Fanfics de Manon...Gray Gubler??

Depuis que j'essaie de lire des fanfictions en anglais, je me suis jurée d'en écrire une, dès que l'occasion se présenterait, en français!!
Et oui, j'ai abandonné la lecture de celles en anglais : je ne connaissais presque aucun mot et avec un traducteur google qui me rendait les phrases incompréhensibles! C'était mission impossible!


Type de fiction:Drama/Suspense(K+)
Titre : Puits sans fond.
Auteur : Manon...Gray Gubler??
Personnages : Reid (surtout), Ziva(NCIS)et l'équipe
Résumé : Reid se souvient juste d'un rêve étrange, dont il ne connait pas l'origine, jusqu'à ce qu'il se rèveille à l'asile, accusé d'avoir tué trois filles. Reid ne peut se résoudre à rester à l'asile alors qu'il ne pense pas appartenir à ce monde de folie. Il ne lui reste donc qu'une solution, partir...
Disclamer: Les personnages de cette fiction ne m'appartiennent pas, je suis restée la plus fidèle possible aux comportements que les producteurs de la série leur ont donné. Je n'ai pas faite cette fics pour l'argent, seulement pour m'amuser.
Note de l'auteur: Merci de ne pas copier ma fiction!



Les lumières des lampadaires vacillaient, on aurait dit de grands cierges qui se balançaient sous les caprices d'un courant d'air dans une église. Lentement, il continuait à marcher, il était persuadé d'être sur le bon chemin, mais ne savait pas où il allait. Il suivait simplement cette allée bordée de maisons qui tanguaient au moindre de ses gestes, comme des bateaux pris dans la tempête...Après cette pensée, qu'il trouva lui-même absurde, il entendit un éclat de rire percer le silence de la nuit, il se retourna, voyant le bitume se mouvoir sous ses pieds, mais ne vis rien d'autre que cet océan de vagues. L'inconnu qui l'observait laissa échapper un gloussement, comme si tout cela l'amusait follement. Décidant de ne pas se laisser prendre au jeu, le jeune homme repartit, continuant son chemin, luttant contre son profond déséquilibre et scrutant le bout de la rue pour se donner le courage d'y arriver. D'où venait-il? Il n'en savait strictement rien, il s'en balançait d'ailleurs, l'important était d'avancer.

Enfin une frêle silhouette se détacha du gris monotone de la route et il vit apparaître dans son champ de vision une jeune fille. Elle était blonde, ses cheveux sales recouvraient son visage. Elle était habillée d'une petite robe blanche qui semblait vouloir virer au brun, mais aussi incongru que cela se puisse paraître, elle était pieds nus au milieu de la route en pleine nuit. Doucement, il s'en approcha, toujours avec la crainte de tomber, renverser par une rafale, une vague ou un bateau qui semblaient décider à le suivre. Etant tout près d’elle, il remarqua à quel point ses cheveux étaient sales, il pensa même qu'ils ressemblaient un peu à ceux de Tarzan et aussitôt après qu'il eut pensé cela, une espèce de rictus perça à nouveau le silence de cette longue nuit, mais cette fois, le garçon se rendit compte avec stupéfaction que se rire démoniaque provenait de sa propre bouche! Honteux de rire devant cette fille qui avait l'air si mal en point, il voulut l'aider. Il tendit sa main pour lui proposer son aide, mais brusquement il entendit un hurlement, il crut que ça provenait encore de lui, mais baissant les yeux vers l'inconnue, il la découvrit allongée par terre, couverte de sang, les mains plaqué sur son coeur, sa bouche entrouverte laissant échapper des cris plaintifs et silencieux. Eberlué, il regarda sa main et aperçut qu'il tenait un couteau écarlate. Sous le choc, il regarda à nouveau l'inconnue à terre: les yeux de la jeune fille portaient déjà sur un autre monde. L'air hébété il resta là, sans rien dire. Maintenant, les maisons ne tanguaient plus, elles avaient entrepris une ronde infernale autour de lui. Comment avait-il pu commettre une chose pareille : il avait toujours brillant, le meilleur même... Affolé il se mit à courir de toutes ses forces, comme pour échapper au regard de la fille qu'il venait de tuer sans raison. Au loin il aperçu deux autres filles qui l'observaient et le pointaient du doigt. Dégoulinant de sang et de sueur, le garçon lâcha son couteau et poussa un hurlement qui était plus animal qu'humain, puis doucement, il se roula en boule et s'endormit dans le brouillard le plus profond qu'il n'aie jamais existé...

Spencer Reid ouvrit enfin les yeux, il se trouvait seul, dans une pièce rectangulaire, une prison peut-être? Non, ça ne pouvait pas en être une, il n'y avait pas de barreaux, pourtant, on ressentait l'impression d'y être. Ou était-il et depuis combien de temps? Il se sentait bizarre et avait un mal de tête épouvantable, sûrement l'avait-on drogué, se qui expliquais ce rêve étrange. Il baissa les yeux et vu qu'il était habillé d'une espèce de pyjama ouvert dans le dos qu'on donnait aux patients d’un hopital, Reid les connaissait très bien vu qu'il était aussi médecin en plus de profileur... Il était tellement perdu dans ses pensées qu'il n'entendit pas la porte de sa "cellule" s'ouvrir pour faire place à Jason Gideon et Aaron Hotchner: ses patrons. Quand il les aperçut enfin avec se visage sombre, il sut qu'il avait fait quelque chose de grave, très grave même... Derrière eux suivaient des médecins, vu leur façon de se mouvoir et de parler, Reid fut presque certain que c'était des psychologues. Une pensée jaillit soudainement dans son esprit: et si ce n'était pas un cauchemar qu'il avait fait et s'il était devenu fou...Il avait peut-être passer la barrière entre les justiciers et les assassins, et la mine renfrognées de ses supérieurs le lui laissaient suggérer...Reid n'était plus leur collègue mais un dangereux psychopathe mis à l'asile.

Gideon, imperturbable, ne laissa rien paraître et demanda d'une voix neutre à Spencer:
-Sais-tu où tu es?
-Ma théorie, vu les éléments dont je dispose, c'est à dire, les médecins que je prendrais plutôt pour des psychologues, bien qu'au sens propre, les psychologues soient des médecins de l'esprit, je pense que...
-C'est bon! , coupa sèchement Hotchner, qui ne parvenait pas à ce maîtriser aussi bien que Gideon, tu es à l'asile depuis 4 jours!Et tu sais pourquoi, hein?
Reid regarda leurs visages, l'un après l'autre ; il y lisait de la haine, jamais il ne c'était senti aussi seul, ceux qu'il considérait comme une famille l'avait renier et il ne savait toujours pas pourquoi...
-Qu'ai-je fait de si grave et de si terrible?...
Sa voix, il l'aurait voulut forte, puissante, mais elle résonna à ses oreilles comme le couinement de la souris face au chat qui allait la dévorer.
-Tu veux vraiment le savoir, dit Hotchner, les yeux emplis de mépris, tu as tué trois filles en un soir, après on t'a ramassé dans la rue et tu étais en cata...heuu cata…
-Plexie??Répondit Reid d'une voix rogue, son visage était devenu très pâle et semblait vouloir se confondre avec les murs gris de sa « prison ».
-Mouais, ou un truc dans le genre, grogna Hotchner, après tu as fait plusieurs crises de démences, tu veux que je te dise Reid? Tu es fou et tu as trouvé ta place ici!
Sur ces derniers mots, Aaron se détourna et partit suivi de Gideon qui gardait la tête baissée.

A peine avaient-ils franchi la porte que Reid se leva d'un bond et se mit à hurler qu'il n'était pas fou, aussitôt deux gardiens sûrement créés à partir du même moule que les gorilles, l'empoignèrent, le projetèrent sur son lit et lui firent une injection de somnifère. Aaron et Jason ne prirent même pas la peine de se retourner et ce, malgré les injures lancées par le jeune homme qui se prétendait innocent. Ils disparurent derrière une deuxième porte vitrée laissant derrière eux une foule de psychologues qui tentait de maîtriser le garçon. L'esprit embrouillé, Reid s'endormit avec la certitude de n'être pas fou, mais étant sur que personne ne le croirait....

Je ne sais pas si je vais écrire une suite, car j'ai l'impression que personne ne l'a lue, ni même n'a envie de le faire,c'est pas grave!

Ou alors j'écris une suite, mais je ne l'a mets plus, car c'est trop long à taper!





