Dangereuses Représailles (Emily Prentiss)

Oui On Reste Et On Attends ......................... Et Maintenant Je Fais Quoi ??
Ne T'inquiète Pas On Sais Que Tu Nous Oublis Pas !!!
Bon Bah Du Moment Que Tes Chapitres Sont Toujours Aussi Supers Moi Sa Me Vas !!

Une petite suite pas prévu mais je me devais d'arrêter là avant d'enchainer sur une troisième étape dans ma fic : le retour à Quantico où je vous réserve pas mal de chose mais ce sera pour un peu plus tard, je vous laisse appréciez ce chapitre

Chapitre 27

La matinée à l'hôtel avait été plutôt chaotique. Emily était parvenue a se calmer après sa douche. On sentait que le stress traumatique qui l'avait envahit cette nuit avait partiellement disparut. Derek Morgan n'était cependant pas dupe. Il savait qu'elle était loin de se sentir bien et qu'une crise comme ce matin n'était pas sans se reproduire. Emily finissait de se préparer dans la chambre d'hôtel. Derek avait convaincu l'agent blessé de prendre le temps et l'effort de se coiffer. Un minimum de coquetterie lui donnerait plus d'estime d'elle même. Derek y apporta également sa petite touche et il réitéra le rouge à lèvre. Emily affirma qu'il s'agissait d'une mauvaise idée mais l'homme lui demanda fortement de lui faire confiance. Emily fouilla dans son sac de voyage pour trouver des vêtements adaptés. Rien ne lui paraissait suffisamment couvrant. Les chemises blanches, classes et élégantes, un brin trop classique qui comportaient chacune six boutons de nacre blanche, lui faisait horreur. C'était à cause de ses boutons qu'elle se retrouvait dans cet état et qu'elle en était arrivé là. Emily les sortie du sacs, elle en comptait trois au total, elle les regarda un moment et elle resta fixé sur les boutons. Elle surveillait la porte de la salle de bain d'où on pouvait entendre le jet d'eau de la douche en continue. Elle était seule dans la pièce principale à contempler avec dégout ses chemises blanches. Emily se leva avec difficulté du lit où elle attendait patiemment allongée. Elle attrapa la béquille contre le mur un peu plus loin et elle s'y aida pour rejoindre le petit bureau près de la porte. Ici on pouvait y trouver une poubelle en faux cuir vide. Emily s'appuya au bureau pour garder un équilibre et elle se baissa doucement. Elle tenait en boule les chemises qu'elle déposa avec conviction dans la poubelle. Elle s'en débarrassait, pour ne plus les voir. Elle ne concevait pas l'idée de les remettre un jour pourtant elle le ferait mais elle ne le savait pas encore. Derek Morgan sortie de la salle de bain en serviette de bain à la taille, torse nu et il l'a vit pencher sur la poubelle, il se demanda ce qu'elle faisait et pour quelle raison, la jeune femme n'avait pas demandé son aide. Il le comprit quand elle se recula. Quand il découvrit le tas de chiffon dépasser de la poubelle. Il fit rapidement le rapprochement et comprit qu'elle ne pourrait plus regarder, ni porter une chemise de la même façon désormais. Emily s'assit calmement sur le bord du lit sans faire la moindre allusion à l'acte qu'elle avait entreprit. Derek ne releva pas non plus ce geste, après la nuit qu'Emily avait passé, il ne souhaitait pas lui faire une scène ou revenir sur ce qu'elle venait de faire. Il reprendrait les chemises sans qu'elle ne s'en rende compte pour les remettre dans le sac de voyage. Emily était perturbé et il lui fallait quelqu'un pour s'occuper d'elle, quelqu'un qui avait la tête sur les épaules pour la gérer. Il n'était pas mécontent de lui avoir forcé la main pour s'installer chez elle, le temps qu'elle se remette et qu'elle soit capable de subvenir à ses besoins avec conscience. Pour le moment, ce n'était pas le cas, alors il était là et ces petits gestes discret qu'Emily pouvait avoir prouvait bien qu'elle était perturbé. Qu'elle avait un problème, qu'il lui faudrait du temps pour se sentir bien mieux.
Le couple quitta l'hôtel, une bonne heure plus tard pour monter en voiture et sillonner les routes sinueuses de la vallée. Les gorges se trouvaient en altitudes entre soleil et fraicheur, des petites criques et des rivières les parcouraient. L'endroit idéal pour se ressourcer et passer un moment de calme loin du stress. La seule chose que Derek n'avait pas prévu c'est la végétation florissante d'un début de forêt adjacent à ce magnifique paysage. Il ne savait pas comment Emily réagirait à l'idée de ses retrouver proche d'un endroit où elle avait vécu son pire cauchemar. Il voulait la détendre. A côté de lui, il remarqua que l'agent Prentiss avait fermé les yeux et que sa main s'accrochait à la portière. Sous ses lunettes de soleil, il ne distinguait pas clairement le plissement tendu qui était apparut au coin de son oeil. La jeune femme ne se sentait pas bien dans les virages, elle n'en parla pas et suivait docilement Derek qui l'emmenait dans cet endroit merveilleux comme il le disait si bien. Elle attendait qu'une seule chose, qu'il stop la voiture pour lui signifier qu'ils étaient enfin arrivés, où qu'il la ramène chez elle maintenant à son appartement à Quantico. Derek Morgan sentit son malaise il jeta un coup d'oeil dans sa direction tout en suivant sa route. Il était inquiet et il pouvait l'être vu les circonstances. La main crispée sur la portière à l'instant même ne lui échappa pas. Elle n'aurait pas pu lui échapper. Et il ne pouvait pas non plus la laisser se torturer en silence. Il se devait de la rassurer et voir ce qui n'allait pas. Il ne pouvait pas laisser passer. Il n'avait rien dit pour les chemise qu'elle avait mit à la poubelle, mais elle était en mauvais état depuis ce matin et il ressentait qu'elle gardait encore maintenant ses angoisses. Il posa une main sur sa cuisse près de son genoux doucement pour ne pas l'effrayer ou lui faire mal. Il tourna sa tête vers elle par intermittence.

- Derek Morgan : Emily ça va ? Tu penses à quoi ?
- Emily Prentiss : Je vais bien. J'attends qu'on soit sur place pour voir ce que tu veux que je prenne le temps d'apprécier.
- Derek Morgan : On est presque arrivé, essaye de te détendre.
- Emily Prentiss : J'espère simplement que ce n'est pas si près de la forêt, je ne suis pas sur de le supporter.
- Derek Morgan : ça ne l'ai pas. Le ciel ne disparaitra pas et l'étendu face à toi laissera l'horizon se dessiner, fait moi confiance, tu vas trouver ça magnifique et n'oublie pas que je reste près de toi à chaque seconde, je ne te quitte pas, je veux simplement égayer ta journée avant qu'on arrive à Quantico.
- Emily Prentiss : J'en ai déjà vu des belles choses quand je voyageais. Notamment en Europe.
- Derek Morgan : Oui peut être mais c'est différent aujourd'hui et tu sais pourquoi ?
- Emily Prentiss : Non je ne sais pas, ça me paraît pas si différent qu'avant sauf que je ne suis plus la même et que je ne peux pas me déplacer sans quelqu'un.
- Derek Morgan : C'est différent parce que tu es avec moi, c'est différent parce que je t'aime et que je le fait pour te faire plaisir et pour te voir sourire, c'est différent parce qu'avant tu le faisais seule et qu'aujourd'hui on est deux.
- Emily Prentiss : Je n'avais pas pensé les choses de cette façon.
- Derek Morgan : Je le sais bien, c'est pourquoi il me paraissait important que tu le vois de cette manière, que tu cherche le meilleur dans tout ça.
- Emily Prentiss : Mais...
- Derek Morgan : Il n'y a pas de mais... Essaie d'oublier l'espace de quelques heures ce qui t'ai arriver il y a un mois, essaie de chercher la force qui te fera avancer. Mais n'oublie pas qu'on avance à deux et que ton combat est aussi le mien. Tu ne l'affronteras jamais seule.
- Emily Prentiss : Attends, ne me coupe pas... J'ai prit conscience quand j'étais dans cette trappe que j'avais trouvé la bonne personne mais je ne sais pas où on s'embarque, je suis terrorisée pour rien, je ne suis plus celle dont tu es tombé amoureux, tu ne pourras pas passer ton temps à t'occuper de moi, je ne veux pas être une charge, je suis malade Derek, j'ai le sentiment que je ne relèverais pas la tête, je suis si mal... tu comprends...
- Derek Morgan : Raison de plus pour t'appuyer sur moi, je ne te laisserais pas tomber quoi que tu veuilles où que tu dises.
- Emily Prentiss : Tu mérites quelqu'un d'autre...
- Derek Morgan : C'est toi que j'ai choisi, et personne d'autre, tu es courageuses, sensible, forte, grognon et renfermé mais j'ai appris à te connaître et c'est ce que j'aime chez toi, tu sais être drôle et j'aime ton sourire, tu sens une odeur de violette, ta peau est douce comme la peau d'une pèche, tes cheveux d'un noir d'ébène qui laisse ressortir le rosé de tes joues. Et je suis certain d'être sur de la décision que j'ai prise de te suivre dans ta chambre d'hôtel.
- Emily Prentiss : Et maintenant ? Je pleurs pour rien, je me cache, je ne souris plus, je sens les médicaments et le rose de mes joues à viré au violet.
- Derek Morgan : Laisse toi du temps et accepte mon aide, tu te sentiras mieux, prends les petites choses qui te feront du bien, les belles choses qui te feront sourire.
- Emily Prentiss : Je le veux mais j'ai continuellement en tête ce que cet homme m'a fait...
- Derek Morgan : Emily, tu t'en ai sorti, tu as gagné sur lui, il est mort, son frère aussi.
- Emily Prentiss : On voit tellement de chose terrible dans notre métier, je suis comme toutes ses femmes qu'on a déjà sauvé, et comme celle qu'on a retrouver morte en arrivant trop tard.
- Derek Morgan : Tu es toujours Emily Prentiss, agent fédéral, et tu es un sacré bon agent, Je suis fier d'avoir une collègue et une compagne comme toi.
- Emily Prentiss : Je ne sais pas si j'arriverais à reprendre mon métier un jour.
- Derek Morgan : C'est encore trop tôt mais tu finiras par le faire. Tu y arriveras, fais toi confiance.
- Emily Prentiss : Le problème c'est que je n'ai pas confiance en moi, et je suis si faible.
- Derek Morgan : Tu n'es pas faible, fais moi confiance. Donne moi ta main.

