Un film sur Esprits Criminels ? (fait par des fans)

et dire que je ne pourrais même pas y participer ça me fou les boules

Bin pas étonnant que tu sois trop contente!!!! ton bébé est enfin concret!!

super nouvelle on hâte de voir ce que sa donner

NTACvic a écrit:

ON A ENFIN COMMENCE LE TOURNAGE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La cinglée trop contente...
Le detail des peripeties a venir... Stay tuned !

Ouais c'était une bonne journée mais y'a un truc qui a du mal à passer Si seul'ment tu lisais tes textos

Bref, j'adore le personnage de Reid C'est un charmant jeune homme avec qui je me suis super bien marrée J'adore aussi le personnage de Rossi... vraiment trsè sympathique.
Alors voici deux p'tites trucs qui se sont passés entre nous aujourd'hui et c'était très marrant Bon ce matin, on arrive sur le tournage et chacun de nous se présente mais en même temps chacun de nous s'appelait par nos noms de perso donc les prénoms sont, pour ma part partis aux oubliettes... bref, arrive le moment ou je parle avec Reid puis et même et je m'en vais causer à quelqu'un d'autre quand tout à coup, j'entends Reid : "Isabelle... Isabelle... ISABELLE !!!!!!!" et là, il me demande pourquoi je ne lui réponds pas et là moi ben j'lui réponds : "Ben c'est parce que je ne m'appelle pô Isabelle par dit " et nous voilà partis mais attendez, moi je me mets à l'appeler "Stéphane" et là il me regarde puis et me dis : "Ben je m'appelle pô Stéphane, je m'appelle Boris !" et moi, j'lui dis : "Non tu t'appelles Stéphane, tu me l'as dit ce matin." et il me dit : "Ah non, je t'es jamais dit ça..." et moi : "Si tu m'as dit que tu t'appelais STEPHANE " et nous re-voilà partis et ouais, il s'avère qu'il ne m'avait jamais dit qu'il s'appelait Stéphane mais bon, c'était le matin, il faisait froid et j'avais pas beaucoup dormi... dit-elle pour se rassurer qu'elle ne tombe pas dans la
Ensuite, à midi... enfin 14h, on mange et je demande à Rossi : "Et toi Rossi, tu t'appelles comment ?" et là, il me répond : "Ben je m'appelle David " et moi, j'lui dis : "Non mais je sais mais toi sérieux, tu t'appelles comment ?" et il me dit : "Ben je m'appelle David..." et moi "Non mais sérieux ?" et là, il me dit : "J'ai le même prénom que mon personnage, c'est plus facile à retenir." et nous voilà tous partis (enfin, David, Boris, la Miss JJ, la Miss Garcia et moi) à et bien sûr, Boris n'a pas cessé de se moquer de moi ouvertement Et c'est vrai que c'était super marrant ce p'tit moment entre nous
Je crois que c'est tout... j'ai pas envie de tout vous dévoiler sur le zode que nous tournons mais ce que je peux vous dire, c'est que c'est de la folie

olala je t'envie

Trop cool tout ca!!!! hâte de voir le chef d'oeuvre

Ah il faut que j'arrive à passer. Mais c'est compliqué entre le taf, les cours, et le boulot à la maison En tous cas, ça m'a l'air super ce petit projet ! Un bon moyen d'élargir ses connaissances tout en se marrant constamment !

lolOw a écrit:

Ah il faut que j'arrive à passer. Mais c'est compliqué entre le taf, les cours, et le boulot à la maison En tous cas, ça m'a l'air super ce petit projet ! Un bon moyen d'élargir ses connaissances tout en se marrant constamment !

Mouais... enfin perso j'me suis pas marrée avec tout le monde Droit d'espression et Liberté de pensée : Peux pas n'aimer tout le monde

En tout cas, NTACvic c'est mon n'héroïne... elle gère grave son sujet et elle sait ce qu'elle veut. Elle est pro sans se prendre la tête et surtout ELLE, elle se la joue pas. Vraiment trop bien notre scénariste-réalisatrice Euh, ça me fait dire que j'ai été derrière la caméra moi aussi J'ai filmé une scène entre Derek, Garcia, Reid et Prentiss...
NTACvic : "Vazy, fais un gros plan de machin... plan à gauche de bidule... on la refait mais tu ne prends que truc... plan d'ensemble... etc..." T'es géniale ma poulette

@ loOw : T'es la bienvenue

ca doit vraiment être trop génial!!! pour une fois ca me ferait presque regretter de ne pas être sur Paris (presque)

eh bien il y a de l'ambiance sur le plateau

tu joue quel persos toi stef ?