Pour la deuxième fois, Reid ouvrit les yeux, espérant sans doute n'avoir fait qu'un mauvais rêve. Mais non, il était toujours au même endroit, dans cette cellule niant l'espoir. Il se demanda alors quelle heure il était, c'est vrai, n'ayant aucune fenêtre dans sa chambre gris pâle, qui avait peut-être été blanche dans une époque plus que lointaine, il n'avait aucune notion du temps. Evidemment, on lui avait enlever sa montre, c'était bien sa veine!Alors ressassant ses derniers souvenirs, Spencer se rappela avoir vu qu'il était 11h36 du matin sur la montre de Gideon. Il calcula alors en fonction de la dose qu'on lui avait injecté, qu'il devait être plus ou moins 9 h du soir;
-On est génie ou on ne l'est pas, marmonna-t-il inaudiblement.
Soudain, un éclat de rire perça le silence qui pesait lourd sur ses épaules. Evidemment, il se rappela les rires de son cauchemar, mais la seule différence c'est que cette fois, c'était une femme qui riait et pas lui. Doucement, sur la pointe des pieds, le jeune homme se leva de son lit, le seul meuble de la pièce, et s'avança vers la porte vitrée. Elle le séparait du monde extérieur comme un papillon épinglé derrière une vitre, condamner au silence. Spencer chassa cette pensée plus que morbide de son esprit ; les autres se rendraient compte de leur erreur, il en était sur.
Il regarda en dehors de sa chambre pour voir qui avait rit, mais ne vit rien, il avait sûrement dût rêver. Délicatement, il pausa sa main sur la porte et senti la fraîcheur sur sa paume. Enfin un élément qui lui rappelait qu'il était vivant et ressentait quelque chose d'autre qu'une peur incontrôlable qui jouait à cache-cache dans ses entrailles. Il aurait voulut l'attraper, la mettre à jour et l'identifier, car il n'en connaissait pas la cause mais il savait que c'était plus profond que la simple peur d'être à l'asile. Il posa son front sur la vitre, et avec sa bouche, fit un cercle de bué, c'était un jeu d'enfant, il le savait, mais il se dit qu'au point ou il en était, autant faire quelque chose d'autre que de devenir réellement fou. C'est alors qu'un deuxième rond de bué se forma à côté du sien, il senti un souffle chaud passer sur sa nuque. Un frisson lui parcouru l'échine. Dans le reflet de la vitre, il vit apparaître à côté de son visage, la jeune fille blonde qui le regardait avec supplication. Le coeur battant à tout rompre, il se retourna prêt à l'affronter. Mais lorsqu'il regarda autour de lui, il vit qu'il était seul. Il scruta les moindres détails de sa "chambre" qui n'était constitué que d'un lit et d'une toilette, il sut que la fille s'était cachée en dessous de son lit, il n'y avait pas d’autres endroits possibles. Il traversa en quelques pas, les mètres qui le séparaient de son lit, s'attendant à tout moment de voir apparaître la fille qui se cachait en dessous de son lit. Il se rappela alors de son enfance, lorsqu'il avait peur du monstre tapi sous son lit. Même si à 6 ans il était quelqu'un de rationnel, il n'avait put s'empêcher de trembler de tous ces membres. Et en s'approchant de son lit, Reid ressentait la même chose car il le savait: personne n'aurait pu entrer dans sa chambre. Avec sa main, qui avait l'air d'avoir attrapé parkinson, il s'appuya sur son lit, comme si sa force était partie en même temps que son courage. Il se baissa pour regarder en dessous, sentant son coeur battre dans ses tempes, mais ne vit rien. Perturbé, il relava la tête et se mit à parcourir des yeux la petite pièce de 2 mètres sur 4. Il n'y avait vraiment personne, pourtant il l'avait vue cette fille. Les néons au dessus de son lit eurent une légère défaillance, se qui effraya encore plus Spencer. Il mit sa tête entre ses mains, son dos s'appuyant contre un mur de sa cellule et se répéta inlassablement que les fantômes n'existaient pas, sans pour autant croire ces paroles. La fatigue l'emporta dans un profond sommeil sans rêve, de toute façon Reid n'en avait plus, un sommeil aussi brumeux que son esprit.

Une main se posa sur son bras et il releva brusquement la tête faisant sursauter l'infirmière. Elle avait la quarantaine bien tapée et ne semblait pas avoir connu l'époque du dentifrice, ses cheveux noirs, attachés, semblait briller à cause d'un gel, mais Reid suspecta plutôt un manque de shampoing. L'infirmière lui donna 5 pilules, puis lui lança, visiblement toujours fâchée à cause de cette petite frayeur:
-Vous allez prendre votre douche, suivez moi.
Reid n'avait pas trop le choix et il se demanda alors si on allait le laver, il espérait bien que non. Fort heureusement, il pouvait se laver tout seul, enfin, tout seul, c'est en grand mot vu que tous les pensionnaires se lavaient au même endroit et même temps. Gêné, Reid pris place dans un coin de la douche commune, près de la sortie. Dès que l'eau s'arrêta les infirmières restées à quelques mètres venaient chercher les patients pour les habiller avant de les emmener prendre leur petit-déjeuner dans le réfectoire. Reid remercia la femme, mais lui demanda pour s'habiller seul, devant la négation de la femme Spencer fut obliger d'obtempérer et de se laisser faire. L'infirmière le pris par le bras et l'emmena alors dans le couloir principal de l'asile.
-Même un sain d'esprit serait devenu fou ici, pensa Reid.
Pendant un moment il pensa à s’évader, mais en fut vite dissuader par tous les gardes armés jusqu'au dent qui patrouillaient dans les couloirs. Il aperçut parmi eux, les deux gorilles qui l'avaient mis au tapis la dernière fois, ne pouvant rien faire contre eux, Reid leur lança alors un regard empli de haine et de colère. Mais tous deux, ne prirent même pas la peine de le regarder.
-Tout est froid ici, pensa amèrement Spencer, même les gardes restent de glace.
Il entra dans le réfectoire, une grande pièce ou tout était collé, attaché, et les couvert et les assiettes en caoutchouc. Les fenêtre étaient tellement hautes, que personnes n'avaient jamais du les laver. Depuis son réveil, Reid avait remarqué qu'il n'était plus un être humain qui portait un nom et qui était fier de le porter en rappel à ses parents: il n'était plus qu'un numéro sans souvenir et sans fierté, il n'était rien d'autre qu'un alignement de trois chiffres...
-Numéro 911, allez prendre votre place!
Le haut-parleur venait de cracher cette phrase d'une voix nasillarde et sans émotion. Il sortit de sa rêverie et remarqua qu'il était resté debout près de l'entrée. Son infirmière le prit par le bras, comme on le fait pour un enfant et l'emmena s'asseoir à une table avec d'autres pensionnaires. Le numéro 911, c'était lui, comme une plaisanterie de mauvais goût, on lui avait donné ce nombre. Sûrement en rappel du temps ou il travaillait pour le FBI. Il observa les personnes à sa table. Il y avait une femme et deux hommes. Le femme, avait de long cheveux noirs frisés qui lui tombaient sur le visage et dodelinait de la tête comme un balancier ou une horloge cassée, bonne pour la poubelle. Les deux hommes, eux, ressemblait plus à des statues mises en décoration qu'à des êtres vivants. Peut-être qu'un jour Reid leur ressemblerait, il était bien devenu un tueur, mais il espérait ne pas devenir fou. La femme s'arrêta de se balancer quelques secondes afin d'observer Spencer et lui dit enfin:
-Je ne suis pas folle, tout comme toi, mais personne ne nous croira. Au fait ne regarde pas Henri dans les yeux, dit-elle en désignant un des deux hommes, sinon, c'est sûrement la dernière chose que tu feras.
Voyant que Reid ne réagissait pas, elle ajouta:
-Personne ne me croit, mais, je sais comment on peut s'évader d'ici...
-Comment? La coupa Reid la voix fébrile, "enfin il se réveille" pensa la jeune femme.
Elle lui sourit gentiment laissant apparaître une rangée de dents blanches et parfaites. Vue sous cet angle, Reid dut avouer qu'elle était très jolie.
-Je m'appelle Ziva David, je travaille au NCIS, enfin, je travaillais... On m'a envoyé ici après une crise de cataplexie suivi de démence. On m'a aussi annoncé que j'avais tuer 5 personnes, tu vois, tu as de la chance tu n'as eut que 3 meurtres sur le dos. Je sais aussi que tu t'appelles Spencer Reid agent à la BAU et qu'on t'a, comme moi, accusé à tort de plusieurs meurtres. Tu es spécialiste en la matière, alors dis-moi, est-ce possible qu'un tueur en série tue des gens et mette ça sur le dos des autres?
-Heuuu...Oui c'est possible... Mais comment savez-vous que nous sommes innocents, je ne me souviens de rien...
-Moi non plus, mais te crois-tu capable de poignarder des étrangers de sang froid, toi?
-Non...
-Alors on est fait pour s'entendre! Après le repas, on aura une récréation, là-bas, je te dirais comment on s'échappera d'ici.
Tout le long du repas, Reid se demanda si Ziva ne lui mentait pas et si elle n'avait pas tout inventé, mais elle était sans doute, sa seule chance de sortir un jour d'ici...

je viens de lire ta fiction et crois moi j'aimerais bien lire la suite.

c'est trop bien moi LA SUITTTTEEEE aussi j'en n'ai écrit une en ce moment mais j'en n'ai déjà écrite 3 mais c'est sur le 4400

0ki!

J'ai continué à l'écrire mais va me falloir du temps pour taper la suite, je crois que je peux déjà vous dire, que je vais introduire quelqu'un du NCIS dans l'histoire!

Mon autre série fétiche!

Je crois que c'est un roman que jai decidé d'écrire!

Et c'est pas fini...

Trop coool je suis ta première fan je suis ta maison d'édition

moi j'adore allé la suite lol

Merci!

J'écrirais encore pendant le week-end, je suis un peu fatiguée après gym(2 heures!), je m'y mettrais demain ou se soir!

Moi c'est le lundi 2 heures LOL allez la suitttteee va si Manonnn

Allez, courage, j'ai écrit la suite, il ne manque plus qu'à se que je vous la réécrive de mon cahier de brouillon à ici!