Derek Morgan serra la main d'Emily Prentiss dans la sienne, il approchait de l'endroit où Derek avait l'intention de faire rêver Emily. Il gara la voiture sur un bas côté. Une étendu d'herbe fraiche se déployait devant leur yeux. Derek mit un pied à terre et il vient ouvrir la portière du côté passager pour permettre à Emily de descendre du véhicule. La jeune femme s'appuya contre lui et elle leva les yeux pour voir le paysage qui s'offrait à elle. Tandis qu'Emily restait subjugué devant ce qu'elle voyait. Derek sortit du coffre une couverture en laine qu'il étendit au bord de la falaise sur l'herbe verte. Et il invita Emily à s'assoir pour lui éviter le moindre effort. Il la vit refuser l'invitation, elle restait debout appuyer sur sa béquille à regarder tout autour d'elle comme s'il n'y avait plus rien qui existait d'autre qu'elle et ce payasage. Elle était fébrile seule debout mais elle refusait que Derek la soutienne. Elle n'en croyait pas ses yeux c'était magnifique. Elle s'approche doucement du bord de la falaise et elle s'y pencha légèrement, elle vit un petit ruisseau, le bruit de l'eau ricochant sur la pierre était très agréable, le ciel bleu et le calme lui plaisait. Derek n'était pas loin d'elle, il ne pouvait délibérément pas la laisser seule au bord d'une falaise de plus de 30 m de haut sans imaginer qu'elle veuille s'y jeter mais il la vit reculer et s'approcher de lui. Elle s'appuya alors sur son épaule et se blottit contre lui en lui murmurant qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Elle était apaisée dans cet endroit, elle ne s'était pas sentit aussi bien depuis son enlèvement.

- Emily Prentiss : Merci

Elle avait soufflé ce mot qui était important pour elle et Derek c'était contenté de l'embrasser sur le front en douceur. Le couple c'était assis face aux montagnes près de la petit cascade. L'un contre l'autre, ils écoutaient la nature, les silences était plus fort que les mots c'est pourquoi aucun des deux agents ne dit un mot. Chacun savait qu'il s'agissait uniquement d'une parenthèse devant ce qui les attendait. Chacun à sa façon s'y préparait. Emily ne se faisait pas d'illusion, il ne suffirait pas d'un beau paysage pour tout effacer. Mais pour la première fois, il la voyait presque heureuse, un peu comme une gamine émerveillé devant une glace à la fraise. Ils restèrent là toute l'après midi, le beau temps les empêchant de les déloger de leur bulle. Ils se rendirent compte du temps qui passe lorsque le soleil annonça le coucher, il descendait doucement, et une brise fraiche était apparut. Emily avait insister pour rester regarder le soleil se coucher. Alors il pourrait reprendre la route il leur restait peu de distance avant d'arriver à Quantico. Derek conduirait de nuit pendant qu'Emily se reposerait à côté de lui. Et il regagnerait le domicile de la profiler pour s'y installer. Emily posa sa tête sur l'épaule de l'agent et elle fixa le ciel. Derek finit par l'entrainer vers la voiture avant qu'il ne fasse complètement nuit et ils repartirent tranquillement sur la route jusqu'à Quantico.

To Be Continued...

Merci pour cette suite d'abord, c'est plaisant de retrouver un chapitre :)

Ensuite, j'aime beaucoup cette suite.
Les descriptions sont vraiment bien narrées et le rapprochement entre Emily et Derek aussi.

C'est beau de te voir un peu moins sadique !

merci cette suite génial.
j'ai adorée le Derek et Emily sur la falaise.

Merci les filles :) J'ai essayer de faire quelques chose de léger effectivement pour changer et par la suite je m'attarderais d'avantage sur la relation Emily/Derek, la façon dont Emily va s'en sortir, les hauts les bas et tout et tout, je vais même faire une parenthèse Hotch/Emily, il reviendront tous les deux sur le début de cette histoire et sur la responsabilité d'Hotch dans ce qui c'est passé. Une sorte de thérapie pour Emily mais aussi surtout pour Hotch qui culpabilise beaucoup ! Je suis loin d'avoir abandonné les autres personnages loin de là. Et puis je vous réserve encore tout plein de chose, j'espère ces petites révélations vous intéresse en tout cas !

Je n'oublie pas mon autre fic "passé trouble" j'écris une trame. Je suis rentrée dans quelques chose d'un peu tordu et compliqué du coup faut que j'organise tout ça avant de continuer et de poser l'histoire !

Bis à tous !

Très Belle Suite, Le Paysage Devais Etre Magnifique !!
VLS !!!!

Coucou,
je suis enfin de retour, et toujours aussi fan de ta fic . J'aime bien ta comparaison avec la glace à la fraise

Citation :

Mais pour la première fois, il la voyait presque heureuse, un peu comme une gamine émerveillé devant une glace à la fraise

J'ai hâte de lire la suite

Ta fan n°1

Enfin une petite suite, agréable à lire, assez gaie pour une fois. Ca nous fait une coupure aussi, voir Emily se sentir un peu mieux est plaisant. Vivement la suite !

Encore une super suite J'aime beaucoup le fait que tu prennes le temps de nous décrire comment Emily va se remettre de tout ça, on l'a vu sombrer alors il faut aussi qu'on prenne le temps de la voir reprendre le dessus même si ça sera pas facile, heureusement qu'il y a Derek d'ailleurs. J'adore vraiment le couple Emily/Derek qui en plus dans cette fic est très bien vraiment mis en avant.

Vivement aussi la suite de Passé Trouble, car d'après ton commentaire je pense qu'elle va être vraiment bien

Continue encore de nous écrire des fic aussi longtemps que tu veux, elles sont vraiment parfaites

Je vous prépare une longue longue suite bien sadique... je n'est pas pu m'empêcher de replonger, le mélo-shamalow c'est vraiment pas pour moi ^^
Je vais vous demander un peu de patience, je vous concocte quelques chose de bien, je suis fier des idées que je viens de trouver ^^ et en contrepartie de l'attente, sachez cher lecteur fidèle que la suite sera bien plus longue que ce que vous avez pu avoir habituellement. Je vous dis à très bientôt pour vous la faire partager et je m'attèle à la tâche !

bisous bisous, sur ce je vais dormir !

