l’unité scientifique a relevé chez Murphy… On dirait que cela vous contrarie…
JJ répondit à la place de Derek :
-JJ : Inspecteur, savez-vous qui est cet homme ??
-Van Buren : Oh, oui. J’ai fait quelques recherches… Ca n’a pas été difficile… David Rossi, agent du FBI, auteur de nombreux best sellers sur le profilage…
-JJ, revenant sur la feuille : Il doit forcement y avoir une explication…
-Derek : Nous connaissons bien cet homme… Je peux vous assurer qu’il n’a pas commis ce meurtre…
-Van Buren : Je veux bien vous croire, agent Morgan. Mais il faut quand même l’interroger… D’ailleurs, d’après les fichiers de la police de Cincinnati, il semblerait que nous ne soyons pas les seuls à avoir fait des recherches sur David Rossi.
-Del Vecchio : Il serait mêlé à une autre affaire ??
-Van Buren : Je ne sais pas. En tout cas, il semblerait que l’inspecteur Hallworth du deuxième district ait voulu savoir qui il était, et ce, très récemment… Si vous voulez, je peux vous arranger un entretien…
Derek remercia l’inspecteur pour cette proposition.



Quelque part dans une maison, dans la ville de Cincinnati, Dimanche, au petit matin :

Un homme, avec un sweat orange, était en train d’avoir une vive discussion avec deux autres hommes. L’un des deux portait une veste en jean et l’autre, une casquette. Ce dernier devait avoir moins de trente ans, contrairement a l’homme à la veste. L’homme au sweat orange était très paniqué.
-Homme au sweat : On est allé beaucoup trop loin !! Vous m’aviez dit que personne ne souffrirait !
-Homme a la casquette : Tu n’as rien fait de méchant, alors tu n’as rien à craindre…
-Homme au sweat : Rien à craindre ?? Je peux être condamné pour complicité !! Mon job ne consistait qu’à appeler cette femme et la suivre a son arrivée ici !! Cela n’impliquait pas des histoires de meurtres !!
-Homme a la veste en jean : Tu as une dette envers moi, alors fait ce qu’on te dit de faire.
-Homme au sweat : Mais la, on ca va trop loin !! Je ne suis pas idiot, qu’est-ce que vous leur voulez, a eux ? Ils n’ont rien fait !!
-Homme a la casquette : Nous te promettons qu’il ne leur arrivera rien. C’est juste pour faire flipper une personne. Et puis zut, arrête de poser des questions, ca vaut mieux pour toi.
-Homme au sweat : Désolé, mais je refuse. Je ne serai pas complice du meurtre de quatre autres personnes. J’appelle les flics…
-Homme a la veste en jean, a son acolyte a la casquette : La, je crois qu’on va avoir un problème.
Les deux hommes regardèrent leur interlocuteur. Leurs regards étaient menaçants.

Plus tard, l’homme au sweat était allongé par terre. Il avait le visage en sang, et avait posé sa main gauche contre son ventre, sur une blessure d’où son sang jaillissait. Il se trainait par terre, vers sa table basse. Il arriva avec difficulté au meuble, et avec sa main droite, tata la table pour y prendre son portable. Avec les forces qui lui restaient, il composa le 911 et tomba sur une femme qui annonça qu’il était au 911 et qui lui demandait ce qu’elle pouvait faire pour lui. L’homme parla fébrilement :
-Homme au sweat : J’ai été blessé… Je… Suis… Au 45 Laker Street…
-Standardiste: Les secours vont arriver tout de suite… Essayez de rester avec moi, monsieur… Quel est votre nom ?
-Homme : Appelez Hotchner… FBI… Ici…
-Standardiste : D’accord, mais gardez votre calme…
-Homme : Il… Faut… Que vous les sauviez…
-Standardiste : Sauvez qui ??
-Homme : Ils vont mourir…
-Standardiste : Qui va mourir ?
L’homme dut fournir un effort surhumain pour donner les noms.



Poste de police, deuxième district:

L’inspecteur Van Buren, accompagné des agents Morgan, Del Vecchio et Jennifer, arrivèrent a l’étage de la criminelle. Van Buren demanda a un policier en uniforme qui passait dans le service ou se trouvait l’inspecteur Hallworth. Il lui montra avec son index la jeune femme, qui était en train de converser au téléphone. Les visiteurs s’approchèrent d’elle et lorsqu’ils arrivèrent à son bureau, celle-ci raccrocha, car elle avait terminé son appel. Van Buren se présenta :
-Van Buren : Bonjour, inspecteur Hallworth. Je suis l’inspecteur Van Buren, du quatrième district. Voici les agents Morgan, Del Vecchio du FBI, cols blancs, et mademoiselle Jareau…
Avant que Hallworth ne puisse répondre, une voix masculine, celle de Spencer, s’éleva derrière les visiteurs.
-Spencer : JJ ?? Derek ??
Les deux personnes en question se retournèrent, pour voir Spencer et Penelope, chacun une tasse de café a la main.
-Derek : Spencer ?? Penelope ?? Qu’est-ce que vous faites ici ???
-Penelope : Nous aussi, ca nous fait plaisir de vous revoir…
-Derek : Oh, pardon… Je suis ravi de vous revoir… Quelle surprise…
Les anciens partenaires se firent une chaleureuse accolade.
-Spencer : Nous quatre, au même endroit… Pour répondre a ta question, Derek, nous collaborons avec la police et Hotch sur une affaire…
-JJ : Hotch est aussi ici ??
-Penelope : Oui, avec son équipe… Tiens, la voila…
Les agents Kyle et Sommers venaient d’arriver. Ils furent intrigués de voir tout ce petit monde autour de Hallworth. Spencer fit les présentations et de toute évidence, Bethany Kyle et Jason Sommers furent enchantés de rencontrer l’ancienne équipe de leur actuel supérieur. Ils relatèrent quelques affaires que cette équipe avait résolues. JJ, Penelope, Derek et Spencer étaient assez étonnés d’avoir marqué les esprits des agents de la BAU.
-Jason :… Oh oui, vous êtes très connus à la BAU… Surtout avec cette histoire de malédiction des trois ans…
Regards perplexes des anciens agents de la BAU. Penelope expliqua :
-Penelope : Oui, Kevin m’en a parlée…
Elle exposa la théorie.
-Spencer, avec fermeté : Je ne crois pas au surnaturel.
L’inspectrice Hallworth décida de tourner la conversation vers le sujet principal :
-Hallworth : Vu que les présentations et retrouvailles sont faites, inspecteur Van Buren, pourquoi vouliez-vous me voir ?
-Van Buren : Ces messieurs-dame qui m’accompagnent et moi travaillons sur une affaire de meurtre d’un fraudeur. Nous avons trouvé des empreintes sur la scène de crime, et il s’est avéré que ces empreintes étaient celles de David Rossi, et que vous aviez fait des recherches sur lui…
-Jason : Décidément, cette affaire prend une tournure vraiment trop flippante…
-Hallworth : L’agent Hotchner est allé le chercher. Ils ne devraient pas tarder à nous rejoindre… Quand on parle des loups…
Tout le monde se retourna. Aaron et David venaient de franchir le seuil d’entrée du bureau de la criminelle. Ils s’arrêtèrent sur le champ en voyant les personnes qui les attendaient. Hotch et David n’en croyaient pas leurs yeux et se regardèrent, pour s’interroger du regard afin de confirmer s’ils avaient vu la même chose. JJ leur répondit :
-JJ : Oui, vous ne rêvez pas, c’est bien nous…
Aaron ne rêvait donc pas. Il avait, en face et à coté de lui, « son » équipe. Celle qu’il avait failli perdre il y a des années…

… Derek, Aaron et David se trouvaient dans la salle d’attente d’un hôpital. Les trois hommes portaient leur gilet pare-balles. Chacun d’eux avait plus ou moins des traces de sang séchées sur eux. Aaron et David, principalement sur les mains et sur leur gilet pare-balles. Derek, un peu aux mains et plus sur le visage. Il avait aussi quelques contusions sur cette partie de son corps, due à une lutte au corps a corps. Contrairement à Derek, Aaron et David ne s’étaient pas battus. Le sang sur leurs mains et gilet pare-balles n’était pas le leur. Ils patientaient donc dans cette salle d’attente, mais chacun dans un coin, ayant tous les trois préféré l’isolement. David était assis sur un fauteuil. Il était immobile, comme uns statue. Il paraissait calme. Il paraissait fixer un point invisible devant lui. Cependant, son regard laissait entrevoir une profonde peur et inquiétude, et surtout, un immense sentiment de culpabilité. Il avait même les yeux embués de larmes, craignant qu’un évènement horrible ne se produise. Aaron était adossé contre un mur, devant la rangée des sièges de la salle d’attente. Il voyait David de face. Tout comme lui, Aaron était extrêmement inquiet. Il regarda David, puis Derek. Ce dernier faisait les cents pas dans le couloir qui arrivait perpendiculairement sur la salle d’attente. Il marchait les bras croisés, en scrutant intensément le sol de l’hôpital. Il passait et repassait inlassablement devant une horloge et y jetait un coup d’œil, surement dans l’espoir que le temps s’écoule vite. Il n’en était rien. Au contraire, le temps semblait ralentir, accentuant l’attente et la peur. Ils n’étaient plus que trois, en ce moment. Une larme coula sur la joue droite d’Aaron. Il l’essuya avec sa main. Il devait se montrer fort. Rester debout, et prier. Il ne voulait pas à avoir à annoncer à trois familles qu’elles venaient de perdre un de leurs membres. A Diana Reid et Elizabeth Prentiss qu’elles avaient respectivement perdu leur fils et fille, a Will et Henry Lamontagne qu’ils avaient respectivement perdu leur compagne et mère. Il ne lui restait plus que la prière. Il supplia avec une ferveur qu’il n’avait jamais osé soupçonnée le Seigneur d’épargner ces trois vies, et que s’il le souhaitait, Aaron ferait tout ce qu’il lui demanderait. Apres s’être refugié dans la religion, Aaron vit l’agent Elliott Covington qui s’approchait. Aaron lui demanda :
-Aaron : Comment vont vos agents ?
-Elliott : On a un mort et trois blessés, mais leurs jours ne sont pas en dangers… Et les vôtres ?
-Aaron : Toujours en salle d’opération… Il semblerait que Spencer ait fait une hémorragie interne… Emily et JJ ont perdu beaucoup de sang… Mais j’ai vu la tête des médecins… Et cela ne présageait rien de bon…
Elliott posa sa main sur l’épaule d’Aaron.
-Elliott : Je suis désolé… C’est un peu de ma faute si vos agents sont ici…
-Aaron : Absolument pas…
Elliott sembla lire dans les pensées d’Aaron.
-Elliott : Si ce n’est pas la mienne, ce n’est pas la votre non plus… Ne désespérez pas… Les chirurgiens sont sortis…
Aaron se retourna et vit trois chirurgiens, en sueur à cause de la longueur de l’opération et de l’effort pour sauver une vie. Aaron vit aussi du sang maculer leurs tenues bleues. Une effrayante sensation l’envahit…