La nouvelle femme de mon chéri

stef hotchner gibson a écrit:

La nouvelle femme de mon chéri

ça m'étonne

rosalie007 a écrit:

stef hotchner gibson a écrit:

La nouvelle femme de mon chéri

ça m'étonne

Bon, j'avoue que sur ce coup là, je préfèrerais être la petite amie de Reid
Moi, je suis Ellen Kraft lieutenant de la police de Washington DC. Chui armée et j'ai une plaque

@ NTACvic : Euh, ça reste entre nous hein ? Tu lui dis rien à Boris hein ? J'te fais confiance hein ? C'est un secret de filles hein ?

Dommage stef sa aurais été class

en Esperant qu'il passe pas par la le Petit Reid

C'est vrai que ce jeune homme est vraiment mimi et surtout super jonquille... Deux hics : il a l'air trop jeune pour moi. Ben voui, je préfère plus les hommes du genre mon chéri mais bon l'amour n'a pô d'âge mais bon je préfère quand même mon chéri et je ne mélange jamais le travail et le plaisir, ça toujours été comme ça et ça le restera

@ stef hotchner gibson:

Alors comme ça, je lis que madame as eu un petit faible pour Reid ?!!???!??! T'as envisagé de tromper ton mari !!???!??!!? Mais ça va pas aller du tout !! Va falloir que je te remette dans le droit chemin, très chère !!!! Et arrête de dire qu'il est trop jeune pour toi, on dirait que t'es une cougar...

Plus sérieusement, je suis très satisfaite par mon choix: je ne pouvais choisir de meilleur Reid... Punaise, il avait trop le look du personnage. J'étais émerveillée. En fait, le secret de Reid n'a rien à voir avec ses migraines, mais il a un frère jumeau !! De plus, l'acteur est sympathique.


Allez, ci-dessous, le troisième chapitre de notre aventure (j'évite de le mettre dans le même post que celui-ci, pour permettre plus de clarté).

Mardi 14 Février 2012



Journal de bord d’un remake d’Esprits Criminels (3)




Précédemment, dans Journal de bord d’un remake d’Esprits Criminels :
Je me suis passionnée pour Esprits Criminels à la suite d’un cliffhanger, et j’ai décidé d’en faire un film. Reste à élaborer un scénario digne de ce nom. Une longue route vient de s’ouvrir devant moi…