Génial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La suite! la suite! la suite! la suite! la suite! la suite!
Bon ok ...

Chouette une suite longue et sadique
Je patiente alors !!

je voulais juste dire : JE SUIS FAN
j'ai lu cette fanfic en un seul trait
j'ai adoré, tu écris tellement bien, que se soit au niveaux des dialogues ou des descriptions et en plus l'histoire est longue ce qui est encore mieux !!!
j'attends la suite avec impatience --> en plus sadique tous ce qu'on aime !

Ouai La Suite !!!!!!!!
Moi Aussi Chuis Pas Trop Chamalow
Puis La Suite De Passé Trouble Aussi !!
Bref, Merci Pour Tes Fics Gééénial !!!

Merci miss :) je suis en cours d'écriture ça ne devrais plus tarder pour avoir la suite enfin si j'arrive a m'arrêter MDR ^^
Autrement pour "Passé trouble" je n'ai pas encore commencé... lol

Tout d'abord merci d'avoir patienté, voilà la suite pour vous, une belle suite qui j'espère vous plaira !! J'y ai mis tout mon coeur ^^
Bonne lecture

Chapitre 28

Derek et Emily arrivèrent à Quantico tard dans la nuit. Emily était avachit sur le siège passager, les yeux clos. Sa tête retombait lourdement sur le coussin violet qu'elle avait calé contre la portière pour se sentir confortablement installé. Derek avait éteint la musique dans la voiture et il conduisait. Il commençait à sentir la fatigue le gagné tandis qu'il était déjà 4h du matin mais la vue du panneau indiquant 5 km le motiva pour les amener jusqu'au domicile de la jeune femme. Il jeta un coup d'œil régulièrement pour s'assurer qu'Emily allait bien. Le calme de la ville souvent animé était assez effrayant, on sentait que le mois d'Aout était arrivé et que les habitant avait déserté le quartier pour des vacances bien mérité. Le calme ne serait pas une mauvaise chose le temps d'Emily retrouve des repères. L'opulence habituelle pourrait rendre la guérison d'Emily plus difficile. Derek Morgan n'était pas mécontent de la situation. Il gara la voiture sur le bas côté de la route, éteignit le contact et il sortit de la voiture. Il ne voulait pas réveiller l'agent Prentiss mais il ne voyait aucune solution pour la sortir de la voiture sans qu'elle n'ouvre les yeux. Il ne pouvait pas faire autrement et il se trouva contraint de la réveiller. Il caressa délicatement sa joue en murmurant doucement son prénom. La jeune femme ne tarda pas à montrer des signes d'agitation. Elle sortait d'un profond sommeil et la première chose qu'elle vit en ouvrant les yeux était le visage de l'homme qu'elle aimait. Emily étudia le paysage tout autour d'elle, il faisait terriblement nuit, seule les lumières des réverbères la laissait deviner qu'il était dans une rue citadine. Le noir la terrorisait pourtant. Le climat semblait être le même que lorsqu'elle était enfermée. Derek l'aida à descendre de la voiture, inutile de rester trainer dans la rue. Ils avaient juste le trottoir à traverser avant de se retrouver à l'entrée de l'immeuble de la jeune femme. Elle s'accrochait à lui, le regard instable sur ce qui l'entourait. Derek Morgan resserra son étreinte autour d'elle et il l'a guida. Une fois à l'intérieur, il chercha l'interrupteur ce qui permis d'éclairer le hall d'entrée et de rassurer Emily Prentiss. La jeune femme n'intervient pas sur l'angoisse qu'elle avait ressentit malgré que Derek l'ai remarquer. Elle baissa la tête et l'enfouit contre l'agent fédéral. Ils prirent l'ascenseur ensemble et entrèrent dans l'appartement. La pièce principale était spacieuse, trop bien rangé et ordonné à l'image de sa propriétaire. Il ne laissait entrevoir que très peu de photo ou d'objet personnel. Même les couleurs plutôt chaude restait très neutre dans un taupe claire et chocolat. Derek Morgan n'était venu qu'une fois chez la jeune femme, elle était tombée en panne et ne pouvait donc pas se rendre au bureau. Il avait gentiment été la chercher pour l'y conduire. Elle ne lui avait pas laissé le temps de faire le tour de son appartement et ils avaient filés étant déjà bien en retard. Derek Morgan prit alors le temps d'observé les lieux, il ne parut pas étonné, il avait mit du temps à comprendre Emily, à l'ouvrir. Il l'avait connu très solitaire, et renfermé quand elle avait rejoint l'équipe au département des sciences du comportement. En découvrant les lieux, il comprenait un peu plus Emily. Emily avait beaucoup changé depuis qu'elle partageait sa vie avec Derek. Elle s'était un peu ouverte et elle avait appris à partager certaine chose, à parler à quelqu'un. C'était avant, avant son enlèvement, avant les coups, et le viol. Avant de tombé dans l'horreur. Emily lâcha Derek, elle installa silencieusement l'alarme de son appartement. Derek l'avait laissé faire sans rien dire. Il la vit ensuite progresser dans la pièce et trouver sa chambre. Il avait poser le sac de voyage dans l'entrée et il l'avait suivi. Il l'a vit s'allonger sur le lit et fermé les yeux, seule, la lumière de chevet allumé. Derek Morgan était resté sur le pas de la porte, il s'avança vers la jeune femme, l'embrassa sur la joue tendrement et il éteignit la lampe.

- Derek Morgan : Bonne nuit.
- Emily Prentiss : N'éteint pas la lumière, s'il te plait.
- Derek Morgan : D'accord, repose toi, je reste à côté, si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là, je ne bouge pas d'ici.
- Emily Prentiss : Reste près de moi ,tu veux bien ?
- Derek Morgan : Je reste, je vais même m'allonger contre toi et te prendre dans mes bras.

L'agent Morgan se glissa sous les couverture en caleçon, après avoir retiré en vitesse son jean et il prit la jeune femme au creux de ses bras, Le couple fatigué par la route parcourut et l'heure tardive ne mirent pas longtemps à s'endormir. Emily se blottit inconsciemment un peu plus contre Derek et elle mit sa tête sur son épaule.
Sur les coups de 10h du matin, le téléphone posé sur la table de chevet de la chambre résonna dans la pièce. L'homme crut d'abord rêver mais les vibrations continuait inlassablement même une fois qu'il ouvrit les yeux. Derek Morgan enlaçait tendrement Emily Prentiss encore profondément endormit. La mission qui consistait à ne pas réveille l'agent fédéral et ainsi parvenir à décrocher le combiné semblait quasiment impossible. Derek tenta de faire glisser son bras coincé sous le corps de la jeune femme mais le ralentit maitrisé ne suffit pas. Emily gigota. Elle sortait du sommeil qui l'avait envahit depuis plusieurs heures, Le téléphone ne semblait pas vouloir cesser de sonner, Emily ne s'en formalisa pas, elle avait désormais les yeux entre ouvert. Elle se resserra contre l'agent Morgan pour le sentir un peu plus près d'elle. Elle ne lui permit pas de décrocher, elle ne voulait pas répondre au téléphone, elle voulait que ce moment entre elle et Derek se prolonge, que personne ne vienne déranger cette parenthèse, ce sentiment qu'elle éprouvait, elle était si bien sous les couvertures avec lui, elle vivait dans une bulle de savon, pour combien de temps ? Elle n'en avait aucune idée mais elle devait en profiter, elle devait attraper ses instant qui l'aiderait à aller mieux. Derek Morgan essaya une autre tentative mais définitivement, il comprit qu'elle ne le laisserait pas répondre. Comme pour appuyer cette intuition qu'il venait d'avoir Emily prit la parole et brisa le silence sonore qui les envahissait jusqu'ici.