Son infirmière l'emmena vers la cour. Comme une institutrice le ferait avec sa classe, mais la seule différence c'est que les enfants ne portent pas des menottes et lui, si. Ils arrivèrent dans une pièce aux plafonds hauts et aux murs gris, à croire que c'était la seule couleur existante à l'époque de la construction de l'asile.
-Vous pouvez rester ici ou aller dehors, dans la cour, la récré dure 1h, tachez d'être présent lors de l'appel, d'accord? Lui expliqua-t-elle.
-Oui, grommela Reid.
Elle lui enleva ses menottes, comme on donnerait une récompense à un enfant qui répond bien à la question posée. L'essentiel était qu'il était enfin libre de ses mouvements, il s'avança dans la pièce, laissant derrière-lui l'infirmière et chercha Ziva du regard ; elle n'était pas ici. Sûrement était-elle dehors. Le jeune homme passa entre les tables où des malades restaient assis pendant que l'heure passait, à regarder le vide ou un autre monde dont eux seuls avaient la clé. Il passa la porte et senti l'air frais sur son visage, heureux de ne plus sentir l'air vicié et conditionné des bâtiments. La cour extérieure était composée d'une grande pelouse, entourée de barrières électrifiées et de bancs, placé le long d’un des murs de l’hôpital psychiatrique. Ziva l'attendait sur l'un d'eux, ses cheveux noirs corbeaux flottant autours de son visage sous les caprices d'un vent automnal.
-Rebonjour, lui dit-elle, d'une voix enjouée, je préfère rester ici, car je ne peux plus supporter les quatre murs derrières lesquels nous sommes enfermés : j'aime sentir le vent. Enfin, trêve de bavardage, je vais t'expliquer comment nous allons prendre la poudre de chaussettes...
-La poudre d'escampette tu veux dire? la coupa Reid, ne pouvant cacher un léger sourire de dépit ; cette fille était timbrée.
-Oui, excuse-moi, mais je parle 5 langues différentes et l'anglais n'est pas ma langue maternelle, alors comprend que je m'embrouille parfois un peu dans les expressions!
-J'ai fait une erreur de jugement, elle n'est peut-être pas givrée, tout compte fait, pensa Reid, redevenu confiant.
-Il y a quelques temps, commença Ziva, j'ai dut interroger un des patients de l'asile. Un marines qui avait été torturé pendant la guerre en Irak et qui c'est mis à tuer et manger les hommes qui étaient avec lui en mission.
-C'est du cannibalisme, autrement dit, de l'anthropophagie, qui vient du mot grec :άνθρωπος, l'homme et phage, manger. A cette époque Homère, l'aède, raconta dans l'Odyssée, la rencontre entre Ulysse et Polyphème, l'ogre anthropophage. D'autres mots sont aussi de la même racine, comme l'anthropométrie qui est une méthode d'identification des criminels, reposant essentiellement sur l'étude des empreintes digitales...
-Et grâce à cette méthode, voilà où nous en sommes!Dit amèrement Ziva, je suis heureuse de savoir que ton QI de 187 m'explique les origines de tous les mots de la langue anglaise, mais essaie de les garder pour toi, car je connais aussi d'autre moyen de te fermer le rabet!
-Le clapet tu veux dire?
-C'est la même chose! Puis je n’aime pas me sentir bête par rapport à toi, donc garde tes réflexions dans ta tête ! Bon, je disais que je suis venue ici interroger ce type, l'"anthropophage", si tu préfères et on m'a donné les plans pour ne pas que je me perde, j'ai aussi parler avec un gardien, il m'a appris que l’asile avait de grosses lacunes niveau sécurité.
-Et tu te souviens des plans?
-Mieux, dit-elle, en fouillant dans sa poche, je les ai redessiné!
Elle sortit une feuille de papier de sa poche et la lui tendit.
-Nous sommes ici, lui indiqua-t-elle.
-Comment as-tu réussi à le refaire? demanda Reid visiblement perturbé.
-Au Mossad, si on n’a pas une bonne mémoire visuelle, on ne fait pas longue flamme!
-Il me semblait que tu étais agent au NCIS!, rétorqua Spencer, tellement perplexe qu'il ne pensa pas à lui dire que l'expression exacte était long feu et pas longue flamme.
-Oui, mais avant je travaillais au Mossad. Ces failles, se sont les systèmes de sécurité et de fermeture des portes ainsi que les tours de garde. Quand il y a un orage, les caméras tombent en pannes et les portes des chambres se déverrouillent, par défaut de subsides, ils n'ont pas réparé le système défectueux, de toute manière, les patients ne sont normalement pas au courant! En plus, à 1h du matin, il n'y a qu'un garde qui patrouille dans les couloirs, donc il y a peu de chance qu'on tombe sur lui. Pour savoir l'heure, il suffit d'écouter et de regarder: à 9h c'est l'extinction des feux et chaque heure, le tour de garde change, on attend un "bip" sonore pour prévenir les gardes concernés!
-D'accord, mais il faudra attendre le prochain orage!
-Dans la salle de récré, il y a une télé, il ne passe que la météo, ils disent que c'est un programme non-violent, parfait pour leurs pensionnaires! Et se soir ils annoncent de violents orages pour Los Angeles, Las Vegas, Quantico,... Enfin chez nous quoi! Parfait pour s'évader se soir, si tu es d'accord, évidemment!.
Après une légère hésitation, Spencer accepta.
Ziva lui tendit le plan et lui dit:
-Le couloir A c'est le tien, le B, le mien, viens me chercher à 1h.
Driiiiiing, la sonnerie qui annonçait la fin de la récré venait de résonner, les rappelant à l'intérieur de la prison grise.
Ils se levèrent pour rentrer, quand Reid demanda à Ziva:
-Où iront-nous une fois sorti d'ici?
-Mon frère, Ari, répondit Ziva, avait des appartements un peu partout, pour ses missions, il en avait un à Los Angeles, nous irons nous cacher là et nous retrouverons le véritable tueur.
Il passèrent les portes de l'asile qui se refermèrent derrière eux, les engloutissant dans un tourbillon de folies et de silences.


Suite au prochain épisode!

Oh mon chouchou
N'empeche y Zivaaaaaaaaaaaaaa youpiiii j'adooore ta ficcc

NOOOOOOOON, je venais d'écrire le suite et tout c'est barré, va falloir que je refasse tout!

Mince!

Cette fois je le fais sur le "World" no problem là?.

J'avais écrit presque tout!!!

Oooowwww c'est nul sa moi je le fait avec le world ^^

C'est bon, je l'ai refait! Et sur le world, cette fois! avant je le réécrivait direct ici, après je faisait copier/coller sur le World, pour l'enregistrer.