… Finalement, ses agents s’en étaient sortis et deux des blessés se tenaient droits, en pleine santé, devant lui. Dieu avait finalement écouté sa prière sans tenir rigueur de son manque de pratique de la foi. Devant cette scène, une pensée germa dans l’esprit d’Aaron. Dieu lui envoyait-il un message en rassemblant ses anciens agents dans ce lieu, en ce Dimanche matin ? Aaron et David s’approchèrent. Le balai d’accolades recommença. Toutefois, David et JJ se contentèrent de se serrer la main. Aaron perçut comme une certaine distance, gêne, entre eux. Il salua Derek et remarqua son badge à sa ceinture.
-Aaron : Ca se passe bien, chez les cols blancs ?
-Derek : Oui. Mon intégration s’est bien déroulée… Je m’y plais…
-David : Je ne savais pas que tu avais changé de département…
-Derek : J’ai demandé mon transfert… Il fallait que je voie de nouveaux horizons…
Derek dévia son regard vers Hotch. Le sujet concernant son transfert le projeta quelques années auparavant. Oui, le changement d’horizon était devenu urgent. Tout avait commencé à San Diego…

… Derek portait son gilet pare-balles. Il était dans une salle de ce fameux entrepôt, contre un mur. Il regardait Hotchner menotter fermement Faraday. Derek regardait le prisonnier avec rage. Si l’être humain avait pu être doté de cette capacité, les yeux de Derek auraient lancé des flammes droites sur Faraday. Aaron venait de terminer de s’occuper du prisonnier et ramassait l’arme que Derek avait fait tomber au cours de la lutte. Tout a coup, une voix parvint aux deux agents, a travers leurs radios. C’était celle de l’agent Covington qui annonçait qu’il avait retrouvé Emily, et qu’il avait besoin d’une équipe médicale. Emily avait été retrouvée, mais restait à savoir quelle était la gravité de ses blessures. Cette pensée ne fit qu’aggraver la fureur de Derek qui injuria Faraday et se rua sur lui pour le frapper à nouveau. Il lui donna un coup de pied dans le ventre. Faraday était toujours inconscient. Aaron se précipita à nouveau sur Derek pour l’écarter du prisonnier. Il le réprimanda :
-Aaron : Derek !!!?!?? Mais qu’est-ce qui te prend ?!!?
-Derek : Ecartez-vous et laissez-moi m’en occuper !!
-Aaron : Tu vas faire quoi ?? Le tuer ??!!?
-Derek : IL A TORTURE SPENCER ET EMILY !!! IL DOIT PAYER !!
Derek devenait incontrôlable. Même Aaron était effrayé par le visage déformé par la rage et la haine de Derek. Le chef de l’unité de la BAU dut faire reculer de force son collègue, avant que celui-ci ne se jette sur Faraday. Aaron l’emmena contre une étagère.
-Aaron : Je t’en prie, Derek, CALME-TOI !! Ca ne sert à rien !! Il est hors d’état de nuire !! OK ? Alors, CALME-TOI, bon sang !! Tu es agent du FBI, tu dois rester calme. Tu veux qu’il y ait un rapport sur toi ??
Derek était comme fou.
-Derek : Alors, vous, vous avez le droit de tuer un criminel et pas moi ??
Derek faisait référence à Foyet. Il avait sorti cette phrase sous la colère. Aaron n’apprécia pas du tout cette allusion. Il devint furieux. Il enserra les bretelles du gilet de Derek et le plaqua violemment contre l’étagère.
-Aaron : Essaye de me redire ca…
Les deux hommes se dévisagèrent, avec défi et rage, pendant quelques secondes. Puis Aaron regarda ses mains qui empoignaient le gilet de Derek. Il avait réagi brutalement. Hors ce n’était vraiment pas le moment ni l’endroit pour ce genre de choses. Il le lâcha. Ils devaient tous les deux se calmer. Derek avait eu la même pensée car il lui présenta ses excuses :
-Derek : Je suis désolé…
-Aaron : Moi aussi… Je crois que nous sommes tous les deux sur les nerfs… Nous en reparlerons plus tard… Notre priorité pour le moment est de rester concentrés sur Emily et Spencer, pas sur Faraday…


Quelques semaines plus tard, Derek était à son bureau, a Quantico. Il rangeait les affaires qui trainaient sur son bureau dans un carton. Penelope le regardait. Elle était presque sur le point d’exploser en larmes. Derek la réconforta :
-Derek : Ne sois pas triste, ma sirène…
-Penelope : Comment veux-tu que je ne sois pas triste, Derek ? Tu pars…
-Derek : Je n’ai demandé qu’un transfert… Ce n’est pas comme si je quittais le FBI définitivement.
-Penelope : Pour moi, c’est tout comme. Pourquoi ??
-Derek : J’ai commis une erreur…
-Penelope : On commet tous des erreurs. Ce n’est pas pour autant qu’on s’en va.
-Derek : Pour moi, c’est différent. Je suis allé trop loin. Il faut que je m’arête avant que je ne refasse cette erreur, et que les conséquences soient dramatiques.
-Penelope : Si tu le dis…
Penelope sauta sur Derek pour le serrer très fort dans ses bras. Derek la serra également.
-Penelope : Tu vas trop me manquer, mon doux brownie…
-Derek : Toi aussi, ma sucette a la framboise…
Les deux personnes se détachèrent. Derek regarda les bureaux inoccupés d’Emily et Spencer.
-Derek : Ils vont me manquer… Hotch, Rossi et JJ également… D’ailleurs, ou est Rossi ? Il y a des jours que je ne l’ai pas vu.
-Penelope : Je crois qu’il a demandé un congé à Hotch. Il est parti comme une flèche… Dis, tu veux bien m’accompagner à l’hôpital pour voir Emily, JJ et Spencer ?
-Derek : Evidemment.
Les deux partenaires prirent le chemin vers l’ascenseur. En sortant du bureau, ils rencontrèrent Aaron. Ce dernier vit le carton de Derek. Son regard s’assombrit, sous la tristesse de voir partir l’un des agents.
-Aaron : Tu pars…
-Derek : Ne vous inquiétez pas, je n’allais pas vous quitter sans vous dire au revoir…
-Aaron : J’ai vu que tu avais été transféré a Chicago…
-Derek : Retour aux sources…
-Aaron : Tu n’es pas obligé…
-Derek : Nous en avons discuté longuement… Vous savez que c’est mieux ainsi….
-Aaron : Penses-tu revenir un jour ?
-Derek : Je… Je ne sais pas…
-Aaron : Bon, et bien… Bonne continuation…
Il lui présenta sa main droite. Derek la serra.
-Derek : A vous aussi. Je n’oublierai pas ces années de service à vos cotés, Hotch.
-Aaron : Moi non plus.
Derek et Penelope continuèrent leur chemin vers l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent, laissant sortir un agent. Derek et Penelope pénétrèrent à l’intérieur. Derek put voir qu’Aaron n’avait pas bougé de l’endroit ou ils s’étaient dits au revoir, et qu’il continuait a le regarder, comme s’il espérait que Derek ressorte de l’ascenseur et remette ses affaires sur son bureau, a présent vide de fournitures et d’agent...


… Derek avait failli tuer un homme pour ses deux collègues. La BAU était devenue sa deuxième famille, et il était capable de faire n’importe quoi pour elle… A tuer, par vengeance. C’était ca, le problème. Ses relations de travail avaient trop évolué et avaient empiété sur son jugement. Puis Penelope dit :
-Penelope : J’ai l’impression d’assister à une réunion de famille…
Sourire de ses anciens collègues.
-Van Buren, regardant Rossi : C’est donc vous, David Rossi ?
-David : En effet…
Aaron interrogea Hallworth du regard.
-Hallworth : Agent Hotchner, voici l’inspecteur Van Buren et l’agent Del Vecchio. L’agent Morgan, mademoiselle Jareau et ces deux messieurs sont venus jusqu'à moi car il s’avéré que vos empreintes, monsieur Rossi, se soient retrouvées sur une autre scène de crime.
-David : Décidément… Je suis prêt aux interrogatoires, quand vous le voulez…
Le téléphone du bureau d’Hallworth sonna. Elle prit l’appel. Elle devint de plus en plus perplexe au fur et a mesure de l’appel. Elle prit des notes dans son calepin. A la fin, elle s’adressa à toutes les personnes présentes autour d’elle :
-Hallworth : Je crois que l’interrogatoire pourra attendre plus tard. Il y a une nouvelle victime, a la différence que cette fois-ci, elle a demandé a la standardiste de vous appeler, agent Hotchner… Je crois qu’on devrait tous y aller…



Au 45 Laker Street :

Aaron Hotchner, David Rossi, Spencer Reid, Penelope Lynch, Jennifer Jareau, Derek Morgan, Peter Del Vecchio, Behtany Kyle, Jason Sommers et les inspecteurs Van Buren et Hallworth examinaient le corps de l’homme au sweat orange. Un médecin légiste faisait les premières constatations. La victime était étendue sur le sol de son salon, sur le dos. Sa main droite avait jadis tenu un portable. Son ventre était maculé de sang, ainsi que sa main gauche.
-Hallworth : Il s’appelait Mark Jansten. Trente huit ans. Plombier.
Le légiste s’exprima :
-Légiste : Il est mort il y a moins d’une heure. A première vue, il a été tué avec un couteau. Il y a également des traces de lutte.
Les personnes présentes regardèrent autour d’elles. Un lampadaire et des coussins étaient tombés par terre et étayaient l’hypothèse de la lutte.
-Van Buren : Savez-vous s’il s’est défendu ?
-Légiste, examinant les mains : Il semblerait que oui…
Un officier de police en uniforme vint vers Hallworth et lui remit un dictaphone. Hallworth annonça a ses « invités » :
-Hallworth : J’ai l’enregistrement de l’appel au 911.
Elle mit en route l’appareil.
-Standardiste : Ici le 911, que puis-je faire pour vous ?
-Jansten : J’ai été blessé… Je… Suis… Au 45 Laker Street…
-Standardiste: Les secours vont arriver tout de suite… Essayez de rester avec moi, monsieur… Quel est votre nom ?
-Homme : Appelez Hotchner… FBI… Ici…
-Standardiste : D’accord, mais gardez votre calme…
-Homme : Il… Faut… Que vous les sauviez…
-Standardiste : Sauvez qui ??
-Homme : Ils vont mourir…
-Standardiste : Qui va mourir ?
L’homme inspira bruyamment.
-Homme : Melody… Thomas… Gillian… Elliott…Ke..Co…
Silence.
-Standardiste: Allo?? Monsieur ?? Allo ??...