- Emily Prentiss : Ne répond pas, je n'ai pas envie de te quitter maintenant.
- Derek Morgan : C'est peut être important, non ?
- Emily Prentiss : La sonnerie finira par cesser. Et je ne vois pas qui pourrait me contacter. Ma mère ? On ne s'adresse plus la parole depuis déjà trois ans. Mon père ? J'en garde un vague souvenir, il est parti alors que je venais d'avoir huit ans. A part l'équipe qui aurait préférablement appelé sur ton portable puisqu'ils ne sont pas au courant qu'on est rentré cette nuit, je ne vois vraiment pas qui chercherais à me parler.
- Derek Morgan : Raison de plus pour le vérifier, on ne risque rien de toute manière, et ça peut aussi être une erreur.
- Emily Prentiss : Je ne suis pas prête à parler, personne dans mon entourage familiale, dans mes amis ne sait ce qui c'est passé , et je ne saurait pas faire semblant que tout va bien.
- Derek Morgan : Je n'insiste pas, on peut le laisser sonner. On peut aussi le débrancher si tu préfères.
- Emily Prentiss : C'est pas la peine, ça finira surement par cesser.
- Derek Morgan : Même si c'est compliqué avec ta mère, que tu ne lui a pas parlé depuis longtemps, je pense que ça vous ferais du bien a toutes les deux de vous revoir. Parfois, ça vaut le coup d'arranger les choses. Mais je te force en aucun cas. C'était simplement une suggestion. Je veux que tu ailles bien et que tu sois en paix avec toi même.
- Emily Prentiss : Comment tu veux que je le sois ? J'ai tellement de mal à supporter ce qui m'est arrivé. Ma mère passera après, j'ai trop de chose à faire sortir avant de réparer une querelle familiale. Et je ne suis pas certaine d'arriver à trouver une façon de me sortir de mon cauchemar. Je crois même que je n'en sortirait probablement jamais.
- Derek Morgan : Tu en sortiras avec mon aide, je t'en donne ma parole.
- Emily Prentiss : J'ai tellement peur de l'avenir. Et je ne vois pas comment on pourrait construire une relation solide sans...
- Derek Morgan : Sans sexe ?
- Emily Prentiss : Oui...
- Derek Morgan : C'est secondaire Emily, je t'attendrais, je sais que ça ne se fera pas en un jour, ni dans les mois à venir mais je veux que tu saches que j'attendrais que tu sois prête et je ne te le demanderais jamais, ça devra venir de toi, je suis patient et je t'aime.
- Emily Prentiss : Mais quand même...
- Derek Morgan : Non, ça reste en dessous du reste surtout dans ces circonstances.
- Emily Prentiss : D'accord... Je t'aime aussi Derek.
- Derek Morgan : Tu veux toujours le laisser sonner ce téléphone ? Parce que je crois que ton interlocuteur n'est pas prêt à laisser tomber.
- Emily prentiss : Bon je crois qu'on a pas le choix. Mais je peux te laisser faire ?
- Derek Morgan : Je m'en occupe, repose toi encore un peu et si c'est ta mère tu veux que je lui dise quelques chose en particulier ?
- Emily Prentiss : Dis lui que je l'aime, mais ne me l'a passe pas, je veux vraiment pas expliquer ma situation.
- Derek Morgan : D'accord

Derek Morgan embrassa Emily sur le front tandis qu'il se détachait d'elle pour décrocher le combiner qui n'arrêtait pas d'agresser les tympans des deux agents fédéraux. Emily dans un mouvement passa sa tête sous l'oreiller. Elle ne supportait plus le bruit qui l'abrutissait. Derek en sourit quelques instant avant d'appuyer sur la petite icône représentant un téléphone vert sur la touche en haut à droite. Il amena le téléphone à son oreille. S'ensuit alors le traditionnel « Allo » engageant la conversation avec l'interlocuteur à l'autre bout du fil. Le silence soudain de l'agent Morgan, ne présageait rien de bon tout comme l'air grave qu'il se lisait sur son visage. Emily ne le voyait pas, elle aurait probablement paniquer, elle aurait voulu savoir ce qui se passait et qui était la personne de l'autre côté de l'appareil. D'une certaine manière Derek Morgan préféra qu'elle se soit terré sous les couvertures. Il sortit discrètement de la chambre pour se retrouver dans la pièce principale où gisait encore au sol les sacs de voyage qu'ils n'avaient pas prit la peine de ranger en plein milieu de la nuit. Il avança jusqu'à la petite fenêtre sur le mur opposé, les rideaux étaient tirés ce qui plongeait la pièce dans une certaine pénombre. Derek Morgan n'avait pas encore dit le moindre mot. La voix d'Hamilton - le flic qui s'était fait passé pour la victime afin d'atteindre plus facilement les agents fédéraux et tout particulièrement l'agent Prentiss – résonnait dans les oreilles de Derek, il n'arrivait pas à y croire, à imaginer que l'homme qui avait voulu tuer Emily, qui avait été arrêté et enfermé dans une prison sécurisé de Caroline du Sud. Cette homme était celui qui lui parlait et le narguait actuellement. La colère monta au plus profond de lui même, l'angoisse également de ne pas avoir Emily en sécurité autant qu'il l'aurait voulu. Il aurait pu localiser l'appel s'il avait eu au moins un autre agent de l'unité des sciences du comportement avec lui. C'est à ce moment précis qu'il aurait eu besoin de son analyste technique préférer, Pénélope Garcia, le génie touche à tout de l'informatique, aurait retrouver Hamilton en un temps record. Mais il était désespérément seul avec une Emily blessée et fatiguée par les épreuves qu'elle avait enduré depuis un bon mois. Derek Morgan ne pouvait définitivement qu'écouter et subir.

- Karl Hamilton : Derek Morgan, je ne m'attendais pas à ce que ce soit vous qui décrochiez.
- Derek Morgan : Qui voulez-vous que ce soit d'autre, Karl Hamilton ?
- Karl Hamilton : L'agent Prentiss est avec vous ? C'est dommage que son jolie visage soit encore si abîmé par les coups qu'elle a reçu. Il lui a probablement fallu beaucoup d'efforts et de douleurs pour parvenir à remarcher. Je dois avouer que ce petit côté battante est charmant. Et cette attention si particulière que vous lui porté après la fatigue du trajet et la conduite de cette nuit est touchant. Vous en avez mit du temps pour répondre, était-ce un caprice de l'agent Prentiss ?
- Derek Morgan : Qu'est ce que vous voulez ?
- Karl Hamilton : Je me trompe où je décèle de la surprise dans votre voix, de l'angoisse et de la colère ? Vous vous demandez par quel moyen ingénieux mon évasion a pu être un succès. Personne ne s'est rendu compte de rien. J'ai eu un bon professeur. Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi Elton Mings a eu la possibilité de poursuivre son oeuvre ? Je connais les moindres secret de la prison où vous m'avez enfermé. J'ai commencé comme gardien il y a de cela des années, c'était facile, un vrai jeu d'enfant. Vous auriez du me laisser tuer l'agent Prentiss , je l'aurais délivré comme toutes les autres femmes, vous entretenez sa souffrance.
- Derek Morgan : Vous ne la toucherez pas, ne l'approcherez pas. Il faudra d'abord que vous me passiez sur le corps.
- Karl Hamilton : Vous aurez aussi votre heure de gloire agent Morgan. Je garde précieusement la balle qui sera responsable de votre dernier soupir, mais avant toute chose, vous regarderez l'agent Prentiss sombrer lentement sous vos yeux. C'est très exactement ce que désirait Elton Mings. Et je suis prêt à tout pour mener sa quête , les choses n'aurait jamais du prendre la tournure qu'elles ont prises.
- Derek Morgan : Vous pouvez compter sur moi pour une unique chose, , je vous retrouverais jusqu'à ce que vous ne puissiez plus émettre le moindre son, que vous ne puissiez plus faire le moindre geste. Vous me connaissez mal et vous connaissez mal le FBI pour montrer une tel certitude. Nous finirons par vous mettre la main dessus et je peux vous jurer que vous ne parviendrez jamais à mettre la main sur l'agent Prentiss, j'y veillerais personnellement.