SUITE 3

Les yeux grands ouverts, Reid attendait le signal sonore, prêt à se lever d’un bond au moindre bruit et partir loin de ce lieu sinistre et de ces murs gris. Il écoutait le silence depuis 45 minutes, il était 00h45. Enfin tout n’était pas aussi silencieux, car de temps à autres on pouvait entendre les bruits étouffés de l’orage qui essayait de traverser les murs pour se faire entendre des pensionnaires de l’asile. Spencer savait qu’il n’avait rien à perdre, c’était rester ici et mourir à cause de l’abandon de ses amis ou alors s’enfuir et refaire sa vie ailleurs. En y pensant, il se rappela de se qu’il avait vu quelques heures auparavant, alors qu’il revenait du réfectoire, juste après le repas du soir. Il avait aperçut dans les couloir un homme qui semblait avoir vieilli prématurément : il avait plus ou moins 40 ans, mais en faisait au moins 60, ses cheveux blancs y étaient sûrement pour quelque chose. Mais ce qui intrigua le jeune homme, c’était les multiples cicatrices que l’homme avait aux poignets et qui lui zébraient la peau comme de vieilles fissures dans un murs qui avait vécu trop de tempête et d’intempéries pour supporter le poids des années. Il y avait aussi son regard aussi vide qu’une bouteille dont le contenu avait été jeté par terre, juste pour s’amuser. Reid avait demandé à son infirmière qu’est-ce qui lui était arrivé, car, il en était sur, cette femme était du genre de ces petites commères qui en savaient plus sur les autres que sur leur propre famille.
-Lui ? lui avait-elle répondu, avec la fierté d’en savoir plus long que Reid.
-Oui, dites-moi se qui lui est arrivé, s’il vous plaît.
-D’accord, mon p’tit intello psychopathe, Reid avait fait la grimace, il n’aimait pas qu’on l’appelle comme ça. Mais son exaspération amusait au plus haut point son infirmière qui, juste pour l’ennuyer, le répéta presque à chaque phrase.
-C’est Louis Tandrew, il avait été condamné il y a 10 ans pour le meurtre de sa fille et de sa femme. Il a échoppé de 20 ans grâce aux circonstances atténuantes que sont la folie et l’amnésie dont il souffre. Mais il y a 2 ans, pour une raison inconnue, il s’est taillé les veines avec un couteau qu’il avait fabriqué avec une cuillère. Il n’arrêtait pas de dire qu’il était innocent, mais un innocent n’aurait jamais fait un geste pareil. Enfin, tu peux pas comprendre vu que tu es coupable, toi. Mais 2 mois après qu’il ait tenté de se suicider, le vrai coupable s’est dénoncé, Louis a été disculpé, mais est resté dans cet état.
-Mais s’il est innocent, que fait-il encore ici ?
-Quand on vit avec les fous, on le devient, ricana-t-elle, maintenant c’est un légume, mais t’inquiète mon p’tit intello psychopathe, ton tour viendra, patiente un peu c’est tout !
Reid avait eu une envie folle de lui mettre son poing dans la figure, juste pour qu’elle arrête de sourire aussi bêtement. Il ne pouvait accepter que l’on se moqua d’un homme qu’on avait brisé alors qu’il était innocent, non, c’était injuste. La chance avait été du côté de l’infirmière, vu qu’au moment ou Spencer tentait de trouver l’endroit qui ferait le plus mal à cette femme, un garde était passé et l’avait dissuadé de faire quoi que se soit. Non, il devait sortir d’ici, pas être mis dans une salle d’isolement. Quand il fut rentré dans sa chambre, il attendit l’extinction des feux et compta consciencieusement les « bips sonores ». Et le voilà, en train d’attendre que son sort ce joue sur un « bip ».Soudain, il entendit un bruit presque inaudible, qui s’amplifiait de plus en plus, mais aucun rapport avec le signal sonore ou l’orage, non c’était un murmure. Après quelques secondes, Reid put entendre les paroles de cet air connu :
-Le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais, lundi, mardi, mercredi…
Reid eut l’impression que la température chutait d’un coup, peut-être étais-ce un mensonge à lui-même pour ne pas avouer que les tremblements qui secouaient son corps étaient dus à la peur, une peur incontrôlée et incontrôlable. Spencer décida de ne pas se laisser prendre par la panique et, toujours couché sur son lit, il ferma les yeux de toutes ses forces et récita des théorèmes, c’était con mais au moins, il ne pensait plus à cette voix qui résonnait dans sa chambre, comme dans sa tête, il arrivait presque à l’oublier. Mais, comme pour rappeler sa présence, une main glacée et poisseuse se posa sur son bras et ses doigts moites remontèrent le long de celui-ci, laissant derrière leurs sillages un picotement douloureux. Reid voulait hurler, mais il ne pouvait pas tout gâcher, pas maintenant, pour se calmer, il se remémora les bons moments passés avec ses ex-collègues, cela lui rapporta un peu de chaleur, mais aussitôt il ressentit un souffle froid sur son visage se qui le faisait encore plus paniquer. Combien de temps pourrait-il tenir ?
-Biiiiiiiiiiiip !
Reid sursauta brutalement et ouvrit les yeux, comme il s’y attendait, il n’y avait personne dans le pièce. Il posa un regard hébété sur son bras et vit qu’il était ensanglanté, en le regardant mieux, il aperçut qu’il y avait des lettres gaver dedans : « Avenge me K. », il ne préféra pas se poser trop de question, il devait partir rejoindre Ziva. Il rabaissa alors la manche de son T-shirt pour cacher ses blessures, espérant qu’elle ne les verrait pas. Le cœur battant toujours aussi vite, il se leva et poussa la porte de sa chambre, qui s’ouvrit comme par magie : Ziva ne lui avait donc pas menti. Il sorti le plan de sa poche qu’elle avait redessiné et se dirigea vers le couloir B, ou elle devait l’attendre. Après avoir traversé plusieurs couloirs, il arriva enfin à l’endroit prévu. Ziva l’attendait déjà, son regard se posa sur le bras de Reid, mais elle ne dit rien. Sans se parler, ils s’avancèrent dans les dédales de l’asile. A près avoir marcher pendant quelques minutes sans rien rencontrer, il arrivèrent dans le halle d’entrée.

Fernando Tinquilo travaillait pour l’asile depuis près de 10 ans, c’était un métier tranquille et bien payer. Il faut avouer qu’il n’était pas très appliqué à sa tâche, mais il le faisait quand même. Souvent il dormait pendant son service ou allait draguer la cuisinière qui restait, pour lui, juste que très tard dans la nuit. Fernando était d’origine espagnole, ses parents avaient immigrés aux USA en 1973, alors qu’il n’avait que 10 ans. Il devait être minuit, quand il décida, après une sieste « bien méritée » d’aller voir sa tendre dans les cuisines, il était marié mais son dicton favoris était de dire qu’il fallait profiter de la vie. Il se leva donc et sorti de son bureau qui se trouvait dans le halle d’entrée, laissant derrière lui toutes ses affaires. Etant parti il ne vit pas les deux ombres s’introduire dans son bureau et voler ses clés de voiture. Trop occupé à tromper sa femme, il n’entendit pas le bruit du moteur de sa voiture qui démarrait sur les chapeaux de roues et disparaître dans la nuit, sous l’œil attentif du tueur. Sans le savoir, ils venaient d’échapper à une mort certaine…mais pour combien de temps ?


Dans la suite, il y aura les autres de l'équipes qui arriveront!

Cooool j'adore j'attand la suite avec impatiente
Moi le début de ma fic est sur mon forum et celui de ma sushi (Léa vous connaissez pas ) je suis déjà à quelque 10 épisode à ma fic

C'est tout chaud, ça vient d'être écrit, encore le suite!