Partie 3
Le parcours du combattant commence…



… Alors que je m’étais fixée une direction, je fus soudain victime d’un blocage scénaristique, ou le syndrome de la page blanche. Le blackout total, je vous jure. J’avais le fil conducteur, mais les idées refusaient de se manifester, à croire que le sort avait décidé de me mettre des bâtons dans les roues dès la première étape. Je réfléchissais, encore et encore, mais rien à faire. Finalement, quelques éclairs d’inspiration me frappèrent, après une attente interminable. Je voyais bien un scénario avec un Spencer Reid traversant une crise existentielle après avoir été approché par des chasseurs de tête de la CIA venus lui proposer un job dans cette agence. Spencer confiait son hésitation à ses coéquipiers dans la salle de briefing, puis la conversation matinale était interrompue par l’arrivée d’Erin Strauss, la chef du département (parce que j’aime cette femme même si sa présence est toujours synonyme d’ennuis pour l’équipe), accompagnée de deux agents du FBI. Pas n’importe lesquels étant donné qu’ils venaient des affaires internes de l’agence. Les profilers apprenaient, médusés, que les affaires internes souhaitaient avoir une entrevue avec Rossi et Reid. Naturellement, ce face à face n’avait rien d’innocent dans la mesure où ces deux agents allaient se retrouver accusés de meurtre et de trahison. J’avais eu l’idée en effet d’embarquer Hotch et son équipe dans une histoire de complot terroriste. Des hommes avec des mauvaises intentions, aidés de taupes au sein du FBI, préparaient un attentat. Pour se couvrir en cas de pépin, et aussi parce que l’un d’entre eux avait eu une histoire personnelle avec Rossi ou Reid, ces méchants avaient monté de toutes pièces des preuves pour accuser l’aîné et le benjamin de l’équipe. Ainsi, les autorités auraient découvert des transferts douteux d’argent sur les comptes des deux agents soupçonnés. La mère de Reid aurait été enlevée par ces terroristes qui l’auraient utilisée pour faire pression sur Reid afin qu’il les « aide » à commettre leur acte belliqueux. Il y aurait eu un conflit entre les profilers quand certains auraient commencé à douter de l’intégrité de Rossi et Reid. Une histoire bien compliquée, en somme. J’avais même envisagé de transformer Spencer en fugitif. Par je ne sais quelle mystérieuse péripétie, celui-ci se retrouvait menottes aux poignets dans un fourgon, direction la prison fédérale. Il profitait d’un accident lors du parcours pour s’échapper (admirez le cliché…), afin de sauver sa mère. En toute logique, l’équipe réussissait in extremis à stopper les coupables et prouver l’innocence de Reid et Rossi. Telles étaient les idées plus ou moins farfelues que j’avais en réserve. Leur donner vie sur le papier s’avéra être une autre affaire. Je réécrivis la première scène plusieurs fois. Chaque nouvelle version me déplaisait toujours. Un autre facteur entra en jeu dans cette hésitation scénaristique. Je ne trouvais plus l’énergie et l’inspiration qui m’avaient transcendée jusqu’alors. Je rédigeais sans croire moi-même à ce que je construisais. Ajoutez à cela une recherche de stage rythmée par des envois inlassables de CV et lettres de motivation suivis de refus continus… Il était clair que la situation était peu propice à l’imagination florissante. Je décidais donc d’abandonner cette histoire d’espionnage. Quand l’étincelle ne vient pas, il est inutile de forcer. De plus, je me rendais compte que techniquement, il serait difficile de porter cette histoire à l’écran avec mon faible budget… Et bien oui, comment j’allais m’y prendre pour faire exploser un bâtiment et ensuite, mettre en scène un accident de voiture (pour la fuite de Spencer) ?? Je mis mon scénario de côté, sans pour autant jeter cette idée de film aux oubliettes. L’inspiration viendrait quand elle l’aurait décidé. Il suffisait d’être patient. Je me focalisais sur ma priorité du moment : le stage. Alors que je m’accrochais dans ma quête du stage idéal, je ne sais, pour quelle raison, l’idée de voir les héros d’Esprits Criminels en découdre avec une secte prit naissance dans un coin reculé de mon esprit. Pourquoi ce soudain intérêt pour les sectes ? Je n’ai aucune réponse rationnelle. Cela s’était produit, point final. Pourquoi chercher à tout expliquer ? Peut-être était-ce une réminiscence de l’épisode 3 de la saison 4, où Prentiss et Reid se retrouvent pris en otage par le gourou d’une secte alors qu’ils enquêtent sous couverture. Un épisode que j’avais bien aimé. Peut-être avais-je été aussi inspirée par divers reportages et articles relatifs à ce sujet. L’important est qu’une fois ce thème ancré dans mon cerveau, les idées commencèrent à fuser. Sans entrer dans les détails car sinon, vous n’éprouveriez plus la moindre curiosité pour ce remake, j’avais enfin une histoire pour laquelle j’étais motivée. J’avais réuni les éléments rêvés : une secte, des meurtres, un tueur en série, une dispute entre certains agents, une rencontre intéressante, une autre qui l’était beaucoup moins, et un drame, l’ensemble teinté de quelques doses de légèreté dans cet univers sombre. Je me lançais cette fois-ci avec passion dans l’écriture, pour m’évader de cette longue et pénible recherche de stage (depuis, grâce au ciel, j’en ai trouvé un qui me plaît). Les scènes venaient d’elles-mêmes. Je voyais les personnages interagir entre eux comme si je visionnais un épisode à la télévision. Bien sûr, je procédais de temps en temps à quelques modifications, mais tout le processus était devenu à présent fluide. Le scénario « parfait » (enfin, qui me convenait) émergea après plusieurs semaines. Contente de mon travail, je me lançais dans la deuxième étape : trouver des actrices et acteurs. Ce fut le début de la traversée de la jungle Amazonienne. L’entrée dans un monde inconnu, avec ses merveilles et ses dangers. Etant à l’université, il