C'est à ce moment précis qu'Emily Prentiss apparut à l'encablure de la porte. Appuyer sur sa béquille pour garder l'équilibre, elle avait le visage inquiet, il se passait quelques chose de terrible, elle ne savait absolument pas de quoi il s'agissait mais elle n'inventait aucunement la dernière phrase qu'avait pu prononcer l'homme qu'elle aimait, ces paroles étaient aussi claires et limpides que l'angoisse qui naissait au fond d'elle même. Elle avait besoin d'avoir des explications, de comprendre ce qui était réellement en train de se passer. Elle accrocha le regard de Derek pour ne plus le lâcher quand celui ci tomba sur les prunelles marron glacé de la jeune femme. Il croyait qu'elle était encore dans sa chambre avant qu'il ne raccroche mais les chances qu'elle n'ai pas entendu, s'évanouir au moment précis où il put lire l'inquiétude dans les yeux d'Emily. Il n'écoutait déjà plus son interlocuteur, Il s'avançait déjà vers Emily qui se décomposa à chaque seconde. Derek ne pouvait pas s'empêcher de garder un air grave qui n'avait rien de rassurant. Il raccrocha automatiquement et il lâcha le combiné, se précipitant vers Emily qu'il voyait tanguer dangereusement à chaque pas qu'elle entreprenait pour se rapprocher de lui. La première chose à faire était qu'Emily s'assoit, il lui donnerait un verre d'eau et ensuite il parlerait de ce qui venait de se produire. Le dialogue et la vérité était inévitable. Emily n'avait encore rien dit mais elle avait une cruelle envie d'entendre les explications de Derek maintenant. Elle ne voulait pas attendre, y comprit le temps de s'assoir mais aussi celui de boire un verre d'eau, elle le pressa de tout lui dire en lui suppliant du regard. Son inquiétude était profonde et palpable. Derek Morgan connaissait l'état de fragilité psychologique dans lequel sa compagne vivait actuellement. Apprendre que Karl Hamilton était en liberté, qu'il mettait tout en œuvre pour les retrouver afin de les tuer finirait par réduire les efforts d'Emily et de l'abattre. Mais il n'avait pas le choix. Il ne pouvait délibérément pas lui mentir. Emily était en danger de mort et il n'était pas certain de pouvoir tenir la promesse qu'il avait faite à Hamilton à savoir qu'il ferait tout pour que l'homme ne puisse pas poser ses mains sur Emily. Cependant il ferait son maximum, il se battrait et il protègerait Emily jusqu'à son dernier souffle. L'agent Prentiss s'appuyait désormais sur le bras de Derek Morga, elle avait refusé de s'assoir avant de savoir. Elle avait le sentiment que ce qu'elle entendrait lui ferait mal au cœur, elle ne se trompait pas et c'était bien plus que ça. Elle ne pouvait plus garder le silence plus longtemps. Cela en devenait insupportable.

- Emily Prentiss : Derek... Qu'est ce qu'il se passe ?
- Derek Morgan : Tu devrais vraiment t'assoir Emily, Ce que j'ai a te dire va te faire un choc...
- Emily Prentiss : Mais... Qu'est ce qu'il se passe... Dis moi ! Je suis en danger ? J'ai entendu ce que tu as dis au téléphone «  vous ne parviendrez jamais à mettre la main sur l'agent Prentiss ». Je n'invente rien. Ce sont tes mots.
- Derek Morgan : Viens là.

Derek Morgan entraina Emily Prentiss jusqu'au canapé, il plongea son regard dans le sien, Emily posa la béquille sur le sol et l'homme lui prit les mains. Derek prit le plus de courage qu'il put. Emily avait le droit de savoir, en plus de cela il avait le sentiment d'entretenir ses souffrances, ses angoisses en la laissant ainsi dans l'ignorance. Emily paniquait mais sa colère de voir Derek la faire attendre croissait à chaque seconde. Elle était sur le point d'exploser, ne pas avoir de réponse sur des propos aussi grave était insoutenable.

- Emily Prentiss : Derek ! Donne moi une réponse maintenant, c'est insupportable
- Derek Morgan : Donne moi ton autre main et respire un grand coup maintenant.
- Emily Prentiss : Je suis capable d'entendre ce que je te demande de me dire.
- Derek Morgan : Emily, Karl Hamilton s'est évadé de prison, il est actuellement à ta recherche et il sait où nous sommes, il nous observe peut être même en ce moment. Il a une longueur d'avance, et il fera tout pour venger Elton Mings en commençant par te tuer. Nous ne sommes plus en sécurité chez toi. Si on ne fait rien, il s'en prendra a toi....
- Emily Prentiss : Quoi... ?

Emily Prentiss crut défaillir sur l'instant, elle était devenue toute pâle, l'annonce de l'évasion de Karl Hamilton fit plus de ravage qu'elle ne l'aurait imaginer, elle raviva l'horreur de ses quatre jours de captivité, la cavale en pleine forêt, les semaines à l'hôpital. Emily se rattrapa à l'accoudoir du canapé, un mobilier réel et solide pour ne pas qu'elle ne tombe plus bas. L'angoisse profonde qui l'envahissait peu à peu lui faisait peur mais elle ne pouvait pas l'effacer. Elle ne pensait qu'à la cave, Elle revivait intérieurement chaque coup, chaque instant de solitude douloureuse qu'elle avait subit. La gravure du tatouage au fer rouge sur sa poitrine, elle se trahit vis à vis de Derek en portant sa main tremblante à l'endroit même où la brulure persistait. Elle se sentait privée d'air, elle voyait les mains de Mings puis celles d'Hamilton comprimer sa gorge. Par répercussion, Emily, assise sur le canapé de son appartement avait du mal à respirer. Le choc de la mauvaise nouvelle créait une réelle panique chez la jeune femme. Elle était terrorisée, elle ne voulait pas revivre ses tortures. Elle se remémora son viol, les attouchements insupportable. Elle repoussa violemment les mains de Derek dans la sienne. Elle ne voulait pas qu'il la touche, Emily se leva déboussolée, elle ne savait pas où aller. Elle risquait de tomber à chaque instant, elle ne tenait pas debout. La béquille gisait jetée sur le sol et n'était pas là pour l'aider. Elle voulu se diriger vers la chambre à coucher, chancelante mais Derek Morgan la rattrapa. Emily faisait une crise d'angoisse ajouter à une perte de repère, conséquence lié à l'interaction qu'elle exerçait entre le rêve et la réalité. Derek ne pouvait pas la laisser dans cet état. Il savait que sa réaction aurait été a prévoir, mais il n'y avait pas songé et s'en voulait. Derek encercla Emily en lui parlant avec douceur et fermeté. Un cri à la fois sourd et puissant, une plainte venant de l'intérieur sortit de la bouche d'Emily. Elle donna d'abord des coups contre la poitrine solide de l'agent Morgan puis elle finit par s'effondrer en larme dans ses bras. Derek cajola Emily du mieux qu'il pouvait mais elle semblait si défaite et perturbé. Au milieu de ses sanglots, elle prit la parole. Derek ne s'y attendait pas et il lui caressa les cheveux en murmurant « Chut » de façon à la calmer. L'agent Prentiss persistait à vouloir parler, Derek ne cessa pas une seule seconde de la calmer et il essaya de déchiffrer entre ses pleurs ce qu'elle voulait lui dire.

- Emily Prentiss : J'ai peur... je ne veux pas revivre mon cauchemar, il a déjà.... essayé de me tuer... Je n'ai aucune chance, je ne veux pas qu'il me touche, je veux me cacher, je ne supporterais pas qu'il m'approche... Derek je t'en pris dis moi que ce n'est pas vrai, que c'est un cauchemar...
- Derek Morgan : Essaye de te calmer. Respire, tu sais très bien que l'on est chez toi, il n'est pas là Emily. Il n'y a que moi, On va trouver un endroit pour te mettre à l'abri, pour te protéger de lui, il ne t'atteindra pas. Tu dois te détendre et surtout m'écouter. Tu vas faire tout ce que je te dirais de faire, tu es avec moi.
- Emily Prentiss : Il est là, il nous observe, tu l'as dit, il va me toucher, je ne veux pas avoir mal, promet moi que je n'aurais pas mal, Il va me tuer...
- Derek Morgan : Emily écoute moi ! Il n'est plus en prison mais il n'est pas avec nous. Tu ne sentiras rien parce qu'il ne te fera rien. Tu dois me faire confiance.