Elle Greenaway, regardait Hotchner, ses beaux yeux noisettes rappelaient les feuilles des arbres en automne, ce qui apportait encore plus de charme à sa beauté naturelle. Cela faisait près de 20 minutes qu’ils étaient là, tous ceux du bureau, rassemblés pour faire le profil psychologique de Reid, mais jusqu’à lors, personne n’avait ouvert la bouche. Tous était captivé par ce qui se passait dehors ou par leurs pieds, visiblement gênés, ils se taisaient. Elle observa chacun d’entre eux, Hotchner regardait par la fenêtre, il semblait furieux, bien que d’habitude, il n’avait pas l’air d’être de très bonne humeur, on voyait qu’aujourd’hui, c’était pire. A côté de lui, se tenait Derek Morgan, l’ami de Reid, bien qu’il se moqua souvent du génie, ils étaient très lié…Lui regardait simplement ses pieds, comme s’il détenaient le pourquoi du comment de ce qu’avait fait Reid. Dans un coin du bureau, Jason Gideon regardait dans le vide, jamais Elle ne l’avait vu dans cet état : c’était un zombie. Reid et lui avait une relation père/fils très forte, qui venait de se briser trop vite, les laissant, l’un comme l’autre, dans un trou noir duquel Elle se demandait s’ils pourraient sortir un jour. Bien qu’elle en eut peur, Elle se doutait que la carrière de Gideon était finie, Reid les avait tous détruit, elle-même, se sentait seule, les phrases philosophiques de Reid lui manquait terriblement. Continuant à faire le tour des présences, son regard se posa sur Jennifer Jareau , c’était la seule du bureau à croire en l’innocence de Spencer, bien que les preuves soit accablantes, elle s’en foutait totalement, elle hurlait à qui veut bien l’entendre que Reid n’avait rien fait. La jeune blonde avait les sourcils froncés sous l’effet d’une concentration intense. Un léger bruit provenant de la porte fit qu’Elle sortit de ses pensées : on venait de toquer à la porte du bureau.
-On est en réunion, répondit agressivement Hotchner, tandis que tout le monde se regardait avec incrédulité, sauf Gideon, qui restait toujours là, sans bouger, comme une statue de glace.
-C’est sûrement pour moi, objecta J.J. sortant de sa torpeur.
Elle se leva et ouvrit la porte, un homme d’une trentaine d’année apparut dans l’embrasure de la porte, un colis sous le bras.
-Bonjour, je suis le livreur de « Criminal Scientifique », je viens porter les analyses complémentaires à Mademoiselle… Jennifer Jareau , ajouta-t-il en lisant sur sa liste de « clients ».
-C’est moi, répondit J.J d’une voix blanche, méconnaissable.
-Signez ici, s’il vous plaît.
J .J ne se fit pas prier et s’exécuta avec précipitation.
-Au revoir et passez une bonne journée, dit le livreur avant de repartir.
Jennifer ferma la porte, ouvrit le colis, sortit un rapport médical et le lut, la tension était fébrile. Bien que les autres ne savaient pas de quoi parlait le document, personne ne dit rien, on sentait bien que la tension était montée d’un cran. Soudain, J.J. éclata en sanglot et lâcha le papier qu’elle tenait en main, il tomba aussi légèrement qu’une plume et se posa délicatement sur le sol. Jennifer tenta de balbutier, sous les regards incrédules de ses collègues, quelques mots qui restèrent dans sa gorge, les autres ne purent comprendre que quatre mots : « le calvaire est fini ». Gideon fut le plus prompt à réagir, ce qui étonna ses collègues, qui, apparemment, l’avaient déjà classé dans les légumes. Il ramassa le papier et le lut en vitesse, la surprise se lut sur son visage.
-Nous allons chercher Reid, il est innocent, s’exclama-t-il, voyant que personne ne bougeait, il rajouta : son sang a gardé des traces de GHB, il devait en être bourré quand il est arrivé à l’hôpital, en plus, avec une si grande quantité dans le sang, il n’aurait pas put commettre un meurtre.
-Mais on aurait du le voir quand on a fait les analyses à l’hôpital, objecta Derek.
-Il y a une taupe dans l’hôpital, car les premières analyses de sang proviennent d’un donneur inconnu, ce n’était pas son sang que l’on analysait mais celui d’un autre patient ou d’un médecin. En plus, il y a aussi dans son sang, beaucoup de 2CB, une drogue hallucinogène très puissante, ce qui explique son comportement décrit comme démentiel par les médecins. A la place de lui injecter des calmants, on lui refilait cette saloperie. Il a été piégé et nous, on l’a accusé et envoyé à l’asile pour rien.
Tous étant sous le choc, ils ne bougèrent toujours pas, les yeux de Elle avaient la taille de soucoupes et Derek ne regardait plus ses pieds trop occupé à garder la bouche ouverte et les yeux écarquillés, comme s’il venait de voir un fantôme. Aaron se leva brusquement et prit sa veste et leur dit :
-On va le chercher avant qu’il ne soit trop tard.
Jennifer, qui venait de sécher ses larmes suivit le groupe qui s’était levé comme un seul homme. Ils démarrèrent au quart de tour, pendant que J.J téléphonait à l’asile pour les prévenir des nouveaux éléments et de leur arrivée dans quelques minutes. Ils étaient si pressés que sur le chemin, ils ne virent pas passer à côté d’eux, un couple étrangement vêtu, dans une voiture qu’ils venaient de voler…Quand ils arrivèrent à l’asile, l’infirmière de Reid, son médecin, le garde de patrouille et celui du halle se tenaient tous ensemble, la tête baissée, les mains de le dos, ils ressemblaient à des condamnés à mort, attendant le sentence qu’ils avaient mérité. Aaron se douta que quelque chose de grave venait de se produire. Il se dirigea en courant vers eux, laissant ses collègues derrières lui et leur demanda violemment :
-Où est Reid ?!
-Il s’est enfui cette nuit avec une autre pensionnaire qui avait commis les mêmes sortes de meurtres que lui, répondit calmement le médecin, n’y allant pas part quatre chemins.
-Mais comment ?
-Nous ne savons pas exactement les circonstances, mais il semblerait que cela se soit produit il y a une vingtaine de minutes, ils ont volé la voiture du garde du halle d’entré.
-Monsieur, puis-je dire quelque chose, demanda timidement l’infirmière que Reid détestait tant.
-Ca dépend si vous jugez ça important, lui répondit Hotchner, pendant que les autres venaient de le rejoindre.
-Il y a cinq jours, un homme est venu me trouver et m’a signé un cheque de 30 000 $ pour empoisonner monsieur Reid avec du 2CB, vous savez je n’ai pas beaucoup d’argent et mon salaire est médiocre…
-Venez en au faits, la coupa Gideon, visiblement bien réveillé.
-J’ai accepté. Pendant le sommeil de M. Reid, je lui injectais le produit que l’homme venait me livrer : du 2CB. Peu avant votre venue, je me suis donc rendue, comme les autres soirs, dans la chambre de M. Reid et j’ai vu qu’elle était vide. J’ai averti mes supérieurs et je ne lui ai donc pas fait l’injection. J’ai encore la seringue que l’homme m’a donnée, dit-elle en tendant l’objet aux profileurs, je vous dit ça car je ne veux pas avoir d’ennuis.
-Je crois que c’est déjà trop tard, répondit brutalement Aaron.
-A quoi ressemblais l’homme ? , enchaîna Derek.
-C’était un homme grand, très musclé qui avait les cheveux coupé très court. Il avait aussi une balafre sur le visage, du côté droit, je pense…
-Il ne s’appellerait pas David Horthew ? demanda fébrilement Gideon.
-C’est bien possible, en tout cas, si c’est pas ça, ça y ressemble très fort.
-Tu le connais, demanda Hotchner cherchant à intercepter le regard de Jason qui voyageait nerveusement dans tout les sens.
-Oui, répondit-il enfin, cela remonte à quelques années, un sérial killer tuait des marines, il était à sa 14ième victime quand un certain Leroy Jethro Gibbs m’a demandé mon aide. Nous avons coincé le gars qui avait fait ça, David Horthew, et il a juré que dés qu’il sortirait de prison, il se vengerait sur nos proches.
-La détenue avec laquelle il s’est évadé s’appelle Ziva David, un agent du NCIS, mais je ne sais pas le nom de son patron, balbutia le médecin.
-Et vous vous posez réellement la question ? Rétorqua Hotchner.

J'écrirais la suite pendant les vacances, j'ai déjà le scénario en tête, me reste plus qu'à l'écrire!

Les maisons défilaient à toutes allures autours d’eux, Reid se cramponnait à son siège. En effet, depuis que Ziva conduisait, ils avaient failli renverser 3 personnes et foncer dans 5 voitures...bien qu’elle n’eut commis aucun meurtres, il sentait que cela n’allait pas tarder. Ziva avait tout préparé pour leur évasion : des faux passeports et un avion à prendre, direction Los Angeles. Maintenant, il roulait dans une voiture volée. Reid jeta un bref coup d’œil sur le tableau de bord : il roulait à du 150 km/h, s’ils faisaient un accident, ce serait mortel pour eux. Mais il n’osait rien lui dire, la tension était palpable : ils étaient des fugitifs et à l’hôpital, ils s’étaient sûrement déjà aperçus de leur disparition. La voiture obliqua puis ralenti, Spencer regarda la route, il n’y avait pas de feu rouge, aucune personne ne bloquait la route ; bien qu’il ne pensait pas que Ziva aie ralenti pour « si peu »: ils devaient donc être arrivés. Il descendit, posant un pied puis l’autre, doucement, car il sentait que s’il était trop brusque, son dernier repas servirait de tapisserie pour l’immeuble en face de lui. Souriante et imperturbable, Ziva s’approcha de lui et lui dit en souriant :
-Je trouve que je m’améliore point de rue de ma conduite !
-Point de vue, Ziva !
Puis après avoir pris une grande inspiration et avoir échappé à une vague de nausée, Reid ajouta :
-Je me demande ce que c’était avant, si maintenant tu roules mieux…
-Je roulais à gauche, répondit Ziva en rigolant, viens je te porte si tu veux ?
Ravalant son irrépressible envie de vomir, Reid lui répondit :
-Non, ça va, je sais marcher tout seul !
Pour appliquer ses gestes à sa parole, il lâcha la voiture et avança de quelques pas, puis s’effondra par terre. Ziva le releva et l’emmena à l’intérieur de l’immeuble. Le poussa dans l’ascenseur et monta avec lui. Reid avait viré au blanc, en rappel aux poupées de porcelaines qui avaient enchantées le quotidien de petites filles venues d’une autre époque. L’ascenseur s’arrêta au 4ième étage et déboucha sur un couloir étroit et mal éclairé. Quelques tableaux ornaient les murs humides et infectés par les moisissures, essayant sans doute d’en cacher la plus grande partie. Les portes s’alignaient, les unes à le suite des autres, ils marchèrent quelques mètre avant de s’arrêter devant la chambre 4B9. Ziva s’abaissa et passa sa main sous le paillasson, elle en sorti deux clés, elle en donna une à Reid et lui dit :
-Tiens voilà la clé de l’appartement, l’autre c’est celle d’un garage très discret, je reviens dans 10 min…, elle se tut un instant puis ajouta en souriant, essaie de vomir dans les toilettes pas sur les meubles ou sur la moquette, j’ai pas envie de nettoyé, d’accord ?
-Je n’ai pas envie de vomir, je suis juste fatiguée, mentit Reid.
-Mais oui, enfin reste ici, je reviens dans pas longtemps.
Sur ces mots, elle s’éloigna de lui, le bruit de ses pas s’estompa et Spencer se rendit compte qu’il était toujours devant la porte, alors en vitesse, pour rattraper le retard qu’il avait pris en rêvassant, il introduisit la clé dans la porte, la tourna et l’ouvrit à la volée. C’est alors qu’il entendit un léger grincement, instinctivement, il se retourna et vit que la porte en face de la sienne était légèrement entrouverte, le visage d’une jeune fille se profila devant ses yeux, celle de son rêve, éberlué, il ferma les yeux un instant et les rouvrit, la porte d’en face était fermée et personne n’était dans les couloirs. Il faut avouer qu’à 2 h du matin, c’eut été étonnant. Reid, perturbé, rentra vivement à l’intérieur et ferma la porte derrière lui. Un peu trop vivement justement, son estomac déjà fragilisé par la conduite exécrable de Ziva ne pu supporter le choc. Spencer, la main plaquée sur la bouche, traversa à vive allure le mini salon/cuisine dans lequel il venait d’entrer et se dirigea vers une des trois portes qui se tenait l’une à coté de l’autres à droite de la petite pièce. Il l’ouvrit, manque de chance, c’était une chambre. Il sentit son estomac se tordre et son repas remonté dans sa gorge, un goût amer et sur s’installa dans sa bouche. Il prit ensuite la porte du milieu, bonne pioche, c’était la salle de bain, il s’y engouffra comme s’il avait le feu aux fesses. La porte d’entrer s’ouvrit et Ziva qui venait d’arriver dans l’appartement entendit le choc entre le repas de Spencer et l’eau du WC... finalement sa conduite ne s’était pas fort améliorée.