Hallworth éteignit le dictaphone. JJ avait reconnu la voix du fameux Robert. Il s’appelait donc en réalité Mark Jansten.
-Spencer : C’est tout ce qu’on a ?
-Hallworth : Vu que cet homme était en train d’agoniser, c’est déjà pas mal…
-Bethany : Sauf qu’il y aura probablement quatre nouvelles victimes… Et on ne sait absolument rien d’elles… A part leur prénom. Il y a des tas de Melody, Thomas, Gillian, Elliott dans cette ville… Et ce Co, ca peut-être Colby… (Aux autres) Ces noms vous disent-ils quelque chose ?
Hochements de tête négatifs. Sauf pour JJ, qui réagit, en regardant Derek :
-JJ : Oh mon dieu, Derek, on les connait, ces noms ! Ce sont les enfants et mari d’Emily !!
-Derek : Tu as raison… C’est pas vrai !
Aaron sentit qu’il devait prendre part à la conversation pour vérifier une hypothèse.
-Aaron : Excusez-moi… Emily… Comme Emily Prentiss ??
-Derek : Oui. C’est bien elle… Sauf que maintenant, c’est Emily Covington… Covington comme… Vous vous rappelez l’agent qui a travaillé avec nous avec San Diego ?
-Penelope : Pas possible…
-JJ : Et si.
Jason Sommers leva la main.
-Jason : Attendez s’il vous plait… Est-ce qu’il s’agit d’Emily Covington, comme l’écrivain ??
Personne ne comprit le rapport entre cette question et l’affaire, excepté David.
-David : Effectivement, c’est bien elle. (Il expliqua aux autres) Elle a écrit quatre livres, depuis qu’elle est partie du FBI… Des best sellers… Je suis en train de lire son dernier roman, « Falling Star »…
-Jason : Je l’ai dévoré en une semaine… J’ai pleuré…
Bethany adressa à son collègue un étrange regard.
-Jason : Bah oui, je suis un homme sensible…
-Hallworth : Moi aussi je l’ai lu. Superbe…
-Aaron : On en reparlera plus tard. Il faut qu’on aille chez elle immédiatement. Il nous faut son adresse.
-Derek : JJ et moi on la connait.
-David : Mais comment ?
-Derek : On vous racontera ca sur le chemin.



Domicile d’Emily, 17 Franklin Lane :

Emily avait garé sa Mercedes dans le garage et était en train d’ouvrir le coffre de la voiture pour y prendre des sacs de courses. En même temps, elle discutait avec quelqu’un via son portable.
-Emily : Je ne sais pas… Plusieurs livres avec le même personnage... Je préfère ne pas me lier à un personnage en particulier…
Elle ferma le coffre. En se retournant, elle vit plusieurs personnes se diriger vers elle. Elle faillit lâcher ses sacs tellement elle était sous le choc. Aaron, David, Spencer, Derek, Penelope, JJ et une femme avec des lunettes qu’elle ne connaissait pas s’avançaient vers elle. Elle dut mettre fin à sa conversation.
-Emily : Euh, Janice, je peux te rappeler plus tard ?... Bye.
-Aaron : Bonjour, Emily.
Aaron avait toujours ce regard qui le rendait si particulier. En fait, en ce moment, il était plus sombre.
-Emily : Hotch… Decidément, c’est le defilé… (A JJ et Derek) C’est au sujet de vos affaires?
-Derek : En fait, c’est plus compliqué que ca… Mais nous ne sommes pas la pour parler de nos affaires pour l’instant.
-Aaron : Emily, ou sont ton mari et tes enfants ?
-Emily : Elliott a emmené les enfants au parc…
Soudain, elle comprit pourquoi Aaron avait un tel regard. Une terrible panique l’envahit. Son cœur commença à battre à trois cent à l’heure et à essayer de sortir de sa cage thoracique. Quelque chose d’horrible s’était produite, d’où la présence de ses anciens collègues. Des larmes commencèrent à monter à ses yeux. Elle balbutia, horrifiée :
-Emily : Non…
-David : On ne sait rien… Est-ce que tu peux les appeler ?
Il l’aida à se défaire de ses sacs. Emily composa le numéro d’Elliott. Elle entendit la sonnerie, puis le répondeur. Sa panique s’intensifia.
-Emily : Il ne répond pas… Qu’est-ce qui se passe ????
Aaron et David se regardèrent. Ils avaient déjà fait ca des dizaines de fois pendant leur carrière, mais la, c’était différent. Comment expliquer a une de leur ancienne collègue et amie que sa famille courait un grand danger et qu’ils étaient peut-être arrivés trop tard ? Heureusement, ils n’eurent pas à le faire car Derek les interrompit en demandant à Emily:
-Derek : Attendez, c’est pas votre voiture ?
Il montrait un 4*4 gris métallisé qui s’était garé au niveau du trottoir. Deux petits enfants en sortirent énergiquement. Melody et Tommy (le diminutif de Thomas). Emily fut indescriptiblement soulagée. Le jeune Tommy vit la porte du garage ouverte et aperçut sa mère au milieu d’une foule d’inconnus, excepté pour deux. Il courut droit vers le garage en criant : « Maman !! On est rentré !! ». A part JJ, Derek et Hallworth, les autres eurent une drôle de sensation en entendant leur ancienne collègue se faire appeler « maman ». En effet, elle avait été jadis plutôt un loup solitaire, ne vivant que pour son travail, comme eux, d’ailleurs. Emily se mit devant ses visiteurs et accueillit son fils dans ses bras puis lui fit des bisous. La jeune Melody, quant à elle, regardait la troupe qui stationnait devant le garage. Elle reconnut JJ et Derek.
-Melody : Bonjour JJ ! Bonjour Derek !
-JJ : Salut, Melody !
-Derek : Bonjour, jeune fille !
L’atmosphère pesante s’envola. Melody, Tommy, Elliott et Gillian étaient sains et saufs. Elliott arriva en tenant la plus jeune dans un siège auto pour bébé. Il s’étonna de voir toute l’équipe du FBI avec laquelle il avait travaillée à San Diego, et surtout d’entendre sa femme dire, en regardant sa famille :
-Emily : Merci Seigneur, vous n’avez rien…
-Elliott : Euh… J’ai du raté un épisode, la…
-Aaron : Bonjour, Elliott.
-Tommy, a sa mère : Maman, c’est qui ?
Emily l’avait remis debout sur le sol. Aaron s’agenouilla en face du garçon pour se présenter. Son visage s’eclaircit.
-Aaron : Bonjour, Tommy. Je m’appelle Aaron. Je suis un ami de ta maman… D’ailleurs, les personnes qui sont la sont des amies de ta maman…
-Derek : Aaron est lui aussi un agent du FBI, comme Freddy Fox… (A un Aaron curieux) Un renard héros d’un dessin animé…
-Aaron, a Tommy : Et comme ta maman l’a été…
Tommy et Melody firent de grands yeux et regardèrent leur maman.
-Melody+Tommy : T’as été agent du FBI ????
Etant donné le regard d’extrême stupéfaction et d’admiration des enfants, Hotch comprit qu’il venait certainement de faire une gaffe. Emily était un peu gênée devant ses enfants.
-Emily : Euh… Je vous expliquerai ca plus tard, mes chéris… C’est promis…
JJ intervint pour débloquer la situation :
-JJ : Les enfants, si vous montiez dans vos chambres jouer un peu ?
-Emily : Oui, allez-donc avec JJ…
Tout le monde entra dans la maison et JJ accompagna les enfants a l’étage tandis les visiteurs expliqueraient les circonstances qui les avaient amenés a cette visite a l’improviste aux maitres de maison. Aaron s’excusa :
-Aaron : Désolé pour le cafouillage…
-Emily : Ce n’est pas grave…
-Aaron : Et désolé d’être venus a l’improviste, mais nous devions vous voir de toute urgence… Tout d’abord, laissez-moi vous présenter l’inspecteur Kylie Hallworth, de la police de Cincinnati.
-Emily+Elliott, a Kylie : Enchantés.
Puis Aaron enchaina avec l’exposé de la situation. Emily et Elliott étaient éberlués.
-Emily : Ouah… C’est…
-Elliott : … Dément… Mais pourquoi nous voudrait-on du mal ? Et surtout qui ?
-David : Je pense qu’en l’occurrence, c’est Emily qui était visée. S’en prendre a la famille d’une personne est le meilleur et plus effroyable moyen d’atteindre cette personne.
-Elliott : Vous n’êtes pas du tout rassurant…
-Emily : Dans ce cas, avec toutes les informations que vous venez de nous donner, il serait plus logique de penser que quelqu’un nous en veut, a tous.
Elle regarda un par un Aaron, Derek, Penelope, David et Spencer avant d’inclure le nom de JJ dans la liste.
-Penelope : Un ancien tueur en série ?
-Spencer : Tout est possible.
-Elliott : Qu’allez-vous faire ?
-Hallworth : On va commencer par mettre votre maison sous protection, 24h sur 24.
-Aaron : Ensuite, il faut rassembler tous les indices dont nous disposons et revoir toutes nos affaires.
-Hallworth : Vous pensez que les meurtres d’Atwood, Renshaw et Hammer ont vraiment un lien avec vous ?
-Aaron : C’est ce qu’on va essayer de découvrir. Cependant, il se peut aussi que ces meurtres n’aient eu pour seul but d’attirer notre attention. Je préviens Bethany et Jason.
C’est ainsi que chacune des personnes présentes dans le salon s’isola pour passer des coups de fil. Kylie Hallworth appela son service pour demander du renfort pour une surveillance, Aaron fit un briefing a Bethany Kyle et Jason Sommers, Derek fit de même avec Peter Del Vecchio, Spencer informa son chef de département a l’université du Nevada qu’il devait s’absenter plus longtemps que prévu et que par conséquent, il ne pouvait assurer ses cours et Penelope appela Kevin et lui demanda d’embrasser très fort leur Kim pour elle. Seuls David, Emily et Elliott n’utilisèrent pas leur portable. David restait silencieux, pensif. Elliott passa son bras droit autour de la taille d’Emily, pour la rassurer. Ils étaient très inquiets pour leurs enfants. Toutes ces personnes, même si elles ne faisaient pas la même chose, se posaient toutes la même question, celle à un million de dollars. Qui était derrière tout ca et dans quel but ?