était logique pour moi et ma chère collaboratrice, Rs, de poster des annonces dans ses murs, sur sa page Facebook et le site internet des étudiants. Et pour être encore plus efficaces, nous demandions l’autorisation de tenir un stand. Le rendez-vous fut donc pris pour un mercredi. Ce jour là, j’installais avec enthousiasme mon stand, prête à accueillir les intéressé(e)s. J’étais l’innocence incarnée en cette journée… Ou, dixit mon professeur de droit de deuxième année, le créancier chirographaire (mon enseignant avait défini ce genre de personne comme le « pigeon »)… Je n’ai pas honte de l’avouer, ce fut un désastre (mais au moins, une péripétie de plus pour mon récit). Je souffris pendant près de huit heures emmitouflée dans mon manteau, sur un tabouret, derrière un petit comptoir mobile, dans la cour de la fac, à voir défiler des étudiants qui ne prêtaient nullement attention à mes affiches placardées sur ma tour de contrôle. Je tiens à préciser que j’étais bien visible, et non cachée dans un endroit obscur et isolé. Les seuls individus qui daignèrent m’adresser la parole le firent pour me demander de les aider à s’orienter dans le bâtiment. Ou comment devenir le point accueil d’un établissement. Ou comment devenir par la même occasion l’annexe d’un stand d’une association organisant une rencontre avec une candidate à l’élection présidentielle. Je découvris que mon projet de film venait de prendre, ce mercredi là, une orientation politique que je n’avais jamais crue possible. Ce fameux stand était tenu à ma gauche par des étudiants qui enregistraient les noms des personnes souhaitant assister à la conférence d’une candidate à l’élection présidentielle, que l’on nommera Elysée. De toute évidence, cette candidate remportait beaucoup plus de succès que moi car une queue monstre prit forme à ce stand. On aurait dit qu’une star internationale venait dans notre université. Et moi, à côté, je regardais ce stand avec envie. Etrangement, quand les étudiants de ce stand levèrent les voiles, je repris « naturellement » le flambeau, sans le savoir. Plusieurs personnes arrivées trop tard se tournèrent vers moi pour me demander comment procéder pour s’inscrire à cette conférence, voire vinrent s’inscrire à mon stand. Je leur indiquai avec courtoisie que le stand de gauche avait fermé et qu’il fallait plutôt se rendre dans le local de l’association responsable de la conférence. Parfois, les gens sont aveugles… Franchement, est-ce que mes affiches représentant une caméra sur son trépied accompagnée d’invitations à nous (mes camarades et moi) rejoindre pour écrire des scénarii, réaliser des films et jouer les acteurs avaient l’air de crier au public : « si vous voulez assister à la conférence d’Elysée, adressez-vous à ce stand » ??? En plus, les affiches relatives à cet évènement étaient toujours sur le stand de cette association. Aucune confusion n’était possible entre nos deux postes. Avais-je la tête d’une fille qui organisait une conférence politique ??? Le plus drôle dans cette histoire est que la conférence fut annulée en raison d’un groupe d’étudiants qui avait réussi à barrer l’entrée de la fac à Elysée, le jour de sa venue. Celle-ci dut repartir bredouille… Tant d’agitation pour rien, en définitive… Je failli pleurer lorsque Rs m’appela pour me demander des nouvelles du stand. Façon de parler, bien sûr. Je n’avais aucune envie de me ridiculiser en larmes en plein milieu de la fac, question d’amour propre ! Après, on m’aurait reconnue dans l’établissement comme la fille qui avait fondu comme une madeleine devant des dizaines d’étudiants amassés dans la cour… La honte, quoi. Cependant, il y eu un point positif à cette malheureuse journée. Je rencontrai deux intéressés au projet. Une ancienne élève de ma fac qui avait vu une de mes affiches sur un mur, dans un couloir, et qui était venue avec un ami, le futur David Rossi (malheureusement, l’ancienne étudiante ne put finalement pas participer au projet). Autre point positif, qui arriva avant cette journée noire, et qui devint plus tard un point négatif : une étudiante de l’université me rejoignit grâce à mon annonce sur facebook. J’avais donc, à l’époque, trois acteurs potentiels. Reste à en trouver… Trente autres ! Promis, la prochaine fois que je fais un film, ce sera avec un nombre très limité de personnages, donc d’acteurs… Parfois, je m’amuse à me demander quelle mouche m’avait piquée pour atteindre un nombre pareil… Allez savoir… Moi-même je ne connais pas la réponse… Déçue par cet échec, je ne perdais pourtant pas courage. Cet uppercut me donna, au contraire, l’envie de continuer. Je vaincrai dans l’adversité. Pour l’anecdote, en fait, je pense que si je n’avais pas rencontré d’obstacles, cela aurait été un mauvais signe. Là, vous allez vous dire : « cette fille est bizarre… ». Je peux tout vous expliquer. Voyez-vous, depuis que j’ai fait la connaissance de Rs, et bien, pour une raison que nous ignorons, à chaque fois que nous entreprenons un projet ensemble, nous percutons toujours des bosses sur notre route. Malgré ces difficultés, nous finissons toujours par rebondir et obtenir un résultat très satisfaisant (je ne vais pas dire merveilleux sinon je vais passer pour une prétentieuse), au dessus de nos espérances. Nos collaborations sont toujours une aventure, parsemée de contraintes, de drames, mais finissant toujours en happy end. Pour preuve : pendant notre troisième année de licence, nous nous sommes presqu’insultées lors d’un dossier à rédiger pour une matière réputée dans notre fac pour plomber la moyenne des étudiants (véridique, vous n’avez qu’à demander aux élèves de troisième année). Je ne vais pas m’étaler sur les détails, mais souligner le point important. Nous dûmes gérer un clash entre nous deux. Nous aurions étées dans un film, cela aurait donné la scène suivante : nous nous serions isolées dans