Reid et Ziva avaient trouvé des vivres dans la cuisine, des pâtes et une sauce qui par miracle, n’était pas périmée. Ziva concocta le repas, tandis que Reid préparait les chambres de chacun, lorsqu’on toqua à la porte. Paniqués, ils se regardèrent, s’interrogeant mutuellement du regard : qui pouvait savoir où ils étaient? Par chance, ils s’étaient changés dans l’appartement, Reid avait pris les habits du frère de Ziva et elle, elle avait pris ceux que la collègue de son frère avait laissé sur place. Prenant son courage à deux mains et aussi un couteau par la même occasion, Ziva s’approcha de la porte et l’ouvrit, laissant apparaître un jeune homme d’une vingtaine d’année qui lui tendit une enveloppe. Spencer s’approcha derrière Ziva et pris la parole :
-Qui est-ce qui t’envoie ?
-Un type dans la rue, répondit le jeune, nerveux, il m’a payé 100$ cash pour vous remettre cette lettre. Maintenant je peux partir ?
-Oui, répondit Ziva, en train de soupeser l’enveloppe.
Le jeune ne se fit pas prier et parti en courant, les laissant seuls.
-Qui peut bien savoir ou nous sommes ? demanda Reid, inquiet.
-Réfléchis, si c’était la police, ils seraient déjà venus nous cueillir. La seule personne qui sait que nous nous sommes enfuis et qui ne veut pas nous vendre aux flics, ça ne peut être que…
-Le meurtrier, murmura Reid.
-Ouvrons cette lettre en tout cas, j’ai regardé, il n’y a pas de poudre suspecte dedans.
Ziva déchira l’enveloppe et sortit le papier qu’elle contenait et lu à haute voix se qu’il était marqué :
-« Venez dans la rue Game, à minuit, demain soir. Ziva attendra au début de la rue, Reid à la fin. Je vous expliquerais un à un le pourquoi de mon geste. Je vous innocenterais. Mais si vous ne venez pas, je rajouterais des meurtres sur votre dos et vous serez peut-être les acteurs principaux d’un grave accident qui emportera dans ses entrailles la vie de deux personnes. Réfléchissez bien.

Merci de votre compréhension

Votre futur ami »

-C’est de la folie si nous y allons ! s’écria Reid.
-Mais si nous n’y allons pas, nous n’arriverons pas à ravoir une vie normale, lui répondit Ziva, c’est la seule solution.
Voyant Spencer perplexe, elle ajouta :
-Le soir porte conseil, nous prendrons une décision demain.
-C’est la nuit qui porte conseil, rétorqua Reid, sans grande conviction.
-Bonne nuit, lui répondit Ziva, qui venait de disparaître dans les ténèbres de sa chambre. Enfin seul, Reid regarda par la fenêtre, ils étaient dans un quartier pauvre de Los Angeles et les immeubles ternes lui rappelaient l'asile. Perdu dans sa contemplation, il pensa à ses amis qui le croyaient fou et les larmes lui montèrent aux yeux. Il baissa la tête pour cacher ces larmes qui venaient de naître, qui coulaient le long de ses joues et aperçu les taches de sang qui maculaient son bras, il avait totalement oublié ses coupures. Il se dirigea alors vers la salle de bain pour prendre une douche et se faire un pansement, espérant que l’eau le laverait de tous ses tracas et qu’il se sentirait mieux après.

Suite au prochain épisode!

OOOooOhh la suittteee

criminal-minds13 a écrit:

OOOooOhh la suittteee

Oui, j'écrirais demain, je suis seule chez moi, j'aurais le temps!

COOOOL

Reid ouvrit les yeux et aperçu un visage souriant au dessus du sien : celui de Ziva.
-Tu sais quelle heure il est, petite marmotte ?lui dit-elle d’un air taquin.
Pendant un instant, un moment presque magique, plus rien ne compta dans l’esprit de Spencer, à part ce sourire, il en oublia même l’endroit où ils étaient et pourquoi ils étaient là. Les yeux sombres de Ziva brillaient d’un éclat incomparable, le soleil illuminant la chambre faisait chatoyer les nuances de brun que ses deux yeux contenaient. Il lui sourit et lui répondit :
-Je n’en sais rien, mais ça fait longtemps que tu es là ?
-Deux heures tout au plus, j’aime regarder les gens dormir, tu avais l’air si…paisible, comme si rien ne pouvait troubler ton sommeil…, lui répondit-elle en passant sa main dans les cheveux de Spencer.
Reid regarda sa chambre, un lit, une armoire, une table de nuit et …ah ! Une horloge ! Son cadran en bois indiquait qu’il était 14h00. Ziva lui dit alors :
-Je me suis levée à 7h, j’ai à peine dormi 3 heures, je suis crevée…
Elle bailla, avant de continuer :
-Je peux prendre ton lit ? Car le mien…il manque le matelas…
Reid ne pu s’empêcher de rire, cela faisait longtemps et cela lui fit un grand bien.
Ziva le regarda un instant, feignant la colère, puis éclata de rire à son tour.
-Mais comment as-tu fait pour dormir s’il n’y avait pas de matelas, s’enquit Spencer, se mordant la lèvre pour ne plus rire.
-Je croyais qu’il y en avait un, mais c’était autre chose dessus…, répondit-elle vaguement, le regard ailleurs.
-Qu’est-ce que c’était ?lui demande Reid, qui était maintenant assis sur son lit.
-Mon frère devait faire semblant d’appartenir à Alkaida, il a eut pour mission de cacher 10 kg de TNT et apparemment, mon lit lui avait plu, répondit-elle avec simplicité, comme si elle venait de lui dire qu’elle avait fait du café.
Reid, n’ajouta rien, se leva et lui dit :
-D’accord, prends-le, mais à une condition…
Le petit sourire narquois qu’il faisait laissait imaginer le pire.
-Quoi ?
-Tu es propre au lit ?
-Enfoiré ! dit-elle, en rigolant.
Pour se venger elle lui lança un oreiller qu’il reçu en plein visage, augmentant le fou rire général. A son grand étonnement, Reid parti sans demander son reste. Ziva était fatiguée et ne se posa pas trop de questions. Elle ferma les yeux, bien callée sur l’oreiller restant, l'autre étant resté par terre. Mais elle le regretta lorsqu’elle senti le sceau d’eau froide que Spencer venait de lui jeter à la figure.

Gideon tournait en rond dans son bureau, sous les regards vides de ses coéquipiers, tous étaient fatigués après cette longue nuit. La police avait lancé un avis de recherche pour Ziva et Reid, mais il doutait que cela aboutisse, Ziva était une pro, pas une amatrice, et ce, malheureusement pour eux. Le regard de Gideon se posa sur le tableau installé là pour faire le profil et étaler les preuves d’un ou plusieurs meurtres. Accrochées à ce dernier, les analyses du contenu de la seringue que l’infirmière de Reid leur avait donné indiquaient que c’était du cyanure que le meurtrier avait mis dedans. Donc si Reid n’était pas parti, il serait mort à l’heure qu’il est. Gideon regarda Derek qui se tenait à côté du tableau, regardant avec insistance et supplication ce dernier, tel un mourrant s’accrochant au peu de temps qui lui restait à vivre. Morgan, s’acharnait sur les preuves depuis près d’une heure, essayant de trouver un détail qui leur avait peut-être échappé. Il y a deux heures environ, Morgan avait essayé de contacter Leroy Gethro Gibbs, mais sans résultat, lui et son équipe étaient en mission sur un porte-avion, une histoire de marines assassiné. Jamais Jason ne l’avait vu comme ça. Le pire dans l’histoire, c’est qu’ils ne pouvaient rien faire, ils savaient qui voulait tuer qui, ils connaissaient les victimes et le coupable…mais ne pouvaient rien faire. En effet, aucun d’entre eux n’étaient localisable. Si on suivait le rapport fait à la sortie de prison de David Horthew, il devrait habiter au beau milieu d’un supermarché. Et Reid et Ziva n’étaient réapparus ni chez eux, ni chez un ami quelconque : ils avaient disparu de la circulation. Sans parler du véhicule qu’ils avaient volé et que personne n’avait vu passer. Soudain, un agent de police fit irruption dans la pièce tenant à bout de bras un jeune adolescent. Gideon sortit de sa rêverie et regarda Matthew, c’était le nom de l’agent, un brave type qui travaillait ici depuis des années. Ce dernier s’adressa à eux et leur dit :
-Ce garçon était venu vous apporter un petit mot, je l’ai coincé quand il a déposé ça à la réception. Le mot est signé d’une certaine Ziva…David, ajouta-t-il après avoir lu le nom sur l’enveloppe. Hotchner fut le premier à réagir, il arracha l’enveloppe des mains du policier et le lu à haute voix pour que tout le monde puisse l’entendre :

« Bonjour, en me renseignant sur Spencer Reid (votre collègue que vous aviez envoyé à l’asile, ça vous rappelle quelque chose ?) je suis tombée sur l’adresse de votre bureau. Sachez que ce soir, si Reid accepte le marché, nous prouverons notre innocence en allant rencontrer le vrai coupable. Je sais que vous ne me croyez pas, mais l’essentiel c’est que cette nuit, à minuit, tout sera fini. Sachez aussi que j’aime jouer dans la rue. L’os est à l’ange les fous aussi.

Sur ce, passez une bonne journée.