Derek Morgan entraina Emily sur le canapé sans la lâcher une seule seconde. Elle devait se calmer ce qui serait des plus difficile après ce qu'elle avait appris.a Elle aurait peur en permanence, elle entretiendrait la phobie de voir arriver Karl Hamilton a chaque instant. L'agent Morgan la lâcha juste le temps d'aller chercher un verre d'eau a la cuisine, Il insista pour qu'elle s'hydrate et retrouve ses esprits. La jeune femme buvait lentement, elle tremblait encore beaucoup et elle avait les épaules si tendu qu'elle finirait par se faire mal au cou. Toutefois, la respiration d'Emily avait ralentit et ses larmes s'était tarit.
Derek Morgan avait l'intention d'appeler le bureau à Quantico pour leur exposer la situation et mettre Emily à l'abri au sein même du département des sciences du comportement. La sécurité du bâtiment était tel que Karl Hamilton ne viendrait jamais la chercher ici au risque de retourner en prison pour le restant de ses jours sans avoir la moindre chance de pouvoir s'y échapper une seconde fois.
Le temps de passer son coup de téléphone, il ne pouvait pas laisser l'agent Prentiss seule dans son état. Il était peiné, il n'avait jamais vu Emily aussi mal. La dernière fois, elle avait perdu son ami, mattieu Benton mais elle avait gardé ses sentiments. Derek avait su déceler sa détresse, il avait enfreint les ordres d'Aaron Hotchner, et il avait rattrapé Emily déjà dans l'ascenseur pour lui permettre de sauvé la troisième personne du groupe qu'elle avait formé alors qu'elle n'avait que quinze ans. En dehors de cela, il ne l'avait jamais vu faiblir, il ne l'avait jamais vu trembler. Emily était comme du rock, mais quelques chose l'avait brisé quand elle essayait de survivre dans cette cave. Il n'oubliait pas non plus qu'ils avaient perdus un enfant et qu'Emily n'en avait jamais reparlé. Il ne l'avait jamais vu comme ça depuis six ans et il allait devoir s'habituer. Rien ne serait plus jamais pareil, Emily ne serait plus jamais la même à moins qu'un choc, un événement marquant et heureux la fasse réagir mais elle n'oublierait jamais ce qui lui était arrivé.
Derek Morgan prit la décision de ne pas attendre, il verrait directement avec l'équipe fédérale, une fois qu'ils seraient arrivés au bureau. Ils n'avaient pas à attendre, C'était en quelques sortes leur deuxième maison. Emily serait en sécurité au département des sciences du comportement et il pourrait parler, leurs exposer l'entretien téléphonique qu'il avait eu le matin même avec ce cher Karl Hamilton et le projet que celui ci avait de retrouver Emily pour terminer la mission d'Elton Mings. Il voulait tuer Emily et l'envoyer six pieds sous terre. Derek Morgan savait que l'homme était capable de faire n'importe quoi pour parvenir à ses fins. Ils ne devaient pas rester une seconde de plus dans cet appartement.
Derek se leva pour récupérer les deux sacs échoués sur le sol quand soudain le miaulement aigu du chat d'Emily Prentiss et le bruit d'un cadre cassé tombé sur le sol fit sursauté les deux agents. Emily laissa son verre d'eau lui échapper des mains. Les éclats de verres cassés jonchait à présent le carrelage taupe foncé du salon. Elle s'accroupit derrière le canapé prise de terreur, afin de se cacher. Sergio était simplement rentré de sa ballade matinal par la fenêtre resté entrouverte. Derek Morgan n'attendit pas pour accourir près d'Emily et il la prit dans ses bras mais surtout il la releva pour qu'elle ne s'effondre pas d'avantage. Il la soutenait par l'épaule, il ramassa la béquille étendue sur le sol, il la lui donna et il soutient sa taille. Le sac sur l'épaule, il entraina Emily vers la sortie de l'appartement. Emily avait les yeux rougit et de nouvelles larmes baignait son visage. La voiture n'avait pas quitté la place qui lui avait été attribué la veille, Derek posa Emily sur le siège passager et il démarra la voiture pour se rendre rapidement au bureau. Entre son propre stress et l'angoisse d'Emily, il n'avait jamais roulé aussi vite. Il ne prit d'ailleurs même pas la peine de garer correctement la voiture, il se mit en travers et en descendit avec l'agent Prentiss qui n'avait pas la force de tenir sur ses jambes. Ils prirent l'ascenseur jusqu'à l'étage indiqué, ignorant les bureaucrates et autres agents qui passaient devant eux. Ils passèrent la porte vitrée donnant sur un grand espace séparé géométriquement et géographiquement en plusieurs box dont de grands bureaux gris sur lesquelles étaient entassés de nombreux dossiers et feuillets en tout genre, il n'y avait plus de doute , ils étaient bien arrivés au FBI. Derek repéra rapidement son bureau et celui d'Emily juste à côté. Il attrapa la chaise grise et noir sur laquelle Emily se laissa tomber.

- Derek Morgan : Tu es en sécurité maintenant, tu m'entends ? Il ne peut plus rien t'arriver ici, je t'en donne ma parole. Détends toi, respire, je vais aller chercher le reste de l'équipe. Prends ça, garde le avec toi et appelle moi en cas de besoin, je serais juste à côté et je reviens très vite.

Derek Morgan donna a la jeune femme son bipeur qu'il avait prit dans le tiroir du bureau de la jeune femme. Il lui montra le sien, lui assurant qu'il ne le quitterait jamais. Emily serra aussi fort qu'elle put le bipeur et elle appuya dessus. Celui de Derek se mit à sonner, elle lui signifia ainsi qu'elle ne voulait pas qu'il la laisse. Elle avait peur de se retrouver toute seule. Derek était contrarié que Hotch, Rossi, Reid ou bien JJ ne soir pas dans leur bureau. Mais l'agent fédéral venait de penser à une idée judicieuse, la seule personne à ne jamais quitter son bureau ou de façon vraiment exceptionnelle était Pénélope, Garcia, sa petite princesse, touche à tout de l'informatique. Il allait l'appeler et elle viendrait ici, elle resterait avec Emily pour la rassurer. Il n'avait ni la tête, ni le coeur à réfléchir d'avantage sur d'autres idées.

- Emily Prentiss : Reste avec moi, ne pars pas...
- Derek Morgan : Je vais appeler Garcia, elle est à l'étage du dessous, elle va rester avec toi, tu ne resteras pas toute seule.
- Emily Prentiss : C'est toi que je veux Derek, ne m'abandonne pas...
- Derek Morgan : Je ne t'abandonne pas, je n'en ai pas pour très longtemps. L'équipe doit être en salle de réunion, à la machine à café ou bien encore en cellule de crise. Hotch me tient au courant des affaires du bureau depuis que je suis resté à ton chevet à l'hôpital, Hier il n'y avait rien et ce matin, je n'avais pas de message, il aurait prit le temps de me prévenir. Ils sont dans le bâtiment, J'en ai pour 5 à 10 minutes grand maximum.
- Emily Prentiss : Je veux venir avec toi...
- Derek Morgan : Il faut que tu te calme Emily, tu trembles tellement que tu ne tiens même pas debout. Si tu veux m'accompagner, il faut que tu essaies de te détendre même si je conçoit que tu te sens mal, que c'est dur de supporter ce qui arrive.
- Emily Prentiss : Me calmer ? Me détendre ? Tu n'imagines pas ce que je ressens, je suis terrorisée...
- Derek Morgan : Je sais, commence par respirer doucement.
- Emily Prentiss : Je suis traquée par un homme qui peut me tuer à tout moment, comment tu veux que je me détende ? J'ai été séquestré et torturé pendant des jours, violé alors que je n'étais pas capable de me défendre. J'ai été drogué pour que je reste tranquille, paralysé pour ne pas me débattre alors qu'on m'étouffait. Je fais des cauchemars toutes les nuits et à chaque fois que je ferme les yeux. J'étais seule à chaque fois que c'est arrivé. Et encore aujourd'hui, je ne pourrais pas m'échapper, je suis incapable de courir, incapable de l'empêcher de me faire du mal, j'ai besoin de toi, j'ai trop besoin de toi. Jamais je n'aurais cru dire ça un jour. Tu m'as demandé d'être sincère avec toi alors ne me fait pas regretter de t'avoir dit tout ça. C'est déjà tellement difficile de le vivre au quotidien alors le raconter c'est encore pire.
- Derek Morgan : Je suis là pour toi Emily, je ne te laisserais pas tomber, et je veux tout faire pour que tout soit terminer, pour que tu sois en sécurité et que tu réapprennes à avancer, à mettre un pied devant l'autre sans avoir peur. Mais pour ça, tu vas devoir être courageuse encore un peu. Je comprends que c'est dur mais si tu finis par trouver le bout du tunnel et à y voir la sortie, cela en vaut la peine, je crois. Bien évidemment, je suis là pour t'accompagner, mais je veux que tu saches que dans ce bâtiment, il ne t'arrivera jamais rien, Si Hamilton avait dans l'idée de s'y introduire, il n'échapperait pas à la sécurité. Il lui faudrait un badge, passer les diverses contrôles de sécurités, Le contrôle identitaire par empreinte ne lui laissera aucune chance et son visage est connu du bureau, il est identifiable et maitrisable.
- Emily Prentiss : Et s'il parvenait quand même à entrer ?
- Derek Morgan : Cela n'arrivera pas, il ne se passera rien ici, s'il y avait eu le moindre risque, jamais je ne t'aurais amené ici, j'aurais trouvé une autre solution, un autre endroit et jamais je n'aurais eu l'idée de te laisser à ton bureau le temps de chercher le reste de l'équipe dans les étages, de leur expliquer la situation et de revenir près de toi. Essaye de me faire confiance, laisse toi guider par mes intentions et essaye de te détendre, je te jure que le temps où je disparaitrais, il ne se passera strictement rien. Et je peux même appeler Garcia le temps que je reviennes avec le reste de l'équipe de façon à ce que tu ne sois pas toute seule.
- Emily Prentiss : Laisse moi mon arme, Et viens vite si le bipeur clignote. Je ne veux pas que tu crois que je ne te fais pas confiance. C'est juste que j'ai très peur...
- Derek Morgan : Ne me lâche pas des yeux jusqu'à ce que je passe la porte, dans 10 minutes maximum, je suis de nouveau près de toi. Dans moins de 10 minutes.
- Emily Prentiss : Reviens vite, je t'attends déjà...