A cet instant précis, quelque part dans Cincinnati, plusieurs photos d’Aaron Hotchner, Emily Prentiss maintenant Covington, Jennifer Jareau, Derek Morgan, Spencer Reid et Penelope Garcia, a present Lynch, avaient été punaisées sur un mur. Des photos d’identité, des photos provenant de journaux pour certains et des photos d’eux dans leurs activités quotidiennes d’aujourd’hui. Des silhouettes passaient et repassaient devant ce mur.




FIN


Non, je rigole sourit_vert Blague stupide de ma part... nut Vaut mieux que je Arrow



Par contre, la, il se peut que je sois dans l'incapacite de vous poster une suite tres prochainement... Je suis en totale panne d'inspiration... En fait, je sais la ligne directrice. Maintenant, comment vous mettre tout ca par ecrit, c'est un autre probleme. Esperons que l'inspiration me foudroie dans un avenir proche.
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 14:50

S'il faut attendre, nous attendrons ! Car franchement, ton histoire vaut le coup ! N'abandonne pas surtout, et prends ton temps sourit1
Moi je veux la suite, j'en ai besoin xD applaud
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 15:10

Oh magnifique ton histoire! Voilà le lien avec Rossi. (Sinon Rossi avec un cigare trop trop bien) sourit_vert
Puis bien sûr j'ai adoré les retours en arrière sur l'affaire à San diego! Maintenant , le puzzle se construit! Très bonne suite, j'attends la suite évidemment. Comme dit Lolow, n'abandonne pas, car ton histoire est merveilleux. Puis, moi aussi j'attendrai le temps qu'il faut! Wink
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 21:50

Moi, aussi, j’attendrai ! Je veux savoir qui sont ces personnes qui veulent du mal a nos heros.
J’ai trouve le flashback de Penelope très joli.
Ouf, la famille d’Emily va bien… J'ai eu peur pendant un moment...
applaud applaud applaud applaud
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manu29
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 23:16

C'est vrai qu'Emily a l'air de mener une belle vie, mais est ce que ça va durer....
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NTACvic
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Sep 2010 - 6:05

L'inspiration m'est revenu (enfin je crois) !! :youpi:


Voici le prochain chapitre !! Enjoy !!




-3-
Croisades


« La famille, ce havre de sécurité, est en même temps le lieu de la violence extrême »
Boris Cyrulnik






Dans un bois, quelque part dans l’Etat de l’Illinois, Dimanche après-midi :

Une petite troupe d’une dizaine d’hommes ramassait des déchets (emballages en plastique, bouts de papier et mouchoirs et autres) et les jetaient dans des sacs poubelles qu’ils tenaient, dans une petite partie d’un bois. Tous ces hommes portaient les mêmes vêtements : une chemise en jean et un jean. Ils avaient également revêtu sur leurs épaules un gilet fluorescent jaune, avec a son dos l’inscription suivante : « F.C.I » et en dessous de celle-ci, « Greenville ». Ces hommes travaillaient sous la surveillance de plusieurs policiers, en réalité, des gardiens de prison, en uniforme vert. En effet, les initiales F.C.I étaient l’acronyme de « Federal Correctional Institution ». Le temps du ramassage se termina avec l’appel de l’un des gardiens qui indiqua aux prisonniers que l’heure était venue pour eux de ranger leur sac poubelle dans la grande benne a ordures pour qu’un employé municipal puisse prendre le relai et amener les poubelles a la déchetterie. Les prisonniers abandonnèrent leur sac poubelle, puis se dirigèrent vers le bus qui devait les ramener au pénitencier. Les gardiens firent une fouille au corps minutieuse sur chaque prisonnier, pour s’assurer que ce dernier n’avait pas caché d’objet susceptible d’être utilisé comme arme sur un gardien ou un autre prisonnier. Une fois la fouille effectuée, chaque prisonnier monta dans le bus et un autre gardien leur passa les menottes aux pieds et aux mains, menottes reliées par une chaine. Comme il n’y avait pas beaucoup de prisonniers, chacun put profiter d’une rangée de deux sièges. Apres les dernières vérifications, comme l’appel pour confirmer la présence de chaque prisonnier, le bus démarra. Il empreinta une route de campagne. Le paysage était magnifique. Des champs s’étalaient à perte de vue. Tous les prisonniers admiraient cette belle nature, sauf un, qui regardait fixement droit devant lui. Il avait des cheveux noirs, longs, qu’il avait noués en queue de cheval. Le conducteur, quant à lui, avait allumé la radio et s’était calé sur une chaine qui diffusait du blues. Il aperçut dans son rétroviseur un pick-up à quatre places gris qui était derrière lui. Il vit le clignotant gauche de ce véhicule s’allumer, puis la voiture tourna sur la gauche, longea le bus et arriva au niveau de la fenêtre conducteur. Le chauffeur du bus put voir, pendant que le véhicule arrivait jusqu'à son niveau, qu’il y avait deux individus dans le pick-up, mais ils avaient tous les deux mis une casquette et des lunettes de soleil. L’instinct du chauffeur le poussa à appeler ses collègues, mais il n’en eut pas l’occasion car une détonation retentit. Le passager du pick-up avait sorti un fusil à pompe et avait tiré dans la fenêtre du chauffeur. Ce dernier, dans son geste pour se protéger des morceaux de la vitre éparpillés par la détonation, tourna sur la droite, entrainant ainsi le camion sur le bas coté. Le bus se renversa sur sa droite, projetant les prisonniers et le personnel carcéral sur ce coté. Seul le prisonnier aux cheveux longs s’était accroché au siège devant lui, et avait amorti la projection sur le coté. Une fois le camion immobilisé, les gardiens, tout du moins, ceux qui étaient encore conscients, tentèrent de rassembler leurs esprits pour se défendre. Malheureusement pour eux, les deux assaillants furent plus rapides. Ils défoncèrent la porte du bus, et avec leur fusil, assommèrent les gardiens. L’un d’entre eux voulut se servir de son arme et fut abattu par l’un des attaquants. L’autre arracha le trousseau de clés qui pendait a la ceinture de l’un des gardiens et ouvrit la grille qui séparait l’avant du bus des prisonniers. Il se précipita ensuite vers le prisonnier aux cheveux longs et lui retira ses chaines. Ce dernier se leva d’un bond et sortit du « sas » des prisonniers, sous les cris implorant l’amitié des autres pour qu’il les délivre avec ses complices. Ni le prisonnier ni les complices n’accordèrent la moindre attention à ces compagnons de bus. Ils débarrassèrent chaque gardien de son talkie-walkie, puis l’un des complices tira dans le poste radio, afin d’isoler les gardiens du reste du monde. L’évadé s’empara de l’arme de l’un des gardiens. Les trois hommes se ruèrent ensuite dans le pick-up et démarrèrent en trombe, sous les cris de joie du nouvel homme libre a ses accompagnateurs :
-Homme : YEAH !!!!!!!!!!!! JE SUIS LIBRE !!!!!!!!!!! Merci, les gars, vous êtes les meilleurs !!!!
-Conducteur : Non, c’est toi, le meilleur, Dan !!
Dan, qui était sur le siège derrière celui du conducteur, se leva pour serrer son libérateur qui conduisait.
-Dan : C’est tellement bon de te revoir, Caleb !! Mon petit frangin a moi !!
-Troisième homme, à droite du conducteur : Hé, les gars, faites gaffe ou on va avoir un accident…
-Caleb : T’inquiètes, Scott, je maitrise !
Dan lâcha Caleb et donna une tape sur l’épaule de Scott.
-Dan : La vache, tu t’es fait une nouvelle coupe, non ?
-Scott : Les gens changent en quatre ans… D’ailleurs, tu pourrais couper tes cheveux, toi aussi, parce que je te préfère avec les cheveux courts…
-Dan : C’est la première chose que je vais faire en tant qu’homme libre… Et ensuite, je passerai enfin aux choses sérieuses…



Poste de police, fin d’après-midi :

