Accident de voiture

Il y avait maintenant une heure que Garcia avait pu accéder à l’ordinateur que les agents de l’HTTF avaient amené et elle était en train de travailler sur le PDA, qu’ils avaient relié à leur ordinateur via le port USB.

Elle avait son ordinateur sur un écran et la webcam de son équipe sur l’autre. Les deux images s’affichaient sur le même écran. Elle était vraiment très déterminée à trouver quelque chose sur le téléphone.

Après avoir terminé avec le téléphone, elle avait appelé Morgan pour connaître la situation et savoir pourquoi il ne répondait pas au téléphone. La maison dans laquelle ils se trouvaient, à la périphérie de cette petite ville, était apparemment l’un des seuls endroits de la ville ou il y avait du réseau, heureusement.
Morgan avait même été surpris d’entendre son téléphone sonner.
Puis il lui raconta toute l’histoire. Garcia fût surprise par la fin ; Comment deux agents partis interroger une victime avaient t’ils pu se retrouver dans une telle situation ? Merde.

« Très bien je vais télécharger les informations sur l’un de mes bébés, et tenter de le craquer, ici j’ai de meilleurs programmes. J’ai terminé les recherches sur les femmes disparues. Quelques-unes sont mortes, d’autres ont été retrouvées mais la plupart sont toujours portées disparues. Le fichier devrait s’afficher sur vos ordinateurs dans quelques secondes. »
« On l’a » lui dit Hotch.
« Combien ont été retrouvées ? » demanda JJ.
« Dans les 10 dernières années ? 50 femmes. 43 d’entre elles dans les 5 dernières années, donc je pense que c’est à cette période que vos suspects ont commencé à opérer. »
« 43 femmes ? » dit Morgan bouche bée, la colère bouillait en lui. « Ils ont enlevés 43 femmes et les ont vendues comme prostituées ! »

Le téléphone de Hotch sonna, ce qui interrompit leur conversation. Garcia gardait un œil sur l’écran tout en continuant de travailler sur le téléphone.
La voix de Rossi, légèrement déformée de son côté, la déconcentra. Elle regarda son écran et vit Hotch avec son téléphone dans sa paume de main, surement sur haut-parleur.

« Sa fièvre est sous contrôle, elle a 40° et ils disent qu’elle devrait continuer de baisser quand les antibiotiques commenceront à faire effet. C’est une pneumonie bactérienne qui a surement commencé par une pneumonie des bronches. Les rayons X ont montré plus de liquide dans ses poumons que pour une pneumonie normale. Imagine à quel point ça a été bizarre d’expliquer qu’on avait tenté de la noyer plusieurs fois ! Ils disent qu’elle devrait aller mieux dans quelques jours après beaucoup d’antibiotiques et de médicaments. »
« Est-ce qu’ils savent combien de temps ils vont la garder ? » demanda Hotch.
« Non mais je leur ai dit de la garder aussi longtemps qu’il le faudrait, et, si jamais elle essaie de discuter ils ont notre permission de la contraindre à rester. Les docteurs m’ont regardé bizarrement après ça. »

Garcia remarqua le subtil sourire amusé sur les lèvres des membres de son équipe ainsi que l’incompréhension des autres agents présents.
« Très bien Dave, tu nous tiens au courant » dit Hotch.
« Je le ferai ».