Emily Prentiss était déjà terrorisée, d'ailleurs elle ne souriait pas. Elle regardait Derek s'éloigner et passer la porte en verre la laissant seule. La jeune femme serrait son arme entre ses mains si fortement qu'elle ressentit de vieille douleurs sur ses Os. Elle devait encore faire attention, la guérison de ses mains n'était pas totale. Le stress envahissait tout son être, l'endroit était trop calme. Elle était seule dans les bureaux des sciences du comportement. Elle laissa son regard fureté tout autour d'elle, les épaules crispés et le corps en alerte sur le moindre bruit, elle survola du regard son bureau et elle le trouva presque vide, les piles de dossiers avaient disparut, la moindre feuilles volante ne trainait plus, ses tiroirs étaient rangés. Elle observa songeuse la plaque en bronze d'où figurait son nom «  Agent E. Prentiss ». Elle se mit une évidence en tête, jamais elle ne pourrait reprendre son métier avec l'état de dégradation mentale qu'elle subissait actuellement. Elle trouva d'ailleurs son bureau à son image, c'est à dire, vide, morne et triste. Emily frissonna. Comment pouvait-elle remonter la pente ? Elle voyait sa vie sans nuances, sans intérêts. Elle allait peut être mourir traquée par un homme qui lui en voulait d'avoir fait uniquement et simplement son travail. Elle vivait une détresse psychologique et la présence de Derek Morgan ne suffisait pas à détourner le malheur de son coeur. Son être et son corps étaient perdus, détruis, Elle n'avait plus la capacité de faire le métier qui avait été toute sa vie et elle avait rejeté l'enfant de Derek. L'enfant de l'amour. Emily regarda l'arme qu'elle tenait entre ses mains, elle la regarda longuement, avec envie, s'imaginant commettre l'acte ultime, la délivrance de tous ses maux. Elle faisait semblant de sourire pour cacher l'avancée réelle et l'ampleur qu'avait prit sa détresse mais au fond d'elle, Emily hurlait, pleurait et mourrait chaque jour un peu plus. Elle examina l'arme, la prit en main et elle dessina du bout des doigts la silhouette de celle ci, posant son index sur la détente pour voir si elle pouvait être capable de le faire. Le coup ne partirait pas, l'arme n'était pas enclenchée. Elle la caressait juste en la regardant avec désir, comme la délivrance qu'elle pouvait lui offrir.
De son côté, Derek Morgan avait quitté l'agent Prentiss pour se mettre à la recherche de ses collègues. L'endroit idéal pour ne pas perdre de temps était simplement de demander les informations à Pénélope Garcia, l'analyste technique de l'unité, la meilleur dans son domaine et toujours avec la répartie qui ne laissait pas indifférent. Elle était la seule qui arrivait à tous les faire sourire en permanence. Derek trouverait de quoi réchauffer son coeur et avoir une vision positive pour l'avenir. Cela dit, il se trouva coupable de réagir comme ça tandis qu'Emily était seule, désespéré et mal un étage plus haut et qu'elle avait assurément plus besoin que lui de la bonne humeur et du sourire de Garcia. Cependant, il arrivait déjà devant la porte du bureau de celle ci. La porte était fermé, mais le nom de l'analyste technique écrit de différentes couleurs, agrémenté de petits stickers amusant le fit déjà esquisser un sourire. Il frappa mais n'attendit pas la réponse de l'informaticienne pour pénétrer dans ces lieux. Il faillit refermer directement la porte devant la scène qui s'offrait à lui. Il se contenta de se retourner. La voix de Derek étonna Pénélope Garcia qui se releva prestement du sol de son bureau où elle et Kevin Linch s'était accidentellement trouvé là. C'est ainsi qu'elle avait justifié ses actes de façon pas du tout convaincante. Elle arrangea sa tenue rapidement et Kevin fit profil bas en quittant prestement les lieux, oubliant même d'y saluer l'agent Morgan. Pénélope, extrêmement gênée, ne savait pas quoi dire avant de réaliser qu'elle avait devant elle, le beau et ténébreux agent Derek Morgan qui incontestablement ne devait pas être au bureau. Elle ne savait même pas qu'il était rentré avec Emily de Caroline du sud où la jeune femme était en convalescence. Elle lui fit les yeux ronds et reprit son sérieux.

- Pénélope Garcia : Derek !!! C'est de cette manière là que j'apprends que tu es rentré !?
- Derek Morgan : Je suis désolé, ça a été un peu précipité. Je n'ai pas rêvé, toi et Kévin... ?
- Pénélope Garcia : Tu n'as rien vu mon chou, le sol est un peu glissant par ici ! Retiens cette idée !
- Derek Morgan : La seule chose que je retiens c'est que les bureaux du FBI sont propices aux nouvelles expériences amoureuses. Tu as eu de la chance d'être tombé sur l'agent Derek Morgan, fais attention Garcia, la prochaine fois, cela pourrait être Hotch ou bien pire, Erin Strauss.
- Pénélope Garcia : Je devrais dessiner une jolie pancarte, « ne pas déranger », « la grande déesse suprême n'est pas disponible, repasser plus tard », « porte condamné », je pourrais en trouver encore une centaine comme celle-ci.
- Derek Morgan : Oh et bien, je n'en doute pas, ça tu peux me croire.
- Pénélope Garcia : Je suppose que tu n'es pas venu parler chiffon, alors qu'est ce qui t'amène dans la pièce la plus merveilleuse du FBI ? Je peux être ta déesse suprême, le génie ou encore madame Irma.
- Derek Morgan : Si tu pouvais me trouver Hotch, Rossi, Reid et JJ en moins de cinq minutes tu serais ma sauveuse
- Pénélope Garcia : Il y a quelques chose qui ne vas pas ?
- Derek Morgan : Je t'expliquerais plus tard, c'est très important Garcia, même vital. Emily m'attends dans les bureaux au premier, je ne peux pas la laisser seule trop longtemps.
- Pénélope Garcia : Ils sont allées donner un coup de main à l'équipe qui lutte contre le terrorisme au quatrième étage. La salle de réunion se trouve sur ta droite après avoir longer un long couloir face aux ascenseurs. Où est ce qu'Emily t'attends ? Je vais aller la rejoindre.
- Derek Morgan : Au premier, à son bureau, il faut y aller en douceur avec elle. Emily est encore fragile et faible. Mais je te fais confiance.
- Pénélope Garcia : Tu peux compter sur la seule et l'unique Pénélope Garcia.