L’actuelle et l’ancienne équipe de la BAU, plus les inspecteurs Van Buren et Hallworth et l’agent Del Vecchio étaient en train de faire un débriefing, dans une salle de réunion qui leur avait été réservée par l’inspecteur Hallworth. La famille d’Emily patientait dans la salle de repos de la criminelle. Ils faisaient connaissance avec des collègues d’Hallworth. Les personnes qui s’étaient rendues chez Emily et elle-même s’étaient mises d’accord pour faire une mise au point au poste de police et du coup, elle y avait emmené sa famille pour qu’elle reste à l’ abri, en attendant le débriefing puis l’installation du dispositif de sécurité par Kylie Hallworth a leur domicile. A présent, dans la salle de réunion, chaque équipe avait inscrit sur un tableau les indices dont elle disposait. Il y avait trois tableaux. Un pour l’équipe d’Aaron, un pour Derek et Peter Del Vecchio, et un pour JJ et Spencer. Mais les indices des affaires de ces deux dernières personnes avaient été retranscrits dans les deux autres tableaux. Tout le monde regardait les tableaux.
-Aaron : Jusque la, nous avons deux points communs. Tes empreintes, Dave, qu’on a retrouvées sur les deux scènes de crime, et toi, Emily.
-Van Buren : On sait également que vous n’avez rien fait, monsieur Rossi…
-David : C’est soulageant…
-Jason : Il nous faut aussi comprendre le lien entre nos trois victimes et Jerry Murphy. Kevin n’a rien trouvé.
-Aaron, a Derek : Est-ce que ce Murphy avait prévu de viser un artiste-peintre, un gynécologue ou un boucher ?
-Derek : Murphy ne visait que des personnes aisées, qui vivaient dans des quartiers résidentiels. Il prenait du temps pour repérer les domiciles, les habitudes et rassembler le maximum de renseignements sur ses futures victimes. Il leur présentait ensuite des plans d’investissements. Il faisait bien attention à choisir des personnes qui ne faisaient pas partie de clubs, pour éviter qu’elles n’en parlent aux autres membres. Il préférait les nouveaux riches, ou ceux en devenir…
-Bethany : C’est à partir de photos retrouvées chez lui que vous êtes tombés sur madame Covington ?
-Del Vecchio : En effet. On a pensé qu’elle était sa nouvelle victime…
-Derek : Et si on y réfléchit bien, Emily colle parfaitement a la victimologie…
-Aaron : Et de notre coté, on est tombé sur Emily grâce a un appel…
-JJ : Passé par un homme relié à mon affaire…
-Jason : Il y a forcement un lien entre toutes nos affaires… Peut-être qu’il ne s’agit pas des victimes, mais d’autre chose…
-Aaron : Revenons sur Jerry Murphy. Celui qui l’a tué était au courant qu’il prenait des photos de ses cibles potentielles car je pense que ce n’est pas Murphy qui a pris les photos de la maison d’Emily…
-Spencer : J’ai comparé l’écriture de l’adresse avec celle de Murphy. Ce n’est pas la même.
-Emily : Le tueur était aussi au courant de son type de cible, et savait ou le trouver… Car comme nous l’a dit Derek, Murphy avait loué son appartement avec un faux nom…
-Derek : Je ne vois qu’une seule possibilité. Le tueur a un lien avec le milieu. Certains arnaqueurs se sont taillés une véritable réputation et forcent l’admiration d’autres apprentis arnaqueurs ou arnaqueurs moins connus, surtout s’ils arrivent à échapper aux autorités pendant longtemps. Murphy n’était cependant pas très célèbre, si je puis m’exprimer ainsi, mais je mettrai ma main au feu que son assassin le connaissait, ainsi que ce milieu.
-Hallworth : Ok, soit. Mais pour les autres, vous n’avez jamais eu affaire à des gens louches… Enfin, vous n’avez pas été victimes d’arnaques ou arrêté un arnaqueur ou connu un.
-Spencer : Je pense qu’on a affaire à un duo... Voir plus.
-Penelope : Qu’est-ce qui te fait dire ca ?
-Spencer : Jansten a été assassiné, surement parce qu’il s’était rétracté en ne voulant plus suivre le plan consistant à attaquer les Covington. Jusqu'à sa mort, il y avait deux personnes dans le groupe. Mais sur la scène de crime et les autres scènes, l’unité scientifique a relevé différents empreintes de pas. Trois jeux d’empreintes chez Jansten, dont l’une était la sienne. Puis on a retrouvé les deux autres jeux chez Jerry Murphy, Lyle Hammer, Carrie Renshaw et Mike Atwood. Donc je pense que Jansten n’a commis aucun crime. Sa mission était d’amener JJ ici, tandis que les deux autres complices se chargeaient du reste. On se retrouve avec trois personnes.
-Emily : Puis Jansten a découvert pour les meurtres et a voulu se retirer de l’affaire…
-Hallworth : Donc, on cherche deux individus à présent… Dont on ne sait absolument rien…
-Bethany : Commençons par Jerry Murphy et vous, agent Morgan. Puisqu’apparemment c’est une vengeance, on peut essayer de rassembler tous les noms des personnes que vous avez arrêtées, et les croiser avec Murphy et Jansten.
-Aaron : On va faire comme ca…
-Del Vecchio : J’appelle notre bureau pour qu’il nous donne les noms.
-JJ : Et il y aussi autre chose. Les personnes que l’ont cherche ont eu connaissance de l’affaire a San Diego et a des détails qui ne figurent qu’au dossier…
-David : Donc au dossier, d’une façon ou d’une autre.
-Emily : Elles ont aussi relevé les empreintes de David…
-David : Elles ont pu les relever n’ importe où… Mais je suis sur que ces personnes ont du nous espionner un jour… Donc je vais commencer par faire une liste des endroits que j’ai souvent fréquentés depuis mon départ de la BAU.
-Aaron, a Garcia : On aura besoin de toi, sur ce coup.
-Penelope : Donnez-moi un ordinateur et je fais tout ce que vous voulez.
-Hallworth: Vous devriez tous rentrer vous reposer un peu ce soir, avant de commencer les recherches demain…
-Aaron : Vous avez raison…
-Hallworth, a Emily : Je vous raccompagne chez vous. Je monterai la garde ce soir.
-Derek : Je viens avec vous.
-Emily : Tu n’es pas obligé…
-Derek : Je veux le faire… Si vous le permettez, inspecteur Hallworth.
Hallworth n’y vit aucun inconvénient. Alors que tout le monde était sur le point de se séparer, Jason interpela Emily et David :
-Jason : Madame Covington, monsieur Rossi… Est-ce que je pourrai avoir un autographe ?
Aaron et Kylie regardèrent leur collègue, amusés. Emily et David furent ravis de pouvoir exaucer sa demande.



Domicile des Covington, le soir :

Emily, tenant un talkie-walkie spécial surveillance bébé, se dirigeait vers la porte d’entrée car quelqu’un avait sonné. Elle ouvrit la porte et accueillit Spencer. Elle lui dit en souriant :
-Emily : Les policiers du dehors ne t’ont pas fait de fouillé au corps ?
-Spencer : Si Hallworth ne leur avait pas dit qui j’étais, ils se seraient jetés sur moi pour me plaquer au sol et me passer les menottes.
-Emily : Je suis bien surveillée…
-Spencer : Comment tu vis cette situation ?
-Emily : C’est un peu flippant, mais ca va…
-Spencer : Et tes enfants ?
-Emily : Ils sont trop contents d’avoir des flics qui veillent sur la maison… A un moment ils m’ont demandée s’ils pouvaient aller en prison…
-Spencer : Ils ont de drôles d’idées…
-Emily : Ah, les enfants…
-Spencer : Ou est toute la troupe ?
-Emily : Dans le jardin.
Spencer regarda à travers les fenêtres qui donnaient sur le jardin. Elliott jouait avec Melody et Tommy, tandis que Kylie et Derek les regardaient. Emily continua en invitant Spencer à se mettre à l’aise. Spencer la remercia et retira sa veste qu’il posa sur le canapé. Emily lui demanda s’il avait déjà diné car s’il ne l’avait pas encore fait, elle pouvait lui offrir des cuisses de poulet. Spencer avait déjà mangé et la remercia pour cette proposition. Ensuite, il s’assit sur le divan, et pour se mettre a l’aise, releva les manches de sa chemise. Emily aperçut les cicatrices circulaires sur son bras gauche. Spencer lui dit :
-Spencer : J’ai fini par m’habituer à elles… Et puis, elles sont a l’intérieur de mon bras, alors c’est moins voyant…
-Emily : Cela n’a pas du être facile de t’y faire…
-Spencer : Oui, en effet. Au début, à chaque fois que les voyais, j’en faisais des cauchemars. Ca été une sacrée épreuve…
Spencer regarda Emily. Il se souvint des circonstances par lesquelles il avait eu ces cicatrices…

… Des années plus tôt, Spencer s’était retrouvé coincé dans une salle sombre, dans un entrepôt. Il était assis sur une chaise et solidement attaché à elle par des cordelettes. La salle était éclairée par un unique lampadaire qui pendait au plafond. Autour de lui, trois hommes. Deux étaient derrière lui tandis que le troisième, Faraday, se tenait devant lui. Faraday avait une cigarette a la bouche. Spencer avait été battu et saignait de la bouche et du nez. Il avait la tête baissée, extenué par les coups. Faraday lui agrippa les cheveux et releva sa tête. Il enleva sa cigarette puis lui posa la question :
-Faraday : Je ne vais répéter qu’une seule fois. Quels sont les noms des agents de la DEA infiltrés et dans quels gangs ?
-Spencer, regardant Faraday droit dans les yeux : Je vous le répète… Je ne vois pas de quoi vous parlez.
En réalité, Spencer voyait très bien de quoi Faraday parlait. Il connaissait quelques noms, mais n’avait aucunement l’intention de lui fournir ce genre d’information.
-Faraday : Comme vous le voudrez…
Il lâcha la tête de Spencer. Il ordonna à ses deux sbires d’enlever les liens de la main gauche du jeune agent. Les deux hommes s’exécutèrent. Puis Faraday leur demanda de retourner le bras de Spencer et de remonter la manche de sa chemise. Les deux sbires empoignèrent fermement le bras de Spencer. Enfin, Faraday écrasa sa cigarette sur cet avant-bras. Spencer ressentit une vive douleur, mais serra les dents afin de ne pas hurler. Il ne devait pas montrer un quelconque signe de faiblesse. Faraday recommença l’opération deux fois, puis voyant que Spencer résistait, il opta pour une autre option.
-Faraday : Vous parlerez, croyez-moi. (A ses sbires) Amenez-la.
Les sbires partirent. Spencer regarda Faraday. Il était troublé. A qui Faraday faisait-il allusion ? Il le sut quelques minutes plus tard, en voyant les deux sbires de Faraday revenir dans la salle avec Emily. Cette dernière n’avait pas l’air en meilleure forme que lui. Spencer traita Farday de tous les noms intérieurement. Les deux sbires agenouillèrent Emily sur le sol. Elle avait du sang sur le visage. Faraday vint vers elle et dit à Spencer :
-Faraday : Il me semble que vous vous connaissez... On l’a capturée un peu de temps après vous… Alors, toujours rien à me dire, agent Reid ?
Spencer regarda Emily. Il savait que Faraday recourait au chantage. Emily lui ordonna :
-Emily : Spencer, tu ne dois RIEN dire… S’il te plait, ne dis rien !
Emily savait parfaitement que si l’un d’eux parlait, des vies seraient en danger. Spencer regarda à nouveau sa collègue, et s’excusa par le regard. Emily sembla comprendre le message. Faraday, mécontent, la frappa. Emily tomba par terre. Cependant, elle continua à supplier Spencer de se taire, quoiqu’il advienne. Spencer la vit recevoir un coup de pied de Faraday dans le ventre…