les toilettes des filles, puis nous nous serions battues physiquement. Coups de poing, coup de talons, tirage plus arrachage de cheveux et j’en passe. Nous serions revenues en cours les vêtements en lambeaux, le visage recouvert de bleus et de sang. Nos camarades nous auraient regardés avec des yeux aussi grands qu’une soucoupe, en nous demandant ce qui nous était arrivées. L’une d’entre nous aurait répondu : « un léger accident », l’autre aurait suivi avec : « le même accident ». Ensuite, lors de ce même projet, l’une de nous deux attendit l’autre pendant des heures, pour un rendez-vous de travail, avant de voir l’autre arriver et découvrir… Qu’elle avait oublié sa clé usb (qui contenait évidemment tout son travail). Et sachant qu’elle habitait très loin de la fac, il était techniquement impossible de se permettre que la personne revienne chez elle prendre l’outil pour repartir à la fac. Un meurtre aurait pu se produire… En réalité, ces divergences ponctuelles n’ont fait que renforcer nos liens, et nous sommes devenues bonnes amies. Nous finîmes par décrocher la deuxième meilleure note de la classe (après tant d’acharnement et de nuits blanches) ! Quelques années plus tard (entretemps, il y eut d’autres projets montagnes russes que l’on va sauter), pour notre mémoire centré sur le cinéma américain vs le cinéma français, nous dûmes affronter un problème de communication qui s’étala sur plusieurs mois (je puis vous dire que je flippai grave). N’ayant pas de nouvelles de Rs, je crus qu’il lui était arrivée un drame. Je téléphonai même à des amis communs pour leur demander si elle était encore en vie. Après, nous fîmes face à un autre problème de taille, à savoir joindre notre tuteur qui, quelques jours avant la date limite du dépôt de la note de mémoire à l’administration, nous apprit qu’il n’était pas en France. Et si nous ne rendions pas la note à temps, nous ne validions pas notre année ! Cruauté universitaire… Rs craignit que notre tuteur avait l’intention de se venger en nous donnant une mauvaise note, voire en ne nous donnant pas de note du tout. Quant à moi, au lieu d’espérer une bonne note (par exemple treize ou quatorze), je me disais : « peu importe la note, pourvu que ce soit égal à dix pour qu’on puisse valider l’année ». Voilà où j’en étais arrivée… Mais je déchantai très vite en envisageant que les craintes de Rs pouvaient devenir réalité… Pour vous prouver que le charma finit toujours par nous récompenser de nos sueurs froides, notre tuteur s’arrangea pour noter notre mémoire en un nombre de jours record (c’est rare qu’un professeur note aussi vite et je lui en suis reconnaissante) et donner notre note à la responsable de notre département. C’est ainsi que je découvris, médusée, notre note de seize sur vingt lorsque je me rendis à la fac pour me renseigner sur la politique des stages. Je vous promets, quand je vis ce nombre inscrit sur la feuille, j’en failli lâcher les dossiers que je tenais dans les mains. Je dus cligner des yeux plusieurs fois (sait-on jamais, j’avais peut-être confondu le six avec le zéro), vérifier avec mon index que je ne m’étais pas trompée de ligne (pour la concordance nom/ note). Non, finalement, notre tuteur semblait avoir apprécié notre travail pour lequel nous nous étions investies. Nos souffrances en valaient la peine. Aujourd’hui, nous en rions de bon cœur. Que de souvenirs… Maintenant, vous comprenez pourquoi je me dis que si je ne rencontre pas d’obstacles, c’est mauvais signe. Ce projet de film n’allait pas échapper à cette règle. May the forces be with you (ma phrase fétiche depuis le printemps dernier, lue dans un livre sur l’économie dans l’industrie du divertissement)… And they will be there, just don’t give up and keep walking, no matter what happens… The battle is worth it… Ne dit-on pas « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ? ». C’est pompeux et peut-être exagéré pour ce projet de film, mais telle est ma philosophie. Si un projet nous tient à cœur, il faut foncer et ne pas se laisser abattre, mais persévérer encore et encore. Ce serait trop dommage d’abandonner, non ? Revenons à présent sur mes recherches d’acteurs. Pendant que je réfléchissais à comment et surtout, où trouver des acteurs, vu que le monde étudiant restait apparemment fermé à ce genre de projet, je me rendis compte à quel point je pouvais être stupide par moments. Je vous avais dit dans un précédent chapitre que je m’étais inscrite sur un forum dédié à CM. Et bien voilà, l’autre piste à creuser, sacrebleu ! Et bien oui, en toute logique, les fans de cette série étaient susceptibles d’être les plus réceptifs à ce projet. Quand bien même ils ne pouvaient participer, à cause de leur emploi du temps ou de leur situation géographique (il fallait bien centraliser les tournages sur Paris car je me voyais mal me traîner dans les quatre coins de l’Hexagone avec mon baluchon et ma caméra), ils pouvaient en parler à des amis, ou au moins, me soutenir par biais de messages sur le forum. Je postai donc une annonce sur ce forum et récoltai le soutien de plusieurs fans. C’est aussi par cette occasion que je fis une belle rencontre, avec, je la surnommerai Hotchfan (l’intéressée se reconnaîtra, je n’en doute pas), qui se porta volontaire pour m’accompagner dans ce délire. Nous nous rencontrions un samedi et partions dans une longue discussion dont le sujet principal était, bien entendu, Esprits Criminels (parce que des fans de CM philosophant sur Desperate Housewives, c’est un peu étrange), au McDonald’s. Un fort agréable échange qui nous conforta dans l’idée de rassembler notre énergie pour porter ce projet ensemble. Ensuite, alors que je désespérais un peu d’avoir un faible nombre d’acteurs, je tapai nonchalamment sur Google, lors d’un vagabondage sans but sur la toile, « casting acteurs »… Et trouvai ce qui allait devenir ma mine d’or…