Derek Morgan sourit et la remercia avant de quitter le bureau de l'analyste technique. Ils partie à grandes enjambées vers l'ascenseur, il appuya plusieurs fois sur le bouton, il perdait patience et s'énerva. Il ne supportait pas d'attendre alors que la salle de réunion qu'il cherchait se trouvait au dessus de sa tête, quatre étage plus haut. Derek choisit alors la solution de replis, il emprunta l'escalier de service qu'il monta précipitamment. Il arriva dans un couloir, sur sa gauche, il repéra l'ascenseur par lequel il aurait du arriver puis il se précipita dans la grande allée devant lui. Au bout se trouvait la salle de réunion, il y avait déjà été une fois, maintenant il s'en souvenait. Il allait probablement une affaire mondiale pour une affaire plus personnelle, mais une course contre la mort qui mettait sa propre vie et celle d'Emily en jeu. S'il ne faisait rien, il se pouvait que dans 48h, ils perdent la vie. Le bureau fédéral aurait alors un criminel dans la nature et deux enterrements. Derek n'avait pas le choix. Il frappa pour signaler sa présence et son intention d'entrer. Il fut accueillit par son équipe plus que surprise de le trouver ici et également par les trois agents chargés d'arrêter l'homme qui avait commandité l'explosion d'une bombe dans un centre commercial. Il interrompit alors la mise en place d'un profil appuyant la victimologie. Aaron Hotchner était en train de décrire un profil préliminaire quand il fut coupé par son subordonné. Il releva la tête vers celui-ci et il stoppa son discours de façon a pouvoir connaître le motif de Derek Morgan sur sa venu au bureau. Il le croyait toujours en Caroline du Sud au chevet d'Emily qui se rétablissait peu à peu. Il ignorait en réalité la vérité et Derek était là pour tout lui dire, de façon concise, il y avait urgence.

- Derek Morgan : Hotch ! J'ai besoin de vous parler maintenant, C'est grave.

Il n'en dit pas plus, il venait d'alarmer tous ses collègues qui s'interrogeait déjà et inventait ainsi de nombreuses hypothèses sur ce qui amenait Derek à vouloir immédiatement annoncer quelques chose de grave. Aaron Hotchner s'excusa auprès des agents du département luttant contre le terrorisme laissant son équipe continuer sans lui. Il quitta la salle de réunion et il retrouva Derek Morgan dans le couloir. L'agent afro-américain avait retrouver un air grave. Il remarqua qu'Aaron Hotchner ne devait pas s'attendre à ce qu'il allait lui dire maintenant. Alors il ne devait pas le faire attendre d'avantage surtout qu'Emily l'attendait à son bureau, et il n'était plus dans sa promesse. Il s'en voulait terriblement.

- Derek Morgan : Emily et moi sommes réfugiés au bureau, Karl Hamilton s'est évadé de prison et il nous as contacté ce matin, il va tout faire pour nous retrouver et nous tuer, Emily est en danger de mort.
- Aaron Hotchner : ça fait combien de temps qu'il vous a contacter ?
- Derek Morgan : Deux heures peut être un peu moins.
- Aaron Hotchner : Tu aurais du nous appeler tout de suite après, je rassemble l'équipe au plus vite, préviens Garcia et va rejoindre Emily, on arrive. Comment va-t-elle ?
- Derek Morgan : Garcia sait déjà qu'on est ici, elle est partie rejoindre Emily. Elle a peur, ce que je comprends et elle est encore mal, physiquement elle va mieux, elle ne courrait pas le marathon évidemment mais psychologiquement je ne peux pas dire qu'elle aille vraiment bien, je la soutiens du mieux que je peux mais elle est encore si fragile. Ce qui s'est passé à Natahala l'a brisé.
- Aaron Hotchner : Elle a besoin de toi Derek et elle aurait besoin qu'on soit tous là près d'elle, ne l'a fait pas attendre plus longtemps, je m'occupe du reste, restez au bureau, on arrive. Et on verra ce qu'on peut faire, à plusieurs on sera plus fort. On le coincera, Emily doit nous faire confiance. On ne l'a lâchera pas.
- Derek Morgan : Merci Hotchner, il s'est déjà passé suffisamment d'horreur pour qu'on en laisse d'autre arriver. Et je veux qu'Emily soit en sécurité, elle ne pourra pas avancer dans la peur. Et je ne veux pas la perdre.
- Aaron Hotchner : Tu peux nous faire confiance. On est là !

Derek Morgan quitta son patron pour rejoindre Emily, il était soulagé quelques peu mais rien n'était prêt de se terminer. Hamilton était dans la nature et il n'était absolument pas certain de ce qu'il avançait. Karl Hamilton pourrait très bien parvenir par entrer dans le bâtiment fédéral, il avait dit ça pour rassurer Emily avec conviction parce qu'il l'espérait fortement mais rien ne disait qu'il ne pourrait pas entrer. Il ne se séparerait pas de son stress facilement et il ne devait en aucun cas le communiquer à Emily.

De son côté, Emily avait entreprit toujours tremblante et la respiration rapide trahissant sa peur par fouiller dans son bureau, elle trouva des notes qu'elle avait prise il y a quelques mois. Sa plaque d'agent fédérale et son badge. Elle croyait les avoir perdu après son enlèvement mais en réalité elle ne savait pas que Reid les avait retrouver dans l'herbe non loin de l'endroit où Emily avait disparut dans la forêt. Elle avait toujours son arme dans sa main droite qu'elle ne lâchait pas. Qu'est ce qu'elle pourrait bien faire de sa plaque, elle lui paraissait inutile et elle accentuait le fait d'en finir, de vouloir disparaître parce qu'elle ne retrouverait jamais la vie qu'elle avait eu autrefois. Emily hésitait toujours à débloquer son arme et a tirer une balle dans sa tempe pour s'endormir définitivement. Malheureusement, elle dut remettre à plus tard sa décision, elle entendit un bruit, des pas sans doute, elle paniqua, s'agita, lança des regards dans toute la pièce. Les pas étaient de plus en plus fort, précipité, elle entendit comme une clé, un petit bruit strident, le silence accentuait son malaise, Emily trembla encore un peu plus, la peur lui donnait des sueurs froides qui perlaient sur son front. Elle était toute seule, dans un lieu où elle n'avait nul part où aller, elle ne pouvait pas courir. Elle attrapa sa béquille maladroitement terrorisée, effrayée, elle avançait vers l'escalier qui montait vers la petite mezzanine qui donnait sur les bureaux d'Aaron Hotchner et de David Rossi. Emily monta l'escalier en boitant quelques peut en raison de la rapidité qu'elle voulait mettre pour atteindre l'étage, elle continuait de regarder autour d'elle affolée, ces gestes étaient saccadés. L'agent Prentiss tira sur la porte du bureau de Hotch mais elle ne s'ouvrait pas, elle s'acharna inquiète, elle manquait de précision et elle faisait les choses si maladroitement, elle tira encore avec énervement, elle ne parvenait définitivement pas à l'ouvrir. Elle abandonna cette porte et elle se précipita sur la deuxième, elle l'ouvrit avec difficulté, entra dans le bureau. Un taupe plutôt triste habillait les murs de la pièce. Emily s'approcha du bureau, elle avait toujours son arme, elle se baissa et elle se glissa sous le bureau approchant la chaise pour se cacher un peu plus. Elle continuait de trembler et des larmes lui montaient déjà aux yeux, elle était entrée dans une terreur incontrôlable.

To Be Continued...

Oh c'est triste, mais y'a plein plein de suspens alors je te pardonne !!

A quand la suite ?

Merci ma petite Luna pour ton unique commentaire, je suis contente que tu ai aimé

Citation :

Merci ma petite Luna pour ton unique commentaire, je suis contente que tu ai aimé

J'ai hâte d'en lire plus

Génial cette suite Mily ! Merci beaucoup et j'ai vraiment hâte de lire la suite :) !

Tu écrit vraiment magnifiquement

Pauvre Emily.. Une bonne (et longue !) suite, que demander de mieux ? Une autre suite !

Merci beaucoup pour cette très longue suite, j'ai adoré, c'est toujours aussi bien écrit et passionnant. Tu devrais écrire des livres, tu as déjà une lectrice

Alors: vivement la suite


Ta fan n°1

Toujours aussi génial tes suite. Tu écrit trop bien .
Merci pour cette suite et vivement une autre

Merci beaucoup je suis contente que cela vous plaise toujours autant

Prentiss a écrit:

Tu devrais écrire des livres, tu as déjà une lectrice

J'y pense réellement si tu veux savoir ^^ maintenant j'écris d'autre chose plus personnelle et qui n'empreinte pas des personnage de série ou autre ! Je vous ferais peut être lire un jour :)

Super j'ai adorer, pauvre Emily, tu l'a fait beaucoup souffrir MDr

Vivement la suite