… Spencer ne put que ressentir de la culpabilité en voyant Emily. Cette dernière lut dans ses pensées et le rassura :
-Emily : Je sais à quoi tu penses… Mais tu sais que tu devais ne rien révéler, quoiqu’il m’arrive…
-Spencer : Faraday aurait pu te tuer…
-Emily : Il aurait aussi pu te tuer, et je me serai sentie autant coupable que toi, si ca avait été toi… Je sais a quel point ca a été dur pour toi de rester silencieux pendant qu’il me… (Elle fit un geste qui signifiait « pendant qu’il me battait »). Pour moi aussi, ca a été épouvantable de te voir souffrir…
-Spencer : Mais nous devions garder le silence…
Emily sourit. Puis l’inspecteur Hallworth et Derek revinrent dans le salon. Kylie s’adressa à Emily :
-Hallworth : Vos enfants vous réclament, madame Covington…
-Emily : Bon, et bien je vais vous laisser… N’hésitez pas à vous servir dans la cuisine.
Les trois invités la remercièrent, puis Emily rejoignit sa famille. Derek s’assit dans le fauteuil en face de Spencer. Kylie s’assit a coté de Spencer. Elle regarda le jardin avant de dire :
-Hallworth : Trois enfants en bas âge, et elle déborde d’énergie… A sa place, je serai surement KO. Comment fait-elle ?
-Derek : Elle a toujours été une femme très active…
-Hallworth : Et vous, vous n’avez pas d’enfants ?
-Derek : Non…
-Spencer : Moi non plus. Et vous ?
-Hallworth : Non plus… Avec mon boulot, c’est pas évident… Bon, je vais chercher une bouteille d’eau. Vous voulez quelque chose ?
Derek et Spencer répondirent par la négative. Kylie partit en direction de la cuisine. Spencer regarda Derek :
-Spencer : Toujours pas de madame Morgan ?
-Derek : Il y en a eu une, mais on a divorcé.
-Spencer : Navré.
-Derek : Elle n’était pas faite pour vivre avec un agent du FBI, et je crois que moi, je n’étais pas encore prêt a avoir des enfants, contrairement a elle…
-Spencer, étonné : J’ai toujours trouvé que tu savais comment t’y prendre avec les enfants…
-Derek : En fait, tu sais, mon père est mort quand j’étais jeune… Ca a été dur de grandir sans lui… J’ai failli mal tourner…
-Spencer : Mais ce n’est pas le cas.
-Derek : Oui. Mais je n’ai pas envie que mes enfants grandissent sans leur père, s’il m’arrivait quelque chose, car je sais a quel point c’est dur…
-Spencer : Je comprends… C’est dommage… Tu ferais un formidable père…
-Derek : Et toi, coté cœur ?
-Spencer : Moi ? Bah, tu sais que je n’ai jamais été doué avec les filles… Et je ne le suis toujours pas…
-Derek : As-tu au moins fais l’effort de chercher ?
Spencer resta silencieux et détourna son regard de son ancien collègue. Derek sut pertinemment que Spencer n’avait fait aucun effort. Il était donc resté le même, malgré son changement physique. Toujours timide ou plongé dans des lectures ou autre activité digne d’un surdoué coincé. Et pourtant, il était devenu plus soigné et élégant. Derek secoua sa tête en signe d’exaspération. Kylie revint à ce moment, avec une bouteille. Elle parla à Derek :
-Kylie : Je peux prendre le premier service.
-Derek : D’accord. Je vais me reposer un peu dans la chambre d’ami. Bonsoir, Spencer.
Derek s’en alla, laissant Kylie et Spencer. La jeune femme s’assit dans le fauteuil que Derek avait occupé.
-Spencer : Cela ne vous dérange pas, si je reste?
-Kylie : Pas du tout… Vous tenez à votre amie Emily.
-Spencer : Oui. Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose, à elle et à sa famille.
-Kylie : La nuit risque d’être longue, nous devrions trouver une activité…
-Spencer : Que proposez-vous ?
-Kylie : Hum… Que diriez-vous d’une partie de poker ? J’amène toujours un jeu de cartes quand je suis en mission, au cas où j’en aurai besoin pour passer le temps… Pourquoi vous souriez ?
-Spencer : Je dois vous prévenir. Je suis natif de Las Vegas et j’ai grandi là-bas…
Kylie sourit, elle aussi, avant de répondre :
-Kylie : Je vois… Mais vos menaces ne me font pas peur, monsieur Reid. Car moi, je suis native d’Atlantic City et j’ai grandi là-bas.
-Spencer : La partie promet d’être très intéressante… On mise avec les cubes ?
Spencer montra une boite de cubes de toutes les couleurs qui reposait près de la cheminée. Ces cubes faisaient partie d’un jeu de construction conçu pour les enfants en bas âge. Kylie le regarda avec défi.
-Kylie : Amenez-les cubes et je distribue.



Domicile des Covington, Lundi matin:

Emily, sa famille, Hallworth, Derek et Spencer étaient en train de prendre le petit déjeuner, dans la cuisine. Spencer et Kylie venaient de révéler qu’ils avaient fais quelques parties de poker la veille.
-Derek : Ouah… Atlantic City contre Las Vegas… Ca a du être très serré…
-Hallworth : Nous avons fini à égalité.
-Emily : Il faudra bien vous départager.
-Spencer : Pour l’instant, on préfère rester sur une égalité, pour ne frustrer personne…
-Hallworth, a Spencer, avec défi : Auriez-vous peut d’être frustré, professeur Reid ?
Reid allait répondre quand le portable de Derek sonna. Celui-ci s’excusa et alla répondre dans le salon. Quand il revint dans la cuisine, il annonça:
-Derek: C’était mon collègue, Peter. Il a eu un résultat du coté des personnes que j’ai arrêtées en tant que col blanc.
-Spencer: Il s’agit de qui?
-Derek: De Dan Rodgers. Il vient de s’évader de prison. J’aurai plus d’informations au poste.
-Spencer: Je viens avec toi.
-Emily: Attendez-moi, je vous suis.
-Elliott : Tu veux y aller ??
-Emily : Il y a un individu qui veut s’en prendre a vous. Je ne vais pas rester les bras croisés a l’attendre.
-Melody : Tu vas ou, maman ?
-Emily : Au poste de police…
-Tommy : Pourquoi ?
-Emily : Pour aider la police a trouver un méchant. L’inspecteur Hallworth va rester jouer avec vous pendant mon absence.
Emily embrassa un par un ses enfants puis son mari, et partit avec Derek et Spencer.



Dans un motel, quelque part dans Cincinnati, Lundi matin :

Une jeune femme était allongée a plat ventre sur le sol. Elle ne respirait plus depuis un moment. Cependant, elle n’était pas seule dans cette chambre de motel située au rez-de-chaussée et dont l’entrée donnait sur un jardin. Un homme aux cheveux noirs courts et une femme étaient également sur les lieux. L’homme était en train de disposer le corps de la défunte. Il portait des gants en cuir. La femme aussi. Elle tenait un couteau de cuisine ensanglanté. L’homme venait de disposer le corps en croix, les jambes droites, les bras perpendiculaires au buste et le visage face contre terre. On ne pouvait distinguer le visage car il était caché par les cheveux bruns de la défunte. L’homme se redressa, pour observer le travail final. La femme lui dit :
-Femme : Il faut que tu lui enlèves les chaussures, Dan.
Dan, qui n’était autre que le récent évadé de prison, retira les chaussures.
-Dan : Et je les mets ou, Cynthia ?
-Cynthia : Sur le lit, au milieu.
-Dan : Il faut vraiment que ce soit au milieu ??
-Cynthia : Oui.
Dan observa le lit pour déterminer la bonne place, puis posa les chaussures.
-Cynthia : Ensuite, il faut planter le couteau de cuisine en plein milieu du dos, a équidistance du bas de la nuque et du coccyx.
Cynthia donna le couteau de cuisine ensanglanté à Dan. La femme établit avec l’aide de ses mains le point exact ou le couteau devait pénétrer la chair, puis Dan enfonça l’outil dans le dos.
-Dan : Et il n’y a pas une histoire de lettres grecques ?
Cynthia sortit un rouge à lèvres tout neuf qu’elle ouvrit.
-Cynthia : Si. Il faut écrire l’alphabet grec autour de la victime, en suivant les contours de son corps, en partant de son oreille gauche. Ensuite, il faut écrire la lettre alpha sur le dos de la main gauche, et oméga sur le dos de la droite. Toi, tu lui coupes les cheveux et tu les disperses en cercle autour des chaussures.
Apres cette phrase, les deux individus se mirent au travail.