La suite au prochain épisode. Stay tuned !


Vic TheWriter

Alors je sais pas si c'est les autres lisent tes posts, mais pour moi c'est le cas ! J'adore cette idée de "Journal de bord". Ca permet vraiment de voir comment tu en es arrivée là, et je trouve ça génial ! En plus, tu me motives bien à venir vous voir, et pourquoi pas même vous aider J'avoue que tous ces tournages ne tombent absolument pas bien par rapport à mes cours et mes exams, et que ça va être difficile de passer, mais je pense que ce serait un plus. Je suis du genre à penser qu'on peut savoir (à peu près) si on pourra s'entendre avec quelqu'un à la façon dont il écrit son vécu, ou ses idées. Et je pense que ça peut "marcher" entre nous Il faudra donc voir ça, pour voir si je me trompe ou non ! En tous cas, continue comme ça ! Tu es passionnée, et c'est très bien ! Un bon exemple à suivre !

NTACvic a écrit:

@ stef hotchner gibson:

Alors comme ça, je lis que madame as eu un petit faible pour Reid ?!!???!??! T'as envisagé de tromper ton mari !!???!??!!? Mais ça va pas aller du tout !! Va falloir que je te remette dans le droit chemin, très chère !!!! Et arrête de dire qu'il est trop jeune pour toi, on dirait que t'es une cougar...

Plus sérieusement, je suis très satisfaite par mon choix: je ne pouvais choisir de meilleur Reid... Punaise, il avait trop le look du personnage. J'étais émerveillée. En fait, le secret de Reid n'a rien à voir avec ses migraines, mais il a un frère jumeau !! De plus, l'acteur est sympathique.