PS : Bien que Reid soit fâché contre vous, il saura sûrement vous pardonner.
PPS : Spencer va très bien, il dort pour le moment. Le jeune garçon que je vous enverrais n’a aucun rapport avec nous, j’irais payer quelqu'un pour l’accoster dans une rue de Quantico et lui donnerait de l'argent pour sa mission : si vous l’attrapez, dites-lui qu’il a fait du bon boulot !

Ziva David »

Hotchner regarda Gideon dans les yeux : deux phrases dénotaient du texte.
Jason, ayant compris le message écrivit sur le tableau :
« J’aime jouer dans la rue » et « L’os est à l’ange les fous aussi ».
Puis il se tourna vers Derek et lui dit :
-Maintenant tu as un os à ronger.
J.J. qui était restée dans un coin du bureau leur dit :
-Cette fille est sûrement bourrée de drogue, comme Reid, qu’est-ce qui nous dit que ce n’est pas un de ses délires ?
-Rien, mais c’est tous ce que nous avons et…il est déjà 18h, dit Jason en regardant sa montre, ce qui veut dire qu’il ne nous reste plus que 6 heures pour savoir où ils sont.
-Peut-être qu’elle connaissait un quartier où elle allait jouer quand elle était petite, avança Elle.
-Ou c’est peut-être par rapport à Reid, répondit Hotchner.
-En tout cas, les coupa Gideon, il nous faut plus d’information sur eux, Garcia essaie d’obtenir le dossier de Ziva auprès du NCIS.
Il fit une pose puis ajouta en se levant :
-D’ailleurs, je vais voir si elle y est arrivée car rester ici à ne rien faire m’énerve au plus haut point …
-Et qu’est-ce que je fais de lui ? demanda le policier, toujours sur le pas de la porte.
-Interrogez-le, bien que je pense qu’il n’ait rien avoir avec l’enquête.
-Hééé !s’indigna le jeune, qui prit la parole pour la première fois, je dois rentrer chez moi, ma mère m’attend !
Sans même faire attention à ses protestations, le policier emmena le jeune homme en salle d’interrogatoire, tandis que l’équipe s’était décidée à suivre Gideon chez Garcia. Sauf J.J. qui était restée dans le bureau. Enfin seule, elle sortit une photo de sa poche et elle ne pu s’empêcher de sourire. Cette photo avait été prise au match de foot auquel Reid l’avait emmenée. Ce bon souvenir raviva sa peine, mais ses yeux avaient déjà tellement pleuré qu’ils restèrent secs. Elle se promit de retrouver Spencer et ce, à n’importe quel prix.



Pas eu le temps de regarder après toutes les fautes d'orthographes... sorry! Donc excuzez-moi si vous en trouvez!

Reid attendait Ziva depuis près d’une heure, elle était sortie pour aller chercher « quelque chose d’important ». Spencer ne lui avait pas trop posé de questions, il s’en posait déjà assez lui-même pour embêter les autres… Il n’avait toujours pas décidé s’il irait au rendez-vous de ce soir ou pas. Soudain une clé tourna dans la serrure, Reid releva la tête du livre qu’il lisait : Ziva venait de faire irruption dans la pièce. Elle jeta un coup d’œil sur le bouquin que Reid avait en main : « Armes et morts douloureuses », il appartenait à son frère. Ce n’était pas vraiment le genre littéraire de Spencer et il aurait plus volontiers lu autre chose, mais c’était le seul livre de l’appartement et Reid s’ennuyait ferme. En parlant de ferme, le voisin d’à côté avait une basse-cour chez lui, ou plus exactement un mouton, deux oies et un cochon… D’ailleur si on écoutait bien, on pouvait entendre de temps à un autres un bêlement ou un grognement…mais vu la tête du propriétaire, il n’était pas sure que se soit le cochon qui grogne. En effet, si on avait habillé l’animal et qu’on l’avait mis à côté de son maître, on n’aurait sûrement pas pu les différencier… Ziva enleva sa veste et s’approcha de Reid et d’un geste presque naturel sortit de sa poche deux armes : des glocks 9 mm. Spencer regarda les armes, incrédule et lui demanda enfin :
-Mais où as-tu trouvé ça ?!
-Je les ai empruntés à un ami, lui dit-elle simplement.
Spencer la dévisageait toujours, apparemment il n’en voyait pas l’usage.
-C’est pour le rendez-vous de ce soir, lui dit-elle enfin.
Elle jeta un regard discret vers lui, pour voir sa réaction et celle-ci ne se fit pas attendre.
Spencer se leva d’un bond et lui dit :
-On n’y va pas, ce type est sûrement un dingue, je n’ai pas envie de me faire tuer !
-Si on n’y va pas, effectivement, tu ne seras pas « en-vie » très longtemps, ce type est peut-être fou, mais il sait ou nous sommes, nous surveille et nous suivra jusqu’à notre mort...ou plutôt notre assassinat. Avec deux armes avec nous, nous ne risquons rien.
Soudain on toqua à la porte, pris de panique, Reid arracha des mains les deux pistolets des mains de Ziva et les cacha sous le tapis, tout près de la table.
Ziva alla jusqu’à la porte, prit une profonde inspiration, puis l’ouvrit, un livreur apparut dans le champs de vision de Reid qui venait de se placer derrière elle. L’homme faisait ce métier depuis 5 ans, il n’avait jamais eut de problèmes, mais comme tout homme, il adorait l’argent et quand un homme avec une balafre lui avait donné un colis à livrer à deux personnes pour mille dollars, il ne s’était pas fait prier. Evidemment, ce n’était pas le seul arrangement avec le mystérieux homme, il devait aussi ne pas indiquer qu’il était passé chez ces personnes dans son carnet de bord. L’homme lui avait donné 500$ d’avance, le reste une fois le boulot fini, c’était ça l’arrangement. Mais ce que le livreur ne savait pas, c’est que son prochain « arrangement » serait celui de ces prochaines funérailles…L’homme prit enfin la parole :
-Bonjour, je suis venu vous livrer un colis, signez ici, madame et vous ici, monsieur… voila parfait !
Il se retourna et ramassa la caisse posée par terre à côté de lui, la prit dans ses bras et entra dans l’appartement. Son regard se posa directement sur la table du salon qui trônait au milieu de celui-ci. Bouches bées, Reid et Ziva virent l’homme sans gêne passer devant eux. Mais ce n’était pas pour cette raison que Spencer devint livide, l’homme allait devoir passer sur le tapis pour atteindre la table, de quoi le mettre au tapis justement… Aucun des deux n’eurent la force de bouger, tout deux semblaient pétrifiés. Reid passa en revue toutes les possibilités : soit ils laissaient l’homme passer en priant qu’il ne trouve pas les armes, soit ils lui disaient de partir, soit ils changeaient les armes de place, bonjour la discrétion… Reid choisit la première, s’ils se conduisaient bizarrement, ils pourraient attirer l’attention du livreur et jusqu’aux dernières nouvelles, ils étaient recherchés… Spencer regarda Ziva, cette dernière semblait en apnée, si le livreur ne se dépêchait pas, Spencer avait peur qu’elle n’étouffe. Pour faire la conversation Reid lui murmura :
-La détente est-elle facile ?
-Heuuu…, justement à ce sujet, fit-elle en regardant le livreur qui marchait tellement lentement qu’il y avait peu de chance qu’il y arrive à la table avant ce soir ...
-A ce sujet quoi, demanda Reid qui commençait à s’inquiéter.
-J’ai enlevé la sécurité à l’un…mais je ne sais pas s’il…enfin tu vois…en tout cas, s’il les découvre ou marche dessus, il aura peut-être un choc, et ce, dans tous les sens du terme…
-Quel humour, maintenant, si on entend « Boum » on le saura…
-Exactement, lui dit Ziva avec un sourire crispé, mais ce n’est pas sur qu’il les voie ou qu’il marche dessus…
-BANG !
-AAAAAAAAAAAAH ! Hurlèrent instinctivement Ziva et Reid d’une même voix.
Surpris l’homme se retourna vers eux et leur dit l’air dépité :
-Désolé d’avoir lâché la caisse, j’espère qu’il n’y avait rien de fragile dedans !
-Ce ne sera plus « dépité » mais « débité » qu’il sera s’il nous refait un coup pareil, se dit Reid le cœur battant.
Le livreur les regarda du coin de l’œil, ces personnes étaient visiblement stressés, il ne savait pas se que contenais la caisse, mais ça devait être très important.
Ziva murmurait des phrases inaudibles, sûrement des prières, l’homme venait d’arriver devant le tapis. Sans s’en rendre compte, Spencer attrapa la main de Ziva et se mit à la serrer très fort. Malheureusement, la chance n’était pas avec eux, l’homme posa le pied exactement à l’emplacement des armes. Sentant qu’il venait de marcher sur quelque chose, l’homme posa la caisse et s’abaissa pour vérifier ce qu’il y avait par terre.
-Non !, cria Reid.
L’homme le regarda, stupéfait, le prenant apparemment pour un fou.
-Heuu… c’est le hamster de…notre fils, il est parti en vacances et on a oublié de le nourrir…
-Oui, enchaîna Ziva devant le regard incrédule de l’homme, on l’a caché là, comme ça quand il reviendra on dira que c’est Chaussette qui l’a mangé !
-Chaussette?, demanda l’homme.
-Oui, c’est notre chien, d’ailleur depuis il a mal au ventre…, dit Reid l’air triste.
-Mais un chien ne mange pas un hamster ! dit l’homme de plus en plus sur qu’il était tombé sur des tarés. Et s’il n’a pas mangé le hamster comment a-t-il mal au ventre ?
-C’est parce qu’il est trop malade, mais c’est comme Cacahuète…, répondit Ziva.
-Cacahuète ??
-Oui, le chat, celui qui a mangé le hamster, mais lui il a trop mangé ! Répondit Reid, comme si c’était l’évidence même.
A vrai dire, Ziva et Reid ne c’étaient même pas compris eux-mêmes…
L’homme commença à reculer vers la sortit et laissa la caisse par terre.
En les regardant bizarrement, il leur dit:
-Je vais laisser ça là, bon au revoir, heureux d’avoir fait votre connaissance !
L’homme sortit de l’appartement en prenant le soin de fermer la porte derrière lui, peut-être pensait-il que la folie se donnait ? A vrai dire il essayait toujours de comprendre cette histoire de hamster…
L'homme étant parti, Ziva ouvrit la caisse pendant que Reid sortait les armes de leur cachette. La caisse contenait le corps de l’adolescent que Ziva avait employé pour livrer le mot aux collègues de Reid...mais il y avait un mot posé dessus :
-« Ce soir à minuit. »