Poste de police, plus tard:

Hotch, David , Derek, Spencer, Emily , Penelope, JJ et Del Vecchio étaient dans la salle de débriefing. Spencer était assis et feuilletait pour la énième fois les photos de Barry Ashkin. Penelope était assise devant un ordinateur portable. Ces deux personnes s’arrêtèrent pour écouter Derek et Peter.
-Derek: Dan Rodgers a été l’une de mes premières affaires. Il a extorqué des milliers de dollars à des dizaines de personnes. Ses victimes étaient toutes des personnes aux capacités intellectuelles plus ou moins faibles. Il se faisait passer pour une personne comme elles, puis gagnait leur confiance avant de les dépouiller. Ses victimes avaient toutes été autorisées à vivre plus ou moins indépendamment. Du coup, Rodgers profitait du fait qu’elles étaient éloignées du personnel des institutions dans lesquelles elles vivaient ou de leurs parents.
-Del Vecchio: Il a profité d’une sortie pour travaux d’intérêt général pour s’évader. L’évasion s’est produite lors du retour des prisonniers. D’après les gardiens, deux complices sont venus prendre Rodgers. Il y a eu un mort.
-Emily: Et a part lui, il y a d’autres fugitifs?
-Del Vecchio: Aucun.
-David: Ce Rodgers doit vraiment avoir une dent contre toi, Derek.
-Derek: C’est un narcissique qui se croit plus intelligent que tout le monde. Il a réussi à échapper aux autorités pendant plusieurs années et était un tres bon acteur. Il a dupé plusieurs personnes, dont du personnel médicale. Il s’est même fait passer pour un membre du personnel médical et ses collègues n’ont rien vu. Quand je l’ai arrêté, j’ai mis fin a ses agissements, et pendant le procès, il était évident qu’il prenait son arrestation comme un échec cuisant, une atteinte a sa personnalité. Il n’a jamais pu accepter sa défaite… Je pense qu’il vaudrait mieux que Peter et moi allions visiter sa cellule, pour récolter des indices.
-Aaron: Bonne idée. Vous n’aurez qu’à prendre l’avion de la BAU...
Derek et Del Vecchio saluèrent tout le monde, puis partirent. Spencer replongea dans sa contemplation des photos. Aaron demanda à Penelope:
-Aaron: Penelope, as-tu des indices sur les personnes qui ont pu avoir accès a nos dossiers?
-Penelope: Oui, j’ai une piste. Il y a plusieurs mois, un agent du bureau du FBI a New York à consulté nos dossiers. Il s’agit de l’agent Isabelle Wilkins…
-Aaron: Pardon? Tu as dis Isabelle Wilkins??
-Penelope: En effet…
-Aaron: Isabelle Agatha Wilkins??
-Penelope: Vous la connaissez??
Toutes les personnes qui entaient encore présentes convergèrent leur regard vers Aaron, surprises.
-Aaron: Oui… Elle a fait partie de ma première équipe, lorsque j’ai repris le poste de chef d’unité à la BAU, après ma courte carrière en tant qu’instructeur à Quantico…
Aaron se souvenait parfaitement de cette Isabelle Wilkins. Isabelle Wilkins n’avait pas fait partie de ces agents qui s’entaient portés candidats. Elle n’était pas venue à Hotch. Au contraire, c’était lui qui était venu à elle…

… Aaron sortait d’un ascenseur et se dirigeait vers une grande salle open space qui abritait des dizaines de bureaux d’agents spéciaux du FBI. Il poussa la porte en plexiglas, sur laquelle avait été gravé l’emblème du FBI, qui donnait accès à cette salle. Aaron resta quelques secondes immobile, scrutant les agents, a la recherche de celui qui l’intéressait, puis repéra l’agent voulu. Il s’agissait d’une femme d’une trentaine d’années, aux cheveux mi-longs bruns. Elle était en train de compléter des dossiers. Aaron vint à sa rencontre.
-Aaron: Agent Wilkins?
L’agent sursauta car elle n’avait pas vu Aaron arriver. Aaron s’excusa.
-Aaron: Désolé…
-Wilkins: Ce n’est pas grave. Que puis-je pour vous?
-Aaron: Je suis l’agent Hotchner, du département des sciences du comportement… Pourrions-nous parler dans un endroit plus tranquille, s’il vous plait?
-Wilkins: Bien sur. Allons dans la salle de repos.
Aaron suivit l’agent Wilkins dans la salle de repos. Wilkins proposa à Aaron une tasse de café qu’il accepta. Puis les deux agents s’assirent et Wilkins parla:
-Wilkins: En quoi puis-je aider le département des sciences du comportement, agent Hotchner?
-Aaron: Je viens de reprendre le poste de chef d’unité et dois former une nouvelle équipe. J’ai passé ces dernières semaines à éplucher des dossiers de candidats potentiels, et j’ai aussi fais quelques recherches de mon coté. Je suis tombé sur votre dossier, et surtout sur votre rapport sur votre mission d’infiltration. J’ai été très impressionné. Je me suis permis de lire d’autres rapports de mission, et mon impression à votre égard n’a pas décru. J’ai lu que vous aviez un diplôme en psychologie et que vous aviez beaucoup travaillé à étudier les interrogatoires de criminels.
-Wilkins: C’est exact. J’ai toujours été fascinée par le comportement des criminels, leur pensée, leur façon d’agir, etc.
-Aaron: Et vous êtes douée. En témoignent les affaires Tillman et Brokes.
-Wilkins: Une bonne intuition…
-Aaron: Il n’y avait pas que de l’intuition. Il y avait de la rigueur et un très bon raisonnement, basé à partir d’indices et d’expérience.
-Wilkins: Si vous le dites…
-Aaron: Vous avez un réel potentiel a comprendre les gens, agent Wilkins.
-Wilkins: Merci, agent Hotchner…
-Aaron: J’aimerais vous avoir dans ma nouvelle équipe.
-Wilkins: Je suis rav… Pardon?? Vous voulez que je rejoigne votre équipe???
-Aaron: Vous avez bien entendu.
-Wilkins: Je… Euh… Je suis honorée que vous me fassiez cette proposition… Mais je n’ai même pas postulé…
-Aaron: Les dossiers des autres candidats ne sont pas aussi brillants que le votre. Vous êtes diplômée en psychologie et vous avez de l’expérience dans ce qui touche a l’étude du comportement humain. Vous avez également d’excellents états de service concernant les missions que vous avez effectuées. Vous êtes polyvalente et douée. Vous accompliriez beaucoup de choses dans mon département.
-Wilkins: Et bien, c’est une offre intéressante, mais je dois réfléchir…
-Aaron: Bien sur, je ne veux pas que vous regrettiez votre décision. Si vous le voulez, je peux vous montrer ce qu’on fait aux sciences du comportement en vous faisant participer à la prochaine enquête ou en vous montrant des dossiers d’affaires que nous avons traitées, pour que vous puissiez vous faire une idée.
-Wilkins: Je ne dois pas écarter les opportunités, alors je veux bien essayer…


… L’agent Isabelle Wilkins avait finalement rejoint le département des sciences du comportement. Aaron donna d’autres informations sur elle:
-Aaron: Elle est restée deux ans, puis à demandé son transfert a New York… Je ne comprends pas. Pourquoi s’intéresserait-elle soudainement à nous?
-David: Il faut qu’on lui parle.
-Penelope: D’après son dossier, elle a pris un congé sabbatique pour un an. Je ne sais pas ou elle est, en ce moment…
Spencer, qui était toujours plongé dans ses photos, fronça les sourcils. Emily le remarqua.
-Emily: Un problème, Spencer?
-Spencer: Certaines de ces photos ont été prises dans des endroits dont l’accès ne pouvait se faire qu’avec une carte d’étudiant.
-David: Donc celui qui espionnait Ashkin était un étudiant, ou quelqu’un qui aurait pu avoir piraté rune carte d’étudiante… Y a-t-il un étudiant qui t’en voulait pour une raison particulière?
-Spencer: Il m’est arrivé d’avoir mis des C et moins a des élèves… Vous pensez que l’un d’entre eux m’en voudrait à cause d’un C ou D?
-Emily: On a vu des personnes qui tuaient juste pour le plaisir, parce qu’elles s’ennuyaient, alors plus rien ne me choque…
-Aaron: Tu devrais faire une liste de tous les étudiants qui n’ont pas validé les matières que tu enseignes…
A ce moment la, Jason entra.
-Jason: Hotch, il y a un homme qui vient d’appeler. Il vous demande, sur la deux. Le technicien et Bethany sont en train de tracer l’appel.
Hotch decrocha le combiné du téléphone fixe qui reposait sur la table de la salle de débriefing. Il mit le haut parleur, pour que ses anciens collègues puissent entendre.
-Aaron: Ici l’agent Hotchner.
L’interlocuteur n’était autre que Dan.
-Dan: Bonjour, gent Hotchner.
-Aaron: Que me voulez-vous?
-Dan: Juste causer.
-Aaron: Si vous commenciez par me dire votre nom?
-Dan: Je n’en ai pas très envie. Par contre, je veux bien vous donner une adresse.
-Aaron: Allez-y.
-Dan: Motel Hills, a la sortie de la ville, chambre 105.
-Aaron: Que suis-je censé y trouver?
-Dan: Allez-y et vous verrez bien. La partie ne fait que commencer.
Dan raccrocha.
-Jason: Vous pensez qu’on va trouver un cadavre?
-Aaron: Le meilleur moyen de le savoir est d’y aller.
Bethany entra dans la salle.
-Bethany: L’appel était trop court, néanmoins, j’ai réussi à délimiter un périmètre. Votre inconnu a appelé à la périphérie de la ville.
-JJ: Est-ce qu’il y a un motel à l’intérieur du périmètre que vous avez délimité?
-Bethany: En effet. Le Motel Hills.