Allez, ci-dessous, le troisième chapitre de notre aventure (j'évite de le mettre dans le même post que celui-ci, pour permettre plus de clarté).

Ben, tu sais le mec qui est né le 1er octobre de mon année est déjà trop jeune pour moi
Non, je n'envisage pas de tromper mon chéri chui pas folle mais bon, vu qu'il flirte avec l'autre, et ben moi je "discute" avec Boris Et puis, n'oublie pas qu'on s'est tous les deux battus chez "Paul" pour avoir une part de fondant au chocolat Tu vois, on a déjà les mêmes goûts En plus, il a même porté notre sac où nos chondwichs faisaient plus ample connaissances Rrroooo lala, je me mets à parler comme une jeune amoureuse

Bref, tout comme Lolow, j'ai moi aussi tout lu et j'ai pu consater que tu parles de moi Sache que pour moi aussi, ce fut une très belle rencontre Chui vraiment ravie de faire partie de ton projet et surtout d'avoir fait ta connaissance car non seul'ment le courant est sincèrement bien passé mais en plus t'es super agréablement trop jonquille et sans prise de tête. Et même lorsqu'on te jette des fleurs, tu restes humble et ça, c'est tout à ton honneur tiens, des paquerettes

Merci pour vos messages, les filles !

Mais stef, tu vas vite déchanter:
Evidemment que je suis la meilleure! Je suis trop intelligente, je sais tout sur tout et je n'ai besoin de personne. Je m'aime... Non, que dis-je? Je m'adore !!! Je me kiffe !!!



Je plaisantais, of course ! Et sache que je t'adore, stef! T'es super gentille et cool, tu te mets pas la pression Et c'est un grand plaisir de travailler avec toi !

lolOw: viens quand tu veux! Mais surtout te sens pas obligée, les cours + les exams
sont plus importants


Punaise, je viens de voir que PB envisageait de ne pas renouveler son contrat. Bizarre, il y a quelque temsp, elle disait être prête à revenir... Faudrait savoir... Bref, de toute façon, avec le scénario qu'on est en train de tourner, bah, si Prentiss doit partir, ce ne sera pas vraiment un problème...

NTACvic a écrit:

Merci pour vos messages, les filles !

Mais stef, tu vas vite déchanter:
Evidemment que je suis la meilleure! Je suis trop intelligente, je sais tout sur tout et je n'ai besoin de personne. Je m'aime... Non, que dis-je? Je m'adore !!! Je me kiffe !!!

Je sais ce que s'est... moi aussi je m'aime et j'ai même trouvé ma chonsson

NTACvic a écrit:

Je plaisantais, of course ! Et sache que je t'adore, stef! T'es super gentille et cool, tu te mets pas la pression Et c'est un grand plaisir de travailler avec toi !

Oh arrête je sais, chui parfaite NO DEFAULTS

NTACvic a écrit:

lolOw: viens quand tu veux! Mais surtout te sens pas obligée, les cours + les exams sont plus importants

C'est clair tu viens quand tu veux mais SURTOUT quand tu peux

NTACvic a écrit:

Punaise, je viens de voir que PB envisageait de ne pas renouveler son contrat. Bizarre, il y a quelque temsp, elle disait être prête à revenir... Faudrait savoir... Bref, de toute façon, avec le scénario qu'on est en train de tourner, bah, si Prentiss doit partir, ce ne sera pas vraiment un problème...

C'est clair et si tu veux, je peux me la faire Alors au choix : défénèstration du 35 étages de la Tour Montparnasse Croche-pied suivi d'une chute du haut de la Tour Eiffel ou mon préférée : démembrages de tous les membres, des ongles et même des cheveux Crois-moi avec cette fille, je pourrais te faire la scène en une seule prise en plus, du coup, tu gagnes au change : Deux bons et loyaux psychopathes qui tuent des gensses et un membres de la Team qui trinque sévère

Un message pour m'excuser de mon immense retard à vous tenir au courant de l'actualité du tournage avec de nouveaux chapitres du journal de bord.
Mais ne vous inquiétez pas, ils arriveront, seulement, ce sera avec pas mal de retard et pas vraiment collés par rapport au rythme auquel nous avançons.
En fait, en ce moment, j'ai pas de mal de choses à faire pour mon stage, en plus, je dois envoyer des candidatures pour des masters 2, et il y a aussi les tournages dont il faut s'occuper... Du coup, mes temps libres pour rédiger le journal de bord s'en trouvent réduits (en réalité, je pourrai le faire en soirée, mais vu que je passe toutes mes journées devant l'ordinateur, vous comprendrez que je veuille me déconnecter de l'écran sinon mes yeux risquent d'en souffrir...).