Le livreur remonta dans sa camionnette et attendit que l’homme à la balafre le rejoigne, il lui dit alors :
-Donnez-moi vite mon argent, j’ai encore une collection de pièces de monnaies à livrer…
Il ne put finir sa phrase… à vrai dire, c’est lui qui finit en pièces…lui qui n’était pas du genre à s’amuser, allait sortir en boîte pour la première fois. Ce fut Gideon qui ouvrit en premier la caisse qui contenait son corps. Sur ses restes était posé le reçu signé par Ziva et Reid, mais le tueur avait écrit une note personnelle dessus :
-« Trop Tard »

…

Désolée pour les fautes, je n'ai pas eut le temps de revérifier mon texte!

SUITE 8

Gideon revenait de la morgue, le corps du livreur y avait été autopsié…ou plutôt les restes du livreur. L’homme avait eu la gorge tranchée, puis le tueur avait, dans un excès de sadisme, découpé sa victime en petit morceaux afin qu’il puisse entrer dans une caisse de livraison de 50cm sur 30…L’homme avait été identifié, ce n’était qu’un petit livreur du nom de Jack Wilson, il n’avait aucun rapport avec l’enquête, il c’était juste trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. L’enquête piétinait, ils n’avaient rien pu tirer du passé de Ziva, ni même de celui de Reid… Les phrases « J’aime jouer dans la rue » et « L’os est à l’ange les fous aussi » n’avaient aucun sens. Il avait beau les relire encore et encore, rien ne venait. Jason jeta un coup d’œil à sa montre : il était 9 h du soir, plus que 3 heures avant le fameux rendez-vous donné par David Horthew. Jason sentait que quelque chose d’énorme lui échappait, mais quoi ? Ces phrases ne voulaient rien dire, mais elles avaient quelque chose de bizarre… Gideon regarda les autres, ils dormaient tous, ils se reposaient. C’était lui qui leur avait ordonné d’aller se coucher : cela faisait près de 36 heures qu’ils n’avaient plus dormi. Jason fut tenter de se coucher sur un canapé et de s’endormir, lui aussi, il avait envie de se plonger dans l’insouciance, de se couper de cette réalité qui faisait de lui un assassin. Il n’avait pas pris les paroles de David au sérieux et voilà où ils en étaient : Reid se trouvait au bord d’un gouffre plus profond et plus sombre que ce sommeil que Jason aurait tant aimé trouver…un gouffre dont personne n’était revenu. Gideon avait déjà perdu plusieurs agents à cause d’une bourde…méritait-il encore ce poste ? Ne ferait-il pas mieux de se jeter par la fenêtre et d’implorer un dieu qu’il avait renié depuis quelques heures déjà ? Non, Gideon ne le pouvait pas, il n’avait pas ce courage là, il était trop lâche…Soudain, une main se posa sur son épaule : celle de Hotchner. Cette main lui rappela qu’il n’était pas seul sur cette terre et qu’il pouvait aussi, parfois s’appuyer sur eux, sur ses collègues.
-Va dormir, toi aussi, lui dit simplement Aaron, tu es peut-être le chef, mais tu es un humain avant tout, tu as besoin de dormir.
-Crois-tu vraiment que je sois humain ? lui demanda alors Gideon, je ne suis pas capable de bien faire mon travail et j’entraîne les autres dans ma perte…je me sens perdu et terriblement seul, si c’est ça être humain, se sentir aussi vulnérable, alors j’en suis un. Mais un humain penserait-il vraiment à son propre bien et à son sommeil alors qu’une personne sur qui il aurait du veiller à la corde au cou ? Est-ce que humain aurait envie de tout balancer dans un coin et de s’enfuir loin ? Non, je ne crois pas…normalement je devrais être sur le terrain, en train de faire des dizaines de recherches, je devrais être fort pour les autres de l’équipe, tout ce que je n’ai pas fait. Et si je ne suis pas un humain que suis-je à part l’assassin qui tuera ses collègues dans une bavure ?
Des larmes coulèrent le long des joues de Jason, laissant un sillage humide derrière elles, glissant silencieusement sur sa peau jusqu’à ce qu’elles arrivent à l’arrête de son menton et qu’elles tombent pour finalement s’écraser sur le sol.
-Va dormir, répéta Aaron, et s’il te plaît, ne dis plus de conneries de ce genre, tu nous donnes à tous le courage de faire ce boulot, tu ne tueras pas Reid, nous le retrouveront avant. L’erreur est humaine…et toi aussi, tu es humain.
Sur ces mots, Hotchner se coucha sur un des canapés et ferma les yeux, laissant Gideon dans l’univers du doute. Jason pensa à ce dicton qui disait : « La nuit porte conseil », alors Gideon se leva de sa chaise, s'approcha d'un canapé libre, se roula en boule dessus et se sentit partir. Cette sensation lui était agréable, il ne pensait plus à rien, il était dans le noir complet, dans le calme et dans la sérénité. Morphée les bordait tous dans ses doux bras, les baignant dans l’insouciance pour quelques heures, avant que la dure réalité ne les rappelle à l’ordre.

Ziva et Reid avaient transporté le corps de l’adolescent dans la cave de l’immeuble : il y faisait très frais, parfait pour ne pas qu’il se décompose trop vite. En remontant des sous-sol, Reid prit la parole et dit à Ziva :
-Je suis fou.
Ziva le regarda un moment, puis lui dit en souriant :
-Et pourquoi es-tu fou ?
-Je viens de voir le corps d’un adolescent tué pour nous et je ne suis même pas choqué. Je vois tout le temps une fille qui me suit à chaque pas, une fille que je n’ai vue que dans mes rêves et qui n’existe sûrement pas.
-Elle existe, répondit simplement Ziva, moi aussi une fille me suit sans cesse… Mais attends, je vais te montrer quelque chose quand nous serons dans l’appartement.
Enfin, ils arrivèrent dans le sinistre couloir moisi où se trouvait leur appartement. Une odeur de cochon grillé les accueillit, le voisin avait apparemment supprimer un de ces animaux de compagnie…Ils entrèrent dans le mini salon et Ziva se dirigea vers le bar et en sortit un classeur. Elle l’ouvrit et sortit quelques articles de journal, tous dataient de quelques jours. Sur l’un deux il était mis en grand : « Un brillant profileur tue sans raison trois jeunes filles », en dessous de ce titre choc, il y avait les photos des trois filles en question : une était brune, l’autre avait des cheveux noir et apparemment une origine latino…mais ce n’était pas ces deux filles là qui l’intéressèrent, mais la dernière : une jolie blonde qui s’appelait Maria Jennins. Sur la photo, elle souriait, mais Spencer la connaissait mieux la mine triste et suppliante. C’était elle la fille qui la suivait.
-Moi, dit soudain Ziva, c’est une certaine Ingrid, qui me suit, je l’ai soi-disant tuée. Je crois que c’est notre subconscient qui nous poursuit, on devait être là quand elles sont mortes, mais on était drogué et on se souvient plus de rien…sauf de leurs visages…
Ils ne dirent plus rien, Reid, malgré sa grande intelligence et ses trois doctorats ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Cela ne pouvait pas lui arriver, il n’était ni un tueur, ni une victime et encore moins un fou. Pourtant, il voyait une personne morte qui se baladait sur ses traces. Il avait peur…peur de lui-même. Une odeur de friture le fit sortir de ses pensés. Ziva regardait d’un air perplexe la friteuse et lui dit :
-Tu sais comment ça marche ? J’ai envie de frites.
-Oui, attends, on va bien y arriver ! lui répondit Reid.
Ziva avait toujours le chic pour lui faire oublier ses ennuis, mais malgré tout, Spencer ne pu s’empêcher de jeter un coup d’oeil à l’horloge : 9h 20… Ils n’avaient plus que 2h 40 min. En effet, Reid avait décidé d’y aller. Il ne savait pas encore ce qu’il allait faire à ce monstre, mais il en avait déjà une petite idée…


La prochaine suite se passera sûrement à minuit!

Je vais écrire la suite cette aprèm, pas envie maintenant, juste envie de faire dodo... (oui je sais je me suis déjà levée à 10 h et non, ça ne me suffit pas!!! )