Motel Hills, a la périphérie de la ville, un peu plus tard:

Aaron, David, JJ, Jason et Emily arrivèrent dans le hall d’accueil du motel. Ils y rencontrèrent le gérant, un home d’une cinquantaine d’années, qui était en train de faire les comptes de son établissement. Aaron présenta son badge et indiqua son nom au gérant, puis présenta les personnes qui l’accompagnaient. Le gérant fut surpris d’être confronté au FBI.
-Gérant: C’est la première fois qu’un représentant des forces de l’ordre vient me poser des questions…
-Aaron: Est-ce que vous auriez un résident dans la chambre 105?
Le gréant n’eut même pas besoin de consulter ses registres.
-Gérant: Je n’ai personne, en ce moment.
-Bethany: Pourrions-nous voir cette chambre, s’il vous plait?
Le gérant ne pouvait pas refuser cette requête. Il prit les clés de la fameuse chambre et invita les visiteurs à le suivre à l’arrière du motel qui donnait sur un petit jardin qui le séparait de la rue. Arrivés a la chambre, Aaron lui demanda de lui passer les clés et de s’écarter. Le gérant s’éloigna de la porte, avec JJ, Emily et David. Aaron et Jason dégainèrent leur pistolet et se mirent en position, devant la porte. Aaron inséra la clef, puis la tourna et ouvrit la porte. Jason entra le premier, suivi d’Aaron. Ils purent voir que la chambre était très bien rangée, et surtout, le corps d’une femme, a plat ventre sur le sol, en position qui rappelait une croix verticale. Elle était entourée de symboles et sur le lit, il y avait une paire de chaussures encerclée par des cheveux, ceux de la femme. Jason s’approcha de la femme et tata son pouls au niveau du coup, tandis qu’Aaron vérifiait la salle de bains. Malheureusement, il n’y avait plus d’espoir pour la jeune femme. Aaron, revenu dans la pièce principale de la chambre, le comprit a l’expression de son jeune collègue. Aaron appela ensuite ses anciens collègues qui constatèrent, a leur tour, la scène de crime. Le gérant était choqué.
-Gérant: Mon dieu… Je…
-Jason: Etes-vous sur que personne n’est entrée dans votre motel?
-Gérant: Oui… Je ne sais pas comment elle a pu atterrir ici… Je n’ai rien remarqué!
-JJ, au gérant: Allons dehors.
Pendant que JJ amenait le gérant bouleversé dehors, Emily, David, Jason et Aaron observèrent le corps. Les trois premières personnes semblèrent beaucoup plus perplexes qu’Aaron. Jason regarda la femme, puis les chaussures, avant de dire:
-Jason: Mais j’ai déjà vu ca… Ou plutôt, j’ai déjà lu ca…
-Aaron: Je te demande pardon??
-David: Moi aussi, j’ai déjà lu ca…
-Emily: Oh Seigneur… Mais j’ai écrit ca!
-Aaron: Est-ce que vous pourriez être plus précis, s’il vous plait??
-Jason: C’est “Street of Secrets”, Hotch! Le deuxième roman d’Emily Covington!
-Aaron: Tu n’es pas sérieux…
-David: Oh si, il l’est.
-Jason: Oh non… Pourquoi ne l’ai-je pas vu plus tôt? Les trois victimes, Atwood, Renshaw et Hammer… C’est aussi dans “Street of secrets”! Le seul point commun qu’on avait trouvé entre ces trois personnes était le fait qu’elles vivaient dans les environs d’un lieu fréquenté par les étudiants. Dans “Street of Secrets”, les victimes sont toutes des étudiants vivant près de bars qui servent de repère pour des fraternités et sororités, tout simplement parce qu’ils sont tenus par d’anciens membres de ces organisations! Et en fait, le point commun entre les victimes est le fait qu’elles etaient toutes ambidextres. Et dans ce cas présent, si on suit le livre, la victime est une connaissance du héros qui enquête sur ces meurtres. Ces symboles sont des lettres Grecques qui représentent les fraternités et sororités. Le tueur a une énorme haine contre ces organisations qui l’ont humilié, et l’une des humiliations consistait pour les membres à essuyer leurs chaussures pleines de boue sur sa tête… Le fait que les cheveux entourent les chaussures est une sorte de revanche.
Emily fut impressionnée par l’exposé de Jason.
-Emily: Vous vous rappelez très bien du livre…
-Jason: Je suis un grand fan de vos livres. Je les lus et relus au moins trois fois.
-David: Alors notre homme s’inspire d’un livre d’Emily, en apportant quelques variantes… Il est obsédé par ton livre, Emily… Il t’a peut-être écrit des lettres…
-Emily: Ca craint… Je vais demander à mon agent si je n’ai pas reçu des lettres douteuses… Elle fait toujours le tri, et je ne l’avais jamais entendue parler d’un admirateur dangereux…
-Aaron: Ok. Maintenant, tachons de découvrir l’identité de cette pauvre femme.
-Emily: Il est très probable que l’un d’entre nous la connaisse…
Aaron et Jason enfilèrent des gants en latex. Ils évitèrent de bouger le corps. Ils se contentèrent de fouiller dans les poches de la défunte. Jason y sortit un portefeuille et trouva une carte d’identité.
-Jason: Il s’agit d’Isabelle, Agatha Wilkins.
Aaron releva la tête, déconcerté puis se pencha rapidement pour observer de plus près le visage de la femme. Il eut un choc et ferma les yeux.
-Aaron: C’est pas vrai…
-David: Maintenant on sait qu’elle n’est plus en congé sabbatique…
JJ revint à ce moment.
-JJ: Le gérant est allé s’assoir sur un banc, dehors. Qui est la victime?
Emily répondit.
-Jason: Bon, j’appelle l’unité scientifique.
Alors que Jason venait à peine de sortir son portable, une salve de détonations retentit. David, qui se tenait dos contre la fenêtre de la chambre, fut propulsé à terre. Les autres se jetèrent au sol et Aaron et Jason s’approchèrent respectivement de la fenêtre et de la porte d’entrée pour pouvoir tenter de riposter. En même temps, Emily tira David, blessé, vers un coin moins exposé aux balles. Elle vit que David avait reçu une balle dans l’épaule droite. Elle appuya ses mains contre sa blessure pour stopper le sang qui coulait. Elle entendit Aaron crier:
-Aaron: EST-CE QUE TOUT LE MONDE VA BIEN??
-Emily: NON! ROSSI EST TOUCHE !! J’APPELLE UNE AMBULANCE!
Avec sa main droite, elle sortit son portable et composa le 911 pendant que la gauche stoppait l’hémorragie. JJ cria à son tour:
-JJ: OU EST LE GERANT??
-JASON: JE L’AI VU SE REFUGIE DERRIER UN ARBRE!! IL VA BIEN!!
Il tira un coup de feu. Aaron fit de même, en se levant et tirant a travers la fenêtre. Il sa rabaissa pour se couvrir.
-Aaron: JASON, TU VOIS QUELQUE CHOSE?
-JASON: IL Y A UNE VOITURE NOIRE LE TYPE A UN M-16 ET UNE CAGOULE !!
Soudain, la salve s’arrêta. Aaron et Jason doutaient que cela ne dure.
-Jason: J’ESSAYE DE SORTIR!
-Aaron: JE TE COUVRE!
Jason courut à l’extérieur, sous les coups de feu de soutien d’Aaron… Et de JJ, qui s’était décidée à passer à l’action en utilisant le pistolet que Will lui avait donné et qui s’était placée a coté d’Aaron. Celui-ci fut un peu étonné de la voir utiliser une arme vu qu’à présent elle n’était qu’une simple civile, mais la situation n’était pas à l’étonnement. Enfin, le vacarme s’arrêta. Jason revint quelques secondes plus tard.
-Jason: Les fumiers! Ils se sont enfuis. Je n’ai pas pu voir la plaque d’immatriculation. Je sais juste que c’est une Chevrolet noire… Le tireur était du coté passager…
-Aaron: On verra plus tard… Dave!
Aaron et JJ se précipitèrent vers Dave.
-Emily: Il est toujours conscient…
-Aaron: Tiens bon, Dave…
Dave regarda Aaron, JJ, Jason puis Emily, tentant tant bien que mal de rester conscient.




Ca commence a saigner Twisted Evil :arme: Et ca va continuer... Qui va mourir? Paris lancés !!
(Je suis mechante, je sais... Twisted Evil sourit_vert )
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Sep 2010 - 11:38

Oh, tu n'oserais pas tuer l'un de nos agents préférés quand même ? J'ai un doute sur cette option. En même temps, je me dis : "Si je te dis que tu vas le faire, tu vas pas le faire, et si je te dis que tu n'en es pas capable, pour t'amuser, tu vas faire exprès de le faire" ..donc je ne dis rien de ce que tu vas (ou pourrais) faire ! sourit0
En tous cas, on retourne dans l'action, tant mieux ! Non pas que je m'ennuyais, mais j'ai besoin de rebondissements xD ! C'est dans ma nature Razz Maintenant, qui dit rebondissement ne dit pas "aime attendre" donc ta petite inspiration a intérêt à rester dans le coin, et donc, TOI, tu as intérêt à nous pondre vivement la suite, et la poster rapidement ! Ne te voile pas la face, c'est bien un ordre diablo angel (C'est pas contradictoire ça déjà, comme émo à la suite xD)
Bon allez, hop, au boulot ! Je veux savoir qui est vraiment ce Dan là..Qui sont les deux autres (qui peuvent être les complices de Dan d'ailleurs !), qui est la meuf..ouais, elle, elle apparait comme un cheveu sur la soupe ! Puis, je veux le lien avec l'équipe ! (Fin, non, ça, on l'a déjà quasiment!) Disons plutôt que je veux savoir ce qu'il va se passer pour eux sourit2 Aaaah vivement la suiiiiite ! Allez, hop, fais marcher ton clavier !

P.S : Oui en ce moment, je suis en mode "Ecrire de plus longs commentaires qu'avant"...Ca m'arrive parfois. Je passe du "Génial, la suite !" à...ça. Qu'on vienne pas me dire que c'est dérangeant hein ! Mon record date d'avant-hier soir, 1 page et demie de com'..pour ne rien dire ! J'aime ! Alors une suite, que je recommence avec toi ! ...


Dernière édition par lolOw le Sam 11 Sep 2010 - 11:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Sep 2010 - 11:39

Méchante??? Non pas du tout!
En même tps je dis ça mais on dirait que je suis un peu ^^ sadique!!!!!! diablo

J'adore et j'espère (ouh c'est très mal) qu'il y aura d'autres blessés comme... hum... Emily!!!!
Bizarre non?????!!!!

Vivement la suite
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 1:23

Génial sa donne très envi de lire la suite ! angel applaud
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MessageSujet: Re: Ce lien qui nous unit   Ce lien qui nous unit - Page 2 Icon_minitime

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