Pour vous donner quand même quelques actualités:

Ce week-end du 25 et 26 Février a été génial.

Au départ, ça a plutôt mal commencé. En effet, Vendredi soir, juste avant de me coucher, je reçois un sms d'un figurant, en réponse à un sms de rappel que j'avais envoyé quelques jours auparavant, me disant la chose suivante avec un ton tellement sec: "Je laisse tomber"'. Frustrée et aussi choquée par ce ton abrupt, je renvoie un sms, "Dommage...", histoire aussi de découvrir la raison de cet abandon. Là, j'en tombe des nues tant je suis davantage choquée par la réponse qui est, mot pour mot: "J'ai une offre rémunérée à côté, alors c'est vite vu". Là, je me dit qu'il y a des gens qui n'ont vraiment aucun tact, aucune classe. Punaise, ok, t'as le droit de te désister parce que t'as une offre rémunérée, c'est pas un problème, je comprends parfaitement. Mais au moins, tu pourrais l'annoncer sans pour autant me faire sentir que mon projet, c'est de la m**** ! Il y a des façons de parler, non? Alors sois poli, sacrebleu !!!!! Je sais que mon projet est amateur et pauvre en matériel et technique, et que ton rôle, c'est juste celui d'un figurant, mais t'as pas besoin non plus de m'enfoncer encore plus !! Tu peux m'écrire un truc du genre "Je suis désolé mais je vais devoir me désister parce que je viens de recevoir une offre rémunérée". Heureusement qu'il n'as pas pu jouer le rôle qu'il était censé jouer au départ, à savoir un rôle plus conséquent, parce que là, j'aurai été dans le pétrin, mais grave, je vous dis pas à quel point. Par chance, celui qui a repris son rôle est juste parfait !! Dans l'attitude, la tenue, et surtout, bien plus motivé. Bon c'est vrai, il a eu quelques petits soucis pour apprendre son texte, mais c'est pas très important parce qu'il était vraiment à fond et sérieux: il m'a téléphoné pour parler du rôle avec moi, me demander mon avis pour des tenues, m'a même fait part d'une interprétation d'un dialogue à laquelle je n'avais pas pensé et qui était pertinente. Bref, mon Vendredi soir avait été gâché par ce rustre.

Le samedi a été long, à cause du retard d'une actrice (mais elle s'est rattrapée en nous amenant de délicieuses crêpes, donc l'attente n'a pas été vaine. On a eu également droit à une replongée en chansons dans les années 80. Balèzes, les chanteurs! Balavoine, Dave... Je crois qu'on a tout eu! Et là, j'ai apprécié cet acteur qui en début de soirée, m'a envoyée un texto pour me remercier. Cela fait du bien de recevoir ce genre de texto, surtout vu ce qui m'était arrivée la veille. Gentil, d'autant plus qu'il n'avait pas à me remercier, c'était plutôt à moi de le remercier pour avoir accepté de participer et pour sa patience! Cela donne une bonne impression. J'espère seulement que ça continuera bien entre nous, pour le tournage.

Le dimanche, quant à lui, a été marquée par une remarquable prestation de la part d'une actrice lors d'une scène explosive ! Mince, j'étais aux
anges. . On a du s'adapter par rapport à notre environnement qui parfois, n'est pas toujours idéal, mais bon, voilà, les choses sont comme elles sont. Il y aura certainement des couacs au montage, des soucis d'éclairage, mais l'important, c'est qu'on ait quand même réalisé un truc assez conséquent de 40 minutes... Donc pour moi, aucun regret, que de la joie (et des larmes pour mes traversées du désert et mes contretemps désagréables de dernière minute).

Moments très agréables, sauf quand j'ai découvert le prix de mon sandwich provenant du Subway... Exorbitant ! C'est fini entre nous,
je pense...


Ninouche et Lutin: ça a été un plaisir de vous rencontrer, même si je n'ai pas eu trop le temps de discuter avec vous, ayant été prise par la réalisation...


NTACvic

Super ce tournage!Vivement le résultat et le bétisier!